Merci Hicham de lancer cette discution qui me paraît quand même nécessaire!
Le problème avec les bida'a c'est que je remarque que pour rejeter une bida'a on utilise souvent l'argument suivant :
« Quiconque innove dans notre religion une chose qui n’en fait pas partie, cette chose sera rejetée »
http://www.fatawaislam.com/innovations.html
alors que dans le même temps on autorises certaines innovations avec cet argument :
« Quiconque introduit dans l’Islam une pratique (sunna) louable en retirera une double récompense : la première pour l’avoir introduite, la seconde constituée par la somme des récompenses acquises par ceux qui l’auront imité(fait) après lui sans que cela ne diminue en rien leur propre récompense. Mais quiconque introduit dans l’Islam une pratique mauvaise se verra pénalisé d’une double faute : la première pour avoir introduit cette pratique et la seconde constituée par l’ensemble des fautes commises par ceux qui l’auront imité(fait) après lui sans que cela ne diminue en rien leurs propres fautes. »
http://www.doctrine-malikite.fr/L-innovation-Bid-a_r80.html
alors dans ce cas comment faire pour établir une définition claire de la bida'a ou plus précisément la bonne ou la mauvaise ou l'autorisée et l'obligatoire!
ton article est intéressant lorsqu'il établit les 5 catégories!! Mais le problème c'est qu'il ne les définits pas assez.
Je prends un exemple : catégorie 3
Les innovations recommandées
Construire des écoles religieuses, écriture de livres sur le droit musulman et la science islamique en général, récitation de wird, mawlid an-nabi.
Parmi les bonnes coutumes aussi (ou les innovations méritoires), la lecture du Coran en groupe et à haute voix. Dans certains pays comme le Maroc, cette coutume est toujours d’actualité dans les mosquées après la prière du Maghreb et après la prière du Subh. Cela permet la mémorisation du Coran et l’apprentissage des ses règles de lecture. Il en est de même pour la lecture du Coran sur les tombes surtout la lecture de la Sourate Yâsîn.
là pourquoi ne s'applique pas l'argument du rejet.
alors que dans le même temps on par exemple concernant la poignée de main après la prière :
Nous ne connaissons pas de preuve concernant la poignée de main après chaque prière et de façon régulière. C’est plutôt une innovation. Or, on rapporte authentiquement du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, qu’il a dit :« Quiconque commet un acte pour lequel un ordre de notre part n’a pas été donné, son acte sera rejeté »
cf fatwislam