Je pense que dans son programme, il parle d'accorder le chômage aux indépendants qui sont en cessation d'activité. C'est la partie qui m'intéresse justement.
Si les chefs d'entreprise pouvaient au moins être affiliés au régime de la sécurité sociale et cotiserait directement aux organisme tel que le pole emploi et la caisse d'assurance maladie au lieu de passer par un régime comme le rsi, ce serait certainement plus simple . Et la mesure n'est pas impossible . C'est mon avis
Justement, je n'ai pas l'impression car quand il en a parlé il a parlé de baisse d'activité et non de cessation d'activité. Ce qui pour ma part rend sa proposition encore plus irréalisable.
Après, je n'ai pas dit que les patrons feraient exprès de couler leur boite pour avoir le chômage, leur boite est leur moyen de subsistance. Mais c'est que vraiment, tout ça, c'était pour décrire le fait que j'avais beaucoup de mal à concevoir la mise en place du chômage pour les indépendants, artisans, chef d'entreprise.
J'ai parfaitement conscience des difficultés des indépendants, l'étant moi-même, en plus j'exerce une profession réglementée gérée par certaines caisses spécifiques.
C'est rageant de devoir verser aux différents organismes sociaux près de 50% de ce que l'on rentre pour des prestations plus que nulles qu'ils s'agissent de la retraite ou de la santé pour en plus être informé qu'il faut souscrire des mutuelles complémentaires, des retraites complémentaires parce que malgré les sommes que l'on verse, on aura quasi rien en cas de difficulté (enfin rien ici pire que rien vu que l'on se retrouve avec des dettes souvent) ou à la fin quand le moment sera venu de prendre sa retraite.
Néanmoins, je ne crois pas que la solution réside dans l'attribution d'une assurance chômage pour les indépendants dont vraiment là encore, j'ai du mal à visualiser comment celle-ci peut-être mise en place et calculer surtout si elle est claquée sur une baisse d'activité (ce qui suggère que l'indépendant doit maintenir son activité et que le chômage sera partiel) et non sa cessation pure et simple.
Pour ma part, je serais plutôt du genre à penser "rendant leur indépendance aux indépendants" et laisser nous cotiser où on veut et aussi si on veut, avec la possibilité de conserver le régime "avec l'état" (bien que je doute que certains indépendants le choisissent).
Parce que franchement, cotiser énormément pour avoir à la fin, presque rien (d'ailleurs je crois qu'en plus dans ma profession l'organisme qui collecte nos retraites est bénéficiaire, une exception en France pour un organisme de ce type et pourtant on nous incite à prendre des retraites complémentaires parce qu'on aura pas grand chose), on a juste l'impression de se faire arnaquer.
Et la proposition de Macron de nous donner l'assurance chômage, je n'y crois pas vraiment.
Après, c'est évident que la France ne fait rien pour favoriser la création d'entreprise, l'entrepreneuriat, le développement des indépendants, que se soit au niveaux des charges ou les organismes sociaux, et même de administration que requiert le fait d'être indépendant, tout ça rebute plus qu'autre chose.
Il suffit de voir le nombres d'indépendants il y a 10 ans et aujourd'hui pour réaliser que ça n'attire pas bien au contraire. Il est clair qu'il vaut mieux être salarié avec la sécurité que ça entraîne (bien que pour moi être indépendant c'est accepter le risque) mais toutes les professions ne permettent pas cela.
De plus, certains veulent être leur propre patron, créer leur entreprise, lancer une activité, quand c'est ainsi, en France en tout cas, ça a un prix, il est très cher et il est même injuste mais on le connait quand on se lance.
Je connaissais les difficultés et le coût de l'activité d'indépendant avant de m'y lancer, je râle quand même quand je paie mes cotisations et j'aimerais une réforme profonde pour la France, déjà pour le bien de son économie, réforme qui pour moi dans l'idéal laisserait le choix aux indépendants, artisans et chefs d'entreprise.
Mais globalement, j'évite de compter sur les politiques ou d'espérer quelque chose venant d'eux, quand on est indépendant on sait que l'on doit compter que sur soi.
Sinon pour les chefs d'entreprise, ils ne sont pas tous affiliés au RSI, les dirigeant des SA et SAS sont au régime général à l'inverse par exemple des gérants de SARL qui eux sont au RSI s'ils ne sont pas salariés.
Malgré tout qu'ils soient affiliés au RSI ou au régime général, s'ils ne sont pas salariés, ils me semblent qu'ils ne peuvent pas prétendre au chômage.