Discours raciste de Bayrou sur l' immigration

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Dégrader le modèle d’une gouvernance démocratique en Afrique est un objectif stratégique de la Russie ; objectif qu’elle effectue en cooptant des dirigeants africains isolés.

Pour avoir un aperçu du modèle de gouvernance de la Russie en Afrique, il suffit de se pencher sur l’expérience de la République centrafricaine (RCA). Les mercenaires russes du célèbre groupe Wagner, dépêchés à la vue de tous en RCA en 2018 pour aider à stabiliser le gouvernement assiégé du président Faustin-Archange Touadéra, contrôlent désormais les mines de diamants et d’or dans le nord du pays et ont intimé aux casques bleus de l’ONU de se tenir à l’écart de la zone de contrôle russe.

« Wagner est, en fait, une émanation de la direction générale des renseignements russes, la GRU »
Bien qu’elle soit communément qualifiée de société militaire privée, Wagner est, en fait, une émanation de la direction générale des renseignements russes, la GRU. La désignation de société privée permet à Moscou de se défausser de la responsabilité des actions du groupe paramilitaire, qui est notamment accusé d’exécutions extrajudiciaires, de viols, de torture et de détentions arbitraires. Le déploiement par Wagner d’environ 2 300 « instructeurs » a permis à Moscou d’exercer une influence dans un contexte où il était historiquement peu présent.

Le fait d’exercer une influence en intervenant pour fournir un soutien sécuritaire à un dirigeant isolé est conforme au scénario utilisé par la Russie en Syrie, dans l’est de l’Ukraine et en Libye, entre autres. En RCA, ce geste a été assorti de la nomination d’un Russe, Valery Zakharov, au poste de conseiller à la sécurité nationale de la RCA. Les troupes Wagner servent également de garde présidentielle. La dépendance symbolique et réelle de Touadéra vis-à-vis de la Russie ne pourrait être plus évidente. Les hommes politiques centrafricains qui ont protesté contre l’influence démesurée de la Russie, notamment l’ancien ministre des affaires étrangères, Charles-Armel Doubane, ont été limogés. Trois journalistes d’investigation russes qui tentaient d’obtenir plus de détails sur les activités de Wagner en RCA ont été assassinés en 2018.

Ayant négocié une dérogation à l’embargo de l’ONU sur les armes en RCA, les Russes ont pu importer des armes qui sont aujourd’hui considérées comme faisant partie d’un accord permettant d’échanger des armes contre des ressources. La région est stratégiquement située sur un couloir de trafic reliant l’ouest du Soudan et l’est du Tchad à la côte et aux réseaux criminels transnationaux, en passant par la RCA. Parfois considéré comme un pion malchanceux des Russes, Touadéra serait un partenaire à part entière dans ce trafic. Dans le même temps, les citoyens ordinaires sont confrontés à une insécurité, une pauvreté et une instabilité permanentes.

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Le président de la République centrafricaine Faustin Archange Touadera avec Vladimir Poutine. (Photo : kremlin.ru)
Il n’est donc pas étonnant que les Russes aient été activement impliqués dans la réélection de Touadéra en décembre 2020, pesant lourd sur la balance de l’ensemble du processus électoral. Les Russes ont généreusement financé la campagne de Touadéra, parrainé des campagnes d’information vantant les succès de Touadéra (et le rôle positif de la Russie) et intimidé les opposants politiques. La commission électorale et le processus de décompte des voix ont été étroitement contrôlés par les alliés de Touadéra, générant une victoire sans surprise au premier tour.
 
Il en résulte qu’en quelques années seulement, la Russie a effectivement compromis la souveraineté d’un État africain. Compte tenu des avantages financiers et politiques dont bénéficie la Russie dans le cadre de cet arrangement, la déloger ne sera pas une tâche facile pour les citoyens de la RCA.

Si la cooptation effrontée de Touadéra par la Russie en RCA est le cas le plus documenté, il ne s’agit que de l’un des quelque douze endroits où la Russie remodèle, à des degrés divers, l’environnement de la gouvernance africaine, au détriment de la souveraineté et du développement démocratique du continent.

Motivations​

Si l’engagement de la Russie en Afrique est souvent qualifié d’opportuniste, Moscou a des objectifs de gouvernance clairs qui guident ses actions. Vladimir Poutine a déclaré que l’ordre international libéral était devenu obsolète et a plaidé pour un monde multipolaire où la démocratie se serait qu’un des nombreux systèmes de gouvernance viables. L’ordre international post-libéral de Poutine envisage un espace plus limité pour une société civile active et la protection des droits de l’homme. Il implique l’abandon d’un système international fondé sur des règles au profit d’un système défini par des relations transactionnelles entre les dirigeants. En tant que telle, la vision de Poutine est moins un nouvel ordre international qu’un retour à un modèle de laissez-faire du 19ème siècle, sans normes internationales en matière de droits politiques ou de droits humains.

« La vision de Poutine est moins un nouvel ordre international qu’un retour à un modèle de laissez-faire du 19ème siècle, sans normes internationales en matière de droits politiques ou de droits humains »
La vision du monde de Poutine repose sur la crainte que des « révolutions colorées » populaires ne balaient des gouvernements autoritaires établis de longue date, y compris les mouvements populaires pour la démocratie qui se sont développés dans les pays voisins, l’Ukraine et le Belarus. Poutine cherche à freiner tout élan qui pourrait s’enflammer à Moscou. La défense d’une alternative à l’ordre international libéral est donc intéressée. Elle tente de valider des formes de gouvernance autres que la démocratie comme étant tout aussi souhaitables et légitimes. Dans la mesure où cela est accepté, cela réduit la surveillance et la pression exercée sur la Russie elle-même pour qu’elle se démocratise.

L’affaiblissement de l’ordre international libéral a également pour effet d’uniformiser les règles du jeu pour les acteurs non démocratiques tels que la Russie, qui peuvent mieux rivaliser pour exercer une influence dans une arène où le respect des normes en matière de droits de l’homme, de transparence et d’adhésion à l’État de droit est facultatif.
 

Stratégies

La tentative de la Russie d’influencer l’environnement de gouvernance de l’Afrique prend diverses formes. Toutes tournent autour d’un certain type de cooptation au niveau des élites. Paradoxalement, la cooptation des élites est utilisée par Moscou comme un outil asymétrique, bien adapté aux ressources relativement modestes que la Russie apporte à ses engagements en Afrique. Elle n’exige pas d’investissements à long terme ni d’établissement de relations dans de multiples secteurs d’intérêts communs, comme le font les relations bilatérales traditionnelles. Elle n’implique certainement pas un engagement populaire à grande échelle. Au contraire, elle exige simplement la capacité d’influencer des dirigeants individuels flexibles au sommet d’une structure de pouvoir hiérarchique.

La forme la plus courante de cooptation implique une combinaison de soutien politique ou des troupes Wagner à des dirigeants africains isolés ayant accès à des ressources naturelles. Outre Touadéra en RCA, la Russie a utilisé cette approche pour renforcer son influence auprès de Denis Sassou-Nguesso en République du Congo, Ali Bongo au Gabon, Filipe Nyusi au Mozambique, Andry Rajoelina à Madagascar, Emmerson Mnangagwa au Zimbabwe, Salva Kiir au Soudan du Sud et Alpha Condé en Guinée, entre autres.

Parfois, la Russie se contente de soutenir une alternative non-démocratique. En Libye, la Russie a tenté d’établir le chef de guerre libyen Khalifa Haftar comme nouvel homme fort afin de donner à Moscou un accès sans précédent à la Méditerranée orientale. Le coup d’État mené par le colonel Assimi Goïta qui a délogé le gouvernement démocratiquement élu du Mali en août 2020 aurait été planifié en Russie alors que des membres de l’armée malienne participaient à un entraînement prolongé. Un accord visant à envoyer des troupes Wagner au Mali est actuellement en cours de discussion. Au Soudan, la Russie aurait exhorté les dirigeants militaires à résister à la transition prévue vers un régime civil. Dans la mesure où ces mandataires gagnent du terrain, ils sont non seulement redevables à Moscou de leur ascension, mais ils supplantent effectivement les normes démocratiques d’accession au pouvoir sur le continent.
 
Comme dans d’autres régions du monde, la Russie est également active dans l’ingérence électorale en Afrique. Cela implique généralement la diffusion subreptice de messages en faveur de son candidat favori, associée à des représentations défavorables des candidats de l’opposition, la diffusion aux médias de résultats de sondages flatteurs, quoique douteux, et l’approbation sans réserve et en temps voulu des résultats des élections par une pseudo-organisation de surveillance des élections, telle que l’Association pour la recherche libre et la coopération internationale (AFRIC). Ces méthodes ont été mises en évidence lors des récentes élections à Madagascar, au Mozambique et au Zimbabwe, entre autres.

La désinformation est un autre pilier de l’engagement russe en Afrique – et des efforts visant à saper les processus démocratiques. Outre les campagnes de soutien à des candidats spécifiques, la Russie a mis en place une campagne plus large de dénigrement de la démocratie. Les thèmes de cette campagne tournent autour de l’inefficacité et de la faiblesse de la démocratie, de l’inutilité de soutenir un candidat, et du compromis inhérent entre la démocratie et la sécurité – en fait, une publicité en faveur du régime de l’homme fort. En suggérant qu’il n’y a pas de réelles différences entre les systèmes politiques (et donc pas de réels avantages de la démocratie), les messages encouragent un fatalisme passif chez les citoyens qui acceptent simplement leurs gouvernements basés sur le patronage des élites comme n’étant pas pire que l’alternative.

Dans les cas où la Russie entretient déjà une relation privilégiée avec le président en exercice, Moscou a tout intérêt à perpétuer la présence de son client au pouvoir. C’est apparemment ce que les Russes avaient à l’esprit en soutenant la candidature d’Alpha Condé à un troisième mandat en Guinée en 2020, interdit par la Constitution. Lorsque Condé a dû faire face à une opposition nationale généralisée à la prolongation de son mandat, l’ambassadeur russe Alexander Bregadze a tenté de le couvrir en déclarant que « les constitutions ne sont pas un dogme, une Bible ou un Coran… ce sont les constitutions qui doivent s’adapter à la réalité, et non la réalité qui s’adapte aux constitutions ». Il se trouve que la Guinée détient les plus grandes réserves de bauxite du monde. Bregadze dirige aujourd’hui les opérations en Guinée pour Rusal, la plus grande entreprise d’aluminium de Russie. L’éviction de Condé à la suite d’un coup d’État en septembre 2021 constitue un revers pour les efforts de cooptation de la Russie. Pourtant, on peut s’attendre à ce que Moscou cherche simultanément à le réintégrer dans ses fonctions tout en essayant de dupliquer ses relations avec les dirigeants de la junte.

Vladimir Putin with Jacob Zuma of South Africa

Vladimir Poutine avec le Sud-africain Jacob Zuma. (Photo : kremlin.ru)
Le départ du pouvoir du Sud-Africain Jacob Zuma, un partenaire russe fiable, a été un coup dur pour Moscou. Pendant le mandat de Zuma, la Russie a négocié un accord de 76 milliards de dollars pour une centrale nucléaire. L’accord a été largement considéré comme un gâchis de pots-de-vin pour enrichir les Russes et les alliés de Zuma, conformément au modèle plus large de capture de l’État sous Zuma. Lorsque Cyril Ramaphosa est entré en fonction, l’annulation de cet accord a été l’une de ses premières priorités, sauvant ainsi les Sud-Africains de montagnes de dettes.
 
Si tu veux que la France partent ( qui est d’ailleurs le plus gros clients de la Côte d’Ivoire à hauteur de 19% de son PIB) , le pays s’écroule , le niveau de vie baisse et explosion du chômage .

La Côte d'Ivoire, place forte des entreprises françaises... jusqu'à quand ?​

Gros plan.​

Les entreprises tricolores contribuent largement au dynamisme économique de cet Etat d’Afrique de l’Ouest. Mais la montée du sentiment anti-français hypothèque sérieusement l’avenir, s’inquiète notre chroniqueur Nicolas Bouzou.​


En Afrique subsaharienne, la France fait face à un dilemme. D’un côté, un grand nombre de pays, francophones pour certains, connaissent une croissance économique fulgurante et nombre de groupes tricolores y ont déjà des activités. De l’autre, la contagion des coups d’Etat et la montée du sentiment anti-français inquiètent nos entreprises présentes sur place. Qu’en penser ? L’exemple de la Côte d’Ivoire est éclairant, tant ce pays est au cœur des contradictions : attirant par son dynamisme, inquiétant par son instabilité latente, ambivalent dans sa relation avec la France.

L’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire est tumultueuse. On se souvient de la tentative de coup d’Etat en 2002 contre le président socialiste Laurent Gbagbo. Putsch certes avorté, mais suivi d’une guerre civile entre le nord du pays, rebelle, et le sud, loyaliste, jusqu’aux fragiles accords de Ouagadougou en 2007. Personne n’a oublié le terrible conflit armé de 2010-2011 - plus de 3 000 morts - quand Gbagbo, battu par Alassane Ouattara, refusa de céder le pouvoir. Pendant plusieurs semaines, Abidjan, et plus particulièrement le quartier huppé de Cocody, siège de la résidence présidentielle et des partis, fut le théâtre d’affrontements sanglants entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.

Cette crise meurtrière prit fin quand les forces de l’Onuci, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, et l’opération Licorne de l’armée française installeront Ouattara à la présidence, qu’il occupe encore. Si un calme relatif règne depuis cette époque, les antagonismes politiques ne demandent qu’à se réveiller. De nombreux Ivoiriens redoutent la perspective de l’élection présidentielle de 2025. Une banque française assure même qu’elle évacuera ses employés vers Dakar, au Sénégal, à trois heures d’avion, de façon préventive.

La France, premier investisseur​


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LIRE AUSSI : Coups d’Etat en Afrique : "Une vague conservatrice rejette les valeurs démocratiques et libérales"
Cette crise meurtrière prit fin quand les forces de l’Onuci, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, et l’opération Licorne de l’armée française installeront Ouattara à la présidence, qu’il occupe encore. Si un calme relatif règne depuis cette époque, les antagonismes politiques ne demandent qu’à se réveiller. De nombreux Ivoiriens redoutent la perspective de l’élection présidentielle de 2025. Une banque française assure même qu’elle évacuera ses employés vers Dakar, au Sénégal, à trois heures d’avion, de façon préventive.

Si tu préfère la méthode Chinoise qui écrasent des petits bateaux de pêcheur locaux Africain qui perdent leur boulot et en même temps leur travail et endetté les pays africains en leur faisant miroiter qu’ils vont construire des routes et des hôpitaux avec des prêts qu’ils ne pourtant jamais rembourser et dévalisent leur océan de leur poissons ou la Russie qui viendra y établi ses mercenaires de Wagner , libre à toi .​

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La Chine remplacera valablement la France
 
La politique sud-africaine continue d’être caractérisée par une lutte entre les réformateurs et les loyalistes de Zuma au sein du Congrès national africain (ANC) au pouvoir. Selon une recherche à venir de Dzvinka Kachur, dans le but de promouvoir ses ambitions en matière d’énergie nucléaire, la Russie contribuerait à la diffusion de messages de désinformation attisant les tensions et tentant d’influencer la politique interne sud-africaine. Les tensions entre les factions de l’ANC ont atteint leur paroxysme en juillet 2021, lorsque Zuma a été arrêté pour ne pas s’être présenté au tribunal pour des accusations de corruption liées à son mandat, ce qui a déclenché des émeutes massives qui ont secoué le pays pendant plusieurs jours et entraîné des milliards de dollars de dommages.

La Russie utilise apparemment la perspective d’investissements dans la technologie de l’énergie nucléaire comme une autre forme de capture des élites. En Égypte, la société d’État russe pour l’énergie atomique, Rosatom, a accordé un prêt de 25 milliards de dollars au gouvernement Sisi pour commencer les travaux d’une installation nucléaire à hauteur de 60 milliards de dollars. À l’instar de l’arrangement avec Zuma, cet accord massif est largement considéré comme un moyen d’obtenir du favoritisme aux frais des contribuables. Rosatom a signé d’autres accords préliminaires relatifs à des projets d’énergie nucléaire avec l’Éthiopie, le Nigeria, le Rwanda et la Zambie, entre autres.

La Russie a également aidé les autocraties africaines en leur fournissant des technologies de surveillance pour contrôler leurs rivaux politiques et les groupes de la société civile. L’Ouganda et le Rwanda ont été des clients notables de ces outils.

Les efforts déployés par la Russie pour influencer l’environnement de la gouvernance en Afrique sont empreints d’ironie. La Russie utilise les caractéristiques de la démocratie – élections, plateformes d’information ouvertes et médias – pour orchestrer des résultats qui font avancer ses intérêts tout en semant la dissension et la désillusion parmi les citoyens à l’égard de la démocratie elle-même. Le vernis de légitimité démocratique conféré à un dirigeant africain qui accède ou conserve le pouvoir par des élections, même si c’est par des moyens douteux, est puissant. Dans le cas des dirigeants soutenus par la Russie, il sert également de bouclier contre les critiques. Après tout, pourquoi la communauté internationale devrait-elle se plaindre des mercenaires russes s’ils ont été invités par un dirigeant élu ? Ce scénario offre à la Russie le meilleur des deux mondes. Elle peut manipuler les résultats électoraux à sa guise tout en se félicitant de soutenir un dirigeant démocratiquement élu.
 

Impacts​

Les engagements de la Russie en matière de gouvernance en Afrique, comme ceux de la plupart des acteurs extérieurs, reflètent ses normes politiques intérieures. Dans le cas de la Russie, il s’agit d’un système oligarchique, opaque et fondé sur le favoritisme, avec des moyens limités de participation populaire ou de responsabilité. Lorsque ce système est transposé en Afrique, il cultive le fait que les institutions africaines seraient la prérogative de leaders individuels. Cela correspond à la stratégie de cooptation de Moscou, axée sur l’élite, qui confère à la Russie une influence démesurée malgré des investissements relativement marginaux dans le secteur privé, les infrastructures ou le développement.

« La stratégie d’influence de l’élite russe nie l’action des citoyens »
En ce qui concerne la démocratie en Afrique, la stratégie d’influence de l’élite russe nie l’action des citoyens. Les sondages montrent que la grande majorité des Africains préfèrent la démocratie comme système de gouvernance et souhaitent voir des démocraties plus fortes s’enraciner sur le continent. Cela est confirmé par une tendance croissante à travers l’Afrique à des protestations populaires exigeant plus de participation, de transparence et de responsabilité de la part de leurs dirigeants politiques.

Les visions concurrentes sur les institutions africaine se recoupent avec la fracture démographique marquée du continent. L’Afrique est la région la plus jeune du monde, avec un âge médian de moins de 20 ans. Ces jeunes sont souvent à l’avant-garde des appels à la réforme et à des niveaux plus élevés de démocratie (par exemple, #EndSARS, Soudan, Algérie, Ouganda, Togo, Guinée, Sénégal et Eswatini).

Souvent, ces appels au changement se heurtent à la résistance de dirigeants africains bien établis, qui s’accrochent à un pouvoir exécutif fort et à des contrepouvoirs institutionnels faibles. Un bon quart des dirigeants africains sont au pouvoir depuis plus de 20 ans. Presque tous organisent des élections sous une forme ou une autre, donnant l’apparence de démocratie. Toutefois, moins de dix pays africains sur 54 permettent une concurrence politique véritablement équitable, une participation populaire et la protection des libertés civiles et des droits politiques. Ces dernières années, la tendance à ne pas tenir compte de la limitation des mandats a encore prolongé la durée des mandats. Cette incapacité à se défaire de l’héritage du régime des « hommes forts » explique en grande partie le retard pris par l’Afrique en matière de développement démocratique au cours de la dernière décennie.

C’est dans cette perspective de réforme ou de repli sur soi de la gouvernance future de l’Afrique que la Russie exerce son influence, en se rangeant du côté de la vieille garde. De ce point de vue, il est évident que les structures politiques africaines, dominées par la personnalité, fondées sur le clientélisme et faibles sur le plan institutionnel, sont mûres pour la stratégie russe de cooptation des élites. Cette stratégie est efficace parce qu’il y a une complicité active de la part des dirigeants africains qui vendent les intérêts de leurs compatriotes pour forger des relations client-patron avec leurs interlocuteurs russes. Les grands perdants de ces accords entre élites sont les citoyens ordinaires – et une démocratie constamment affaiblie.
 

Priorités

L’Afrique offre un environnement permissif pour l’influence de la Russie et sa campagne de contre-démocratie en Afrique. Pour changer ce modèle – et la négation des aspirations démocratiques en Afrique – il faudra attirer l’attention sur ces pactes de cooptation des acteurs d’élite et, en fin de compte, les affaiblir. Pour ce faire, il faudra augmenter les coûts pour les partenaires russes et africains de ces alliances d’exclusion. Bon nombre des actions nécessaires peuvent être formulées comme un renforcement de la souveraineté des citoyens africains vis-à-vis des élites.

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Valdimir Poutine avec le président ougandais Yoweri Museveni. (Photo : GovernmentZA)
En mettant en lumière la collusion opaque entre les dirigeants africains et leurs homologues russes, et en montrant comment chaque partie en profite, il serait possible d’éduquer le public et d’accroître la transparence. Les dirigeants africains qui sapent les processus démocratiques auraient, quant à eux, un coût de réputation plus élevé pour leurs actions.

Pour être clair, l’objectif n’est pas de vilipender tous les liens entre les diplomates russes et africains. Cependant, les arrangements dans lesquels les dirigeants africains sont soutenus par des mercenaires, des accords de vente d’armes contre des ressources, des contrats opaques et des campagnes de désinformation méritent une plus grande notoriété pour toutes les parties concernées.

La Convention africaine pour l’élimination du mercenariat a été ratifiée à Libreville en 1977 et est entrée en vigueur en 1985. Cette convention interdit aux États de permettre aux mercenaires d’entrer sur leur territoire ou de le traverser en toute sécurité. De même, elle interdit le recrutement, l’entraînement et le financement de mercenaires ou toute activité susceptible de promouvoir le mercenariat. Dans le cadre de la reconquête de la souveraineté africaine et de l’exploitation des États faibles par le déploiement de mercenaires, l’Union africaine devrait réexaminer son application de la Convention de Libreville et tenir les États responsables du respect de ses dispositions.

L’Union africaine et les militants de la société civile peuvent également redoubler d’efforts pour exiger que tous les contrats relatifs aux ressources naturelles et aux services publics soient rendus publics, afin de vérifier comment l’allocation de ces fonds publics profite aux citoyens. Actuellement, 29 pays africains sont membres de l’alliance « Publish What You Pay » (Publiez ce que vous payez). Ils doivent faire davantage pour engager leur responsabilité mutuelle sur le respect de ces normes. De même, les réformateurs peuvent également faire pression pour que tous les contrats de ce type soient soumis à une approbation législative avant d’être finalisés, afin d’améliorer la transparence et la responsabilité. En particulier, 22 des 28 pays africains riches en ressources naturelles ont récemment modifié les lois régissant les secteurs pétrolier, gazier et minier afin de les rendre plus transparents. Cependant, il reste beaucoup à faire en matière de mise en œuvre et d’application.
 
La nature même de la désinformation est opaque et vise à dissimuler la source des messages trompeurs ou polarisants. La découverte de cette source nécessite souvent des efforts concertés et l’expertise de groupes de surveillance. Par conséquent, seule une fraction de la désinformation est exposée. Accroître le nombre et la capacité de ces groupes de surveillance en Afrique est un moyen d’exposer rapidement une plus grande partie de cette désinformation.

« La Russie a fait des progrès dans la refonte des normes de gouvernance en Afrique, conformément à la vision de Vladimir Poutine d’un ordre mondial international post-libéral »
L’ingérence électorale est une violation grave de la souveraineté d’un autre pays. En effet, il s’agit d’une tentative effrontée de contrôler les personnes qu’une nation souveraine élit comme dirigeants. Ces violations doivent donc faire l’objet de sanctions beaucoup plus sévères que ce n’est le cas actuellement. Outre les poursuites pénales à l’encontre des contrevenants, des sanctions sévères doivent être imposées aux acteurs étatiques susceptibles d’être impliqués. Ces sanctions devraient être renforcées par des pénalités contre les institutions financières impliquées dans le parrainage de l’ingérence. Cela obligerait ces institutions financières à renforcer l’examen et la diligence raisonnable en matière de soutien aux groupes ayant des antécédents d’ingérence électorale.

Les acteurs démocratiques internationaux devraient également invoquer leurs équivalents des Global and European Magnitsky Acts (Lois Magnitski mondiales et européennes), du Global Fragility Act (Loi sur la fragilité mondiale) et du Foreign Corrupt Practices Act (Loi sur les pratiques de corruption à l’étranger) afin d’imposer des sanctions aux personnes, institutions et gouvernements jugés responsables de l’affaiblissement de la démocratie et de la stabilité dans les pays africains ciblés.

Les acteurs démocratiques internationaux peuvent en outre renforcer la démocratie en Afrique en encourageant la gouvernance démocratique. Cela permettra, entre autres, de récompenser la légitimité d’un gouvernement démocratique par une reconnaissance diplomatique, un soutien financier et une coopération bilatérale accrus. Accorder à tous les gouvernements africains des niveaux équivalents de reconnaissance diplomatique, quelle que soit la manière dont ils ont accédé au pouvoir ou s’y maintiennent, encourage le minimalisme démocratique, c’est-à-dire le respect du plus simple semblant de processus démocratique. C’est particulièrement le cas lorsqu’une source essentielle de soutien pour ces dirigeants est une puissance autocratique étrangère.

La reconnaissance de la divergence entre l’action de l’élite et celle du peuple souligne la nécessité d’un soutien accru aux mouvements citoyens qui militent pour plus de démocratie. Les manifestations citoyennes pour la transparence électorale, contre le troisième mandat et pour la défense des droits de l’homme et des libertés civiles méritent le soutien des acteurs démocratiques internationaux. Ces dirigeants mondiaux doivent agir de manière décisive si ces manifestations d’expression publique sont réprimées. Il convient de dénoncer les élections frauduleuses, d’exiger des audits et d’organiser de nouvelles élections, lorsque cela est justifié, afin de s’assurer que la voix des citoyens ordinaires n’est pas étouffée par les marchandages des élites.

Ces dernières années, la Russie a acquis une influence considérable en Afrique grâce à sa stratégie de captation des élites. Cela a contribué à la détérioration de la démocratie et à la mise en échec des aspirations de centaines de millions de citoyens africains. Dans ce processus, la Russie a fait des progrès dans la refonte des normes de gouvernance en Afrique, conformément à la vision de Vladimir Poutine d’un ordre mondial international post-libéral. Jusqu’à présent, la Russie a dû faire face à des coûts minimes pour ces actions, qui compromettent la souveraineté africaine. Tant que les citoyens, les gouvernements et les partenaires internationaux africains démocratiquement engagés ne pourront pas imposer de sanctions diplomatiques et financières tangibles pour ces actions flagrantes, on peut s’attendre à ce que les efforts russes pour coopter les dirigeants africains se poursuivent.

Directeur de recherche au Centre d’études stratégiques de l’Afrique. Il est également l’auteur de « Russia and Africa : Expanding Influence and Instability » (La Russie et l’Afrique : expansion de l’influence et instabilité). Toutes les opinions exprimées n’engagent que l’auteur.
 
@DuneDuRif la copine de yanyan de Anser et de Fripon qui met des « bof » sans avoir lu , ça ne m’étonne pas , c’est sur c’est un peu plus compliqué que de résumer à « Occidentaux messant « 27 bof d’affilées , merci Dune , je vois ça comme une récompense « oups c’est pas fini , 4 viennent de s’ajouter :D Je vais arrêter de compter, j’espère juste que ça lui causera pas le syndrome du métacarpe.
 
Moins longs, les posts, par pitié 😅

On vient pour se détendre sur Bladi, pas se fader trois tomes de géopolitique indigeste.

J'exagère, mais perso au-delà de 20-30 lignes, je décroche.
 
Moins longs, les posts, par pitié 😅

On vient pour se détendre sur Bladi, pas se fader trois tomes de géopolitique indigeste.

J'exagère, mais perso au-delà de 20-30 lignes, je décroche.
C’est pour ça que lire « occident méchant » « colonie » plus les gens qui ne lisent plus et s’abreuvent de fakes sur les réseaux sociaux souvent à la solde des néo colonisateurs et déstabilisateurs) , la géopolitique c’est bien plus compliqué si on s’y intéresse vraiment dans sa globalité, mais si c’est juste pour faire du bashing c’est vrai que l’on est dans un modèle de posture de fainéant , c’est vrai que lire un tweet « occident méchant « avec une fausse info ou tronquée ou une petite vidéo envoyée par un compte à la solde du Kremlin qui en plus abonde dans le sens de sa haine anti occidentale , pourquoi iront on plus loin ?
 
"Je pense que les apports étrangers sont positifs pour un peuple, à condition qu'ils ne dépassent pas une proportion", a-t-il déclaré. "Mais dès l'instant que vous avez le sentiment d'une submersion, de ne plus reconnaître votre pays, les modes de vie ou la culture, dès cet instant-là vous avez rejet", a-t-il ajouté.

Donc pour Bayrou l' immigration est bonne a condition qu ' ils soient pas trop nombreux, donc il veut dire par la que ce qui compte ce n' est pas leur respect des lois mais leur nombre, donc meme s' ils se comportent bien et respectent la loi et contribue a l' enrichissement de l' etat , seul leur nombre compte
la violence ne ke gene pas c ' est le nombre qui le gene ...
Pourtant la france a colonisé l' Afrique et le Vietnam detruisant des cultures, la france exporta meme une colonie de peiplement en Algerie
Si Hitler avait dit pareil des juifs qu' aurait on dit ?
Encore un gars d’extrême droite

"Submersion migratoire" : le maire de Mamoudzou à Mayotte "très heureux d'entendre que le Premier ministre ait décidé de faire preuve de courage"​

Ambdilwahedou Soumaila dénonce la "posture" des socialistes qui ont suspendu les négociations avec le gouvernement sur le budget en raison des propos tenus par le Premier ministre et les accuse de "fermer les yeux sur la réalité des Mahorais".

"Nous sommes très heureux d'entendre que le Premier ministre ait décidé de faire preuve de courage", salue mercredi 29 janvier sur franceinfo Ambdilwahedou Soumaila, maire de Mamoudzou à Mayotte, alors que François Bayrou a choqué la gauche en utilisant l'expression "submersion migratoire" à l’Assemblée nationale mardi. Pour se justifier, François Bayrou dit évoquer la situation à Mayotte.

"Nous remercions le Premier ministre d'avoir pris son courage à deux mains pour dire que oui, à Mayotte, on est submergé par l'immigration illégale", poursuit le maire de Mayotte.

"Aucun parlementaire dans sa circonscription, aucun élu dans son département, aucun maire dans sa commune à l'extérieur de Mayotte n'accepterait ne serait ce que le tiers de ce que nous vivons ici. "

Ambdilwahedou Soumaila, maire de Mamoudzou
à franceinfo
Mais chez les socialistes, cela ne passe pas. Ils ont décidé d'annuler une réunion avec le gouvernement sur le budget. Ambdilwahedou Soumaila pointe "ceux qui n'ont pas de courage, qui veulent fermer les yeux sur la réalité des Mahorais. Nous sommes ici envahis par l'immigration illégale", insiste-t-il. "Quand demain, on leur dira, mais prenez-les chez vous, ils diront ‘mais non, on ne veut pas les prendre’. Ce sont juste des postures. Cela n'a rien à voir avec du courage", dénonce-t-il.

Ambdilwahedou Soumaila lance un avertissement : "Il ne faut pas penser que ce que nous subissons à Mayotte va rester à Mayotte. Ça ne fait que commencer. Ça va arriver en France, ça va arriver en Europe. Si nous ne prenons pas la mesure tout de suite, dans quelques années, ce que nous vivons sur le territoire depuis 15-20 ans, ça viendra de toute façon dans les autres départements de France. Si les décisions courageuses ne sont pas prises tout de suite et maintenant".

La suppression pure et simple du droit du sol​

François Bayrou souhaite réformer le droit du sol. Le texte est examiné mercredi en commission des lois à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre entend durcir les critères pour bénéficier du droit du sol à Mayotte. Selon le maire de l'archipel, les élus de Mayotte demandent "qu'on supprime tout bonnement le droit du sol" à Mayotte et en Guyane. "Nous demandons à ce qu'on aille encore plus loin" qu’une réforme du droit du sol "compte tenu encore une fois de notre contexte" à Mayotte.

Dans un rapport de la délégation sénatoriale aux outre-mer, le sénateur Républicain Philippe Bas propose de mettre en place un rideau de fer pour protéger la frontière avec des radars rénovés, des drones, des bases nautiques. "C’est ce que les élus de tout bord sur le territoire, la société civile, l'ensemble des collectifs ont demandé, que notre territoire, les frontières de Mayotte, de la France, de l'Océan Indien, puissent être protégées".
 
C'est que justement ils ne veulent pas les voir assimilés à des européens.

Quand tu vois des députés et ministres dire à leur collègues souvent féminines que leur place n'est pas là...ils s'adressent à des femmes

maghrébines ou africaines qui ont réussi à prendre l'ascenseur social et leur parler d'égal à égal ce qui est insupportable pour une large

frange de la société française.

Et toutes les couches sociales sont toujours par ce racisme...qui est en roue libre attisé par des hommes politiques sionistes qui importent le

conflit et l'extrême droite qui lui sert la soupe dans le but d'être dédiabolisée.

Et cette extrême droite actuelle n'est souvent pas réellement patriote puisqu'elle brade la souveraineté française.



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On sent quand même les hommes politiques dépassé par l'extrême-droite et ses électeurs...en générale des pauvres, des perdants, des frustrés
 
Je suis content et heureux de vivre en Europe, le reste du monde m'est hostile. Je n'ai pas envie de me retrouver en seconde zone.


Mais c'est ce que ressentent irakiens syriens libanais palestiniens congolais lybiens... le monde hostile vient chez eux les détruire

ainsi que leur civilisation et leur archéologie pillées.

Demande aux palestiniens dont la vie est saccagée par des intrus soutenus via le double langage occidental qui arme les génocidaires.

Même chez eux...ils ne sont même pas des citoyens de seconde zone...les envahisseurs les traitent d'animaux à exterminer. Sympa non ?

Et avec le soutien de ceux qui disent que les franco africains ou maghrebins les envahissent alors qu'ils sont sans pouvoir eux.

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Dernière édition:
Mais c'est ce que ressentent irakiens syriens libanais palestiniens congolais lybiens... le monde hostile vient chez eux les détruire

ainsi que leur civilisation et leur archéologie pillées.

Demande aux palestiniens dont la vie est saccagée par des intrus soutenus via le double langage occidental qui arme les génocidaires.

Même chez eux...ils ne sont même pas des citoyens de seconde zone...les envahisseurs les traitent d'animaux à exterminer. Sympa non ?

Et avec le soutien de ceux qui disent que les franco africains ou maghrebins les envahissent alors qu'ils sont sans pouvoir eux.

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Je ne demande rien, je n'ai pas l'envie.
Immigrer pour se faire détester, à quoi bon.
 
Mais c'est ce que ressentent irakiens syriens libanais palestiniens congolais lybiens... le monde hostile vient chez eux les détruire

ainsi que leur civilisation et leur archéologie pillées.

Demande aux palestiniens dont la vie est saccagée par des intrus soutenus via le double langage occidental qui arme les génocidaires.

Même chez eux...ils ne sont même pas des citoyens de seconde zone...les envahisseurs les traitent d'animaux à exterminer. Sympa non ?

Et avec le soutien de ceux qui disent que les franco africains ou maghrebins les envahissent alors qu'ils sont sans pouvoir eux.

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Tien le Marocain , quelques infos à commenter

Racisme anti-noirs au Maroc : «Ici, on nous traite comme des animaux»​


Comme en Tunisie où le discours xénophobe explose, le racisme est omniprésent dans le royaume chérifien. Dans la commune rurale d’Aït Amira, des migrants subsahariens subissent un véritable calvaire.

Bakary (1) a refusé de donner son téléphone à son agresseur. Il a reçu un coup de machette. L’attaque contre ce Sénégalais est encore dans tous les esprits de la communauté subsaharienne d’Aït Amira, une commune rurale située à une vingtaine de kilomètres d’Agadir, au Maroc. Ses amis ont enregistré le cliché de son doigt tailladé. «C’est arrivé il n’y a même pas une semaine», souffle avec amertume Mohammed, un Guinéen de 28 ans, en tendant son smartphone. La photo montre une plaie ouverte sur plusieurs centimètres, l’os apparent. «Ici, on nous traite comme des animaux. Si tu ne fais pas ce que les Marocains te demandent, tu risques gros. Et s’il t’arrive quelque chose, la police ne fera rien pour toi.»



Maghreb, quelles origines au racisme anti-Noirs ?​


Elles concernent depuis au moins trois décennies tout le Maghreb.

S’exerçant déjà contre les minorités maghrébines, dont les minorités noires, les manifestations de racisme s’ancrent dans des constructions identitaires nationales basées sur une fiction d’homogénéité ethnoculturelle et sur la phobie de toute diversité.

La suite https://www.humanite.fr/en-debat/racisme/maghreb-quelles-origines-au-racisme-anti-noirs-795485

Et encore ils sont loin du pourcentage en Europe .

Et sont mieux lotis en France , puisque ces pays du Maghreb ne sont que des zones de passage pour eux , alors je te dis pas s’il y restaient pour s’implanter , il y aurait des tueries .Si tant monte en Europe c’est qu’on y est pas trop mal je pense.

Alors tu vas nous faire des belles phrases orientées pour distiller ton venin et faire croire que c’est la misère pour les étrangers en France .
 
@DuneDuRif la copine de yanyan de Anser et de Fripon qui met des « bof » sans avoir lu , ça ne m’étonne pas , c’est sur c’est un peu plus compliqué que de résumer à « Occidentaux messant « 27 bof d’affilées , merci Dune , je vois ça comme une récompense « oups c’est pas fini , 4 viennent de s’ajouter :D Je vais arrêter de compter, j’espère juste que ça lui causera pas le syndrome du métacarpe.

T'es à - 7 c'est ce que tu mérites comme note :D en plus assorti à 007, pourvu que ça reste comme ça :D
 
Non, le gouvernement camerounais actuel a été installé par la France
T’as des sources , parce que de mémoire la France avait estimé qu’il y avait tricherie lors de la dernière élection où il a été réélue ? Et pourquoi les gens l’élisent ? C’est la France qui leur met un fusil sur la tempe depuis 42 ans qu’il est au pouvoir ?
 
Il y a une submersion de Français bien blancs de peau qui ne veulent pas bosser.
Des jeunes avec des Master 2 en sociologie, psychologie, histoire de l'art qui vivent sur le dos de leurs parents.
Enlever les Renoi, les Rebeu, les turcs les Portugais, la France verra bien le résultat.
Je rêve d'une grève pendant 1 semaine des immigrés .
La France sera submergée de problèmes.
Les vieux coûtent cher à la Sécurité, pas les immigrés, j'ai jamais vu un immigré passer 3 semaines en cure thermale contrairement à beaucoup de retraités ....
Réduire l'immigration sans réduire les aides sociales serait suicidaire.
Le débat sur les mots n'a aucun sens...
 
T’as des sources , parce que de mémoire la France avait estimé qu’il y avait tricherie lors de la dernière élection où il a été réélue ? Et pourquoi les gens l’élisent ? C’est la France qui leur met un fusil sur la tempe depuis 42 ans qu’il est au pouvoir ?

Oui.

La Françafrique continue.

Même si Israel et les anglosaxons font tout

pour l'éjecter définitivement.

Voir le livre de Péan...Carnages.

Ils ont manipulé Kagamé pour discréditer la

France dans l'affaire du Rwanda.

Ce qui a permis anglosaxons et à Israel de

piller tranquille via les mercenaires de Kagame

au Congo provoquant des millions de morts

dans l'indifférence.

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Oui.

La Françafrique continue.

Même si Israel et les anglosaxons font tout

pour l'éjecter définitivement.

Voir le livre de Péan...Carnages.

Ils ont manipulé Kagamé pour discréditer la

France dans l'affaire du Rwanda.

Ce qui a permis anglosaxons et à Israel de

piller tranquille via les mercenaires de Kagame

au Congo provoquant des millions de morts

dans l'indifférence.

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Tu continue tes fakes avec ton Pean, négationniste , qui avait des intérêts avec des dirigeants Africains , continue yanyan , continue tes fakes , on est toujours dans le même registre , 22 fois que tu poste ces fausses infos.


Quoi de commun entre un journaliste camerounais, un constitutionnaliste belge et un écrivain-enquêteur français ? Leur tendance récurrente à refaire l'histoire du génocide des Tutsi, en attribuant au vainqueur de la guerre, Paul Kagame, la responsabilité du massacre d'un million de personnes.
Après le "révisionnisme populaire" d'un Paul Barril, ancien gendarme de l'Élysée, voici venu le temps des intellectuels du négationnisme. Tous ont pour point commun de reprendre les poncifs et fausses informations fabriquées par les génocidaires, dès que ceux-ci ont compris qu'ils n'échapperaient pas aux poursuites de la justice internationale. Souvent, ils sont journalistes, comme le Camerounais Charles Onana, le spécialiste de l'Afrique à Libération puis au Monde, Stephen Smith ou encore l'écrivain-enquêteur Pierre Péan, célèbre depuis qu'il a révélé le passé collaborationniste du président François Mitterrand. Pierre Péan va être particulièrement actif dans ce registre, d'abord en écrivant régulièrement des articles dans l'hebdomadaire Marianne, puis en publiant un brûlot accusateur Noires fureurs, blancs menteurs (Fayard, 2005). Et en participant, comme témoin principal, à un film ouvertement révisionniste réalisé par des partisans d'extrême droite.

Ce révisionnisme, qui flirte souvent avec le négationnisme, repose sur une vision très passéiste de la géopolitique africaine, principalement autour de l'idée du grand complot anglo-américano-israélo-ougandais. Complot ayant pour cible la présence française dans cette partie de l'Afrique. Et ce, via l'aide la CIA, du MI6 et du puissant service de renseignement du président rwandais Paul Kagame. Tout cela pour aboutir à une conclusion essentielle. Cette histoire truquée que l'on nous cache sert à masquer une évidence : le génocide tant décrié n'est pas celui qu'on croit. Ce discours révisionniste s'appuie sur quelques thèmes classiques du complotisme : le rôle des femmes, espionnes diaboliques, la théorie du double génocide et ses quatre millions de victimes congolaises ou bien encore l'absence de "planification" du génocide des Tutsi.

Aucune de ces décisions judiciaires n’est mentionnée ni même évoquée dans l’émission en question. Il est affirmé que Pierre PÉAN présente “l’attentat comme la cause du génocide alors qu’il n’en est que le déclencheur”. Pourtant, un extrait d’une interview de Pierre PÉAN, diffusé lors de l’émission, montre en réalité exactement le contraire : “...la communauté internationale s’agenouille, et bien lui, a une responsabilité première dans le génocide. Pourquoi ? Tout le monde s’accorde à dire que c’est cet attentat qui a été le facteur déclenchant du génocide”. Il est prétendu que les affirmations de Pierre PÉAN vont toutes se révéler fausses



Tu cites son bouquin dans 22 sujets , quand je te disais que tu n’as que quelques infos et tu les recycle dans divers sujets

 
Dernière édition:
T’as des sources , parce que de mémoire la France avait estimé qu’il y avait tricherie lors de la dernière élection où il a été réélue ? Et pourquoi les gens l’élisent ? C’est la France qui leur met un fusil sur la tempe depuis 42 ans qu’il est au pouvoir ?
Tu as oublié De Gaulle, Chirac et la Francafrique
Le premier président camerounais a été intronisé par la France après un génocide de l Upc par des commandos français et camerounais, Paul Biya est l héritier de.cela
 
Tu as oublié De Gaulle, Chirac et la Francafrique
Le premier président camerounais a été intronisé par la France après un génocide de l Upc par des commandos français et camerounais, Paul Biya est l héritier de.cela
Des sources que le président Camerounais qui est en place depuis 42 ans a été placé par la France et qu’à chaque élection au Cameroun la France qui triche sur les scrutins et le donne victorieux , il n’a pas été intronisé, il en a profité pour prendre le pouvoir.

Chef de gouvernement à partir de 1975, il prend la tête du pays à la suite de la démission surprise d'Ahmadou Ahidjo en 1982. Il consolide son pouvoir après une tentative de coup d'État de la garde présidentielle en 1984, éliminant alors ses rivaux. Il maintient des relations étroites entre le Cameroun et la France, l'un des anciens mandataires de la Société des Nations sur le pays, et avec le Royaume-Uni.

Et c’est pas parce qu’il entretient des relations étroites que ça veut pas dire qu’il a été placé la , et pourquoi est il réélu à chaque élection , encore la faute de la France ?
 
Oui.

La Françafrique continue.

Même si Israel et les anglosaxons font tout

pour l'éjecter définitivement.

Voir le livre de Péan...Carnages.

Ils ont manipulé Kagamé pour discréditer la

France dans l'affaire du Rwanda.

Ce qui a permis anglosaxons et à Israel de

piller tranquille via les mercenaires de Kagame

au Congo provoquant des millions de morts

dans l'indifférence.

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Les hutus étaient soutenus par la France
Et les soldats français les ont infiltrés au rd Congo
 
Tu as oublié De Gaulle, Chirac et la Francafrique
Le premier président camerounais a été intronisé par la France après un génocide de l Upc par des commandos français et camerounais, Paul Biya est l héritier de.cela
Déjà il n’a jamais été intronisé par la France et rien qu’en 2011


La France, ancienne puissance coloniale du Cameroun, a critiqué samedi l'élection de Paul Biya, proclamé président vendredi par la Cour suprême, en parlant de "nombreuses défaillances et irrégularités", une première après des années de soutien sans faille au chef de l'Etat au pouvoir depuis 1982.

"Lors du scrutin, de nombreuses défaillances et irrégularités ont été constatées.La France souhaite que des mesures soient prises pour que celles-ci ne se reproduisent pas lors des scrutins législatifs et municipaux de 2012", a averti dans une déclaration un porte-parole du ministère français des affaires étrangères.

Paris, qui "prend acte" du résultat, dit également espérer "que les autorités sauront prendre rapidement les réformes permettant de répondre aux aspirations légitimes du peuple camerounais", a ajouté le porte-parole du Quai d'Orsay.
 
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