Don d'organes

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Moi je ne suis pas sûr de mourir, j'ai toujours été très différent des autres....:D

A part ça, aucun pb pour me faire découper: je l'ai dit à ma femme, mais elle a du mal à l'admettre (en fait, c'est l'idée de mon décès qui la stresse, elle préfère partir en premier).
 
Non je ne pense pas quand même :eek:
Ca me paraît trop gros, imagine quand ils préparent le corps, on verrait la cicatrice non ?

il me semblait que s'il n'y avait pas de réponse négative dans un certain délais, les médecins prélevaient
je peux comprendre d'ailleurs
une fois mort, la personne ne fera plus rien de ses organes et d'un point de vue de médecin, ça peut sembler tout à fait logique de vouloir sauver d'autres personnes
 
il me semblait que s'il n'y avait pas de réponse négative dans un certain délais, les médecins prélevaient
je peux comprendre d'ailleurs
une fois mort, la personne ne fera plus rien de ses organes et d'un point de vue de médecin, ça peut sembler tout à fait logique de vouloir sauver d'autres personnes
Faudrait se renseigner même si je suis d'accord sur le principe
 
Je me renseignerais à mon CHU sur ce prélèvement forcé...déjà il y a un délai très précis pour prélever les organes sans compter la conservation puis la réimplantation quand au spécialiste il est clair qu'il est devant un dilemme, un mort d'un côté compatible peut-être avec celui qu'il essaie de sauver mais de là à outrepasser les droits du mort j'y crois pas de trop si le mort a une famille surtout après ceux qui meurent seul, sans famille, qu'on retrouvent à la morgue et qui finissent dans une fosse commune peu importe leur origine, leur religion... possible...



il me semblait que s'il n'y avait pas de réponse négative dans un certain délais, les médecins prélevaient
je peux comprendre d'ailleurs
une fois mort, la personne ne fera plus rien de ses organes et d'un point de vue de médecin, ça peut sembler tout à fait logique de vouloir sauver d'autres personnes
 
safyan : <on ne recherche pas les organes des petits vieux morts paisiblement à 85 ans>

si !...........la rétine des yeux

mam
 
Les professionnels de santé au Maroc ont une connaissance limitée de la greffe d’organe. Tel est le principal constat qui ressort d’une étude réalisée par l’association «Reins» dont les résultats ont été présentés mardi 16 octobre à Casablanca, à l’occasion de la Journée mondiale du don et de la greffe d’organes. Cette enquête réalisée à travers un questionnaire anonyme a ciblé 1.044 professionnels de santé afin d’évaluer leur perception, leur formation et leur disposition à donner un organe de leur vivant ou après leur mort. Notons que près de 60% des personnes interrogées sont âgées de plus de 40 ans et ont une bonne expérience professionnelle. Parmi celles-ci, 60% sont des médecins dont 60% des spécialistes et 20% des pharmaciens. Selon cette étude, la moitié des interrogés, soit 517 personnes, ont une connaissance moyenne de la greffe d’organe tandis que 30% déclarent avoir une connaissance médiocre de la greffe. Autre constat alarmant : 70% des professionnels de santé n’ont aucune formation sur la greffe et le don d’organe. Seulement 17% ont assisté à des conférences sur le sujet. Par ailleurs, les résultats montrent que 60% ne connaissent pas la législation en matière de greffe et n’ont aucune connaissance sur les positions de l’Islam sur ce sujet.

http://www.aujourdhui.ma/
 
Position de l&#8217;Islam sur la greffe/don d&#8217;organes

« Dans l&#8217;Islam, il y a deux points de vue qui divergent sur la question : la premier autorise la greffe d&#8217;organes car d&#8217;une part, celle-ci n&#8217;a pas de conséquences néfastes sur la santé du donneur et d&#8217;autre part, elle permet de sauver la vie d&#8217;une autre personne ; le second prohibe le don d&#8217;organes car l&#8217;être humain n&#8217;est pas &#8216;propriétaire&#8217; de ses organes. C&#8217;est Allah qui l&#8217;est. Il n&#8217;a donc pas le droit de les donner » nous explique le jurisconsulte, Saïd Kamali.

Cela dit, que la chose soit halal ou haram, M. Kamali ne pense pas qu&#8217;il faille chercher dans l&#8217;Islam les raisons de la si faible prévalence du nombre de donneurs d&#8217;organes au Maroc. Seulement 4 marocains sur 10 millions se déclarent en effet prêt à donner leurs organes après leur décès. A titre de comparaison, ils sont 16 en Tunisie et 400 en France &#8211; sur 10 millions d&#8217;habitants &#8211; à être prêts à consentir à ce &#8216;sacrifice posthume&#8217;. Pour le jurisconsulte, si les donneurs ne sont pas légions au Maroc, c&#8217;est tout simplement parce que le « sujet n&#8217;est pas encore à la une ».

Plusieurs obstacles

Il faut dire que depuis 1990, seulement 300 greffes rénales ont été réalisées au Maroc; un chiffre dérisoire au regard du nombre de personnes en attente d&#8217;une greffe rénale dans le royaume. Pour le Professeur Amal Bourquia, plusieurs raisons expliquent cette situation, à commencer par le manque de moyens « Peu de fonds sont débloqués pour la greffe rénale», déplore la néphrologue et présidente de l&#8217;association « Reins », qui a mené l&#8217;étude ci-discutée. Et d'ajouter « Il faut aussi relever que l&#8217;accès à la greffe est limité par une couverture sociale qui reste insuffisante » (cité par aujourdhui.ma). Le « consentement explicite » constitue également un troisième écueil auquel se heurtent les rares chirurgiens marocains à pratiquer la transplantation rénale. En effet, si au moment du décès, un prélèvement d&#8217;organes est envisagé mais que l&#8217;équipe médicale n&#8217;a pas eu directement connaissance de la volonté du défunt, elle doit alors consulter ses proches. Or, ces derniers, qui sont dans un état de choc, s'opposent souvent catégoriquement au prélèvement.

Pour remédier à l&#8217;ensemble de ces problèmes, de l&#8217;ignorance « inacceptable » des médecins aux appréhensions infondées de la société civile, le Pr. Bourquia appelle à l&#8217;ouverture d&#8217;un débat national impliquant l'ensemble des acteurs concernés. En même temps, avec 11.000 patients actuellement sous dialyse, et 3500 nouveaux cas déclarés chaque année, peut-être serait-il temps que le Maroc et la société marocaine se penchent sur ce sujet qui, tôt ou tard, peut toucher n'importe lequel d'entre nous.

http://www.yabiladi.com/
 
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