Egypte: affrontements continus

A part ça ou sont les gardes mondiaux du droit et de la justice quand on assassine un peuple?

bande de k.l.ebs otan ac onu...faut pas toucher à l'armée yankees sur le sol égyptien...
 
Réaction des proches des personnes tués hier lors des marches hier alors que Sisi et sa bande assistait à des danses et chansons place Tahrir

 
sont courageux vraiment.....

Égypte, une stratégie d’élimination des Frères musulmans.
Depuis la chute du président Hosni Moubarak, les Frères musulmans et l’armée ont été quelquefois alliés, mais le plus souvent en opposition. Soutenus par la plupart des partis d’opposition et par des millions d’Égyptiens, les militaires semblent avoir décidé depuis le 30 juin d’en finir avec leurs rivaux.
« Nous sommes quatre-vingt-dix millions d’Égyptiens et il n’y a que trois millions de Frères musulmans. Il nous faut six mois pour les liquider ou les emprisonner tous. Ce n’est pas un problème, nous l’avons déjà fait dans les années 1990. » Cette stratégie a été expliquée par le général de police Amr, lors d’une interview donnée au Monde.

Le 1er juillet dernier, l’armée, qui avait engagé un bras de fer avec le premier président civil démocratiquement élu dès sa victoire le 24 juin 2012, lui a lancé un ultimatum, rejeté par le chef de l’État qui brandissait sa légitimité en étendard. Les militaires ont alors repris le pouvoir, soutenus par des millions d’Égyptiens, prêts à tout pour se débarrasser de Mohamed Morsi et des Frères2. L’armée s’est présentée comme la voix de la raison et a affiché des objectifs clairs : répondre aux attentes de la population, rétablir la sécurité et combattre le terrorisme – terme désignant non seulement les groupes djihadistes, mais aussi les Frères et leurs affiliés modérés comme le parti Al-Wasat.
(Warda Mohamed)

Source http://orientxxi.info/magazine/egypte-une-strategie-d-elimination,0362
 

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Égypte, une stratégie d’élimination des Frères musulmans (suite).

Défiance et haine latente
Parmi les nombreuses rumeurs qui circulaient au Caire juste après l’élection de Morsi, l’une d’elle affirmait qu’il ne resterait pas au pouvoir plus d’un an — son mandat était de quatre ans. On murmurait que sa présidence serait sabotée par l’armée et les proches de Moubarak, de telle manière que la population serait amenée à souhaiter le retour de l’armée — et même celui de Gamal Moubarak. Après les élections législatives de 2011 qui ont vu les Frères gagner près de la moitié des sièges au parlement, la défiance à leur égard et à celui du président issu de la confrérie n’a cessé d’augmenter, pour aboutir à une haine féroce, y compris chez des Égyptiens qui avaient voté pour le candidat Morsi. « La seule chose qu’il ait en commun avec le prophète Mohammed, c’est sa barbe », s’indigne Magdy, comptable au Caire, qui lui reproche d’instrumentaliser l’islam et dénonce sa mauvaise gestion du pouvoir. Magdy tient celui pour qui il avait voté aux législatives et à la présidentielle pour responsable du désordre et des manifestations organisées chaque vendredi.

Le gouvernement d’Hicham Qandil, non membre de la confrérie, et les Frères sont vite accusés d’incompétence. La preuve ? Les coupures d’électricité quasi quotidiennes (déjà fréquentes durant la transition, elles ont miraculeusement cessé dès la destitution de Morsi puis ont recommencé), les files d’attente interminables aux stations d’essence dues à la pénurie d’essence et de gaz (qui ont elles aussi disparu dès le 4 juillet), la hausse des prix, des décisions politiques impopulaires. Le 22 novembre 2012, le président émet une déclaration constitutionnelle élargissant considérablement ses pouvoirs et limoge le procureur général du pays. Mohamed El-Baradei réagit : « Mohamed Morsi s’est proclamé nouveau pharaon d’Égypte. » Ainsi, avec d’autres opposants, il fonde le Front du salut national pour faire barrage au président. Le bilan de Morsi est entaché d’erreurs : politique économique libérale, tentative de contrôler les syndicats et de s’accommoder avec l’État profond plutôt que le combattre. On lui reproche aussi de placer ses alliés à des postes stratégiques et de s’arroger tous les pouvoirs, alors que, en réalité, l’État profond — l’armée, la police, la justice, les soutiens de l’ancien président dans tout l’appareil d’État — refuse de se plier à son autorité. « L’islam c’est la solution, mais les Frères sont le problème », affirmait en mai 2013 une professeure de français cairote, détournant avec ironie le slogan des Frères.

C’est dans ce contexte que l’armée a pu reprendre le pouvoir, malgré le lourd bilan du passage officiel de l’armée aux affaires en 2011 et 20123. Le général Abdel Fattah al-Sissi, nommé ministre par Morsi, l’assure : après la réécriture de la Constitution, des élections législatives puis un scrutin présidentiel seront organisés, la paix règnera dans une Égypte dont l’économie aura été relancée et l’armée s’effacera face à la volonté populaire. Pourtant, malgré ce discours rassembleur repris par certains ministres, les autorités de fait, l’armée et la police, font preuve d’une volonté implacable de faire disparaître les Frères et leurs partisans du tableau.
(Warda Mohamed)

Source http://orientxxi.info/magazine/egypte-une-strategie-d-elimination,0362
 
Égypte, une stratégie d’élimination des Frères musulmans (suite)

Éradiquer la première force politique du pays
Depuis la destitution du président Morsi il y a près de trois mois, les Frères musulmans, les Sœurs, les partisans de la confrérie et les personnes soupçonnées d’y appartenir sont la cible des autorités. Et de certains de leurs compatriotes. Porter une barbe est devenu dangereux, comme être un commerçant sympathisant des Frères ou revêtir un niqab (le niqab est peu répandu chez les Sœurs)4. La polarisation qui touche le pays atteint son paroxysme, même si on sait peu ce qui se passe en dehors de la capitale et des grandes villes du pays. Il faut choisir son camp, et cela n’est pas sans rappeler les propos du président Georges W. Bush après le 11 septembre, en substance : « Qui n’est pas avec nous est avec les terroristes. » Discours qui a légitimé toutes les actions menées au nom de la sécurité.

Un bandeau « l’Égypte lutte contre le terrorisme » apparaît sur les écrans de plusieurs chaînes durant près de trois mois, renforçant les propos du gouvernement transitoire, de l’armée et de certains médias. Ces terroristes veulent vendre l’Égypte au plus offrant. Deux jours après la fin de l’ultimatum du 1er juillet, des centaines de mandats d’arrêts sont lancés, visant des cadres de la confrérie. Le lendemain, des chaînes de télévision étiquetées pro-Frères sont suspendues, leurs directeurs et au moins vingt-cinq journalistes sont arrêtés, parmi lesquels certains sont détenus. Au total, huit chaînes disparaissent des écrans. Cette répression s’étend vite à des figures de la révolution, tels le blogueur Alaa Abdel Fattah ou l’avocat Haitham Mohamedein5.

Dès le 30 juin, des partisans de Morsi et de la démocratie parlent d’un « coup d’État » et installent des sit-in. Au Caire, l’attaque contre des manifestants devant la garde républicaine marque le début d’une répression d’une rare violence, avant le démantèlement du sit-in d’Al Nahda et surtout le massacre de Rabea al-Adawiya le 14 août dernier, épisode le plus sanglant depuis le début de la révolution du 25 janvier, note Amnesty International — qui condamne dans le même temps l’usage par les Frères de la violence, l’arrestation par leur milice d’opposants et la torture pratiquée. Le nombre exact de victimes n’est pas connu : les autorités ont stoppé le décompte après plusieurs centaines de morts. Heba Morayef, de Human Rights Watch Égypte, cite le premier ministre Beblawy qui « s’attendait à plus de morts » : le nombre « est proche de mille ». « Le recours rapide et massif par les forces de sécurité à la force létale a conduit au pire homicide de masse de l’histoire moderne de l’Égypte », pointe l’ONG6.

Il y aura un avant et un après Rabea al-Adaweya pour les Frères. Comme il y a eu un avant et un après 5 décembre 2012 pour Morsi. Après avoir affirmé le garder dans un endroit secret pour « assurer sa protection », l’armée a prévenu : le président déposé sera jugé pour « complicité de meurtre et de torture » sur des manifestants protestant devant le palais présidentiel le 5 décembre dernier. Mohamed Badie, le guide suprême des Frères musulmans est lui aussi placé en détention pour « incitation au meurtre », tout comme ses deux adjoints, dont le tout-puissant Khairat Al-Chater. Ils seront jugés par des tribunaux militaires, l’état d’urgence le permet. Cinquante-deux Frères ont déjà été condamnés à des peines de prison, dont la prison à vie7. La confrérie et son parti sont donc décapités. En revanche, le parti salafiste Al-Nour (qui avait obtenu un quart des sièges aux législatives) est épargné car il a soutenu la destitution de Morsi : il s’est retrouvé en posture d’arbitre et pourrait tirer son épingle du jeu, en tant que seul représentant de l’islam politique.
(Warda Mohamed)

Source http://orientxxi.info/magazine/egypte-une-strategie-d-elimination,0362
 
Égypte, une stratégie d’élimination des Frères musulmans.

Museler toute opposition

Pour l’heure, au moins deux mille membres et cadres du bureau de la guidance des Frères musulmans ont été arrêtés. Leurs avoirs, gelés. Les activités de la confrérie sont interdites : la confrérie a été dissoute, mais le gouvernement a suspendu la décision de justice qui pourrait se répercuter sur le Parti de la justice et de la liberté, vitrine politique du mouvement. Et sur le terrain, où il est très actif auprès des populations les plus pauvres. Au moins huit hôpitaux et dix écoles ont été perquisitionnés. Leurs équipements confisqués, leurs dirigeants, des professeurs et des employés de ménage, arrêtés, tandis que des campagnes de boycott de commerces ou marques présentées comme appartenant à des Frères sont en cours8.

Lors de son dernier discours, Mohamed Morsi avait insisté sur sa légitimité. Il ne voulait pas quitter le pouvoir, conscient de ce que cela impliquait pour lui et les partisans de la confrérie, dans le passé persécutée, instrumentalisée ou tolérée. Ceux qui dénoncent la violence et les représailles, comme Mohamed El-Baradei, sont accusés d’être « traîtres à la Nation », ou d’appartenir à la cinquième colonne. Et alors que les Frères sont passés à nouveau dans la clandestinité, une pétition réclame que le général Al-Sissi se présente à la prochaine présidentielle. La division de la société semble être à son comble et une radicalisation d’une partie des islamistes n’est pas à exclure.
(Warda Mohamed)

Source http://orientxxi.info/magazine/egypte-une-strategie-d-elimination,0362
 
@universel
un résumé pour la vidéo de l'ambassade, chui pas arobophone....merci
Un attaché de l'ambassade commence par dire qu'il sont la pour fêter le 6 octobres et que les manifestations du 25 jan et du 30 juin ne les regardes pas. Et ça part en cacahuète :)
je te trouve une traduction, inchallah. C'est qu'on entend pas très bien.
 
En gros ils se mettent à scander des slogans révolutinaires, genre "la révolution n'est pas terminé", "Sissi ya Sissi Morsi est mon président".
 
Voici une vidéo postée aujourd'hui de ce chien, fils de chien, ali joumou3a, l'ancien moufti d'Égypte, dans laquelle, il demande a l’armée, de tuer tous les anti-coup d’état en les qualifiant de khawarij, et awbach.

 
Voici une vidéo postée aujourd'hui de ce chien, fils de chien, ali joumou3a, l'ancien moufti d'Égypte, dans laquelle, il demande a l’armée, de tuer tous les anti-coup d’état en les qualifiant de khawarij, et awbach.

On attend toujours les défenseur des droits, et on risque de les attendre longtemps.
ils ont tellement honte qu'on les verra pas de si tôt.
 
On attend toujours les défenseur des droits, et on risque de les attendre longtemps.
ils ont tellement honte qu'on les verra pas de si tôt.
C'est plus que grave de voir un ancien moufti, demander à l'armée de tuer des gens innocents, pour la simple et l'unique raison, ils sont contre ce coup d'état, ça n'a plus de sens ce qui se passe en Égypte.
 
C'est plus que grave de voir un ancien moufti, demander à l'armée de tuer des gens innocents, pour la simple et l'unique raison, ils sont contre ce coup d'état, ça n'a plus de sens ce qui se passe en Égypte.
J'aimerai précisé ma position. Je suis contre les frères musulmans dans l'absolu. Mais je suis contre le traitement qu'il leurs est fait en Égypte (coup d'état, massacres, incercéartions, intimidations, censures, etc.). Je les défends sur ce point précisément. Alors qu'en temps normal je suis contre leurs politique qui d’ailleurs est inexistante. J'étais contre Morsi, mais je n’accepte pas qu'il soit viré par l'armée, après avoir été élu DÉMOCRATIQUEMENT.
 
Finalement non: La Maison blanche dément tout arrêt de l'aide US à l’Égypte
09/10 | 03:08: La Maison blanche a démenti mardi les rumeurs selon lesquelles les Etats-Unis allaient mettre fin à l'ensemble de leur aide militaire à l’Égypte.
Cette aide est en cours de réexamen depuis que l'armée égyptienne a renversé début juillet le président islamiste Mohamed Morsi, élu un an plus tôt.
"Les affirmations selon lesquelles nous cessons toute aide militaire à l’Égypte sont fausses", a dit Caitlin Hayden, porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison blanche.
 
La spirale de la violence en Egypte
Hécatombe. La tension est montée d’un cran en Egypte. La menace d’une nouvelle flambée de violences hante le pays avec trois attentats ayant tué 9 soldats et policiers lundi au lendemain de sanglants affrontements entre partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi et les anti-Morsi et les forces de l’ordre de l’autre côté : au moins 50 personnes ont péri dans ces heurts, à l’occasion du 40ème anniversaire de la guerre israélo-arable de 1973.

Les partisans du président islamiste Mohamed Morsi, destitué et arrêté par l’armée le 3 juillet entendent redoubler leurs manifestations contre ce « coup d’Etat ».

Une épée de Damoclès pèse sur l’Egypte depuis cette nouvelle hécatombe : le spectre de vengeances de la part de groupes radicaux mais également un enlisement dans la crise économiques est à craindre.

51 morts, dont 47 dans la capitale

Cinq soldats qui patrouillaient près du Canal de Suez ont été abattus par des hommes armés dans l’attaque perpétrée à Ismaïliya (Nord). Les forces de sécurité sont souvent la cible des groupes islamistes depuis la destitution et l’arrestation par l’armée le 3 juillet de Mohamed Morsi, premier chef de l’Etat élu démocratiquement. Deux personnes ont également trouvé la mort dans la péninsule du Sinai, dans un attentant à la voiture piégée devant un commissariat de police. Enfin, Maadi, un quartier huppé du Caire, a été la cible de roquettes : ces dernières ont endommagé une gigantesque antenne d’un centre de communication satellitaire, qui relaye les communications téléphoniques internationales.

Ces attaques s’inscrivent au lendemain des violents affrontements entre partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi et les forces de l’ordre dimanche. Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir ouvert le feu en marge des manifestations réclamant le retour du président islamiste déchu Mohamed Morsi. 51 personnes ont trouvé la mort.

La communauté internationale indignée
Un vent d’indignation s’est levé dans les rangs de la communauté internationale. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a condamné fermement ces violences. La Grande-Bretagne a exprimé sa « profonde inquiétude ». La France a également demandé à ce que ces violences cessent et appelé « au respect de la liberté de rassemblement et de manifestation ».
 
Le 06/Octobre à el Matari/al Matariyya (a district of Greater Cairo)

 
6 octobre : Une victoire couleur sang

Les célébrations du 6 Octobre ont été entachées de violences meurtrières. Le bilan est le plus lourd depuis les événements de Rabea Al-Adawiya.

La commémorationdu 6 Octobre s’est soldée par un bilan provisoire de 51 morts et 371 blessés, selon le ministère de la Santé. Cette festivité exceptionnelle organisée par l’armée et à laquelle ont participé des milliers d’Egyptiens a connu beaucoup de tensions.

Dans une ambiance toujours tendue, les partisans et les opposants au nouveau régime avaient appelé à des manifestations immenses dimanche 6 octobre, date de la commémoration de la victoire de la guerre de 1973. Le mouvement Tamarrod, à l’origine des manifestations monstres du 30 juin qui ont renversé le président islamiste Morsi, avait appelé à la mobilisation dimanche sur la place Tahrir, centre emblématique de la révolution de janvier, et sur toutes les places d’Egypte pour soutenir l’armée et défendre les acquis de la révolution.

Parallèlement, la coalition du soutien de la légitimité regroupant les pro-Morsi a mobilisé ses partisans pour manifester contre l’armée contestant ce qu’ils appellent « le coup militaire contre la légitimité ». Sans surprises, des affrontements sanglants ont opposé les deux groupes dans plusieurs gouvernorats, mais aussi les pro-Morsi aux forces de l’ordre, alourdissant le bilan des victimes.

Depuis le matin, une ambiance de fête régnait sur la place Tahrir où se sont rassemblés quelques milliers de citoyens brandissant les drapeaux égyptiens et les photos du général Abdel-Fattah Al-Sissi, ministre de la Défense, considéré par les anti-Morsi comme l’icône de la révolution du 30 juin. Des haut-parleurs diffusaient des chansons patriotiques. Des dizaines d’avions de chasse de l’armée ont survolé la capitale à très basse altitude, au moment où les pro-Morsi se rassemblaient aussi par milliers dans plusieurs quartiers voulant converger vers la place Tahrir.
Un comportement qui a donné lieu à des affrontements violents avec les cortèges des Frères musulmans scandant des slogans hostiles à l’armée en ce jour où les autres Egyptiens fêtent la victoire. Les pro-Morsi étaient déterminés à envahir la place Tahrir, en dépit d’une présence forte des forces de sécurité et des avertissements de la sécurité. Le ministre de l’Intérieur avait mis en garde, la veille de la célébration du 6 Octobre, contre toute tentative de semer le désordre. Le Caire a été particulièrement le théâtre de violents accrochages.

Dans le quartier de Doqqi, 27 personnes ont été tuées par balles lors d’échauffourées qui ont éclaté entre les habitants du quartier et une manifestation des pro-Morsi regroupant des centaines de manifestants qui tentaient d’atteindre la place Tahrir........................


http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/1/130/3925/-octobre--Une-victoire-couleur-sang.aspx
 
un Américain retrouvé pendu dans sa cellule
En Egypte, un Américain de 66 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule du commissariat d’Ismaïlia, sur le canal de Suez. L’enquête préliminaire a conclu à «un apparent suicide» selon le consulat américain au Caire. Il se serait pendu avec sa ceinture et ses lacets.
La fin tragique de James Lunn ne fait que rajouter des points d’interrogation à une affaire qui, dès le départ, était peu claire. Cet officier de l’armée américaine à la retraite avait été arrêté fin août dans la ville de Cheikh Zoweid, au nord du Sinaï, après un attentat contre un poste de police.

Cette région est le théâtre d'une véritable guérilla entre forces de sécurité et jihadistes depuis la destitution du président Frère musulman, Mohamed Morsi, le 3 juillet. Lunn qui aurait été trouvé en détention de cartes d’emplacements sensibles a indiqué vouloir se rendre dans la bande palestinienne de Gaza.

Une affaire extrêmement floue

Un tribunal a ordonné la mise en détention préventive pour 30 jours de James Lunn. Il a été emprisonné dans une cellule individuelle du commissariat de police d’Ismaïlia. L'affaire n’avait pas provoqué de réactions de la part des autorités américaines qui s’étaient contentées de visiter le prisonnier.

Une affaire qui intervient alors que les relations égypto-américaines sont au plus mal depuis la suspension par Washington d’une partie de l’aide civile et militaire au Caire.
Source Alexandre Buccianti.
 
Mohamed Morsi ne transigera pas, assure sa famille

La famille de Mohamed Morsi a assuré dimanche que le président déchu n'engagerait aucune négociation ni n'accepterait le moindre compromis, à la suite de la répression dont ont été victimes les Frères musulmans de la part des nouvelles autorités égyptiennes.

Mohamed Morsi, premier président librement élu d'Egypte, a été déposé le 3 juillet par l'armée, à la suite de gigantesques manifestations contre les Frères musulmans. Les autorités ont depuis sa destitution réprimé durement la confrérie, tuant des centaines de ses membres lors de l'évacuation de sit-in au Caire et arrêtant 2.000 militants islamistes.

Mohamed Morsi, détenu dans un lieu tenu secret depuis son renversement, n'a pas été vu en public depuis juillet et doit passer en procès le 4 novembre pour incitation à la violence.

"Le président ne reculera pas, ne négociera pas ni n'acceptera de compromis, tout particulièrement après les morts, les blessés, les arrestations et les disparitions", a déclaré sa famille dans un communiqué mis en ligne sur le site internet des Frères musulmans (www.ikhwanonline.com).
 
Une « convergence stratégique » entre l’Egypte et Israël
Comment interpréter la décision des Etats-Unis de suspendre une partie de leur aide à l’Egypte ? Si les médias égyptiens se déchaînent contre ces mesures et croient y trouver la confirmation que le ministre de la défense et véritable maître de l’Egypte, le général Abdelfatah Al-Sissi est un nouveau Nasser, le dessin de Chappatte dans le International Herald Tribune (11 octobre 2013) semble plus proche de la réalité : on y voit le président Barack Obama en policier infligeant une amende pour excès de vitesse à un véhicule militaire qui tire sur la foule et écrase les partisans de l’ancien président Mohammed Morsi.

Les officiels américains — pas moins de cinq mais protégés par l’anonymat — ont été chargés d’expliquer à la presse cette décision et de préciser que l’administration n’avait toujours pas décidé si le renversement du président Mohammed Morsi était un coup d’Etat ou non. Ils ont aussi précisé que la conversation entre le secrétaire à la défense Chuck Hagel et le général Al-Sissi s’était très bien passée, et que les deux hommes s’étaient parlé une vingtaine de fois au cours des derniers mois (Jim Lobe, « Egypt’s Sisi unruffled by US aid cut », 11 octobre, Asiatimes.com)

Selon l’un de ces officiels (cité par Bob Dreyfuss, « Obama is Flailing on Egypt »,
Suite http://blog.mondediplo.net/2013-10-14-Une-convergence-strategique-entre-l-Egypte-et
 

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un ressortissant britannique, arrêté, au Sinaï
IRIB- Un ressortissant britannique a été arrêté, dans la ville Al-Ariche, une ville devenue le foyer des tensions, dans le désert du Sinaï, en Egypte.
Selon le communiqué de la police égyptienne, ce ressortissant britannique portait un uniforme semblable à celui des policiers, ayant, également, sur lui, deux téléphones portables et un lap top. Toujours, en Egypte, la police a arrêté six manifestants pro-Morsi, dont deux femmes, dans une opération visant à disperser les opposants au coup d’Etat, qui avaient formé une chaîne humaine, à Alexandrie, rapporte Al-Jazeera. Et selon l’agence Tasnim, qui se réfère au site Youm7, les forces sécuritaires égyptiennes ont attaqué plusieurs ateliers d’imprimerie appartenant aux Frères musulmans, dans la province d’Al-Jiza.
Source: http://french.irib.ir/info/moyen-or...n-ressortissant-britannique,-arrêté,-au-sinaï
 
Comme je l'ai dit pour le cas de la Tunisie, c'est aussi valable pour l'Egypte. Jugez-en vous meme en detectant le message caché de Zawahiri:

Tunisie et Egypte: Zawahiri juge durement les islamistes

Le chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri a estimé que les islamistes qui ont accédé au pouvoir par les urnes en Egypte et en Tunisie étaient en partie responsables de leurs récents revers politiques, les accusant d'avoir été trop conciliants.

Dans un enregistrement audio de 16 minutes, diffusé vendredi sur des forums jihadistes, Zawahiri parle principalement de son pays natal, l'Egypte, où les autorités soutenues par l'armée mènent selon lui une guerre contre l'islam sur l'ordre des Etats-Unis et d'Israël.

Le 3 juillet, l'armée égyptienne a renversé et arrêté le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans.

Le 14 août, pour mettre fin à des semaines de sit-in de ses partisans qui réclamaient son retour au pouvoir, l'armée avait donné l'assaut à deux places du Caire, tuant des centaines de personnes.

Plus de 2.000 islamistes ont été arrêtés dans la foulée, dont la quasi-totalité des dirigeants des Frères musulmans.

Cette confrérie est en désaccord avec Al-Qaïda, un réseau qui rejette toute participation au processus démocratique.

Pour Zawahiri, le conflit entre les partisans de M. Morsi et les forces de sécurité est "un conflit contre l'islam, contre la charia," la loi islamique, selon une traduction faite par SITE, un groupe de surveillance des sites islamistes basé aux Etats-Unis.

Le numéro un d'Al-Qaïda a appelé les musulmans égyptiens à s'unir et "débarrasser l'Egypte de cette bande criminelle qui s'est emparée du pouvoir par le feu et le fer et qui a tiré profit des concessions de certaines factions en les faisant baver devant le mirage d'une réconciliation", dans une référence apparente aux Frères musulmans.

Pour Zawahiri, la même "tragédie" a eu lieu en Tunisie, où le parti islamiste Ennahda a promis la semaine dernière de démissionner sous la pression de l'opposition, après une longue crise due notamment à l'assassinat de deux personnalités de gauche.

Zawahiri a pris la tête d'Al-Qaïda après la mort d'Oussama ben Laden dans un raid américain au Pakistan en mai 2011. Il se cacherait soit au Pakistan soit en Afghanistan.

Source: http://www.slateafrique.com/399436/tunisie-et-egypte-zawahiri-juge-durement-les-islamistes
Une façon de décrédibiliser les frères musulmans. On est sur qu’après ça, le monde entier va leurs tomber dessus.
Le mot magique "AL QAIDA", ça ouvre la porte à tout les phantasmes. Rien que de l’écrire, j'en tremble. brrrrr...
 
@UNIVERSAL
des news? tu as vu quelque chose sur les chaines arabes?
Non, j'arrive du boulot ...
la vidéo date du 11, pour aujourd'hui ça chauffe un peu partout au Sinai et ailleur.

Grave le blindé, ça aurait pu être un carnage...la démocratie 'made in Sissi l'impératrice'.

Après l'ambassade, c'est au tour de l'institut du monde arabe à Paris ce mercredi.
Coup de force des pro-Morsi contre l'écrivain Al-Aswany à l'Institut du monde arabe.
La tension politique qui sévit sur les rives du Nil a franchi la Méditerranée. Mercredi 16 octobre, une trentaine de partisans de l'ancien président égyptien Mohamed Morsi, renversé en juillet par l'armée égyptienne, ont brutalement interrompu un débat organisé à Paris, dans les locaux de l'Institut du monde arabe (IMA), autour de l'écrivain cairote Alaa Al-Aswany.
http://bonjouregypte.com/ArticleDetails.aspx?ArticleID=54510
 
400 personnes arrêtées dans le Sinaï
Une source militaire égyptienne a fait état de l'arrestation de 400 personnes
lors des récentes opérations sécuritaires des forces de l'armée et de la police dans le Sinaï. « 100 des personnes arrêtées sont les membres des groupes combattants palestiniens » a prétendu la source. « les opérations de l'armée visant à traquer les hommes armés dans le Sinaï se poursuivront, tous les jours et dans toutes les heures », a-t-elle précisé. Et concernant les tunnels existants dans le Sinaï, cette source a précisé que les forces de l'armée égyptienne avaient détruit jusqu'à présent 97% de ces tunnels.
http://french.irib.ir/info/afrique2/item/279405-egypte-400-personnes-arrêtées-dans-le-sinaï
 
Plus de 800 Syriens arrêtés en Égypte depuis août
Plus de 800 Syriens, dont des enfants, ont été arrêtés en Égypte depuis août alors qu’ils tentaient de quitter illégalement ce pays, a déploré hier le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). En outre, depuis août, l’Égypte a expulsé 144 Syriens, dont 44 enfants, vers d’autres pays de la région, selon le HCR. Concernant les plus de 800 Syriens arrêtés, « bien qu’aucune charge ne pèse contre eux, environ 589, dont des femmes et 84 enfants, sont toujours en détention administrative », a dénoncé l’organisation. Le HCR a pour l’instant demandé aux autorités égyptiennes de pouvoir avoir accès à ces personnes détenues pour les identifier, vérifier leurs conditions de détention et leur fournir une assistance légale. Une vague de xénophobie vise les réfugiés syriens en Égypte. Ils sont accusés d’avoir participé aux manifestations de soutien au président Mohammad Morsi, destitué par l’armée. Depuis, presque plus aucun réfugié syrien n’a tenté de venir en Égypte. Entre 250 000 et 300 000 Syriens habitent ce pays actuellement, selon les chiffres du gouvernement égyptien utilisés par le HCR. Environ 123 000 d’entre eux se sont enregistrés auprès de l’agence onusienne.
http://www.lorientlejour.com/article/838105/plus-de-800-syriens-arretes-en-egypte-depuis-aout.html
 
Al-Sissi dévoilerait ses ambitions dans un enregistrement. (voir la source pour la vidéo).
Un enregistrement audio récupéré par le site internet pro-Frères musulmans Rassd montrerait la volonté du chef des forces armées égyptiennes Abdel Fattah Al-Sissi de diriger le pays.
Dans l’édition de jeudi du Financial Times, le journaliste Borzou Daragahi fait part d’un enregistrement audio dans lequel le général égyptien Abdel Fattah Al-Sissi dévoilerait de larges ambitions politiques et une volonté forte de contrôle du pays. Actuellement ministre de la défense et chef du Conseil suprême des forces armées, le général aurait insisté auprès du rédacteur en chef du journal al-Masry al-Youm pour qu’il lance une campagne en son nom auprès de la population.

C’est le site Rassd, soutien aux Frères musulmans, qui s’est procuré cet enregistrement, à l’origine destiné uniquement au journal al-Masry al-Youm pour une interview écrite. Sur cette bande audio que le Financial Times qualifie de « haute qualité », Rassd rapporte ces mots du général lorsqu’il s’adresse au rédacteur en chef Yasser Rizk : « Vous et les intellectuels devriez mener une campagne pour qu’un article de la Constitution protège le camp de Sissi et protège mon poste de ministre de la défense, et l’autorise (Al-Sissi) à revenir à ce poste s’il n’est pas élu président ».

Le journal propriétaire de l’enregistrement n’a pas nié son authenticité, mais a menacé de poursuivre le site internet Rassd pour publication de fausses informations et diffamation contre les forces armées. Basé en Turquie, celui-ci a boosté ses vues et rassemblé un million de personnes sur Twitter et 3 millions sur Facebook.

Le Financial Times rappelle que, depuis la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, le général a publiquement mis à l’écart toute ambition de se présenter en tant que président, malgré une forte volonté de la part du peuple. Selon le journal, l’enregistrement soulèverait des questions quant aux relations entre le chef des forces armées et les médias, qui se positionnent de plus en plus en sa faveur. En septembre déjà, la Cour administrative du Caire avait décidé la fermeture de quatre chaînes de télévision proches des Frères musulmans dont Al Jazeera en Egypte.

La nouvelle Constitution égyptienne doit être élaborée par un comité de 50 personnes issues du gouvernement provisoire en vue de possibles élections législatives et présidentielles l’année prochaine.
Source: http://www.marianne.net/Egypte-Al-S...ambitions-dans-un-enregistrement_a233058.html
 
Des explosions en Egypte, en Syrie et en Somalie ont fait au moins 10 morts.
Une explosion s’est produite près du siège du service de renseignement dans la ville égyptienne d'Ismaïlia, au Nord-est du Caire.
Selon les médias locaux, une voiture piégée a explosé. Le bâtiment est en feu que les services anti-incendie tentent d’éteindre. Aucune information sur les victimes n’est parvenue pour l’instant.
Des explosions se sont également produites en Somalie et en Syrie ce samedi.

En Somalie, au moins 13 personnes sont mortes et 10 blessées suite à l’explosion d’une bombe sur un kamikaze près du restaurant dans le centre de la ville de Beledweyne.

En Syrie, c’est dans la banlieue de Damas, qu’un kamikaze ait fait exploser une voiture piégée près d'un poste de passage, ce qui a entraîné la mort de 4 personnes. 20 autres ont été blessées
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2013_10_...t-en-Somalie-ont-fait-au-moins-10-morts-2082/

 
Le procès de Moubarak reprend à huis clos.
Le procès en appel de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak a repris samedi à huis clos avec la déposition de plusieurs responsables de haut rang des services de sécurité, a annoncé la télévision publique.

Selon la télévision, Mourad Mowafi, ancien chef du renseignement, et le général Mostafa Abdel Nabi, chef de l'autorité de sécurité nationale, ont été appelé à témoigner lors de l'audience de samedi.

Hosni Moubarak, âgé de 85 ans, a été condamné l'an dernier à la prison à perpétuité pour sa responsabilité dans la mort de manifestants, tués lors de la révolution de début 2011.
Source: http://www.lesechos.fr/economie-pol...es-de-moubarak-reprend-a-huis-clos-620023.php
 
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