Egypte: affrontements continus

Egypte – L’ex-dictateur Moubarak libéré, près de 200 personnes condamnées à mort


La justice égyptienne a condamné 188 personnes à la peine de mort mardi pour l’attaque d’un commissariat en août 2013. Dans la continuité des procès de masse qui avaient vu la condamnation à mort de plus de 500 personnes, les juges égyptiens continuent de montrer leur volonté affichée de casser la résistance anti-putschiste.

Depuis le coup d’Etat militaire contre l’ex-président élu Mohammed Morsi, la répression contre ses partisans est féroce. Massacres, assassinats, incarcérations abusives ou encore procès expéditifs, tout est fait pour prouver que la junte militaire actuelle est prête à tout pour garder le pouvoir.

Dans le même temps, Hosni Moubarak, ancien dictateur ayant régné sans partage sur l’Égypte pendant des décennies, a été acquitté par la justice égyptienne. Toutes les poursuites retenues contre lui après la révolution ont été abandonnées. Il a pu sortir libre de sa prison où il était détenu depuis sa chute.

La libération d’Hosni Moubarak, la nouvelle condamnation à mort de centaines de personnes et la tournée actuelle en Occident du tyran Al Sissi sont des signaux forts pour les peuples arabo-musulmans qui rêvaient encore récemment de se défaire des dictatures.

Le Moyen-Orient continue de brûler, les marionnettes sont laissées en place par l’Occident et les peuples souffrent… Triste réalité.

http://www.islametinfo.fr/2014/12/0...bere-pres-de-200-personnes-condamnees-a-mort/
 
Les Arabes peuvent être fiers d'eux, combien oseraient s'opposer à des tyrans comme Sisi ou Israel ? Les Arabes, eux, le font. Ils sont increvables, ils ne déséspèrent pas, et ils n'ont pas peur.
 
Paris : La police réprime violemment une manifestation anti-Sissi



Le MEDEF accueillait hier le maréchal putschiste Al Sissi dans ses locaux. L’occasion pour plusieurs dizaines de manifestants de venir protester contre la tyrannie mise en place en Egypte.

François Hollande a accueilli Al Sissi à l’Élysée comme un chef d’État ordinaire. Le président français a même osé déclarer que la France appelait la tyrannie égyptienne à poursuivre la “transition démocratique”. Des propos extrêmement graves lorsque l’on sait le nombre d’innocents tués ou condamnés par Al Sissi depuis son putsch en 2013.

La découverte de gisements de gaz off-shore importants entre la Palestine occupée, l’Égypte et la Turquie a provoqué une montée des tensions ces derniers jours. L’Israël a même proposé d’exporter ce gaz vers l’Europe pour permettre une alternative à la Russie. L’Egypte a de suite cédé en acceptant des accords qui vont à l’encontre des intérêts de son peuple et de la Turquie.

La visite d’Al Sissi au siège du MEDEF ne fait que renforcer les craintes de voir la France participer au réarmement du régime putschiste égyptien. L’Égypte ferait ainsi la sale besogne avec les Émirats Arabes Unis en bombardant avec des rafales tout neufs les positions des rebelles en Libye.

Amnesty International a de son côté lancé une campagne contre la fourniture d’armes françaises pour l’Egypte. Sur Twitter, l’ONG a interpellé François Hollande :


Ce président est la pire pourriture qu'ait connue la France républicaine au pouvoir, juste après Pétain.
 
je souhaite que c est la fin pour epargner plus de vies innocentes...
les revoltes ont ete trahis...
Je doute que ce soit la solution. C'est un peu trahir tous ceux qui ont donné leurs vies pour cette noble cause.
Surtout que dans le futur il faudra repartir de zéro.
Mais je comprend ta position. Beaucoup trop de morts.
 
Libération de Moubarak – La porte parole américaine humiliée au point presse


Questionnée au sujet de l’acquittement de l’ancien président égyptien, Hosni Moubarak (accusé du meurtre de centaines de manifestants lors des émeutes de 2011) Jen Psaki (porte-parole du département d’État américain) répond de façon totalement surréaliste :

“Eh bien, de manière générale, nous continuons de croire que le respect de normes impartiales au niveau de la justice fera progresser le consensus politique dont l’Égypte a besoin dans l’optique de sa stabilité à long terme et de sa croissance économique.”

La platitude de cette déclaration insignifiante laisse les journalistes perplexes, réaction de l’un d’entre eux (Matt Lee) :

“Ouah !!! Je ne comprends absolument rien ! Cela ne veut rien dire…”, il essayera vainement d’obtenir des explications mais se heurtera à une boucle de : “pas de commentaire spécifique”.

Alors que le point presse du 1er décembre vient de s’achever, la porte-parole Jen Psaki a avoué en off au journaliste de l’Associated Press, Matt Lee, le ridicule de sa prestation.

http://www.islametinfo.fr/2014/12/0...e-parole-americaine-humiliee-au-point-presse/
 
Sous l’écume du procès Moubarak, l’Egypte toujours en ébullition. Le peuple égyptien nous surprend


Extraits


Les femmes se dévoilent



On avait vu les premiers pas du désir d’émancipation des femmes avec leur participation dès le début de la révolution sur la place Tahrir, qui au grand scandale des institutions religieuses, osaient dormir en toute fraternité et au vu de tous, à côté d’hommes. Cette image incroyable était rentrée dans tous les foyers avec la télévision.



Or aujourd’hui cette place Tahrir n’est plus un spectacle pour la majorité, elle est devenue présente, vivante dans toutes les familles, les maisons, les rues, sur internet comme dans les programmes télé et les spectacles.


Partout les femmes enlèvent publiquement leurs voiles, renouvelant le geste de Hoda Sharaoui lors de la révolution de 1919-1923, mais à l’ère d’internet, à grande échelle.
C’est une épidémie grandissante. Les selfies de femmes sur internet qui se filment et se photographient en train de se dévoiler font fureur. Les témoignages sont légion. Une page internet «Tous contre le voile» et un site «Cris stridents», se sont ouverts et recueillent ces témoignages. Et ces femmes racontent longuement comment «Avec le voile on n’est plus rien». Elles décrivent en long et en large des décennies d’oppression, l’hypocrisie de cette religion comme des religieux, la tartuferie des mœurs et leur volonté d’une vie et d’un avenir meilleur, choisir son mari, l’aimer, et donc le droit au divorce et au partage égalitaire des héritages, choisir le nombre d’enfants et donc le droit à la contraception et à l’avortement, une bonne éducation et un système de santé correct, avoir son indépendance, donc économique, avoir un travail, entrer dans les combats de cette vie sociale… Il n’y a pas de liberté politique pour les militants et journalistes mais parallèlement les maisons et les réseaux sociaux bruissent de cette liberté qui touche à tous les sujets.
Sous Morsi, le mouvement d’émancipation des femmes avait été combattu, contenu et s’était glissé dans des tenues islamistes mais moulantes ou dans la religion mais avec des concours de miss islam.


L’hypocrisie en était d’autant plus grande et perceptible. Alors le 30 juin 2013, quand il y a eu de 17 à 30 millions d’Egyptiens à exiger le départ de Morsi, pour la première fois, la moitié était des femmes.


Des villes, mais aussi de la campagne, des plus petits villages, les femmes ne voulaient plus de Morsi, pour des raisons économiques comme les hommes, mais aussi contre leur oppression sociale particulière. Les femmes ont fait en quelque sorte tomber Morsi.


C’était leur victoire. C’est pourquoi on les a vues les premières à se lever pour faire des milices de quartier lorsque les Frères musulmans ont tenté de garder leur pouvoir par la force.



Ce mouvement actuel de dévoilement dépasse largement la relative démagogie de Sissi contre les Frères musulmans et en faveur des femmes. Les électeurs de Sissi se recrutaient certes principalement chez les femmes mais elles n’avaient pas vraiment voté pour Sissi mais contre Morsi et sa politique contre les femmes.



En fait cette révolution visible du dévoilement ne fait que «donner un visage public» à un bouleversement souterrain plus ancien. C’est pour ça qu’il est profond et inexorable. Il est aussi LA révolution.



En 30 ans, avec une urbanisation considérable et une immigration importante, bien des femmes se sont mis à travailler; l’âge du mariage qui était de 17-18 ans en Egypte pour les femmes est passé à 23 ans, 27 pour les hommes. Ce qui signifie un célibat plus long. La fécondité est passée de 6 à 7 enfants à environ 3.


On estime le taux de contraception à près de 60%. Le nombre d’avortements, encore interdits a explosé. L’écart d’âge traditionnellement élevé entre époux diminue comme l’habitude du mariage endogame.


La durée du mariage, assez courte du fait des facilités de répudiation pour les hommes, s’allonge. La polygamie a quasiment disparu.


Cette révolution matrimoniale avait sapé les bases du régime dictatorial de Moubarak comme les assises de la religion traditionnelle fondées toutes deux sur la famille patriarcale, le mariage en bas âge et entre cousins germains, la soumission des femmes et un taux de fécondité élevé.



La place Tahrir avait donné un premier visage à ce chamboulement qui traverse tout le monde arabe et ébranle ses régimes dans leurs fondements, montrant que ces archaïsmes ne sont pas inscrits au plus profond de la «nature humaine» mais ne tiennent que par ces régimes dictatoriaux qui y trouvent leurs assises.



C’est à la violence faite aux femmes ces dernières décennies et au déchaînement de haine à leur encontre qu’on mesure combien ce dévoilement est important.


Dans la deuxième moitié des années 1970, la dictature militaire offrit aux familles des aides financières pour chaque fille qu’elles voileraient. En 1980, elle fit de la charia le deuxième article de la Constitution. Depuis 1985, il faut l’approbation des religieux à chaque réforme du droit de la famille.


Les affaires de la famille dépendent exclusivement de la charia et des codes des différentes communautés religieuses. Des tribunaux spéciaux veillent à leur application.


Un époux peut interdire à sa femme de quitter l’Egypte par une déclaration élémentaire. Il peut répudier sa femme simplement en le lui disant.


La polygamie est autorisée.
Après la révolution, encore en mars 2011 par exemple, l’armée a arrêté 19 femmes lors de manifestations et leur a demandé des certificats de virginité sous peine de les considérer comme prostituées.


Les salafistes les agressaient et les harcelaient dans la rue en les forçant à porter le voile… et voulaient que soit instaurée une loi punissant l’amour avant le mariage.


La journée de lutte des femmes du 8 mars, était violemment attaquée par des voyous islamistes aux cris «les femmes à la cuisine» et «Dieu est grand» sans oublier qu’elles sont fréquemment tripotées dans la rue ou qu’elles ne peuvent pas sortir le soir seules parce qu’elles sont considérées comme des mineures.


Il faut savoir que 96 % des femmes à la campagne étaient excisées et que les islamistes organisaient encore aux dernières élections sous Morsi en 2013 des campagnes d’excisions collectives gratuites avec des bus «salles d’opération» qui sillonnaient les campagnes.



Ce mouvement de dévoilement est donc une révolte contre ce qu’il y a d’étouffant dans la famille, le patriarcat mais aussi contre les carcans sociaux, contre la religion, contre ce qui est au-dessus, les Grands…



Les femmes ont fait tomber Morsi, et, sous la dictature, elles ont commencé à changer le quotidien.



On peut très facilement imaginer dans une des prochaines étapes, que les femmes, nombreuses dans les hôpitaux, les administrations et les usines de l’habillement et du textile, se mettent à prendre des responsabilités dans la lutte aux côtés des hommes, peut-être même remplacent ceux qui parmi eux, se sont usés et deviennent autant de places Tahrir vivantes, charnières entre le combat démocratique et social.


Il y avait peu de femmes syndicalistes précurseurs comme jusqu’à présent Fatma Ramadan; et leur militantisme quotidien courageux rencontrait le double d’obstacles que les hommes.


Si l’on voit d’autres femmes à la tête des luttes dans les combats à venir, ce pourrait bien être le signe de cette nouvelle étape de la révolution.



Le pouvoir avait fait suspendre le 3 décembre 2014 l’émission de la journaliste Aïda Seoudy qui a osé critiquer publiquement le verdict du procès Moubarak. Devant le tollé, Sissi a reculé et l’émission a repris.
 
L’emprise de la religion recule…



Ce mouvement d’émancipation des femmes s’accompagne du rejet de la religion la plus sclérosée.


En retirant leur voile, bien des femmes s’interrogent sur ces préceptes religieux qui réduisent les femmes à rien et donc sur ces religieux et leur religion.


Or, si bien des femmes ont perçu qu’il y a un lien direct entre l’oppression religieuse et l’oppression familiale et sociale, il y en a aussi un entre l’oppression militaire et l’oppression religieuse.


Avec la crise économique mondiale, le capitalisme a cherché de nouveaux marchés en détruisant toutes les protections nationales qui pouvaient freiner sa pénétration sur de nouvelles terres.


Ce libéralisme sauvage en Egypte a privatisé dès les années 1990 et détruit les protections sociales d’Etat.


En même temps que le ciment nationaliste nassérien se désagrégeait, Sadate puis Moubarak ont cherché à mettre en place un système de charité privée, à donner au pays un nouveau liant idéologique et, avec lui, la possibilité d’introduire dans le psychisme de chacun leurs propres règles policières.



C’est à ce moment, dans les années 1980-1990, que, progressivement, ils ont institué en lieu et place des services publics un système de charité privé et religieux.


Pour cela ils se sont appuyés ouvertement sur la religion et les Frères musulmans. Ils ont laissé à ces derniers le contrôle des organisations professionnelles libérales de médecins, pharmaciens, enseignants, étudiants, ingénieurs, avocats, etc. afin de mieux maîtriser et dominer la vie sociale.


En même temps ils ont peu à peu remplacé l’islam traditionnel égyptien – assez tolérant jusque-là et sans hiérarchie – par un sunnisme wahhabite le plus rétrograde et le plus hiérarchisé, importé d’Arabie Saoudite. Ils construisaient là une police interne des familles et une police des cerveaux qui complétaient celle de la police institutionnelle.



La société tout entière s’islamisait dans ce sens à marche forcée.


En 2006, l’indication de la religion sur les cartes d’identité, musulman, chrétien ou juif, fut rendue obligatoire. On ne peut donc pas être athée ou bouddhiste.


On ne peut pas renoncer à la religion musulmane sous peine de «trouble à l’ordre public». En justice, la parole d’un musulman vaut celle de deux chrétiens. Seuls les enfants musulmans peuvent hériter en cas de familles comportant enfants chrétiens et musulmans…



Avec le rejet par les femmes de cette police des esprits et des familles qui fait du père ou du frère aîné un policier dans la famille, l’Egypte se met à souhaiter le retour à son islam plus souple et tolérant d’auparavant.


L’islam soufi redevient à la mode – qui est à la religion en Egypte, un peu ce qu’est en occident le mouvement hippie à la politique –, à tel point qu’aux prochaines législatives il est envisagé des candidats du soufisme, alors que soufisme et politique semblaient incompatibles.



Mais plus que cela, ce renouveau d’engouement pour le soufisme, semble bien une étape vers l’athéisme. Les témoignages des femmes qui retirent leur voile sont aussi bien souvent des interrogations sur la religion elle-même.


Au moment de l’occupation de la place Tahrir, il y avait bien eu une conférence sur l’athéisme dans une mosquée qui avait attiré une foule de gens. Mais c’était encore une curiosité insolite.


Les familles certes éclataient, mais sous la pression des nécessités économiques, pas de la conscience; des millions d’hommes partaient gagner leur vie à l’étranger, souvent pour pouvoir payer le mariage et un appartement indépendant. Les femmes les remplaçaient aux travaux des champs et dans les responsabilités familiales; les plus jeunes partaient en ville et remplissaient les bidonvilles pour gagner de quoi nourrir la famille.


Dans ces conditions, l’autorité des pères et des frères devenait un souvenir, même sur les enfants eux-mêmes qui se sont mis aussi à travailler.



Et puis la place Tahrir a légitimé tout cela.



Ce n’était pas qu’une nécessité mais un idéal à vivre, une participation au mouvement du monde. On a alors assisté à un raidissement des religieux qui voyaient leur fonds de commerce mis en cause.


Avec Morsi au pouvoir, la morale religieuse a repris ses droits et atteint des sommets.



Mais la taupe continuait à creuser: il y eut même un manifeste d’athées public sur internet; qui ne se cachaient donc plus, alors qu’on peut être légalement condamnés pour cela.


Il est interdit en Egypte de ne pas avoir de religion. Et ces athées avaient d’ailleurs été durement réprimés, passés en procès et condamnés à la prison pour «blasphème».



Aujourd’hui, depuis la chute de Morsi, le mouvement s’est accéléré; si on fait toujours la queue devant les boulangeries ou les stations essence, on la fait aussi ces dernières semaines pour aller voir la pièce à succès du moment «Le procès».


Elle met en scène l’histoire d’un enseignant passé en procès il y a des dizaines d’années pour avoir osé enseigner l’évolution darwinienne à ses élèves.


On avait connu l’utilisation des pièces de théâtre à Paris à des fins de contestation politique et sociale sous la dictature de Napoléon III, il semble que Le Caire s’y essaye aussi…


Plusieurs groupes sont apparus «Athées Sans Frontières», «La Confrérie des Athées», ou «Athées Contre les Religions»…
Le mouvement est tel que les autorités religieuses après avoir constaté que l’Egypte comptait le plus grand nombre d’athées du monde arabe, ont décrété que l’athéisme est le deuxième danger en Egypte après le terrorisme islamiste et ont décidé en juin une grande campagne contre l’athéisme.


En septembre, le journal gouvernemental Al Shabab commençait sa campagne contre cette maladie qui conduit selon lui – sous l’autorité de psychiatres – «à la maladie mentale et à la paranoïa.»



En même temps, alors que l’Egypte a connu pour la première fois une manifestation publique d’homosexuels, les autorités religieuses et le pouvoir décidaient une autre campagne de dénonciation et d’arrestations de «pervers sexuels»
d’homosexuels, de transsexuels.


Ainsi en novembre les procès se multipliaient tandis que les 3 et 7 décembre, des descentes de police télévisées dans des hammams du Caire, jetaient en pâture sur les chaînes de télé des dizaines d’hommes nus, arrêtés, humiliés, en même temps qu’ils étaient accusés de complot contre l’honneur et la santé publics.



Le pouvoir essaie ainsi de se créer un soutien dans les couches les plus arriérées de la population, mais il est bien probable qu’à multiplier ainsi les fronts sociétaux, il ne fasse ainsi que politiser un peu plus tous les sujets de société et dresser contre lui de plus en plus de gens qui ne faisaient jusque-là, pas de politique; d’autant plus, qu’il a perdu sa principale police des mœurs, les Frères musulmans…

Indifférents à cette campagne, les employés des mosquées d’Alexandrie se sont mis en grève pour des hausses de salaire le 30 novembre.


suite

http://alencontre.org/moyenorient/e...llition-le-peuple-egyptien-nous-surprend.html
 
Samedi 24 janvier, à la veille du quatrième anniversaire de la révolution, un parti de gauche "l'alliance populaire socialiste" défile dans les rues du Caire pour commémorer les soulèvements. Parmi les participants, la militante Shaïmaa al-Sabbagh venue tout droit d'Alexandrie pour manifester. Pendant le rassemblement, elle est touchée par des tirs de chevrotine.

Une photo d'elle blessée, prise par un photographe de l'agence Reuters, ne cesse d'être relayée sur les réseaux sociaux. Shaïmaa al-Sabbagh meurt un peu après que cette photo a été prise. Elle avait 34 ans.



D'autres images montrent la jeune femme avant sa mort:
 

Pièces jointes

  • B8IAP_jCUAEaeKp.jpg
    B8IAP_jCUAEaeKp.jpg
    34.3 KB · Affichages: 1
  • o-SHAIMAA-AL-SABBAGH-570.jpg
    o-SHAIMAA-AL-SABBAGH-570.jpg
    57.3 KB · Affichages: 1
Allah yerhamha


__________________
 

Pièces jointes

  • 4563141_3_0396_le-cercueil-de-shaimaa-al-sabbagh-34-ans_eceea68ad6230d67c0ed72e25a96a883.jpg
    4563141_3_0396_le-cercueil-de-shaimaa-al-sabbagh-34-ans_eceea68ad6230d67c0ed72e25a96a883.jpg
    72.7 KB · Affichages: 1
Dimanche : Egypte: treize morts au jour anniversaire de la révolte de 2011

Afp

Egypte: 516 arrestations après les heurts de dimanche

Afp



 
L'auteur du topic ne le sait pas apparemment ou il n'a pas fait de fouilles archéologiques
tu ne l'as pas vu?il était parmi les trois premiers topics sur le forum
 
non j'ai pas vu j'étais sur fb j'ai vu l'annonce et je suis en retard sur l'info apparemment ça date de dimanche...:eek:

L'auteur du topic ne le sait pas apparemment ou il n'a pas fait de fouilles archéologiques
tu ne l'as pas vu?il était parmi les trois premiers topics sur le forum
 
une attaque terroriste perpétré dans le sinaï contre l'armée egyptienne : il y aurait 30 soldats tués.
ceci au lendemain de l'attaque du Hezbollah contre tsahal ...
ces mêmes groupes terroristes du sinaï ne s'attaquent jamais à Israël ...
 
Egypte : le chef des Frères musulmans condamné à mort pour la deuxième fois

Vingt-deux dirigeants et cadres des Frères musulmans, dont leur guide suprême, Mohamed Badie ont été condamnés lundi à mort au cours de deux procès.

Le parisien
 
Retour
Haut