En plus ce Jacques Baud dit que l’opposant qui avait été empoisonné au polonium à sans doute fait une réaction médicamenteuse
et que c’est pas les méthodes de Poutine .
Navalny victime d’une intoxication alimentaire…
Dans son ouvrage,
Jacques Baud ne ménage pas non plus les ex-pays de l’Est. Les Pays baltes seraient « dépourvus de toute tradition démocratique, animés par une haine quasi-atavique des Russes », et « pourraient être à l’origine de pogroms ou d’exactions ». Quant aux autres pays qui ont pu échapper à la dictature du prolétariat après la chute du mur de Berlin, « pour eux les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme restent, malgré tout, très secondaires ». En revanche, l’ancien espion ne peut s’empêcher de tresser des louanges à Vladimir Poutine qui n’aurait jamais connu un taux de popularité inférieur à 59 %. Celui-ci aurait même grimpé en février 2022 à 71 %. Jacques Baud en profite pour s’en prendre aux adversaires du maître du Kremlin, notamment à Alexeï Navalny, qui, selon lui, n’a jamais été empoisonné. Il aurait été simplement victime d’une… intoxication alimentaire, à moins qu’il ne s’agisse… d’une mauvaise combinaison de médicaments.
Revisioniste le gars en plus :
Une comptabilité révisionniste des victimes au Darfour
L’un des premiers thèmes abordés est la diabolisation (supposée) des dictateurs et l’invention (encore supposée) de faux crimes de masse. Baud n’hésite pas à prétendre que le nombre de civils massacrés au Darfour serait cent fois inférieur aux chiffres communément admis.
« On crée une vérité, une aisance cognitive sur le fait que Poutine est un dictateur, que Bachar el-Assad est un monstre, qu’Omar el-Béchir est un génocidaire. […] Plus personne ne se pose de questions sur des chiffres comme 200 000, 400 000 morts au Darfour. […] Moi-même à la tête du renseignement au Darfour pendant deux ans je me suis attaché à compter ces morts, on n’est jamais arrivé à ce chiffre la.
Foire aux complots sur les attaques chimiques en Syrie
Le conflit syrien a été massivement investi par les conspirationnistes : affirmant que sa couverture médiatique vise à justifier une nouvelle guerre occidentale, ils nient la responsabilité du régime Assad dans les attaques chimiques qu’il perpètre, accusent les «
Casques blancs » de complicité avec les djihadistes et contestent ou minimisent les crimes de masse commis par le pouvoir syrien.
« Les attaques chimiques […] ne sont certainement pas le fait de Bachar el-Assad. […] [En 2013 à la Ghouta], les services de renseignement militaire américains ont déconseillé à Obama d’intervenir parce que les éléments qu’ils avaient […] indiquaient que c’étaient en fait les rebelles qui avaient utilisé ces armes de destruction massive », claironne l’invité de Frédéric Taddéï.
Outre la fausseté de cette accusation portée à l’encontre des rebelles syriens et le caractère invérifiable de cette affirmation sur ce qu’auraient dit ses services de renseignement à Barack Obama, il est de notoriété publique que
le président américain a surtout fui un nouvel engagement militaire direct des États-Unis au Moyen-Orient, redoutant que la Syrie devienne son Vietnam ou sa guerre d’Irak.