Illuminations

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"Lorsque la peine envahit ton cœur, rappelle-toi d'Allah, car Il est celui qui te voit quand plus personne ne te regarde, celui qui t'entend lorsque plus personne ne t'écoute, Il est la Présence au-delà de toute absence. Rappelle-toi de celui qui ne t'oublie jamais et Il deviendra l'apaisement de ta peine."
 
A ton coeur se révèle Celui qui n'a jamais cessé
de résider dans l'inscrutable mystère du Sans-commencement!
Mais c'est toi-même qui étais le voile sur ton oeil
bien que cela fût par la vertu même de ta similitude divine.
Alors au coeur apparaît que Celui qu'il voit
n'a jamais cessé de l'appeler vers Lui!
C'est ainsi qu'un Propos vint, renfermant toute Parole,
et sa gloire fut manifestée par l'Envoyé de la Région Suprême!

Ibn 'Arabi, Sheikh al Akbar
 
Dans ma chambre, j'ai trouvé la réponse à la question:

Quelle est la clé de la réussite ?
Le plafond me dit: l'ambition est haute.
La fenêtre me dit: regarde le monde.
L'horloge me dit: le temps est en or.
Le miroir me dit: ne juge jamais sur les apparences.
La porte me dit: pousse fort pour atteindre ton but.
Et enfin, le sol me dit: reste modeste, tu n'es qu'une créature

Citation circulant sur internet mais l'auteur non donné
 
"Si toutes les femmes ressemblaient à celle que nous avons nommée
Alors les femmes seraient sans doute préférables aux hommes
La gente féminine ne fait pas de tort au soleil
Ni fait la gente masculine honneur à la lune..."

Djami au sujet de Rabi'a
 
A propos de notre maîtresse, Sayyidah Fâtima (qu’Allâh l’agrée) on rapporte, dans l’ouvrage dédié à sa vie par Sîdî Muhammad al-Fatih :

« Sa vie quotidienne dans la maison n’était pas de tout repos. Non seulement, elle ne vivait pas dans le confort matériel, mais elle ne disposait pas de servante pour l’aider dans les tâches ménagères. Les témoignages de son époux `Alî ibn Abî Tâlib – qu’Allâh soit satisfait de lui – sont poignants à ce sujet, Il décrivait comment son épouse Fâtima, à la santé frêle et fragile à cause des épreuves endurées depuis son enfance à la Mecque, s’épuisait dans les tâches ménagères et en s’occupant de quelques animaux domestiques, en moulant le blé, etc… Et comment elle aidait dans ces tâches quotidiennes. »
 
"Quoi qu'il t'arrive, éduque ta propre âme charnelle pour ne pas lutter chaque jour avec quelqu'un.

Si on te dit : "Tout vient de Dieu", nous répondons : "Alors, réprimander sa propre âme (nafs) et laisser le monde en paix proviennent aussi nécessairement de Dieu." Comme de quelqu'un qui faisait tomber les fruits d'un abricotier et les mangeait.

Le propriétaire du jardin lui dit : "Ne crains-tu pas Dieu?" Il répondit : "Pourquoi aurais-je peur? L'arbre appartient à Dieu et je suis la créature de Dieu. La créature de Dieu mange ce qui appartient à Dieu."

Le propriétaire lui dit : "Attends que je te réponde."

Il dit à ses serviteurs d'apporter une corde et d'attacher le voleur à l'arbre et de le frapper jusqu'à ce que la réponse soit claire. le voleur cria : "N'as-tu pas peur de Dieu?" Il répondit : "Pourquoi aurais-je peur? Tu es la créature de Dieu, et ce baton appartient à Dieu. Je bats avec le bâton de Dieu la créature de Dieu."

En résumé, le monde est comme une montagne : ce que tu dis de bien ou de mal, tu en entends l'écho.

Si tu penses : "J'ai dit quelque chose de bien, et la montagne a répondu quelque chose de vilain", c'est impossible. il est impossible que le rossignol chante dans la montagne et qu'on entende le cri de la corneille ; ou si tu entends le cri de l'âne, sois sûr que tu as imité le cri de l'âne."

Extrait tiré de Le Livre du Dedans (Fihi-mâ-fîhi) de Djalâl-ud-Dîn Rûmî
Traduit par Eva de Vitray-Meyerovitch
 
Dans un hadîth Qudsî (attribué à Dieu) : ceux qui s’aiment en Moi, ils seront sous Mon ombre, le jour où il n’ y a pas d’ombre si ce n’est le Mien. Ils seront dans un très haut degré que même les prophètes et les martyres souhaiteront avoir…

Deux frères (amis) s’aimaient en Dieu dans ce bas monde, le jour du jugement l’un deux devait mériter l’enfer car il lui manquait une bonne action dans la balance. Il demande alors aux anges de lui accorder une dernière chance pour aller chercher quelqu’un qui pourrait lui donner une bonne action…Il partit voir auprès de sa mère , celle-ci lui dit alors : mon fils je t’ai porté pendant 9 mois et je t’ai élevé dans le bas monde en me dépensant entièrement pour toi, mais ce jour je ne peux rien te donner, je suis dans l’attente et dans l’angoisse et je ne connais plus personne….Il partit voir alors son épouse, son père, puis ses frères dans le sang… Toujours la même réponse : personne ne peut lui donner quoi que ce soit car ce jour les bonnes actions comptent pour plus que les biens et les richesses du bas monde… Il se rappela alors qu’il avait un frère en Dieu qu’il aimait pour Dieu dans le bas monde. Il partit de suite lui demander la bonne action qui va le sauver…Mais, son frère en Dieu avait lui, une « balance équilibrée » : bonnes actions = mauvaises actions. Il était en attente de la Miséricorde et la grâce divine. Voyant sa peine, son frère en Dieu lui dit alors : ne t’inquiète pas je te donne la bonne action pour que tu rentres en Paradis…Le premier répondit : non je préfère accepter le décret divin et mon grand bonheur est de te voir toi au Paradis… Suite à cet échange entre ces deux frères en Dieu, Allah qu’il soit exalté les éleva en degré auprés de Lui, au dessus de tout le monde et les fit entrer dans les plus hauts degrés du Paradis sans jugement….C’est cela le vrai Amour, le vrai Altruisme.

Si on aime quelqu’un en Dieu, on l’aimera toujours quelque soit son état ou ce qu’il peut commettre après. Bien au contraire on l’aidera dans son combat contre Satan et l’âme charnelle par la façon la plus douce et la plus subtile.
On site l’exemple de deux vertueux qui s’aimaient en Dieu, un jour, un des deux disparaît longtemps sans donner de nouvelles…Son frère inquiet de ne plus avoir de ses nouvelles depuis des mois partit à sa recherche…Il finit par trouver son frère qu’il aime, séjournant dans la maison d’une prostituée. En voyant son frère il coura le saluer en manifestant son bonheur comme si rien ne s’est passé…Mais le malheureux qui avait glissé dans le chemin des passions n’osa pas regarder son frère, tellement il avait honte…le frère qui est venu de si loin resta pendant des jours aux côtés de son frère jusqu’à ce qu’il réussit à le sortir de son état d’insouciance et il revinrent ensemble chez eux….

article complet dans le lien
 
« Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédecesseurs, car il leur a suffit ce qui te suffira. »


Charh Usul I'tiqad Ahl-us Sunna wal-Jama'a (num. 315) - Al-Hilyah (6/134)
 
Voici une parole d'Abou Bakr As-Siddiq qui dit :

Il existe cinq obscurités, et cinq lumiéres ( pour en sortir ) : L'amour de ce monde est une obscurité , sa lumière est la piété. Le péché est une obscurité, sa lumière est le repentir, la tombe est une obscurité sa lumière : il n' y a de divinité que Allah et Mouhammed est le Messager d'Allah. l'autre monde est une obscurité sa lumiéres est les bonnes actions . le Pont (sirat) est une obscurité sa lumière est la certitude.

Rapporter par Cheikh Al-Islam El-Mouhadith El-Hafizd Ibn Hajar Al-'Asqalani
 
‎’Abdullah ibn Mas’ud a dit :

« Chaque époque que vous vivez est pire que la précédente. Je ne parle pas d’un Emir meilleur qu’un autre, ou d’un peuple plus riche que l’autre, mais vos savants et jurisconsultes meurent et vous ne leur trouverez pas de successeurs, et viendront des gens qui donneront des fatwa selon ce qu’ils pensent. »

Ad-Darimi - 188

Il ne croyait pas si bien dire...
 
‎’Abdullah ibn Mas’ud a dit :

« Chaque époque que vous vivez est pire que la précédente. Je ne parle pas d’un Emir meilleur qu’un autre, ou d’un peuple plus riche que l’autre, mais vos savants et jurisconsultes meurent et vous ne leur trouverez pas de successeurs, et viendront des gens qui donneront des fatwa selon ce qu’ils pensent. »

Ad-Darimi - 188

Il ne croyait pas si bien dire...

Salam mamzelle

contente de te lire!

Aidek Mabrouk :mignon:
 
Si tu veux nourrir l'animosité, insurge-toi contre la haine de ton coeur et débarasse-t'en. Aussi, sois hostile envers ton ego concupiscent et ses caprices qui te causent le plus de peine, et tâche de le corriger...

(Said Nursi)
 
Un homme a vu un scorpion se noyer et décide de le tirer de l'eau, lorsqu'il le fit, le scorpion le piqua. Par l'effet de la douleur, l'homme lâcha l'animal qui, de nouveau tomba à l'eau en train de se noyer. L'homme tenta de le tirer à nouveau et l'animal le piqua encore.

Quelqu'un qui était en train d'observer la scène se rapprocha de l'homme et lui dit : "Excusez-moi, mais vous êtes têtu! Ne comprenez-vous pas qu'à chaque fois que vous tenteriez de le tirer de l'eau il vous piquera ?"

L'homme répondit : "La nature du scorpion est de piquer, et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider". Alors à nouveau, à l'aide d'une feuille, l'homme tira le scorpion de l'eau et sauva sa vie.

Ainsi, ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal, prends juste des précautions. Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.

Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons de sourire. Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es, tandis que ta réputation est ce que les autres pensent de toi...

errance sur le web
 
« Tous les hommes sont morts sauf ceux qui ont des connaissances, et tous ceux qui ont des connaissances sont endormis sauf ceux qui font le bien, et tous ceux qui font le bien se trompent sauf ceux qui sont sincères. »

Abou Abd Allah Mouhammad Ibn Idriss Al-Chāfi’ī - Rahimahou Allah
 
« Lorsque mon cœur s'est endurci et que mes voies se sont rétrécies, je pris vite l'espoir en moi pour Ton pardon. Mon péché m'a paru énorme, mais lorsque je l'ai comparé à Ton pardon, Seigneur, Ton pardon est devenu plus grand. »

Abou Abd Allah Mouhammad Ibn Idriss Al-Chāfi’ī - Rahimahou Allah.
 
Al Imâm Ibn Abî Ad Dunyâ° rapporte ceci d'après Sayyidinâ 'Abdu Llâh Ibn Sâlih :


« Lorsque Siwâr fut nommé juge (qâdî) à Basrâ, un frère à lui qui a étudié avec lui et qui se trouvait dans un poste frontalier lui adressa la lettre suivante :

« Soit. Je te recommande la crainte révérencielle (at taqwâ) d'Allâh qui a fait de cette crainte une compensation de tout ce qu'on rate dans le bas-monde. A l'inverse Il n'a fait d'aucune chose du bas-monde une compensation de la crainte révérencielle. En effet la crainte révérencielle est un engagement pour tout homme raisonnable et éclairé dans laquelle il retrouve le repose et par laquelle il retrouve la bonne conduite. Personne n'a gagné dans l'immédiat de ce bas-monde et le futur de la vie dernière comme les Amis d'Allâh qui ont bu dans la coupe de Son Amour car c'est en Lui qu'ils ont retrouvé la tranquillité et le repos. Mais pour cela ils ont soumis leurs âmes aux rigueurs des règles de bienséance et leur ont imposé les exercices spirituels Compagnons sincères en les privant des plaisirs inutiles en leur imposant un régime alimentaire peu agréable pour elles, de telle sorte que la faim et la soif devinrent un emblème pour elles durant un certain laps de temps jusqu'à ce qu'elles se soumettent et se détournent des futilités des choses éphémères du bas-monde. Lorsque l'amour des futilités du bas-monde a quitté leurs cœurs que leurs désirs s'en sont éloignés, que leurs souhaits mondains ont cessé d'être et que la vie future est devenue un but fixe devant leurs yeux et leur souhait ultime, Allâh procura la lumière de la sagesse à leurs cœurs et les para des colliers de la vertu exemplaire, faisant d'eux prédicateurs qui appellent vers les points de repère de le religion pour rassembler ce qu'il en est dispersé et colmater ses brèches. Mais très vite ils ne tardèrent pas de recevoir d'Allâh un rendez-vous sûr qu'Il a réservé à ceux qui œuvrent pour Lui et par Lui à l'exclusion de tous les autres. Si tu aimes entendre parler des qualités des Pieux et des Justes, sois attentif et à l'écoute des qualités de ces gens et suis leurs vertus exemplaires. Mais prends garde, ô Siwâr, aux sirènes de la Voie ! Et que La Paix soit avec toi. ». »

Source : Intishâq Nasîm Ul Uns min Nafahât Riyâd Il Quds de l'Imâm Abul Faraj Ibn Al Jawzî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) .
 
Al Imâm Al Habîb 'Abdu Llâh Ibn 'Alawî Al Haddâd (qu'Allâh lui fasse miséricorde) rapporta selon une chaîne de transmission authentique que son aïeul, l'Imâm 'Alî Zayn Ul 'Âbidîn Ibn Al Husayn Ibn 'Alî Ibn Abî Tâlib (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :

« Allâh a caché trois choses dans trois autres :

Il a caché Son agrément dans l'obéissance qu'on Lui voue. Ne négligez donc aucun aspect de l'obéissance à Son égard, car il se peut que Son agrément s'y trouve.

Il a caché Sa colère dans la désobéissance à Son égard. Ne sous-estimez donc aucun aspect de la désobéissance, car il se peut que Sa colère s'y trouve.

Il a caché Ses saints parmi Sa création. Ne méprisez donc aucun de Ses serviteurs, car il se peut que ce soit un saint d'Allâh. »


Source : Fusûl Ul 'Ilmiyyah de l'Imâm Al Habîb 'Abdu Llâh Ibn 'Alawî Al Haddâd (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
 
Al Imâm Muhammad Ibn Sîrîn (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :

« Je n'ai jamais été jaloux de qui que ce soit à propos de ce bas-monde car les gens sont de deux types ; si la personne est pieuse et destinée au Paradis, pourquoi donc serais-je jaloux d'elle ? Et si une personne est destinée à la Géhenne, comment donc quelqu'un peut-il être jaloux d'elle ? »

Source : Tanbîh Ul Ghâfilîn de l'Imâm Abu-l-Layth As Samarqandî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
 
Sagesses amérindiennes

"Quand tu te lève le matin, remercie pour la lumière du jour, pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi même."

Tecumseh, chef shawnee.


"La paix ne pourra naître dans ce monde que lorsque toujours plus d'homme prendront conscience de l'unité de la vie existante entre la nature, les animaux, les plantes, les minéraux et les hommes; et vivront en conséquence."

Indien Sioux.


"Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre.
Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre.
L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile. il le fait à lui même."

Chef Seattle, suqamish.


"L'homme croit quelque fois qu'il a été créé pour dominer, pour diriger. Mais il se trompe. Il fait seulement partie du tout. Sa fonction ne consiste pas à exploiter, mais à surveiller, à être régisseur. L'homme n'a ni pouvoir ni privilèges seulement des responsabilités."

Oren lyons, iroquois onondaga.
 
"Nous étions un peuple sans lois, mais nous étions en très bons termes avec le grand esprit, créateur et maître de toutes choses.

Vous, blancs, présumiez que nous étions des sauvages. Vous ne compreniez pas nos prières. Vous n'avez pas essayé de les comprendre. Quand nous chantions nos louanges au soleil, à la lune ou au vent, vous disiez que nous adorions des idoles. Sans nous comprendre, vous nous avez condamnés comme des âmes perdues, simplement parce que notre culte était différent du vôtre.

Nous voyions la main du grand esprit dans presque tout : soleil, lune, arbres, vent et montagnes. Parfois, nous l'approchions à travers toutes ces choses. Était-ce si mal ? Je pense que nous croyons sincèrement en l'être suprême; d'une foi plus forte que celle de bien des blancs qui nous ont traités de païens... Les indiens qui vivent près de la nature et du maître de la nature ne vivent pas dans l'obscurité.

Saviez- vous que les arbres parlent ? Ils le font, cependant. Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L'ennui, c'est que les blancs n'écoutent pas. Ils n'ont jamais appris à écouter les indiens, aussi je doute qu'ils écoutent les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m'ont beaucoup appris : tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le grand esprit."


Indien stoney.
 
Sois avec les gens qui ont un grand `aql
et éloignes toi des ignorants, les gens de futilités.

Bois le poison même s'il vient d'un `âqil
Et renverses le remède par terre s'il vient d'un ignorant.
 
Chaque sommeil est un rappel de la mort et chaque réveil une résurrection
(Ibn Juzayy et Al Bukhârî)

Allâh (qu'Il soit exalté) dit : « C'est Lui qui reprend vos âmes pendant la nuit, et qui connaît ce que vous avez acquis dans la journée. Il vous rappelle ensuite à la vie, afin que le temps qui vous est imparti soit accompli. Puis c'est à Lui que vous ferez retour, et Il vous mettra alors en face de tout ce que vous faisiez. »

[Sourate 6 - Verset 60].



Al Imâm Abû 'Abdi Llâh Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) commenta ceci en disant :

« « C'est Lui qui reprend vos âmes pendant la nuit » : c'est-à-dire quand vous dormez. Il y a dans ce propos un argument démontrant la résurrection dans l'au-delà.


« Et qui connaît ce que vous avez acquis dans la journée » : c'est-à-dire qui sait ce que vous avez produits comme actions.


« Il vous rappelle ensuite à la vie » : c'est-à-dire qu'Il vous réveille de votre sommeil. Le pronom personnel fait allusion à la journée car la majeure partie de l'état de veille [d'un être humain] se situe dans la journée.


« Afin que le temps qui vous est imparti soit accompli » : c'est-à-dire le délai de la mort.


« Puis c'est à Lui que vous ferez retour, et Il vous mettra alors en face de tout ce que vous faisiez. ». » [Tas-hîl li 'Ulûm Il Qur°ân].


Et à ce titre, le Prophète (que La Grâce et La Paix d'Allâh soient sur lui) enseigna de réciter cette invocation avant de s'endormir :


« C'est en Ton Nom, ô Seigneur, que je vis ou que je meurs. » [Al Bukhârî].


بِاسْـمِكَ اللّهُـمَّ أَمـوتُ وَأَحْـيا


et de dire ceci une fois réveillé :


« Louange à Allâh qui nous a redonné la vie après nous avoir fait mourir ; et c'est vers Lui que tous retournera. » [Al Bukhârî].


الحَمْـدُ لِلّهِ الّذي أَحْـيانا بَعْـدَ ما أَماتَـنا وَإليه النُّـشور


Et Allâh (qu'Il soit exalté) a dit : « Allâh accueille les âmes quand elles meurent, et quand elles sombrent seulement dans le sommeil. Il retient celles dont Il a décrété la mort et renvoie les autres jusqu'au terme fixé. N'y a-t-il pas là des signes pour qui sait réfléchir ? » [Sourate 39 - Verset 42].
 
Description du croyant (Al Hasan Al Basrî)

Al Imâm Abul Faraj Ibn Al Jawzî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) rapporta que le Shaykh Salamah Ibn 'Âmir (qu'Allâh l'agrée) a dit :

« Nous fîmes la prière du vendredi avec Al Hasan Al Basrî (qu'Allâh l'agrée) et lorsque nous terminâmes, nous nous regroupâmes autour de lui ; il se mit alors à pleurer d'une manière intense, on lui demanda : « Que t'arrive-t-il ? qu'Allâh te fasse miséricorde ! Alors que durant ton sommeil le Paradis t'a été annoncé ? »

Ses pleurs devinrent plus intenses et il dit :

« Et comment ne pleurerais-je pas alors que si l'un des compagnons du Prophète, qu'Allâh prie sur lui et le salue, entrait par cette porte de la mosquée, il ne reconnaîtrait que la direction vers laquelle [on se tourne pour prier]. »

Puis il ajouta :

« Loin s'en faut ! Les souhaits ont fait périr les gens, ont donné des propos sans actes, une connaissance sans patience et une foi sans certitude ; pourquoi vois-je des hommes et ne vois-je pas d'esprit, et entends-je des bruits légers et ne vois-je ni monture ni compagnon ? Par Allâh ! Les gens sont entrés puis sont sortis, ils ont su et ils ont blâmé, ils ont interdit puis ils ont rendu licite. Certes, la religion de l'un d'entre vous est [semblable à un ] brin de paille sur sa langue, si on lui demandait : Crois-tu au Jour de la rétribution ? Il répondrait ; Oui ! Par le Maître du Jour de la rétribution ! Il ment.

Certes, parmi les comportements du croyant, il doit avoir une force dans la religion, une fermeté accompagnée d'une douceur, une foi accompagnée d'une conviction, une science accompagnée d'une indulgence, une indulgence accompagnée d'une science, une intelligence accompagnée d'une douceur, une belle apparence tout en étant pauvre, une richesse accompagnée d'une modération, des dépenses accompagnées d'une sollicitude, une miséricorde envers celui qui est essoufflé, l'acquittement des droits [d'autrui], une rectitude accompagnée d'une équité ; il n'est pas injuste envers celui qu'il hait, il ne commet pas de péchés afin d'aider celui qu'il aime, il ne calomnie pas, il ne fait pas de clins d'œil, il ne dénigre pas, il ne tient pas de propos futiles, il ne se divertit pas et il ne s'amuse pas, il ne sème pas la discorde, il ne convoite pas ce qui ne lui appartient pas, il ne nie pas les droits qui sont à sa charge, il ne dépasse pas la limite dans les quantités, il ne se réjouit pas de la turpitude dont est atteint autrui et il n'éprouve pas de plaisir lorsqu'un malheur atteint autrui.

Le croyant fait preuve de recueillement dans sa prière, il s'empresse de s'acquitter de l'aumône légale. Ses propos sont une guérison, sa patience est une piété, son silence est une réflexion, son regard est une leçon. Il fréquente les savants afin d'apprendre, il se tait lorsqu'il est avec eux, afin d'être sain et sauf. Il parle afin de rapporter un butin, s'il se comporte bien, il se réjouit, et s'il se comporte mal, il demande pardon [à Allâh].

Si on lui fait des reproches, il cherche à contenter, si on se moque de lui, il fait preuve d'indulgence, s'il subit une injustice, il patiente, si on l'opprime, il s'éloigne, il ne cherche de protection qu'auprès d'Allâh, il ne demande l'aide que d'Allâh. Il est posé lorsqu'il est en public, il est très reconnaissant lorsqu'il est seul, il est satisfait de ce qu'il possède, il loue Allâh pour l'aisance. C'est un patient lors des malheurs, le désespoir ne l'atteint pas et il n'est pas vaincu par l'avarice. S'il s'assoit avec ceux qui font du vacarme, on l'inscrit parmi ceux qui invoquent [Allâh], et s'il s'assoit avec ceux qui invoquent [Allâh], on l'inscrit parmi les insouciants.

Le croyant a un visage souriant, un bon comportement, il est bienfaisant et généreux, il est clément et entretient ses liens de parenté ; on coupe les liens de parenté avec lui et lui, il les entretient, on lui fait du mal et il supporte, on l'humilie et il honore, il est un grand patient lors des malheurs et il supporte les différents préjudices ; la vie terrestre n'a aucune valeur pour lui, c'est pour cela qu'il n'y construit pas de demeure et qu'il n'y change pas de vêtements, il a une bonne confiance [en Allâh] et il ne pense pas du mal d'Allâh.

Le croyant est paisible, tendre, pieux, pur, vertueux, satisfait, il ne se fait pas piquer deux fois par un même terrier, il est pâle, il a les cheveux ébouriffés, il convoite peu, il est intelligent en ce qui concerne sa religion, et il est niais en ce qui concerne sa vie terrestre.

Le croyant est très respectueux, généreux avec son voisin, il obéit au Tout-Puissant, il fuit les châtiments de l'Enfer, son âme témoigne de la science d'Allâh, ses membres invoquent Allâh, sa main est tendue vers le bien, il se fatigue à faire son examen de conscience et les gens sont à l'abri de lui.

Le croyant est franc s'il promet, il agrée rapidement, il est loin de la colère, il apprend si on l'instruit, il comprend si on lui explique ; celui qui le prend pour ami est à l'abri, celui qui le fréquente y gagne, il a la raison complète, il œuvre beaucoup, il a peu d'espoir, il a un bon comportement, il dissimule sa colère. »

Puis il pleura et fit pleurer. »

Source : Adâb Ush Shaykh Al Hasan Ibn Abil Hasan Al Basrî de l'Imâm Abul Faraj Ibn Al Jawzî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
 
je ne savais pas ou la poster mais elle est belle cette photo...soubhanAllah
Photo de fuqaras Tijani réunis dans la ville de Meknès au Maroc pour la venue de Sheykh Mahmud at-Tijani. Le cliché a été pris en 1911/1329.

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Ou sont les femmes qui représentent la moitié de l'humanité?
 
İmam Rabbani, grand savant islamique (Inde, 1563- 1624) déclare :

“Le coeur est le voisin d’Allah ta'âla. Il n’existe aucune chose qui est aussi prés d’Allah que le coeur. Il ne faut briser le coeur de personne, qu’elle soit croyante ou rebelle [pécheur] car il faut aussi protéger le voisin rebelle. Evitez, évitez, évitez trop de blesser le coeur de quelqu’un.
L’action qui blesse le plus Allah, est de briser le coeur de quelqu’un après le blasphème. Parce que la plus proche des choses qui vont auprès d’Allah est le coeur. Tous les humains sont esclaves d’Allah. Si on blesse, on frappe l’esclave de quelqu’un évidemment son maître sera rendu triste, sera indigné. Il faut penser à la grandeur du maître qui est le seul et unique maître possédant tout [Allah]. On ne peut utiliser ses créatures uniquement aux limites qu’il a fixées. Les utiliser avec la limite qu’il a donnée ne serait pas le blesser. En plus ce serait accomplir son ordre.”

La dernière phrase du testament de Sayyid Abdulhakim Arvasi (Turquie, 1865-1943) est :

Ne blessez le coeur de personne.
 
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