Ce que tu dis n' est valable que pour les prophètes et les trois califs de l' islam. Or dans ce film on ne les montre pas.
non ma chère, pour toute représentation humaine ou animale meme. relis tes textes.
L'imam Al-Nawawi résume l'opinion des grands ulamâ :
« la représentation figurée (taswîr al-sûra) des êtres vivants (al-hayawân) est rigoureusement interdite (harâm) et compte parmi les péchés les plus graves, car elle est menacée du châtiment douloureux mentionné dans les hadîth(s). Peu importe que cette représentation soit réalisée sur des objets d’usage vil ou non, sa réalisation est, de toute façon, interdite (harâm), car elle consiste en une imitation (mudaha) de la création (khalq) de Dieu. Peu importe qu’elle se trouve sur un tissu (thawb), un tapis (busât), un dirham, un dinâr, un vase, un mur, etc.... »
Que disent en toutes lettres les hadiths? La tradition rapporte que Mahomet demanda à l'une de ses femmes d'enlever une étoffe décorée de la pièce où il s'apprêtait à accomplir la prière, afin de ne pas risquer d'être distrait. Ailleurs, Muhammad affirme que l'Ange de la Révélation refusait de s'approcher de sa demeure si elle abritait une quelconque image. Enfin, il menaça les artistes d'avoir à comparaître devant Dieu au Jour du Jugement, d'être mis en demeure de donner vie à leurs oeuvres et, devant leur incapacité à le faire, d'être confondus et précipités dans les tourments de l'enfer :
Dans le Sahîh de Muslim (Sahih Muslim), le Hadith 3943 : « D'après Abd-Allah ibn Masoûd , l'Envoyé d'Allah a dit: "Au Jour de la Résurrection, les gens qui éprouveront de la part d'Allah les plus terribles châtiments seront les peintres (plutôt, fabricants de figures: peintres, sculpteurs, dessinateurs et autres)".
Cette attitude est d'ailleurs traduite par l'anecdote mettant en scène un artiste persan nouvellement converti à l'lslam. Peintre-sculpteur de son métier, il alla consulter Ibn'Abbâs sur son sort: ne possédant que ce seul savoir-faire pour vivre, mais désireux de respecter les prescriptions de sa religion, que pouvait-il faire désormais ? Ibn 'Abbâs lui conseilla de continuer à exercer son art, mais en pratiquant une rigoureuse stylisation des formes: "coupe la tête (aux personnes et animaux) et fais-les ressembler à des fleurs". Historique ou non, ce récit résume en tout cas clairement l'option fondamentale prise par l'art musulman: refus de représenter le monde humain ou animal, stylisation des motifs végétaux.