Guérison le chabbat
Le Chabbat a été confié à lhomme, et non lhomme au Chabbat ; car le verset recommande que lon vive par la Tora, et non que lon périsse par elle (cf. MRI, Ki tissa 1 ; Tos. Chabbat 15:17 ; Yoma 85b).
(Luc, 14: 1-10) : "Jésus étant entré, un jour de sabbat, dans la maison de l'un des chefs des pharisiens, pour prendre un repas, les pharisiens l'observaient. Et voici, un homme hydropique était devant lui. Jésus prit la parole, et dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens: Est-il permis, ou non, de faire une guérison le jour du sabbat? Ils gardèrent le silence. Alors Jésus avança la main sur cet homme, le guérit, et le renvoya. Puis il leur dit: Lequel de vous, si son fils ou son boeuf tombe dans un puits, ne l'en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat? Et ils ne purent rien répondre à cela."
La femme adultère
Ce passage est un ajout radif absent des plus anciens manuscrits.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=pBytfNv-Vnw#t=2108s
Jésus est venu seulement pour les israélites
(Matthieu 10: 5-6) : "Nallez pas vers les païens, et nentrez pas dans les villes des Samaritains; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison dIsraël."
(Matthieu 15:24) : "Je nai été envoyé quaux brebis perdues de la maison dIsraël."
La loi n'est imposée qu'aux israélites
Jésus tolérait que des étrangers suivent la Loi en appliquant la Loi. Comme cela est permis dans la Torah. Mais les apôtres avaient permis aux goyim de pratiquer des lois nohaïdes seulement. Ce qui fut également abandonné plus tard complètement.
Conclusions
Globalement, lanalyse montre que Jésus ne semble pas contrevenir aux interdits archétypaux, à tout le moins tels quils se trouvent formulés dans la Michna (Chabbat 7,2), ni même à leurs dérivés (toladot). Toutefois, si lon se réfère plus largement au droit talmudique, il est clair que certaines actions ou même de simples paroles associées à la thérapie ou plus généralement à la vie profane étaient jugées contraires à lesprit du Chabbat, et donc proscrites, au second degré, par interdit rabbinique. Il semble que ce fut une préoccupation de Jésus de nenfreindre que les dispositions rabbiniques jugées secondaires pour mieux révérer les injonctions bibliques,comme le montre son accusation à lencontre des « scribes et des pharisiens »