La bhagavad-gita en toute simplicité

Si une fois mais j'ai vu des articles divers qui n'allaient pas m'aider sans initiation de base.... et je viens tout juste de (re)jeter un coup d'oeil.
Bonjour Miss,
J'ai trouvé un opuscule sur un texte ancien à la fnac, alors que j'étais en transit dans une gare en France, et je pense que tu devrais y trouver de l'intérêt, car j'y ai lu des informations pertinentes et aisément accessibles pour des personnes comme toi s' intéressant à ce sujet. Le titre: Yajnavalkya; âme et corps.
Il débute ainsi: 《Yajnavalkya fut le plus grand d'entre les sages. Il connaissait toute chose, et sans défaut était son savoir. Engagé pleinement dans la méditation, il connaissait le principe et le dessein de chaque traité !》
Tu me dis...
 
Ce matin, je me suis dit qu'il fallait que je continue mes réflexions sur la Bhagavad-gita, même si je n'ai pas la tête à ça, car je suis en vacances et par conséquent tout bouge trop vite. Écrire, ce n'est pas comme parler. Cela prend du temps. Et comme je vous avais promis de vous entretenir sur le sujet, je me suis levé tôt et j'ai ouvert le 11ième chapitre...


Arjuna dit : Les enseignements sur les secrets du savoir spirituel qu'avec bonté tu m'as révélés, je les ai entendus, et mon illusion s'est maintenant évanouie. (Verset 1)

Il a enfin compris. Ce ne devait, évidemment, pas être facile. Si Arjuna, l'ami intime de Krishna, peine à le comprendre, qu'en est-il de nous, pauvres pécheurs ?! Rappelons en deux mots la situation. Krishna et Arjuna sont sur un char de guerre entre deux armées trépignantes de passion ; ils attendent sagement la fin de cette discussion inattendue pour se jeter dans le combat. Aucun des guerriers parmi la multitude, sauf exceptions, ne peut entendre cet échange confidentiel. Sanjaya est l'une de ces exceptions. Ce que nous lisons, nous, lecteurs, qui essayons tant bien que mal d'intégrer ces enseignements, 5000 mile ans plus tard, sont les paroles de Sanjaya rapportées par l'auteur de la Bhagavad-gita, Sri Vyasa.1

Écoutez-le attentivement. Ou, plutôt, lisez, avec curiosité la suite car il en va de notre histoire des dogmes religieux, de la psychologie occidentale. En Occident, nous avons chassé volontairement de notre conscience collective la dimension divine. Ce sont les autorités ecclésiastiques chrétiennes qui ont exécuté ce tour d'oblitération du sacré, pour mieux gérer le dynamisme des idées spirituelles. Ce faisant, ils ont placé le nouveau Dieu unique et tous ses attributs à l'extérieur du monde. Nous y reviendrons au fur et à mesure.
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1. Pour lire le début de ce récit, rendez-vous sur mon blog et trouvez Le résumé de la Bhagavad-gita.
http://maroudiji.over-blog.fr/2017/03/la-bhagavad-gita-resumee.html
 
Maintenant, si tu veux bien, continue Arjuna, ô Personne suprême, j'aimerai savoir comment tu t'y prends pour pénétrer la manifestation cosmique. J'aimerai voir cette forme que tu empruntes pour se faire. (3)

Autrefois, plus de dix mille ans de cela, que dis-je ? plus de trente milles ans et mettez-y ! dans toutes les religions dignes de ce nom, les dieux étaient naturellement présents dans l'univers et parmi nous. Le témoignage des peuples vivant de ces époques et rapportés par les écritures le confirme. Encore faut-il savoir juger. Et je ne parle pas des croyances superstitieuses des Égyptiens ou des Grecs dont nous nous référons avec une obstination identitaire, malgré le caractère violent qui les anime. Ce sont des exemples évidents, pour ce que nous en savons, de religions inventées par démagogie, cupidité ou ignorance. Albert Camus préconisait plutôt : « L'honnêteté consiste à juger une doctrine par ses sommets, non pas par ses sous-produits. »

Dans ce troisième verset, Arjuna s'adresse à Krishna en le désignant de paramesvara, de personne suprême, ou encore d'atmanam, de forme supérieure. D'entre les dieux, souligne-t-il, il est le principal. En Inde, depuis son avènement, les dévots ont appris que Krishna était le Dieu des dieux, sans égal, qu'il n'en existait qu'un seul véritable. Une grande partie de la Bhagavad-gita consiste à faire comprendre à Arjuna la suprématie absolue de Krishna, qu'il n'est pas un dieu comme les autres (surtout pas comme ceux des Grecs ou des Égyptiens). À la lire sérieusement, il ne peut y avoir de doute à ce sujet, bien que beaucoup de commentateurs s'y méprennent, curieusement.

Ce que bientôt les religions abrahamiques établiront à leur tour, concernant un Dieu supérieur, c'est un monothéisme extrême, intransigeant, totalitaire et, finalement, un Dieu déconnecté et inaccessible tant il est abstrait.* C'est ce qui est recherché cependant, pour en finir avec l'anarchie et les superstitions en ce domaine. L'histoire nous dit qu'ils ont réussi, du moins là où elles se sont imposées.
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* Paradoxalement, ils désignent de « personnelle » cette relation...
 
Ô Seigneur, ô Maître de tous les pouvoirs surnaturels, si tu estimes que je peux la contempler, montre-moi, je t'en pris, ta forme universelle. (4.)

Ce 11ième chapitre de la Bhagavad-gita est particulier. Il se distingue des autres parce que Arjuna demande une faveur inusitée à Krishna : contempler sa forme universelle. Au moment où j'écris ces lignes, je ne sais pas d'où lui vient ce désir, qui le lui a inspiré, car cette forme n'existe pas en tant que telle. À ce que je sache, Krishna ne la manifeste qu'en de rares occasions, et la vision que le dévot en a ne dure que quelques moments. Par exemple, le premier qui me vient à l'esprit, c'est quand il avait trois ou quatre ans, vivant à Vrindavan, sa mère adoptive, Yashoda,* en fit l'expérience à son corps défendant. Elle ne savait pas qu'il était Dieu. Elle le prenait simplement pour un enfant comme tous les autres, à part qu'il était le sien et qu'elle l'adorait comme la prunelle de ses yeux. Il était certes beau et attachant mais sa position maternelle l'empêchait de réaliser sa puissance absolue ; elle ne voyait pas que son gamin régnait en maître suprême sur l'univers. Jamais il ne lui venait à l'esprit qu'il était Dieu. Ces préoccupations philosophiques ne l'atteignaient pas, il était avant tout son fils. Quand il avait faim, elle lui donnait son sein, quand il pleurait, elle le prenait dans ses bras, quand il faisait des bêtises, elle le grondait. Krishna était complètement dépendant d'elle et de son père adoptif, Nanda. (Ses parents biologiques étant emprisonnés à Mathura.)
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* Elle est, pour ainsi dire, l'archétype védique de la vierge Marie, la mère de Dieu, comme la désignent des catholiques.
 
Ce n'est pas tout. Creusons encore un peu cette notion du Dieu unique. Arjuna désire voir une autre forme de Krishna, universelle. Différente de celle en face de lui. En fait, il ne s'agit pas d' -une- autre forme, mais d'une multitude de formes, et plus encore, devine-t-on, Dieu étant illimité. Il a donc des formes illimitées. Voilà qui entre en contradiction avec le concept de monothéisme. D'un Dieu unique. Étant Un, Dieu ne peut avoir d'aspects ou de personnalités* différents. On ne voit pas pourquoi mais c'est ainsi depuis que Moïse et Abraham l'ont décidé.
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* Personalité vient de personne, qui vient, lui, de persona. En grec, ce mot désigne le masque.
 
Ce verset (toujours le quatre) précise que Krishna est le Maître de tous les pouvoirs, yogeshvara. Il peut créer ou détruire à sa guise, sans même lever le petit doigt. Être ici et ailleurs, ou les deux à la fois. Dieu est au-delà du concept. Il n'est pas prisonnier de la pensée délimitée par une boîte crânienne, aussi intelligent fut cet humain. Arjuna ne se laisse pas illusionner non plus par son amitié pour lui, il vient de le dire : cette illusion, maya, s'est maintenant dissipée. Il ne commet pas l'erreur d'identifier Krishna à un ami, à un cousin (ce qu'il est) ou à un serviteur, parce que celui-ci, pour rester neutre, s'est engagé à conduire son char au lieu de combattre comme un seigneur. Aucun des généraux sur le champs de bataille, notamment le plus grand d'entre eux, l'invincible Bhisma, ne considère Krishna comme un cocher ordinaire. Ils savent tous que s'il était aux commandes de l'armée, l'issue de la guerre serait pliée.
 
Dans ce verset, l'humilité dont fait preuve Arjuna évince d'emblée toute familiarité. Il ne force pas Krishna à lui montrer sa forme universelle. Il ne dit pas : comme je suis ton ami intime, je veux la voir parce que je ressortirais plus convaincu de cette expérience pour accomplir mon devoir. « Si tu veux bien » suggère-t-il, plutôt. Serait-ce la volonté de Dieu de se montrer à son pur serviteur, alors rien de plus facile pour lui : il est yogeshvara. Mais, si telle n'est pas son intention, aucune méditation, aucun pouvoir, aucune lamentation, aucun sacrifice, aucune connaissance ne permettra de le voir tel qu'il est. Les sens et l'intelligence de l'homme n'ont pas ce pouvoir. Ni aucun instrument, aussi puissant soit-il. Sans la grâce de Dieu, il est impossible de l'atteindre ; ce qu'exprime clairement le huitième verset ci-dessous :


« Tu ne peux cependant me voir avec les yeux qui sont tiens ; je te confère donc les yeux divins par quoi tu pourras contempler mes inconcevables pouvoirs. »
(8)

Mais les monothéistes ont inventé un Dieu transcendantal et l'ont placé hors du monde. Ils ont pour ainsi dire limité ses pouvoirs. Il est devenu silencieux et invisible, absolument. Comme mort, ou indifférent. Et, semble-t-il, il leur a donné raison : plus personne ne considère le vent ou la lumière du soleil des énergies de dieux vivants. Plus personne ne considère les rivières et les forêts animées par des dieux. Depuis cette invention, les arbres et les animaux ont perdu leur âme. Et la science leur a donné raison. Comme quoi, science et religion ne sont pas toujours en conflit.
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* Personnalité vient de personne, qui vient, lui, de persona. En grec, ce mot désigne le masque.
 
le mot "personne". Ce mot n'existe pas tel quel en grec, et dans sa traduction du français au grec je n'ai rien trouvé d'équivalent à "masque"; donc j'aimerais vraiment savoir quelles sont vos sources?
 
Sanjaya dit : Ô roi, à ces mots, Dieu, la Personne suprême, maître de tous les pouvoirs surnaturels, montre à Arjuna sa forme universelle. Prodigieuse la vision tout entière: innombrables les bouches, innombrables les yeux, en cette forme universelle, parée de divins et étincelants joyaux, de multiples vêtures, brandissant de multiples armes. Glorieusement couverte de guirlandes, ointe de parfums célestes, cette forme qui tout pénètre, magnifique et sans fin, Arjuna la contemple. (9 à 11)

Je n'ai reproduit ici que quelques versets de ce chapitre. La description de la forme universelle qu'en donne Sanjaya est la plus belle que j'ai jamais lue. Avant l'entrée en force de la philosophie, qui a vidé la pensée de l'enchantement qu'induisait le contact des sens au monde, les anciens grecs pensaient bien ainsi, que les forêts et les océans étaient habités par des êtres divins, que les étoiles étaient des dieux, que chaque être vivant possédait en lui une étincelle spirituelle. Beaucoup plus tard, Giordano Bruno et Spinoza, exemples notoires, ont eux aussi fait, à leur manière intuitive, la promotion du panthéisme, de cette forme divine universelle,* mais elles ne rivalisent que de très loin avec celle de la Bhagavad-gita. Elle est grandiose. À lire.
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* À leur dépend, Bruno a été brûlé sur le bûcher, et Spinoza excommunié. Je viens il y a quelques jours de rencontrer un couple d'intellectuels qui me disaient, convaincus, que Spinoza n'avait pas grand chose à voir avec le panthéisme. Cela pour dire que je ne suis pas un philosophe, j'écris de mémoire, mais j'en ai assez lu ou parlé dans ma vie pour déclarer (à tort peut-être) que Spinoza était un panthéiste. Je n'ai pas cherché à contredire ce couple. J'en profite pour ajouter, concernant les mots 'personne' et 'persona', que je suis en voyage depuis plusieurs mois et par conséquent je n'ai pas accès à mes livres, mais pour mes sources j'ai lu autrefois Charles Renouvier, entre autres, qui avait écrit un livre sur le personnalisme. Je donne cet auteur parce qu'il est de Perpignan et que je suis, au moment où j'écris ces lignes, dans les montagnes des Pyrénées, juste à côté. (Jolie coïncidence, moi qui suis un peu superstitieux. C'est de cette époque que je garde en souvenir que 'persona' veut dire masque. Qu'il soit grec ou latin, cela ne m'a jamais inquiété auparavant. Vous êtes les seuls qui me le fassiez remarquer.
 
Ne viendrais-tu pas de confondre le latin et le grec ?
non seulement mais encore il a compris de travers les explications qu'il a lues. :D
https://fr.wikipedia.org/wiki/Persona_(psychologie_analytique)
Le mot persona vient du latin (du verbe personare, per-sonare : parler à travers) où il désignait le masque que portaient les acteurs de théâtre
Ca ne veut pas dire du tout que "persona" ( qui est un mot latin et pas grec, donc) signifie "masque". Il était employé pour désigner le masque. C'est très différent.
Comme quoi il est très imprudent de faire des ré-interprétations...
 
C'est de cette époque que je garde en souvenir que 'persona' veut dire masque. Qu'il soit grec ou latin, cela ne m'a jamais inquiété auparavant. Vous êtes les seuls qui me le fassiez remarquer.
Bah voilà maintenant tu le sais ; c'est pas grec. Et si personne ne te l'a fait remarquer auparavant c'est que tu es tombé sur des gens qui ne cherchent pas plus loin que ce qu'ils lisent.
 
S'il y a quelqu'un qui peut lui expliquer son problème de compréhension j'apprécierai, personnellement je n'ai pas la patience de composer avec tant de désinvolture.

PS. Si vous pouvez faire cela en privée ce serait encore mieux.
 
@ahmed II je pense que tu peux faire l'économie d'un retour...a moins de nous donner la position de ta secte sur le système des castes..
Le yoga est un art physique.. Il permet de mon point de vue d'attendre des état de calme et détente physique.. Un exercice sain pour le corps et l'esprit... Mais il faut s'arrêter la toute autre spiritualité on d'où est à mettre dans le même panier que les autre religions et sectes d'Asie. Pas un pratiquant. J'ai un collègue indien qui pratique le yoga minimum deux heures par jour.
. Lors d'un trajet professionnel ma soutenu et justifie le système des castes.. Que les intouchables sont véritablement des inférieurs... Cela dépassait mon entendement à la limite de la colère.. Depuis j'ai du mal avec toutes spiritualités hindouistes car elles ont toutes entretenu ce système.. De nos jours encore..
 
je pense que tu peux faire l'économie d'un retour...
Tu veux bien m'expliquer le sens de cette expression.
a moins de nous donner la position de ta secte sur le système des castes..
Dans ma secte tout le monde est égal.
Le yoga est un art physique..
Quand on ne sait pas ce qu'est le yoga, il vaut mieux garder le silence.
Que les intouchables sont véritablement des inférieurs...
Tu veux dire qu'il a osé ne pas te toucher ?
 
Tu veux bien m'expliquer le sens de cette expression.

Dans ma secte tout le monde est égal.

Quand on ne sait pas ce qu'est le yoga, il vaut mieux garder le silence.

Tu veux dire qu'il a osé ne pas te toucher ?
Le yoga est excellent comme pratique.. Je mets juste en garde des spiritualités qui n'en sont pas...
Il a justifie le système de castes.... Mais tout le monde est égal c'est quoi l'apport.. Quel but de le structurer ? Ça vit de quoi ? Quel budget ?

Excuse ma méfiance des doctrines qui prônent nous apporter le bien être alors que naturellement nous l'avons sans pour autant suivre une secte
 
Si tu étais plus clair on comprendrait mieux ce qui est ennuyant et qui est ennuyé, parce que là, c'est de la charade. C'est pas mon truc.

On ne pouvait faire plus clair pourtant :

Tu avances quelque chose dans un domaine précis comme étant vrai. On te prouve que tu ne maîtrises pas le sujet. En quoi, dès lors, devrait-on prendre comme vrai quoique ce soit de ce qui découle de ta prémisse prouvée comme étant fausse.
 
Je mets juste en garde des spiritualités qui n'en sont pas...
Tu fais la police ?
Il a justifie le système de castes....
Je t'ai posé une question à ce propos mais tu n'as pas répondu.
Mais tout le monde est égal c'est quoi l'apport..
Tout le monde aime répéter des clichés qui pourtant chaque jours et chaque moment nous montrent que nous sommes différents et inégaux.
Excuse ma méfiance des doctrines qui prônent nous apporter le bien être
Tu devrais te soucier de doctrines qu'on enseigne aux enfants dans nos écoles, européennes ou marocaines ou américaines, et qui sont destructives pour eux et pour la Nature au lieu de t'inquiéter pour des idées qui ne te concernent pas.
nous l'avons sans pour autant suivre une secte
Le mot secte en Inde n'a pas la même définition qu'en France. Ici, puisque je suis en France, celui qui l'emploie laisse deviner chez lui un esprit totalitaire, fermé, dont l'impérialisme est le moteur de son progrès : il veut que tout le monde lui ressemble, que tout le monde soit égal, que personne ne dépasse des limités imposées par l'ordre établi.
 
On ne pouvait faire plus clair pourtant :
Tu avances quelque chose dans un domaine précis comme étant vrai.
Qu'ai-je donc avancé qui était faux ?! Décidément, même après explication tu ne comprends pas. Alors dis-moi exactement ce que tu n'as pas compris.

(C'est comme avec tes livres religieux, tu me refais le même scénario. Tu as lu un livre ou deux et par conséquent tous les autres livres parlent de la même chose ! Tu sais tout et tu as tout compris. C'est cela ta science !
 
Qu'ai-je donc avancé qui était faux ?! Décidément, même après explication tu ne comprends pas. Alors dis-moi exactement ce que tu n'as pas compris.

Ah, tu appelles donc cela une "explication". Bon, on doit pas en avoir la même définition.

Je me répète (encore)...

Tu utilises un terme que tu prétends être grec pour appuyer ta démonstration. Sauf qu'il n'est pas grec mais latin. Ce qui est déjà ennuyant, mais soit, tu t'es peut-être simplement trompé. Ça arrive. C'est ennuyant quand on prétend avoir une plus grande rigueur dans sa démarche que tous les autres autour de soi, comme tu l'as fait si souvent, mais soit. C'est humain.

Par contre, le fait de non seulement se gourer de langue mais en plus de changer le sens du mot pour le faire correspondre à ce que tu désires passer comme message, ça, c'est nettement plus ennuyant. Et c'est un euphémisme.

(C'est comme avec tes livres religieux, tu me refais le même scénario. Tu as lu un livre ou deux et par conséquent tous les autres livres parlent de la même chose ! Tu sais tout et tu as tout compris. C'est cela ta science !

C'est bien que t'en parle tiens. Tu ne m'as toujours pas répondu, que ce soit ici ou ailleurs, sur cette fameuse question posée il y a quelques mois.

Peux-tu me dire, maintenant que tu as bien vidé ton sac théo-philosophique, dans tous tes textes ou les autres que je n'aurais pas lu, où exactement on trouve une description fine et précise de n'importe quelle théorie scientifique dans un de ces livres religieux dont je connaîtrais pas l'existence. Après tout, tu affirmais qu'on pouvait trouver de la science dans ces livres et que cela réussirait à passer haut la main les critères de la méthode scientifique.

Je l'ai ptêt raté (et pourtant, j'ai tout lu). Eclaire-moi donc de ta lumière.

Au passage, tu penses vraiment que je n'avais jamais lu ces textes ? Je veux dire, c'est le niveau "introduction aux religions hindouistes" dans n'importe quelle université.

Et mélanger Spinoza à tout cela, bon sang... C'est osé. Je ne sais pas quel noeud au cerveau tu as réussi à te faire pour réussir ce tour. Je me réclame de Spinoza même si je ne suis pas panthéiste. A vrai dire, Spinoza (et Einstein plus tard lorsqu'il l'a popularisé) sont probablement plus proche de ma façon de raisonner (je ne parle pas de qualité de raisonnement) que la plupart des théistes que je connaisse. Mais là, ce que tu fais des écrits des uns et des autres... En les mélangeant comme si tu pouvais en tirer la recette du gateau céleste... Sans faire la distinction de leurs différences tant dans le terreau qui les a vu naitre que dans la contextualisation de leurs concepts au sein de leurs époques respectives... J'appelle pas cela de la philosophie. C'est toujours plus élaboré que du prêt-à-penser made in BHL , je dois bien te reconnaître cela.
 
Dernière édition:
Je me répète (encore)...
Tu utilises un terme que tu prétends être grec pour appuyer ta démonstration. Sauf qu'il n'est pas grec mais latin. Ce qui est déjà ennuyant,
Que de chipotage pour tant de bagatelles que tu prends en outre pour une démonstration !! Ce n'était qu'une note de page à titre de repère, tout comme celui de Marie, la mère de Dieu. Et vous deux, vous y avez vu une démonstration... Bizarre. Et même après vous avoir fourni une indication sommaire cela ne vous a pas mis la puce
l'oreille ? Je suis donc allé sur le Web faire le travail pour vous :

Comme la plupart des objets se rapportant au théâtre portent des noms grecs, on pourrait aussi y voir une déformation du grec ancien πρόσωπον, prosopon influencée par l’étymologie populaire.
https://fr.wiktionary.org/wiki/persona

PERSONA (πρόσωπον / προσωπεῖον)
Masques que portaient toujours sur la scène, dans les théâtres de la Grèce et de l'Italie antique, les acteurs de toute classe, tragiques, comiques ou pantomimes.
https://mediterranees.net/civilisation/Rich/Articles/Loisirs/Theatre/Persona.html

Le mot personne provient probablement de l'étrusque phersu et du latin persona, mais déjà le mot grec prosopon désignait le masque que portaient les comédiens au théâtre, et aussi pour l'étrusque et le latin.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Personne
 
Que de chipotage pour tant de bagatelles que tu prends en outre pour une démonstration !! Ce n'était qu'une note de page à titre de repère, tout comme celui de Marie, la mère de Dieu. Et vous deux, vous y avez vu une démonstration... Bizarre. Et même après vous avoir fourni une indication sommaire cela ne vous a pas mis la puce
l'oreille ? Je suis donc allé sur le Web faire le travail pour vous :

Comme la plupart des objets se rapportant au théâtre portent des noms grecs, on pourrait aussi y voir une déformation du grec ancien πρόσωπον, prosopon influencée par l’étymologie populaire.
https://fr.wiktionary.org/wiki/persona

PERSONA (πρόσωπον / προσωπεῖον)
Masques que portaient toujours sur la scène, dans les théâtres de la Grèce et de l'Italie antique, les acteurs de toute classe, tragiques, comiques ou pantomimes.
https://mediterranees.net/civilisation/Rich/Articles/Loisirs/Theatre/Persona.html

Le mot personne provient probablement de l'étrusque phersu et du latin persona, mais déjà le mot grec prosopon désignait le masque que portaient les comédiens au théâtre, et aussi pour l'étrusque et le latin.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Personne

Tu me reproches d'aimer la précision, c'est un comble quand même...

Au passage, tu n'as toujours pas répondu à ma question, malgré mes nombreuses relances.
 
Je n'ai pas pas cité le paragraphe en entier, mais il n'y a -absolument- aucun argument. Tu ne fais que déblatérer.

Je ne déblatère pas, je mets en avant ton manque total de méthodologie cohérente dans la construction de tes concepts philosophiques que tu sembles être le seul à partager.

Bien sûr, je n'exclus pas la possibilité que tes textes soient au-delà de ma portée même si je pense que ceci soit fort improbable. Mais dans ce cas, j'attends impatiemment que tu nous publie un recueil philosophique/scientifique (puisque c'est identique pour toi) afin que nous puissions avoir l'avis de véritables experts sur la matière plutôt que les simples déblatérations de participants d'un forum parmi d'autres sur le net.
 
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