wikipédia:
Avant l'islam, La Mecque est déjà un haut lieu de vénération. Selon la tradition musulmane, le culte autour de la Ka'ba remonterait à Adam qui l'aurait bâtie, avant qu'elle ne soit emportée par le Déluge au temps de Noé. Dieu aurait alors ordonné à Abraham (Ibrahim) de la reconstruire avec l'aide de son fils Ismaël (la fameuse pierre Noire enchassée dans l'un des angles de la Kaaba serait d'ailleurs un don de l'ange Gabriel à Ibrahim suite à cette reconstruction).
Cependant, même si la Ka'ba mecquoise a été édifiée à une époque indéterminée, peut-être vers la fin de la période romaine, il semblerait qu'elle apparaisse probablement au départ comme un simple enclos de pierres sans toit, édifié à proximité immédiate d'un point d'eau salvateur au fond d'une vallée sèche et non arborée. Sa construction dans ce lieu signalait manifestement déjà une intention cultuelle et confirmait son caractère d'espace sacré, dans lequel chaque tribus nomades d'Arabie y déposaient les statues (asnam) de ses dieux. Les principales de ces divinités pré-islamique restant Hubbal, al-Lat, al-`Uzza ou Manat. Le sanctuaire, ainsi constitué accueillait également : juifs, chrétiens, polythéistes, mazdéens et plusieurs autres croyances.
Vers l'an 200, le Hejaz devient une région qu'empruntent de nombreuses caravanes. Les tribus bédouines profitent de la localisation de la région, au carrefour des routes vers l'Afrique, vers l'Asie Mineure, vers le monde perse et vers les prospères côtes du golfe d'Aden (royaumes de Saba, de l'Hadramaout, etc
) pour y contrôler le commerce des épices.
Aux VIe et VIIe siècles, La Mecque était un grand carrefour marchand, dominée par la tribu des Quraychites, dont est issu Mahomet, et qui se disaient descendants d'Adnan et par lui d'Ismaël. Celle-ci concluait des traités avec les Byzantins, les Éthiopiens, les Sassanides, etc. Les notables de la ville dirigeaient tout par l'intermédiaire d'un conseil (madjles).
Sinon relis le Qou'ran,
Tiens aussi un peu de lecture :
http://www.mosquee-de-paris.org/Conf/Theologie/II0202.pdf
Salam