La collégienne a été mise à pied pour «acte de prosélytisme»…

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion oujdia69
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Pourquoi parler de ma religion.....est ce le débat du voile ou celui d'un tee shirt ????

Vous n'avez pas de défaut ? vous êtes parfait à vous lire ?

les musulmans font partie de cette société humaine ...vous avez du mal à vous rentrer ça dans la tête !!!!!!:rouge:

Lamentable ! Vous devenez de plus en plus lamentable.

J'ai honte pour vous.
 
Juste pour preciser (meme si je n'en vois pas l'utilite), je suis marocain d'origine Arabe, mais je ne me sens pas du tout provoque s'il pretend le contraire. Parce qu'au fond de moi meme, je suis universaliste et un simple habitant de cette planete -- donc rien de particulier --, et de bladi.net -- donc tres particulier et elitaire -- :D

Tu n'as rien à préciser....et certainement pas à un revenant d'outre tombe !

je ne demande jamais les origines d'un intervenant pour lui répondre !:rouge:
 
Ces tee shirt " Palestine libre" sont largement diffusés....mais je crois que dans le cas qui nous concerne, il y a eu un manque certain de pédagogie de la part du professeur et du Directeur d'établissement !

Il eut été plus intelligent de faire un cours sur les revendications du peuple palestinien, plutôt qu'utiliser les mêmes méthodes d'Israél....la censure !!!

Yep!

Ou d'en faire un veritable debat et d'apprendre aux eleves comment on se comporte et comment on conduit un debat, meme et surtout sur un sujet emotionnel. L'effet pedagogique aurait ete meme plus grand.

Je peux m'imaginer comment ca aurait pu se passer, s'il existait une veritable culture de debat. Supposons que la classe soit largement acquise a la cause palestinienne. Un debat emotionel est garanti, le moment meme ou le prof propose une these pro-sioniste (qu'il y croit ou pas, peu importe, ce qui compte c'est la provocation au debat). Et c'est la que ca devient interessant: le debat commence et peut devenir tres emotionnel.

Supposes aussi qu'il ait enregistre le debat sur video. Durant la prochaine heure, ou preferablement dans une semaine quand les emotions se seront calmees, il presente a la classe la video, et ils peuvent discuter sur les erreurs qu'ils ont fait dans le debat. Pas necessairement sur le contenu, mais sur la forme. C'est donc une sorte de meta-debat qui commence.

C'est exactement ca qui encourage une bonne culture de debat. Pedagogiquement, c'est tres important a cet age d'habituer les ecoliers a ce genre de conflit d'idees. Parce qu'a la fin, ca en fait de bons citoyens avec la faculte de penser d'eux-memes mais aussi d'exprimer leurs opinions meme quand l'environment majoritaire ne leur est pas acquis d'avance.

Et c'est dans ce contexte de l'education a la culture du debat que je trouve que cette collegienne devrait avoir le droit de porter ce t-shirt... et que celles qui ont une autre opinion devraient avoir le droit de porter des t-shirts avec des messages differents. Tant que ces messages restent dans la sphere politique (encore une foi: pas de diffamations, d'attaques personnelles, d'injures etc...), je ne vois pas pourquoi l'etablissement scolaire les interdirait.
 
Yep!

Ou d'en faire un veritable debat et d'apprendre aux eleves comment on se comporte et comment on conduit un debat, meme et surtout sur un sujet emotionnel. L'effet pedagogique aurait ete meme plus grand.

Je peux m'imaginer comment ca aurait pu se passer, s'il existait une veritable culture de debat. Supposons que la classe soit largement acquise a la cause palestinienne. Un debat emotionel est garanti, le moment meme ou le prof propose une these pro-sioniste (qu'il y croit ou pas, peu importe, ce qui compte c'est la provocation au debat). Et c'est la que ca devient interessant: le debat commence et peut devenir tres emotionnel.

Supposes aussi qu'il ait enregistre le debat sur video. Durant la prochaine heure, ou preferablement dans une semaine quand les emotions se seront calmees, il presente a la classe la video, et ils peuvent discuter sur les erreurs qu'ils ont fait dans le debat. Pas necessairement sur le contenu, mais sur la forme. C'est donc une sorte de meta-debat qui commence.

C'est exactement ca qui encourage une bonne culture de debat. Pedagogiquement, c'est tres important a cet age d'habituer les ecoliers a ce genre de conflit d'idees. Parce qu'a la fin, ca en fait de bons citoyens avec la faculte de penser d'eux-memes mais aussi d'exprimer leurs opinions meme quand l'environment majoritaire ne leur est pas acquis d'avance.

Et c'est dans ce contexte de l'education a la culture du debat que je trouve que cette collegienne devrait avoir le droit de porter ce t-shirt... et que celles qui ont une autre opinion devraient avoir le droit de porter des t-shirts avec des messages differents. Tant que ces messages restent dans la sphere politique (encore une foi: pas de diffamations, d'attaques personnelles, d'injures etc...), je ne vois pas pourquoi l'etablissement scolaire les interdirait.

on est bien d'accord.....mais hélas, cet élève est tombée sur un pof nul et un Directeur d'établissement encore plus nul !

je pense que tu devrais envoyé un mail à ce dirceteur et faire un copier coller de ce qu'il aurait plus rentable de faire !

Une exclusion n'apporte rien à un éléve...il reste à la maison, se lève tard...manque des cours....bref...rien de positif dans la sanction !
 
Moi oui... mais vous, dans quelques années ? Après avoir compris ?

Chacun a sa vitesse innee de la comprehension. Chez les uns ca va plus vite, chez d'autres, ca prend plus de temps, et chez une minorite, ca prend toute la vie. Un peu plus de tolerance svp, les humains ne sont pas des robots.
 
on est bien d'accord.....mais hélas, cet élève est tombée sur un pof nul et un Directeur d'établissement encore plus nul !

C'est effectivement l'impression qu'on peut en avoir, vu de l'etranger. :(

je pense que tu devrais envoyé un mail à ce dirceteur et faire un copier coller de ce qu'il aurait plus rentable de faire !

D'abord je suis primairement anglophone et mon francais est par manque de pratique tout sauf presentable a un directeur d'etablissement francais! De deux, je ne vais pas m'amuser a donner des lecons de pedagogie telle qu'elle est pratiquee dans les high schools americaines a un pedagogue francais: il va s'amuser, avoir le fourire, et raconter la belle blague a tous ses collegues. Mais rien ne t'empeches d'utiliser mes arguments dans ta lettre. ;)
 
C'est effectivement l'impression qu'on peut en avoir, vu de l'etranger.



D'abord je suis primairement anglophone et mon francais est par manque de pratique tout sauf presentable a un directeur d'etablissement francais! De deux, je ne vais pas m'amuser a donner des lecons de pedagogie telle qu'elle est pratiquee dans les high schools americaines a un pedagogue francais: il va s'amuser, avoir le fourire, et raconter la belle blague a tous ses collegues. Mais rien ne t'empeches d'utiliser mes arguments dans ta lettre. ;)

Puisque tu me l'accordes ...j'utiliserais ton intervention.....j'ai aussi des lacunes...mais je n'ai aucun complexe à m'exprimer et peu importe qui est face à moi !

Je pense que c'est plutôt lui que se fera railler par certains profs !!!! :rouge:
 
Puisque tu me l'accordes ...j'utiliserais ton intervention.....j'ai aussi des lacunes...mais je n'ai aucun complexe à m'exprimer et peu importe qui est face à moi !

Marhbabik a khti. Utilises-les comme les tiens. La phrase cle pour un pedagogue est simple: "encourager la culture du debat est souvent plus important que l'objet du debat lui-meme." Le reste, tu peux facilement elaborer et broder autour. Il suffit que tu restes courtoise et tranquille dans ton message, et tu peux arriver a beaucoup de choses. ;)
 
Marhbabik a khti. Utilises-les comme les tiens. La phrase cle pour un pedagogue est simple: "encourager la culture du debat est souvent plus important que l'objet du debat lui-meme." Le reste, tu peux facilement elaborer et broder autour. Il suffit que tu restes courtoise et tranquille dans ton message, et tu peux arriver a beaucoup de choses. ;)

je suis toujours courtoise....c'est mon métier et ma nature:rouge: .... si je reçois une réponse...je la posterai içi même...Inch'Allah
 
c'est un sujet assez compliqué. Les écoles françaises sont laiques, donc cela impose aux élèves la neutralité religieuse, mais chaque élève est un citoyen, et un citoyen peut exprimer ses opinions...Je ne sais pas s'il existe un texte interdisant aux élèves de montrer leur opinions "politiques"...
Après, les élèves sont jeunes et les écoles sont pluri-culturelles, donc pour éviter tous débordements ou conflits et pour leur sécurité il est préférable que l'école reste un lieu laique et apolitique, cela n'empéchant pas de s'investir de manière privée. Reste à savoir si mettre un tel tee-shirt peut etre qualifié d'acte politique. Pour moi c'est un message de paix et de défense des droits humains, mais tous ne l'entendons pas ainsi, à priori.

Ce qui me gêne dans cette histoire c'est que l'on qualifie son acte d'acte de "prosélytisme". C'est encore, selon moi, tout mélanger. Défendre les Palestiniens et leur terre ne fait pas forcément de la personne un musulman "integriste" ou un adepte d'une quelquonque doctrine! c'est simplement défendre un peuple dans son droit et soutenir un peuple qui souffre injustement comme on pourrait le faire avec les enfants du Darfour par exemple...Le prof a donc clairement un parti prit et en cela je trouve que c'est révoltant, il devrait être sanctionné lui aussi...
 
Exactement!

Peut-etre qu'ils pensent a une sorte de "proselytisme politique"? Est-ce que ca existe comme delit? :eek:

il existe ce délit et ça peut aller de 2 ans de travaux forcés parmi les vaillants guerrier du Tsahal jusqu'à 20 de travaux d'intérêts général dans les kiboutz, il suffit de faire un tour là-bas pour voir le nombre de français qui ont étaient condamnés à ces peines.

ne me dis pas que tu n'as jamais cotoyé ces vermines?:D
 
La sanction est effectivement un peu lourde mais je comprends que ce collège qui doit rester un lieu neutre, apolitique et serein dans la mesure du possible ne tienne pas à ce que ses elèves dérivent vers des affrontements ideologiques ou religieux en portant tel ou tel t-shirt.

a commencer par les professeurs.
 
Il me semble (à vérifier) que chaque école a son réglement intérieur et qu'il est possible que certains établissements interdisent aux élèves de montrer leurs appartenances idéologiques, politiques. Ce reglement est réalisé au bon vouloir de chaque directeur, donc peut varier selon les écoles...
 
"Le 29 janvier, une élève du collège Claude-Bernard à Villefranche s'est présentée en cours avec un tee-shirt « Palestine libre ». Depuis l'annonce de son exclusion, la polémique enfle

Un emballement médiatique. C'est ce à quoi assistent, effarés, les enseignants et la direction du collège Claude-Bernard placés sous les feux des projecteurs depuis samedi. Dans notre édition locale de vendredi, nous relations l'affaire du « tee-shirt pro palestinien » et l'indignation des professeurs. Les faits remontent au 29 janvier.

Ce jour-là, le cours d'histoire-géographie de la classe de troisième porte sur l'évolution économique dans le monde depuis 1945. Une élève, Zeyneb, âgée 16 ans, arbore un tee-shirt portant l'inscription « Palestine libre ». L'enseignant demande à la collégienne de fermer son gilet pour cacher le vêtement en lui expliquant que c'est du prosélytisme interdit par le règlement. Celle-ci refuse, se lève, quitte le cours et sort de l'établissement. Le geste de la jeune fille ne restera pas sans suite. L'établissement la sanctionnera par une exclusion de trois jours, effective le 2 mars. Rarement une exclusion scolaire aura-t-elle été autant médiatisée. La mèche est allumée par le Collectif caladois pour le peuple palestinien, où la mère de la collégienne milite. Samedi, en pleines vacances scolaires, il organise une conférence de presse (1), annonce sa décision de soutenir la jeune fille et demande l'annulation immédiate de la sanction. L'information est reprise dans les médias nationaux et la toile s'enflamme. L'Humanité crie au scandale, la délégation générale de Palestine en France demande au proviseur la réintégration de l'élève, la presse évoque une exclusion due au port d'un tee-shirt pro-palestinien. Hier matin, une réunion a rassemblé au collège une vingtaine de professeurs, le chef d'établissement et le principal adjoint. « L'affaire est grave », s'émeut l'équipe pédagogique solidaire, qui réaffirme son soutien à l'enseignant mis en cause et à la direction du collège. « La jeune fille a refusé d'obéir à notre collègue, a délibérément quitté le cours et l'établissement alors que c'est interdit dans le règlement intérieur ; l'exclusion est légitime », signalent les enseignants. Une sanction jugée « modérée » au regard de la faute. Ils dénoncent « l'instrumentalisation et la calomnie dont est victime leur collègue » et s'élèvent contre « l'abus de pouvoir du collectif pro palestinien ». Le délégué syndical SNES évoque pour sa part « une cabale ». Hier après-midi, l'inspectrice d'académie a rencontré le chef d'établissement et le principal adjoint du collège Claude-Bernard, ainsi que l'enseignant concerné. Aucune décision n'a été prise (approbation ou retrait de la sanction), l'inspectrice souhaitant poursuivre son examen du dossier. "

http://www.leprogres.fr/fr/region/l...-une-collegienne-fait-toujours-polemique.html
 
Le professeur s'explique : « J'ai senti que ça dérapait »

Que s'est-il passé ce fameux 29 janvier dans la salle de classe ?
Le 26, dans le cadre de mon cours d'histoire-géo, j'évoque la fin des Trente Glorieuses causée par la hausse du prix du pétrole, consécutive à la victoire d'Israël dans la guerre du Kippour. Cela a duré trois minutes.

C'est à ce moment-là que votre élève a protesté ?
Non, elle s'est présentée le 29 avec ce tee-shirt et je lui ai demandé de le cacher en lui expliquant que c'était interdit par le règlement. Elle refuse, s'obstine, me répond puis ramasse ses affaires. Je la préviens des conséquences de son geste et lui dis que je ferai un rapport. Elle a quitté la salle de cours.

Quelle a été la réaction des autres élèves ?
Les clashs en cours, cela arrive. Dans le cas présent, c'est un problème d'indiscipline classique. Les élèves ont posé des questions. Je leur ai expliqué que la liberté d'expression était nécessairement réduite au sein d'un établissement. J'ai dit également que le problème palestinien était une cause bien trop grave pour être défendue par des « charlots », des personnes qui ne maîtrisent pas tous les enjeux de ce conflit. Cette parenthèse (l'incident et le dialogue) a duré dix minutes.

Zeyneb vous reproche d'avoir tenu des propos pro-israéaliens dans vos cours...
C'est faux. Je n'ai jamais tenu de tels propos. Dix jours après, elle a été convoquée avec ses parents par la direction. Ce jour-là, elle est venue avec sa mère et un membre du collectif pro-palestinien. J'ai senti que ça dérapait. J'étais en colère et en même temps abasourdi par ces reproches que l'on me faisait. Je m'efforce d'être le plus carré possible dans mes cours, dans le respect de la neutralité politique, idéologique et religieuse. Le collectif a publié un message le lundi sur Internet et tout s'est emballé.

Vous avez rencontré aujourd'hui l'inspectrice d'académie. Comment s'est passée cette entrevue ?
Très bien. J'ai l'impression que l'on me soutient.

Que ressent-on quand on est au cœur d'une telle polémique ?
C'est une polémique qui dépasse les frontières. J'ai lu dans la presse et sur Internet des choses fausses. C'était toujours le même son de cloche, celui du collectif. C'est choquant : pour moi, ce problème d'indiscipline doit rester au sein de l'établissement. Tout le monde est venu mettre son nez dans mon travail et raconter n'importe quoi. C'est inadmissible.

Je suis inquiet des conséquences d'une telle affaire. Que se passera-t-il le jour de la rentrée ?

http://www.leprogres.fr/fr/region/l...ur-s-explique-J-ai-senti-que-ca-derapait.html
 
:rouge:

Les dires d'un prof soutenu par une académie, un directeur d'établissement et par des collègues....sans le collectif pro-palestinien, l'affaire serait passé sous silence et personne ne sait ce qui se passe dans les établissements scolaires !

mais le cas de ce prof n'est pas isolé....et prendre 3 minutes pour expliquer les concequences de la guerre du Kipour...ça me parait un peu léger :rolleyes:

Bref....ce monsieur a vu ce qu'était une bande de "charlots"....il réfléchira à 2 fois à ses propchains cours !
 
Le professeur s'explique : « J'ai senti que ça dérapait »

Que s'est-il passé ce fameux 29 janvier dans la salle de classe ?
Le 26, dans le cadre de mon cours d'histoire-géo, j'évoque la fin des Trente Glorieuses causée par la hausse du prix du pétrole, consécutive à la victoire d'Israël dans la guerre du Kippour. Cela a duré trois minutes.

C'est à ce moment-là que votre élève a protesté ?
Non, elle s'est présentée le 29 avec ce tee-shirt et je lui ai demandé de le cacher en lui expliquant que c'était interdit par le règlement. Elle refuse, s'obstine, me répond puis ramasse ses affaires. Je la préviens des conséquences de son geste et lui dis que je ferai un rapport. Elle a quitté la salle de cours.

Quelle a été la réaction des autres élèves ?
Les clashs en cours, cela arrive. Dans le cas présent, c'est un problème d'indiscipline classique. Les élèves ont posé des questions. Je leur ai expliqué que la liberté d'expression était nécessairement réduite au sein d'un établissement. J'ai dit également que le problème palestinien était une cause bien trop grave pour être défendue par des « charlots », des personnes qui ne maîtrisent pas tous les enjeux de ce conflit. Cette parenthèse (l'incident et le dialogue) a duré dix minutes.

Zeyneb vous reproche d'avoir tenu des propos pro-israéaliens dans vos cours...
C'est faux. Je n'ai jamais tenu de tels propos. Dix jours après, elle a été convoquée avec ses parents par la direction. Ce jour-là, elle est venue avec sa mère et un membre du collectif pro-palestinien. J'ai senti que ça dérapait. J'étais en colère et en même temps abasourdi par ces reproches que l'on me faisait. Je m'efforce d'être le plus carré possible dans mes cours, dans le respect de la neutralité politique, idéologique et religieuse. Le collectif a publié un message le lundi sur Internet et tout s'est emballé.

Vous avez rencontré aujourd'hui l'inspectrice d'académie. Comment s'est passée cette entrevue ?
Très bien. J'ai l'impression que l'on me soutient.

Que ressent-on quand on est au cœur d'une telle polémique ?
C'est une polémique qui dépasse les frontières. J'ai lu dans la presse et sur Internet des choses fausses. C'était toujours le même son de cloche, celui du collectif. C'est choquant : pour moi, ce problème d'indiscipline doit rester au sein de l'établissement. Tout le monde est venu mettre son nez dans mon travail et raconter n'importe quoi. C'est inadmissible.

Je suis inquiet des conséquences d'une telle affaire. Que se passera-t-il le jour de la rentrée ?

http://www.leprogres.fr/fr/region/l...ur-s-explique-J-ai-senti-que-ca-derapait.html

c est qui les charlots? il est neutre nous dit il:rolleyes:
 
Qu'est-ce que c'est cette histoire de prosélytisme ? Suffit-il d'afficher une opinion pour y convertir ceux qui la voient ? Car c'est ça, le prosélytisme : essayer de convertir. La sottise n'a plus bornes dans ce pays où même dans l'Education on ne connaît plus le sens des mots, à moins que soit l'hyprocrisie ou la malveillance puisqu'on y dénature ce sens.

Le terme proselytisme n'a pas qu'un sens religieux, il peut aussi dire ralier les gens à une cause.
 
Salut Sarah,

message de paix ou non, ca reste bien sur politique. D'apres cette logique, les t-shirts avec l'embleme des pacifistes sont-ils egalement interdits dans les colleges en France? Enfin, je le suppose, vu de l'exterieur. Quelqu'un en France peux confirmer ca?
Justement cela n'a pas forcement un message pacifiste, il peut aussi renvoyer à l'image d'un manifestant enturabané, brulant des drapeaux israeliens et affichant son soutien au Hezbollah. Ya quand mieux comme colombes de paix.
De plus on sait toute la violence et la haine qui se critallise en France (qui est le pays d'Europe qui compte le plus de juifs et de musulmans) autour du débat israélo-palestinien, ne pas vouloir laisser introduire ce conflit au sein d'un collège est tout à fait compréhensible de la part d'un principal ou d'un enseignant, c'est même responsable.
Et de toute évidencecela n'est pas comparable a un simple t-shirt peace and love ou de soutient au Tibet.

Et ce prof. semble avoir egalement exprime une forte opinion politique dans ses cours: s'il le fait (why not?), ce n'est que juste que ses eleves aient egalement le droit de s'exprimer politiquement (et ne serait-ce que durant le cours). Et la liberte d'expression est surtout testee quand on exprime une opinion contraire a celle des autorites. Tu ne penses pas?;
Oui mais non, le discours politique n'a pas sa place dans un collège en France (hormis les cours d'education civique), c'est même signalé dans les reglements interieurs. Que se soit de la part d'un élève ou d'un prof. Si ce prof a dérapé il doit en principe être sanctionné. Ceci dit rien ne le prouve hormis le temoignage d'une association pro-palestinienne (je tairais tout le crédit que j'accorde à ce type de declarations, bref ce n'est pas le sujet:D)

On peut bien sur argumenter que l'interdiction a pour but d'etouffer les controverses dans l'oeuf avant qu'elles n'eclatent. Durant l'operation Cast Lead, il y avait un incident dans la ville allemande de Duisburg ou une forte minorite turque reside: un Allemand pro-israelien avait mit le drapeau d'Israel sur son balcon, pendant qu'une foule de pro-Palestiniens protestait en bas contre la guerre a Gaza. Cette foule s'est logiquement fortement offusquee par ce drapeau et a commence a menacer (verbalement!) le pro-israelien.

La police est arrivee sur les lieux... mais au lieu de disperser une demonstration qui risquait de derapper dans de la violence, elle est allee plutot dans l'appartement du pro-israelien et l'a quasiment force a enlever le drapeau pour des raisons de securite. Cette decision de la police du Land NRW a bien sur cause un ouragan politique dans un verre d'eau a Duesseldorf, a Berlin et a Jerusalem, mais la polemique a bien sur disparu apres quelques semaines.

La morale de l'histoire? Des fois pour garantir la paix, la liberte d'expression a des limites dans certains endroits. Est-ce une bonne chose? Je ne le pense pas: cette liberte d'expression politique est fondamentale... et surtout dans le contexte de colleges, lycees et universites, on ne peut pas commencer trop tot a eduquer les gens de s'engager politiquement et d'exercer un de leurs droits fondamentaux.

Il faut leur apprendre a l'exercer d'une facon intelligente et sage, et apprendre aux autres d'accepter des opinions adverses, au lieu d'etouffer le debat. Tout comme la police a Duisburg aurait du se mettre entre la demonstration des pro-Palestiniens et ce pro-Israelien, pour que tous les deux puissent exprimer leur opinion politique sans se voir menace ou aggresse, je pense aussi que cette collegienne n'aurait jamais du etre punie pour avoir exerce son droit d'expression politique.

Enfin, c'est mon opinion, vu d'une grande distance (pour l'instant a partir des Etats Unis). Je ne suis pas sur place pour pouvoir comprendre la legislation de France dans ce domaine. ;)

Tu melange les données. Le problème n'est pas la liberté d'expression mais l'endroit où cela se passe, tout n'est pas possible partout. Ce que l'on ne tolère pas dans une école avec de jeunes élèves pour des raisons évidentes (conflits, violences, propagande, embrigadement etc sur des enfants ) peut l'être dans une société démocratique pour un citoyen libre de ses choix. Pendant leur temps scolaire ces enfants sont sous la responsabilité de l'Etat, l'Etat et ses institutions sont en France séculaires, non partisanes etc... Ils accrocheront tous les drapeaux qu'ils le veulent le dimanche apres midi avec leurs parents si le coeur leur en dit la n'est pas le problème.
 
Communiqué du Collectif caladois pour le peuple palestinien
Villefranche-sur-Saône, le 25/02/2010.

Zeyneb, sa maman et le Collectif caladois pour le peuple palestinien tiennent à remercier du fond du cœur les plus de 2000 citoyennes et citoyens épris de justice qui ont déjà témoigné leur soutien à Zeyneb en écrivant à la direction du Collège Claude Bernard de Villefranche-sur-Saône.

Ils appellent à poursuivre cette action de protestation non-violente jusqu'à l'annulation pleine et entière de la sanction inique prise contre Zeyneb, ainsi que la garantie, pour elle et ses camarades, d'une reprise des cours dans les meilleurs conditions dès le 1er mars prochain.

Parmi les témoignages déjà reçus, ceux de très nombreux enseignants, des universitaires, des élus, des militants des droits de l'homme, responsables associatifs, anciens déportés et enfants de déportés, et ce du monde entier: http://altercalade.net/wiki/palestine:zeyneb:exemples_soutiens
Tous sont profondément choqués par la sanction infligée à Zeyneb et demandent sa levée immédiate.
Ils attendent de l'administration un geste fort. Ils ne demandent pas vengeance, mais justice.

Zeyneb, sa maman et le Collectif caladois pour le peuple palestinien envisagent toute action digne et non violente, en partenariat avec leurs très nombreux soutiens, au cas où l'administration maintiendrait la sanction.

S'agissant du communiqué des enseignants du lycée-collège Claude Bernard (22/02/2010), le Collectif déplore que l'esprit de corps semble l'emporter sur l'esprit de justice et d'apaisement.

S'agissant de l'article du journal Le Progrès du 23/02/2010 (édition de Villefranche), il est dans la continuité du mépris que le Progrès de Villefranche manifeste à l'égard du Collectif depuis sa création, comme du reste à l'égard de bon nombre d'associations progressistes (!) de Villefranche. Le directeur de l'agence du Progrès de Villefranche n'ayant jamais répondu aux demandes de rendez-vous du Collectif, le Collectif n'a pas souhaité non plus répondre aux questions du journaliste dépêché par le Progrès le 20/02/2010, sans pour autant lui manquer de respect.
 
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