Aigleloyal
VIB
En l'occurrence, les ménages les + aisés (les 0.1%) sont imposés depuis bien avant Hollande moins que le reste de la population (en proportion de leurs revenus). Un ménage "riche" (à partir de combien est-on un ménage riche ?) ne se faisait pas + tondre que n'importe où ailleurs dans le monde car, contrairement à beaucoup d'endroits dans le monde, il avait accès aux soins gratuits, à l'école gratuite, à tout un tas d'infrastructures dont ne disposent pas les autres, à une retraite mutualisée, à des revenus de substitution en cas de perte d'emploi, à une offre sportive pléthorique et pas chère etc.....
C'est l'argent "magique".
Donc votre assertion est fausse et illustre bien le fait que décorréler les prélèvements obligatoires des dépenses publiques constitue un non-sens total.
Encore plus que le niveau très élevé de la pression fiscale en France (et je l'affirme en tant que personne non-imposable sur le revenu), le problème majeur est justement la gestion calamiteuse de l'argent public.
D'autant + qu'il n'y a jamais eu de caractère universel relatif à toutes les mesures sociales.
Le montant des allocations familiales n'était pas dépendant des revenus, avant que François Hollande n'en décide autrement.
Désormais, il est divisé par 4 entre les plus riches et les plus pauvres ...
Le fait de dire qu'avant Hollande, cela aurait été le cas est tout bonnement grossier.
Ce qui est grossier, c'est de prétendre que le bilan de Hollande est ne serait-ce que convenable, alors qu'il a réussi à faire pire que tous ses prédécesseurs...