La location de terres, une astuce pour contourner (aussi) l'obstacle du foncier en agriculture

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Une autre manière de composer des associations de culture, est avec une base de données nommée SOPHY, qui pour chaque plante répertoriée, liste les plantes écologiquement similaires et les plantes discriminantes.

Je crois que les plantes écologiquement similaires, sont les plantes qui aiment le même biotope. Je crois que les plantes discriminantes, sont les plantes qui se plaisent là où se trouve une autre plante, même si ce n’est pas dans leur biotope idéal.

La difficulté surmontable pour utiliser cette base de données, c’est qu’elle n’utilise que les noms scientifiques. Par exemple Solanum Tuberosum L. pour la pomme de terre. Il faut faire les traductions dans les deux sens assez fréquemment, ce qui n’est pas pratique quand on utilise d’habitude que les noms communs des plantes, mais cette base de données est une petite merveille malgré ça.

La base de données : SOPHY — Plantes cartographiées et caractérisées par leur écologie (tela-botanica.org).

Exemple de la pomme de terre : Solanum Tuberosum L. (tela-botanica.org). Dans la liste des plantes écologiquement similaires, on trouve Galinsoga Parviflora CA., dont le nom commun est l’amarante à petites fleurs (il existe d’autres amarantes). Ça signifie que là où la pomme de terre se plait bien, les amarantes à petites fleurs se plairont bien aussi. Dans la liste des plantes discriminantes, on trouve Chenopodium Album L., dont le nom commun est le chénopode blanc. Ça signifie que la présence des pommes de terre va stimuler la pousse des chénopodes blancs. Je confirme cet exemple, j’ai souvent vu les champs de pommes de terre envahis de chénopodes blancs.

Remarque : la carte affichée à gauche, est la carte des lieux où des relevés et des comptages ont été fait, ça donne une idée de l’intensité de l’observation. Dans le cas de la pomme de terre, c’est un peu faible, mais ça se comprend, les botanistes s’intéressent plutôt aux plantes plus sauvages, ils observent assez peu les pommes de terre dans les champs.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
Pour reprendre l’exemple du début, de mettre ensemble les ails et les pommes de terre, voici les deux pages de ces deux plantes : Solanum tuberosum L. (tela-botanica.org) et Allium sativum L. (tela-botanica.org). On peut voir que les biotopes de la pomme de terre et de l’ail sont presqu’identiques, l’ail aimant juste avoir un peu moins de lumière et un peu moins d’humidité atmosphérique que la pomme de terre. C’est déjà assez proche pour tenter de les mettre ensemble. Comme en plus la pomme de terre monte plus haut que l’ail, elle fera un peu d’ombre à l’ail qui aime avoir un peu moins de lumière.
[…]
tu vas faire un essai ?

mam

Finalement, les ails et les petits pois ensemble, plutôt que les ails et les pommes de terre ensemble. C’est ce que j’essaierai.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
États généraux de l'alimentation : les agriculteurs à l'Élysée

VIDÉO -


À l'exception notable de la FNSEA, dont la présidente, Christiane Lambert, a déjà été reçue en juillet à l'Élysée, les principaux syndicats d'agriculteurs rencontreront lundi 7 août Emmanuel Macron afin d'évoquer notamment les futurs états généraux de l'alimentation.
Il sera aussi question de l'attribution des aides européennes.


Reçus chacun pendant une demi-heure par le chef de l'État, les syndicats évoqueront ainsi la nécessité d'un «juste» prix face aux exigences de la grande distribution et l'industrie agroalimentaire.

Ils aborderont aussi la question des aides européennes, dont le ministre de l'Agriculture souhaite modifier l'attribution.

Stéphane Travert veut transférer une partie des aides à l'hectare issues de la PAC vers, notamment, le développement rural, l'aide à l'agriculture de montagne ou encore l'installation des jeunes agriculteurs.

Pour sa part, la Coordination rurale souhaite la mise en place d'un «plan Marshall» pour l'agriculture, mais aussi intégrer le Haut Conseil de la coopération agricole (HCCA), afin, assure-t-elle, de «lutter contre les dérives de certaines coopératives» qui «ne défendent plus les intérêts de leurs adhérents».


Le mouvement des Jeunes Agriculteurs, qui critique la modification des aides européennes, veut évoquer la PAC d'après 2020, dont le budget n'est pas garanti en raison du Brexit.

De son côté, la Confédération paysanne souhaite que les 5 milliards destinés à un plan de modernisation servent à «compenser les pertes» dans l'arbitrage de la PAC.

Les exploitants familiaux du Modef, quant à eux, veulent insister sur la crise de l'élevage, et notamment la situation des producteurs de palmipèdes.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie


comme d'habitude, chacun tire la couverture à soi..............

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
oui, tu as vu ?
on peut même demander une identification de plante
https:// fr. wikipedia .org/wiki/Projet:Botanique/Quelle_est_cette_plante_?
ou de champignon.....

mam
Je ne conseille pas cette page, pour deux raisons. D’abord parce qu’il vaut mieux apprendre à les reconnaitre soi‑même avec des clés d’identification et des sites spécialisés, et ensuite, parce que Wikipédia a tendance à vouloir tout monopoliser, et je préfère qu’il existe une diversité de sites sur la botanique, que Wikipédia n’a justement pour l’instant pas réussit à phagocyter, et je préfère que ça reste comme ça. J’utilise plusieurs sites, ça me convient et ça me rassure, qu’un monopole remplace tout ces sites, ça m’inquiéterait.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Reçus chacun pendant une demi-heure par le chef de l'État, les syndicats évoqueront ainsi la nécessité d'un «juste» prix face aux exigences de la grande distribution et l'industrie agroalimentaire.

Ils aborderont aussi la question des aides européennes, dont le ministre de l'Agriculture souhaite modifier l'attribution.

[…]
Les subventions sont justement un problème qui empêche les consommateurs d’avoir conscience du juste prix. Elles participent à tirer artificiellement les prix vers le bas. Ils devraient plutôt évoquer la fin des subventions, et pour pouvoir vivre avec une affaire qui peut ne pas marcher, plutôt demander que Macron mette en place le revenu de base inconditionnel. Pour le reste, ce n’est pas tant la grande distribution que les consommateurs, le problème.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
les oeillets d'inde (fleur non comestible) avec les pieds de tomates

mam
Je viens de prendre un peu de temps pour chercher, et voici la liste à laquelle j’arrive, pour les plantes comestibles qui pourraient être associées aux tomates. D’abord deux qui aiment un biotope assez similaire et auxquelles je donnerais la priorité, puis d’autres qui aiment des biotopes différents mais semblent aimer pousser avec les tomates.

  • Mauve sylvestre
  • Persicaire (même famille que le rumex, la rhubarbe, etc)

  • Chénopode blanc
  • Amarante réfléchie
  • Ortie dioïque
  • Plantain lancéolé
  • Barbarée commune

Je précise que je n’ai pas essayé, c’est ce que j’ai déterminé en utilisant la base de données SOPHY et Tela Botanica.

L’association tomate + mauve sylvestre, ça doit être sympa.

Attention : la culture de la tomate peut favoriser la venue de la morelle noire, qui est toxique et ressemble aux tomates, excepté les fruits, ceux de la morelle étant nettement plus petits.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Planter des petits bâtons avec une grosse pastille de couleur au bout, pour repérer les endroits où quelque chose a été semé ou planté le temps que ça n’est pas encore levé, ça risque d’attirer les oiseaux, les insectes ou pas ? Il y a une couleur à éviter, à favoriser ? Le bleu pourrait être assez neutre ? C’est la couleur du ciel …

Actuellement, j’utilise des petits pics en pois, mais ils deviennent vite peu visibles quand ils sont salis de terre. Alors je pensais préparer une grande quantité de petits bâtons avec une pastille de couleur au dessus, pour l’année prochaine, mais je me demandes si c’est vraiment une bonne idée.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Plutôt cette page d’entrée : Aiguillage général (sophy.tela-botanica.org). On retrouve la précédente dans « Voulez‑vous examiner pour chaque plante ses plantes socio‑écologiquement similaires et ses plantes discriminantes ? », et c’est là qu’on découvre qu’il y a d’autres indexes pour d’autres données, à côté de celui dont je parlais.

En plus de la phytosociologie, il y a la phytoclimatologie.

D’après une autre page, les données datent de 2001.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
@Hibou57
là, je commence à être perdue je suis novice dans ce domaine

:confused: mam
Ne te laisses pas noyée, je poste ça ici comme référence pour les gens que ça pourraient intéresser. Ce sont des choses que j’écris ailleurs et que je re‑poste aussi ici, parce que ce sont des références importantes.

À part ça, avec les patates, j’ai finalement opté pour la stellaire :p . Ça reprend bien quand c’est repiqué et ça couvre bien le sol, ça va être bien pour mettre les tubercule à l’abris, ce qui est la fonction du buttage des pieds normalement.

Je trouve que les pommes de terre sont des plantes fragiles quand‑même, j’ai plein de bois de patates qui se couchent parce qu’il y a eu du vent ces derniers jours. J’ai en coupé quelques uns, même si ça m’ennuyait.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Le fenouil sauvage, n’a pas nécessairement de gros bulbe blanc comme le fenouil cultivé, non ? Si la tige est lisse, c’est bien du fenouil, je ne risque pas d’avoir confondu avec de l’aneth dont la tige est striée ? La tige suffit bien à faire la différence ?

Aussi, si des gens savent comment distinguer le thym et le serpolet avec certitude, ça m’intéresse :timide:.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Je trouve que les pommes de terre sont des plantes fragiles quand‑même, j’ai plein de bois de patates qui se couchent parce qu’il y a eu du vent ces derniers jours. J’ai en coupé quelques uns, même si ça m’ennuyait.
Même fragile de chez fragile :confused:, un peu de vent et des grosses pluies et presque tout est couché par terre.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
L’angélique, est une plante dont le type végétatif est bisannuel à vivace. En pratique, elle vit 2 à 5 ans : je me demande si c’est ce que signifie concrètement bisannuel à vivace. L’angélique fleurit à partir de la deuxième année : je me demande si c’est le cas de toutes les plantes bisannuelles.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La moutarde des champs peut ameublir les sols durs par le seul effet de ses racines. Elle est aussi considérée comme un engrais vert.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Je me demande pourquoi les plantes bisannuelles ne sont pas simplement vivaces.
L’angélique, est une plante dont le type végétatif est bisannuel à vivace. En pratique, elle vit 2 à 5 ans : je me demande si c’est ce que signifie concrètement bisannuel à vivace. L’angélique fleurit à partir de la deuxième année : je me demande si c’est le cas de toutes les plantes bisannuelles.


o_O personne pour répondre?
quelqu'un sait-il ?

mam
 
Dordogne : un village sauvé de la désertification par l’écologie



Grâce à un cercle vertueux de mesures écologiques, ce village de Dordogne a échappé à la mort. En 2008, quand Gilbert Chabaud est élu maire, Saint-Pierre-de-Frugie est déserté et vieillissant : plus de commerce, plus d’école, et les jeunes sont partis en ville trouver du travail. Pour ramener de la vie, le nouveau maire tente le tout pour le tout : investir dans l’écologie. Après un premier décret sur l’arrêt de l’usage des pesticides, ils assistent à un retour de la biodiversité. Ensuite la création d’un jardin partagé permet de retisser du lien social autour d’une animation solidaire. En rachetant les zones humides alentours, il créé 9 sentiers de randonnée, puis restaure le patrimoine du village avec des matériaux écologiques et construit un eco-gîte rural. Objectif ? Encourager l’écotourisme et relancer l’activité ! Pari réussi pour Gilbert Chabaut : le village a accueilli de nouveaux commerces, notamment une épicerie bio et locavore. Dernière en date : l’école Montessori qui a ouvert ses portes et vu ses effectifs doubler !
« C’est un cercle vertueux. Désormais il ne se passe pas un jour sans que des gens appellent pour nous demander s’il y a des maisons à vendre ! ».
Prochaine étape ? Rendre Saint-Pierre-de-Frugie autonome en énergie !
Finalement, la transition écologique n’est pas une contrainte, mais bien une formidable opportunité d’avenir !
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Agriculture : à la découverte de la permaculture

Des champs d'arbres fruitiers, plantés au milieu de légumes, des terres où insectes et mauvaises herbes prolifèrent : voici à quoi pourrait ressembler l'agriculture de demain, la permaculture. Cette méthode alternative inspirée par la nature prend de l'ampleur en France. L'écosystème y est autosuffisant : le sol est fertilisé par les racines des plantations et des arbres, plus de labour, de machines ou de pesticides, la nature travaille seule. L'association des cultures est également l'une des clés, les plantes s'aident et se protègent mutuellement.

Des cultures rentables

Ces cultures sont très rentables : sur un hectare, elles produisent dix fois plus qu'une exploitation classique. S'il faut 3,60 mètres pour 12 rangs de carottes dans une exploitation habituelle, il est possible de les planter sur 80 centimètres en y ajoutant deux rangs de poireaux et des petits pois en permaculture. Cette méthode de plantation qui permet une productivité hors norme convainc de plus en plus de nouveaux agriculteurs. Chez Yohann Jourdan, tout est fait à la main et seul : il cultive près de 2 000 m2 de fruits et légumes, un projet qui lui a coûté 100 000 euros. Pour tester la viabilité de ce modèle économique, des chercheurs ont établi un rapport qui estime que sur une surface de 1 500m2, le revenu peut atteindre 1 500 euros par mois en moyenne.

http://www.francetvinfo.fr/economie...etterquotidienne]-20171004-[lesimages/image4]


mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Glyphosate : ce qu'il faut retenir des révélations du "Monde" liées aux "Monsanto Papers"

Le quotidien s'est replongé dans les documents internes du géant de l'agrochimie, déclassifiés à la demande de la justice américaine. Ils révèlent que des écrits de Monsanto sur le glyphosate ont été largement diffusés, sous les noms d'experts reconnus.

C'est une véritable opération de "désinformation organisée", assure Le Monde. Un nouveau volet de l'enquête du quotidien sur les "Monsanto Papers", publié mardi 4 octobre, révèle comment le géant américain de l'agrochimie pratique largement le "ghost-writing", ou "écriture fantôme".

Avec cette technique, jugée comme une faute grave dans le milieu scientifique, des employés de Monsanto ont pu diffuser en secret leurs propres études dans des revues scientifiques et médias généralistes au cours des dernières années, précise le quotidien.

Ces textes étaient, en fait, signés par des scientifiques, rémunérés pour ce service de "blanchiment" des études de l'entreprise.

Selon le Le Monde, cette stratégie est tellement généralisée que des salariés de Monsanto utilisent eux-mêmes le terme d'"écriture fantôme" dans leurs correspondances.

Franceinfo vous détaille trois révélations du quotidienà ce sujet.
Des écrits d'experts "passés en revue" et "lourdement amendés"par Monsanto
En se replongeant dans les "Monsanto Papers", ces documents internes de Monsanto rendus publics par la justice américaine, Le Monde dévoile l'organisation d'une telle stratégie d'"écriture fantôme" au sein de l'entreprise.
Le quotidien explique notamment comment le géant américain a demandé à un cabinet de consultants, Intertek, de lui trouver près de 15 experts, professeurs et consultants privés, pour rédiger des synthèses sur les liens entre le glyphosate et le cancer.

Ces experts, rémunérés par Monsanto, écrivent cinq articles sur le sujet. Selon Le Monde, qui s'appuie sur des correspondances issues des "Monsanto Papers", des employés de la société américaine les ont ensuite "passés en revue" et "lourdement amendés". Certaines équipes de Monsanto auraient peut-être même directement écrit plusieurs de ces articles, avance le quotidien.

En septembre 2016, ces cinq études sont publiées dans une édition spéciale de la revue Critical Reviews in Toxicology. La revue scientifique précise que Monsanto a financé ces recherches. Les articles en question affirment que le glyphosate n'est pas cancérigène. "Ni les employés de la société Monsanto, ni ses avocats, n’ont passé en revue les manuscrits du panel d’experts avant leur soumission à la revue", affirme Monsanto en bas de chaque texte. Les révélations du Monde prouvent aujourd'hui le contraire.
Des textes largement relayés par la littérature scientifique

Dans son enquête, Le Monde s'interroge sur l'ampleur du phénomène. Combien de scientifiques ont-ils ainsi prêté leur nom pour diffuser des écrits de Monsanto défendant le glyphosate ? Le quotidien explique notamment qu'un article sponsorisé par Monsanto, expliquant l'absence de danger de cette molécule présente dans de nombreux herbicides, a été cité... plus de 300 fois dans la littérature scientifique. "Il est, en somme, devenu une référence", explique Le Monde.

suite sur
http://www.msn.com/fr-fr/actualite/...papers/ar-AAsTrPu?li=BBoJDO5&ocid=mailsignout


mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
La terrifiante enquête photographique sur les "ravages" de Monsanto dans le monde
Pendant cinq ans, Mathieu Asselin a parcouru le monde avec son appareil photo sur les traces du géant agrochimique. Ses clichés sont édifiants
Des villes fantômes ravagées par la pollution, des générations d’enfants handicapés : une enquête photographique de longue haleine, présentée aux Rencontres d’Arles et publiée par Actes Sud, accuse le géant de l’agrochimie américain Monsanto.
L’enquête du photographe franco-vénézuélien Mathieu Asselin, qui a duré cinq ans, débute à Anniston, une petite commune de l’Alabama, haut lieu pendant des décennies de la production des PCB (polychlorobiphéniles), utilisés entre autres comme lubrifiants, revêtements imperméables et produits d’étanchéité.
"Malgré un procès gagné en 2002 contre Monsanto, Anniston est contaminée, ravagée par la pollution, ses habitants sont malades, leur vie détruite. Monsanto connaissait pourtant la dangerosité des PCB depuis 1937", résume le photographe, devant des photos d’habitants dont les proches ont été fauchés par des cancers.

Mathieu Asselin a juxtaposé des publicités de la "Maison du futur" de Monsanto, présentée de 1957 à 1967 à Disneyland, en Californie, et qui draina 20 millions de visiteurs, et des clichés des maisons fantôme d’Anniston. "Aujourd’hui, c’est ça le futur selon Monsanto", affirme-t-il.

la suite sur (attention photos choquantes)
http://www.sudouest.fr/2017/07/15/l...ges-de-monsanto-dans-le-monde-3621103-706.php

mam

 

mam80

la rose et le réséda
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Monsanto revient aux profits grâce à l'Amérique du Sud

Le groupe d'agrochimie américain Monsanto est revenu aux bénéfices en enregistrant des résultats supérieurs aux attentes pour le 1er trimestre de son exercice décalé 2017 grâce notamment à de bonnes performances en
Amérique du Sud, a-t-il annoncé jeudi.
Il a confirmé qu'il entendait finaliser sa fusion avec le groupe allemand Bayer d'ici la fin de l'année, tout comme ses prévisions de résultats pour l'ensemble de 2017.
Entre octobre et décembre, Monsanto a dégagé un bénéfice net trimestriel de 29 millions de dollars comparé à une perte de 253 millions sur la même période l'an passé et un chiffre d'affaires de 2,65 milliards de dollars US (+19,4%), supérieur aux attentes des analystes qui étaient de 2,280 milliards.
Le bénéfice par action a atteint 0,07 dollar alors que le marché s'attendait à un chiffre nul pour le trimestre après une perte de 0,56 dollar un an plus tôt. Ajusté des éléments exceptionnels, il s'élève à 0,21 dollar, comparé à une perte de 0,11 dollar un an plus tôt.
«Nous sommes très heureux du fort soutien reçu, surtout des actionnaires et des agriculteurs, pour notre accord avec Bayer», a affirmé le PDG du groupe Hugh Grant, cité dans le communiqué.
Cette fusion, annoncée en septembre pour un montant de 66 milliards de dollars dette comprise, a reçu l'accord des actionnaires de Monsanto mais suscite une levée de boucliers chez les adversaires des organismes génétiquement modifiés (OGM) dont Monsanto est l'un des leaders mondiaux.
L'opération doit encore recevoir l'accord des autorités de la concurrence.
Bayer a notamment affirmé en octobre qu'il n'introduirait pas en Europe les semences génétiquement modifiées de Monsanto mais les deux groupes sont la cible de critiques pour l'effet de certains de leurs pesticides sur les colonies d'insectes telles les abeilles.
Lors d'une conférence avec les analystes après la publication des résultats, M. Grant a indiqué que Bayer était prêt à céder certaines activités pour obtenir le feu vert des autorités de la concurrence.
Il a souligné que l'association des deux groupes permettrait de développer encore davantage les dépenses en recherche et développement qui ont déjà triplé en quinze ans à quelque 1,5 milliard de dollars et atteindraient, après la fusion, 2,7 milliards de dollars.

Monsanto a confirmé qu'il s'attendait pour l'ensemble de son exercice annuel à un bénéfice par action à périmètre constant compris entre 4,50 et 4,90 dollars, le marché s'attendant à 4,72 dollars. Monsanto ne s'attend pas à un effet particulièrement négatif de la hausse du dollar sur ses résultats.
Suite à l'annonce de ces résultats, l'action du groupe avançait de 0,61% à
dollars à 105,69 à Wall Street vers 11h00.
Les responsables du groupe ont souligné que les surfaces plantées en maïs ont crû de 25% sur le trimestre en Argentine et de 10% au Brésil et que les bénéfices dans le soja ont progressé de près de 50%.

archives 2015
figaro

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Dans une note interne, Monsanto a affirmé qu’il existe un lien entre glyphosate et cancer

Dans des documents internes, l’entreprise Monsanto fait elle-même le lien entre son désherbant très populaire Roundup et le cancer, indiquent mardi le magazine Knack et le périodique néerlandais OneWorld, deux médias qui ont pu voir les documents du géant américain de la biotechnologie. On vous en dit plus.



Au lendemain des révélations du Monde

C’était il y a quelques jours : le journal Le Monde publiait les « Monsanto papers » dans lequel le quotidien informait sur certaines pratiques de désinformation de la firme américaine au sujet de la toxicité du glyphosate. Cette fois-ci, ce sont OneWorld et Knack, deux médias basés au Pays-Bas, qui font état d’une note interne au sein même de la société américaine et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’est pas très rassurant.

« Le Roundup influence une des phases cruciales de la division cellulaire (….) ce qui pourrait à long terme mener au cancer. »

Extrait de la note interne
En effet, dans des fichiers datant de 2008, de type Power Point (consultables ici), la firme américaine Monsanto fait clairement le lien entre des composants cancérogènes du produit phare de la marque et le développement du cancer dans le long terme. Le document cite d’ailleurs le nom du biologiste français Robert Bellé, qui assurait en 2002 dans le magazine Chemical Research in Toxicology que le Roundup pouvait endommager l’ADN des cellules. Un constat très grave donc.

Pas le premier (ni le dernier) scandale
Un groupe d’experts de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) a conclu, en

2015, que le glyphosate contenu dans le Roundup était « probablement cancérogène » pour l’Homme, tandis que l’Agence européenne de la sécurité alimentaire (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) ne suivent toujours pas cette conclusion et considèrent le glyphosate comme sans danger particulier.


Au moment où l’Union européenne s’apprête à renouveler pour dix ans la licence du glyphosate, on peut se poser des questions sur l’influence des lobbies et de la marque américain auprès de Bruxelles.

Et même si cette proposition fait pour le moment l’objet d’âpres négociations en coulisses, la Commission devrait se décider en décembre si l’herbicide le plus utilisé d’Europe restera ou non sur le marché. Espérons un sursaut de nos dirigeants.


Par Pierrick Bourgeois


mam
 
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