La location de terres, une astuce pour contourner (aussi) l'obstacle du foncier en agriculture

mam80

la rose et le réséda
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Monsanto Papers : comme disait l’autre, science sans conscience n’est que ruine de l’âme
@Docours

Est-il un procureur qui se saisira enfin de ce dossier, inculpera entre 50 et 100 dirigeants et salariés de Monsanto liés à ces dossiers ?
Rémy Mahoudeaux

La vérité, en matière scientifique, est peut-être une chimère.

Nous pouvons vivre au quotidien dans un monde ordonnancé selon Newton même si nous savons qu’Einstein a bien cassé la baraque.
Tous les deux ont cependant bâti une lecture du monde aussi rigoureuse que possible, avec les meilleurs outils de leurs temps respectifs, sincèrement désireux de parvenir à cette « vérité scientifique » dont Popper a peut-être fait un oxymore. Le lien entre une expérience et ses conclusions est toujours plus difficile à établir qu’on ne l’imagine.


En septembre 2012, je me réjouissais de la publication des travaux du professeur Gilles-Éric Séralini : une étude sur des rats nourris aux OGM assaisonnés aux désherbants.

Naïf que j’étais ! La dépublication intervenue en novembre 2012 sonnait le glas des espoirs fondés sur ce travail pour, enfin, se poser les questions les plus essentielles sur la nocivité de l’agrochimie en général.

Aujourd’hui, les Monsanto Papers, cette fuite de documents internes publiés sans autorisation, donnent un éclairage sur cette affaire.

Tout d’abord, le conflit d’intérêts jamais divulgué par Wallace Hayes, payé par Monsanto en 2012. Ce rédacteur en chef de la revue Food and Chemical Toxicology (qui avait publié cette étude sur décision de son adjoint de l’époque) avait expliqué qu’elle était retirée parce que non probante.

Il y a aussi les manœuvres orchestrées par Monsanto pour susciter des réactions formelles de protestation dans la communauté scientifique, afin de discréditer l’étude et son auteur. Réactions désavouées par leurs auteurs un peu plus tard…


Quelques réflexions et questionnements personnels :
Elsevier, maison mère de la revue, aurait lancé une enquête interne pour tenter de savoir ce qui s’est passé. C’est bien, mais est-ce suffisant ? Sera-t-elle complète, avec quantification des faux positifs (publication d’une étude indigne de l’être) et faux négatifs (refus de publier ce qui l’aurait mérité) ?

Depuis l’année 1542 où François Rabelais a fait dire à Pantagruel que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », il y a de quoi se lasser de devoir le rabâcher encore et encore.

Est-il un procureur qui se saisira enfin de ce dossier, inculpera entre 50 et 100 dirigeants et salariés de Monsanto liés à ces dossiers,

osera y coller le chef d’inculpation d’empoisonnement pour mobile de cupidité,

et ira jusqu’à incriminer les lobbyistes et leurs cibles qui ont permis à Monsanto de prospérer au détriment de la santé en général,

mais avec toutes les accréditations nécessaires ?


Mon incursion fracassante dans le monde de l’épistémologie avec cette contribution pragmatique : en plus de sa réfutabilité, Karl Popper a oublié un critère essentiel pour déterminer ce qui est scientifique, car rien ne peut y prétendre si ça lèse les intérêts d’un grand groupe riche et peu scrupuleux.

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Tribunal International contre Monsanto


Tribunal Monsanto :
la firme américaine reconnue coupable d’atteinte aux droits humains

Six mois après le procès citoyen intenté au géant de l’agrochimie, les juges ont rendu, mardi, leur « avis consultatif » et demandent la reconnaissance de l’écocide dans le droit international.

A La Haye, des victimes du monde entier ont accusé Monsanto

Samedi 15 octobre et dimanche, à La Haye, un tribunal citoyen a examiné les crimes de Monsanto.
Enfants malformés, agriculteurs malades ou ruinés, eaux polluées et sols détruits...
Vingt-quatre témoins se sont confiés sur le calvaire né de leur rencontre avec le géant des OGM et des pesticides.

Reconnaitre le crime d’écocide pour juger Monsanto
Procès de Monsanto :

« Porter atteinte à l’écosystème Terre, c’est menacer la paix, l’humanité »
Alors que l’entreprise Monsanto est traduite devant un tribunal international citoyen, Valérie Cabanes, juriste et spécialiste des droits de l’homme et de la nature, défend l’inscription de l’écocide dans le droit international.



Le Tribunal sur Monsanto à la Haye du 14 au 16 octobre 2016

Organisé à La Haye, du 14 au 16 octobre 2016, le Tribunal sur Monsanto aura pour mission d’évaluer les faits qui lui sont reprochés et de juger les dommages causés par la multinationale

Tribunal Monsanto :

« L’objectif est de faire de l’écocide le cinquième crime international contre la paix »
La juriste Valérie Cabanes plaide pour une modification du droit international, aujourd’hui pas assez outillé, selon elle, pour faire face aux dégradations de l’environnement et sanctionner efficacement les multinationales irresponsables.

Monsanto au tribunal :
pour que justice germe
Un collectif international de personnalités, scientifiques, juristes et d’ONG lance ce jeudi un tribunal international pour juger la multinationale accusée « d’écocide ».

les détails ici
https://www.combat-monsanto.org/spip.php?rubrique85


espérons que la France et l'Allemagne vote en faveur des citoyens

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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<Les pressions pour défendre l'hormone de croissance bovine

Si Monsanto n'aime pas les scandales, la firme déteste encore plus ceux qui les provoquent.

Les deux journalistes américains Jane Akre et Steve Wilson, de Fox News, en ont fait les frais.

Après avoir enquêté sur les dangers du Posilac, l'hormone de croissance bovine, rBGH, fabriquée dans les années 1980 par Monsanto, les deux journalistes du groupe Murdoch ont été licenciés.

Leur reportage n'a jamais été diffusé, comme le raconte Marie-Monique Robin dans Le Monde selon Monsanto.

Quel est le problème avec la rBGH ?

Cette hormone transgénique, injectée aux vaches, permet d’augmenter la production laitière de 15 à 20%. La vente de cette hormone, sous le nom de Posilac, est autorisée aux Etats-Unis en 1994.

Mais rapidement, des mammites chez les vaches (infection des pis), des fragilités osseuses et des malformations chez les veaux, sont constatés, détaille Marie-Monique Robin.

Pour faire face à ces symptômes, les éleveurs multiplient les traitements à base d'antibiotiques sur leurs bêtes. Conséquences : des traces de ces antibiotiques sont retrouvées dans le lait.>


extrait de : l'agent orange au glyphosate

http://www.francetvinfo.fr/monde/en...de-ses-detracteurs_2434629]-20171024-[bouton]

mam
 
Un producteur de fraises bio picard part en guerre contre l'Espagne

C'est lors d'un déplacement dans les fraiseraies andalouses que Jean-Claude Terlet a constaté l'utilisation d'un insecticide radical interdit par Bruxelles.

David contre Goliath.

Jean-Claude Terlet, maraîcher bio picard installé à Celles-sur-Aisne, près de Soissons, depuis 1981, a porté plainte pour concurrence déloyale contre l'Espagne.

Selon lui, le pays qui produit près de huit fois plus de fraises (350.000 tonnes par an) que la France laisse ses exploitants - dont les plantations se trouvent principalement à Huelva, près de l'embouchure du Guadalquivir - utiliser des traitements interdits par Bruxelles depuis des années à cause de leur forte toxicité.

Et notamment l'endosulfan, un insecticide radical qui appartient à la famille chimique des organochlorés connus pour leurs effets néfastes sur le système nerveux central.

«Si l'on ne fait rien, il n'y aura bientôt plus de producteurs de fraises en France»

Jean-Claude Terlet, producteur de fraises bio picard


C'est lors d'un déplacement dans les fraiseraies andalouses que Jean-Claude Terlet a constaté l'utilisation de ce produit très bon marché (3 euros le litre seulement), en raison de la présence de bidons «made in China» sur les parcelles.

Le producteur français vise aussi dans sa plainte deux autres substances chimiques interdites pour leur caractère cancérigène: la chloropicrine ou le bromure de méthyle, de puissants désinfectants.

L'utilisation de ces molécules interdites permet une productivité et des rendements très compétitifs.

À près de 2 euros le kilo à Rungis, la camarosa, la fraise espagnole bas de gamme, est ainsi quatre fois moins chère que la fraise bio picarde qui atteint, elle, les 8 euros le kilo.

«Si l'on ne fait rien, il n'y aura bientôt plus de producteurs de fraises en France», prévient Jean-Claude Terlet, bien seul dans son combat, les organisations de producteurs de fraises ne le suivant pas.

:fou:

lefigaro

mam
le mot bio veut rien dire, l air et l eau sont polluer donc ce terme est inexacte, disons moins polluer
 

mam80

la rose et le réséda
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Ses cultures étaient dévorées par un virus mortel… Cet agriculteur leur a diffusé de la musique !
De la musique, encore et toujours
Gilles Josuan est un producteur de cucurbitacées qui fait de la monoculture de courgettes. En 2007, l’ensemble de ses cultures a contracté le virus de la Mosaïque, contre lequel « aucune méthode de lutte […] n’existe. » Faute de remède, l’agriculture conventionnelle préconise l’arrachage de tous les plants infectés, une solution radicale qui n’a pas séduit l’agriculteur : « Je suis tombé sur le site de l’entreprise Genodics qui proposait de soigner les plantes avec les protéines de musique ! Je n’avais rien à perdre, j’ai donc voulu essayer. »
Propriétaire d’une quarantaine d’hectares sous serre et d’une cinquantaine en pleins champs, Gilles Josuan avoue avoir été confronté à un problème de taille : « Le plus difficile était de propager de la musique dans une serre avec un taux d’hygrométrie [humidité] élevé. » Genodics propose donc des appareils auto-alimentés par le biais de panneaux solaires spécialement conçus pour s’adapter aux tunnels. « Après quelques ajustements de départ, nous sommes parvenus à sauver mes plants de courgettes […] Je peux donc de nouveau les commercialiser » se félicite Gilles Josuan qui récolte chaque année entre 600 et 700 tonnes de légumes.

Quand les protéines chantent
La société Genodics envoie à chacun de ses clients un protocole strict qu’il devra appliquer à la lettre : 5 à 7 minutes de musique chaque soir mais pas davantage ; autrement « cela fatigue les plantes » précise Gilles Josuan. L’incongruité de la méthode peut prêter à sourire, voire le faire passer pour fou. Et pourtant, les faits sont là : ça marche.

Évidemment, le processus est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît… S’il suffisait de coller une baffle à quelques mètres de son potager et de lancer la 5e de Beethoven pour prémunir ses fruits et légumes contre tous les virus végétaux, on aurait déjà des philharmonies entières dans les plus grands domaines viticoles du pays !
La clé du succès réside dans la mélodie : il faut trouver celle qui convient le mieux aux cultures infectées.


Interrogé par Le Figaro, Genodics explique qu’avant de lancer toute thérapie musicale, il leur faut choisir la mélodie la plus adaptée aux pathologies à traiter. Dans le cas de Gilles Josuan, le cofondateur de Genodics Pedro Ferrandiz révèle avoir identifié non pas un mais deux virus : « Nous avons adapté la mélodie et pu inhiber les deux virus, qui fatiguaient la plante mais restent inoffensifs pour l’homme. » Une thérapie musicale rendue possible par la protéodie :

« Pour faire simple, lors du processus de synthèse des protéines, les acides aminés produisent des notes. Une mélodie spécifique à chaque protéine est ainsi émise » décrit Ferrandiz. C’est en connaissant les protéines de la pathologie que les chercheurs de Genodics peuvent isoler la pathologie en trouvant le « chant » de sa protéine. À partir de là, ils peuvent décider d’inhiber ou stimuler la synthèse.

la suite sur
https://dailygeekshow.com/musique-s...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-11-18

mam


 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Prolongation du crédit d’impôt pour l’agriculture bio (en France)

Agriculture bio : les députés maintiennent le crédit d'impôt
Le bio a le vent en poupe dans les supermarchés, mais également chez les politiques ! L’Assemblée nationale a voté, dans la nuit de jeudi à vendredi 17 novembre dernier, la prolongation du crédit d’impôt pour l’agriculture biologique. Un crédit qui s’applique à toute entreprise agricole cultivant au moins 40 % de produits relevant d’une production biologique.
Ce crédit d’impôt ne figurait pas initialement dans le projet de loi de finances 2018. Mais un amendement du rapporteur général du budget, Joël Giraud, l’a finalement fait revenir dans le texte, avant d’être adopté par les députés. Ce crédit d’impôt destiné aux agriculteurs bio va donc s’appliquer durant trois nouvelles années. À noter que le montant du crédit a également été revu à la hausse.
Le montant du crédit augmente
Ce dernier passe ainsi de 2 500 à 3 000 €. Une augmentation que les partisans de l’amendement justifient par l’arrêt des aides envers l’agriculture biologique, dans le cadre de la PAC d’ici la fin de l’année, mais également par une demande croissante de la part des consommateurs. À noter que ce crédit d’impôt est cumulable avec l’aide à
la conversion ou l’aide au maintien de l’agriculture bio, dans la mesure où le total n’excède pas 4 000 €.
Malgré l’engouement que suscite le bio, l’État a annoncé à la fin du mois de septembre dernier vouloir en finir avec les aides au maintien, pour se focaliser sur les agriculteurs qui souhaitent se lancer dans ce secteur, via les aides à la conversion. L’an dernier, le secteur alimentaire bio a réalisé un chiffre d’affaires total de 7,147 milliards d’euros.

https://www.radins.com/actualites/p...e=OSD.axhiuhh_hev_ojxaxdwko_kt_nkxnolp_tqy_au

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
En france, 30 % des agriculteurs gagnent moins de 3 500 € / mois, toutes les 48 h, un agriculteur se suicide.

Je le cite du début d’un débat de France 24 sur l’état de l’agriculture en france.

Partie 1 sur 2


Partie 2 sur 2

 
Prolongation du crédit d’impôt pour l’agriculture bio (en France)

Agriculture bio : les députés maintiennent le crédit d'impôt
Le bio a le vent en poupe dans les supermarchés, mais également chez les politiques ! L’Assemblée nationale a voté, dans la nuit de jeudi à vendredi 17 novembre dernier, la prolongation du crédit d’impôt pour l’agriculture biologique. Un crédit qui s’applique à toute entreprise agricole cultivant au moins 40 % de produits relevant d’une production biologique.
Ce crédit d’impôt ne figurait pas initialement dans le projet de loi de finances 2018. Mais un amendement du rapporteur général du budget, Joël Giraud, l’a finalement fait revenir dans le texte, avant d’être adopté par les députés. Ce crédit d’impôt destiné aux agriculteurs bio va donc s’appliquer durant trois nouvelles années. À noter que le montant du crédit a également été revu à la hausse.
Le montant du crédit augmente
Ce dernier passe ainsi de 2 500 à 3 000 €. Une augmentation que les partisans de l’amendement justifient par l’arrêt des aides envers l’agriculture biologique, dans le cadre de la PAC d’ici la fin de l’année, mais également par une demande croissante de la part des consommateurs. À noter que ce crédit d’impôt est cumulable avec l’aide à
la conversion ou l’aide au maintien de l’agriculture bio, dans la mesure où le total n’excède pas 4 000 €.
Malgré l’engouement que suscite le bio, l’État a annoncé à la fin du mois de septembre dernier vouloir en finir avec les aides au maintien, pour se focaliser sur les agriculteurs qui souhaitent se lancer dans ce secteur, via les aides à la conversion. L’an dernier, le secteur alimentaire bio a réalisé un chiffre d’affaires total de 7,147 milliards d’euros.

https://www.radins.com/actualites/p...e=OSD.axhiuhh_hev_ojxaxdwko_kt_nkxnolp_tqy_au

mam
oui c est vrai en plus les banques pour s accaparer des bien des agriculteur elle octroye des credit
a gogo ensuite ils ne savent plus payer et leur pique leur bien, ces banques sont a la base de
beaucoup de probleme
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
tant que l'on sera sur les normes et les quotas de l'UE ça ne s'arrangera pas

un agriculteur préfère vivre du fruit de son travail que d'hypothétiques subventions

mam
Pour la deuxième phrase, oui (juste que ça dépend des consommateurs aussi), mais pour la première j’ai un doute, parce qu’il me semble que l’UE s’oppose justement aux quotas et à l’abus de recours aux subventions. C’est à la demande de l’UE que les quotas laitiers ont disparu il me semble.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Pour la deuxième phrase, oui (juste que ça dépend des consommateurs aussi), mais pour la première j’ai un doute, parce qu’il me semble que l’UE s’oppose justement aux quotas et à l’abus de recours aux subventions. C’est à la demande de l’UE que les quotas laitiers ont disparu il me semble.

à cause de l'exportation vers la chine
ce qui n'a rien arrangé pour les + petits producteurs

je pense

mam
 
Ses cultures étaient dévorées par un virus mortel… Cet agriculteur leur a diffusé de la musique !
De la musique, encore et toujours

Gilles Josuan est un producteur de cucurbitacées qui fait de la monoculture de courgettes. En 2007, l’ensemble de ses cultures a contracté le virus de la Mosaïque, contre lequel « aucune méthode de lutte […] n’existe. » Faute de remède, l’agriculture conventionnelle préconise l’arrachage de tous les plants infectés, une solution radicale qui n’a pas séduit l’agriculteur : « Je suis tombé sur le site de l’entreprise Genodics qui proposait de soigner les plantes avec les protéines de musique ! Je n’avais rien à perdre, j’ai donc voulu essayer. »
Propriétaire d’une quarantaine d’hectares sous serre et d’une cinquantaine en pleins champs, Gilles Josuan avoue avoir été confronté à un problème de taille : « Le plus difficile était de propager de la musique dans une serre avec un taux d’hygrométrie [humidité] élevé. » Genodics propose donc des appareils auto-alimentés par le biais de panneaux solaires spécialement conçus pour s’adapter aux tunnels. « Après quelques ajustements de départ, nous sommes parvenus à sauver mes plants de courgettes […] Je peux donc de nouveau les commercialiser » se félicite Gilles Josuan qui récolte chaque année entre 600 et 700 tonnes de légumes.

Quand les protéines chantent
La société Genodics envoie à chacun de ses clients un protocole strict qu’il devra appliquer à la lettre : 5 à 7 minutes de musique chaque soir mais pas davantage ; autrement « cela fatigue les plantes » précise Gilles Josuan. L’incongruité de la méthode peut prêter à sourire, voire le faire passer pour fou. Et pourtant, les faits sont là : ça marche.

Évidemment, le processus est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît… S’il suffisait de coller une baffle à quelques mètres de son potager et de lancer la 5e de Beethoven pour prémunir ses fruits et légumes contre tous les virus végétaux, on aurait déjà des philharmonies entières dans les plus grands domaines viticoles du pays !
La clé du succès réside dans la mélodie : il faut trouver celle qui convient le mieux aux cultures infectées.


Interrogé par Le Figaro, Genodics explique qu’avant de lancer toute thérapie musicale, il leur faut choisir la mélodie la plus adaptée aux pathologies à traiter. Dans le cas de Gilles Josuan, le cofondateur de Genodics Pedro Ferrandiz révèle avoir identifié non pas un mais deux virus : « Nous avons adapté la mélodie et pu inhiber les deux virus, qui fatiguaient la plante mais restent inoffensifs pour l’homme. » Une thérapie musicale rendue possible par la protéodie :

« Pour faire simple, lors du processus de synthèse des protéines, les acides aminés produisent des notes. Une mélodie spécifique à chaque protéine est ainsi émise » décrit Ferrandiz. C’est en connaissant les protéines de la pathologie que les chercheurs de Genodics peuvent isoler la pathologie en trouvant le « chant » de sa protéine. À partir de là, ils peuvent décider d’inhiber ou stimuler la synthèse.

la suite sur
https://dailygeekshow.com/musique-s...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-11-18

mam

Je pense que certains sont septiques et pourtant je suis sur qu'il y à une influence sur les végétaux.
 

mam80

la rose et le réséda
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Glyphosate : la France doit "sortir de cette substance chimique le plus rapidement possible", estime la secrétaire d'Etat Brune Poirson

Invitée de franceinfo, la secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, a confirmé que la France allait voter contre la réautorisation du glyphosate pour cinq ans, lors du comité d'appel de l'UE aujourd’hui.

Les Etats membres de l'Union européenne doivent voter une dernière fois, lors d'un comité d'appel, lundi 27 novembre à Bruxelles, sur un renouvellement pour cinq ans de la licence du glyphosate. Lors d'une réunion d'experts, le 10 novembre, la France s'était prononcée contre cette prolongation.
Aujourd'hui, elle va voter contre la réautorisation de l'herbicide pour cinq ans, confirme Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, invitée de franceinfo lundi 27 novembre.
"L'enjeu est de sortir le plus rapidement possible de cette substance chimique, en tout cas en France", explique-t-elle.
(...)

Pourquoi l'Europe n'arrive-t-elle pas à trouver un consensus sur cette question ?

Parce que les Européens sont divisés. Ce que nous voulons impérativement éviter c'est un concours de lâcheté.

Nous avons poussé pour que les Etats européens prennent leurs responsabilités. Ils auront à répondre à leurs opinions publiques et c'est cela qui se joue.
C'est vrai que plusieurs études sont sorties. L'OMS a classé le glyphosate comme "probablement cancérigène". Nous disons "potentiellement risqué" parce que c'est comme ça que nous nous situons, que nous voyons cette substance-là.

Au-delà de ça, je crois que la question posée est celle de la rigueur des organismes européens de recherche sur les substances chimiques. C'est là-dessus que nous voulons pousser, que nous voulons travailler. Nous avons déjà commencé à le faire.

https://www.francetvinfo.fr/economi...au-printemps-2018_2487647]-20171127-[related]

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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encore raté : UE a voté 5 ans de +

mais Zoro est là !
Emmanuel Macron promet une interdiction du glyphosate d'ici trois ans en France, malgré son prolongement pour cinq ans dans l'UE

Lundi, les Etats membres ont voté le renouvellement de l'autorisation de cet herbicide controversé, malgré l'opposition de neuf pays dont la France.

Paris ne souhaite pas suivre le vote des Etats membres de l'Union européenne sur le glyphosate.
Alors que ceux-ci ont renouvelé l'autorisation de ce pesticide pour les cinq années à venir, lundi 27 novembre, Emmanuel Macron a réclamé sur Twitter son interdiction en France. Et ce "dès que des alternatives auront été trouvées, [up des alternatives il y en a déjà :rolleyes:] et au plus tard dans 3 ans".

La France fait partie des neuf pays à avoir voté contre le texte de la Commission européenne.
"La France regrette ce résultat", réagit Matignon
Dans les débats au sein de l'UE, Paris était opposé à ce que l'autorisation du glyhosate soit renouvelée pour plus de trois ans. "La France regrette ce résultat", a réagi Matignon après le vote, lundi, dans un communiqué. L'exécutif exprime le souhait que la Commission européenne fasse "des propositions de réforme du cadre européen d'évaluation des substances chimiques".

Un peu plus tôt, le ministre français de l'Agriculture Stéphane Travert avait pris une position un peu différente, se disant "heureux que la Commission européenne ait pu enfin trouver un accord". Rappelant que la Commission européenne proposait au départ un renouvellement de dix ans, il a expliqué que les cinq ans d'autorisation de l'herbicide controversé étaient "cinq années durant lesquelles nous allons travailler à rechercher des alternatives". Un délai plus long, donc, que celui envisagé par Emmanuel Macron.

https://www.francetvinfo.fr/monde/e...cinq-ans-dans-l-ue_2488271]-20171127-[bouton]


un tissu de magouilles et mensonges

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
(...)
Un hasard du calendrier
De plus, comment la politique interne de l'Allemagne peut-elle expliquer que trois autres pays, qui s'abstenaient jusque-là, ont finalement voté en faveur du glyphosate? Et si l'explication était à chercher ailleurs?
S'il est impossible d'affirmer avec certitude un lien de cause à effet, il est intéressant de noter que depuis le dernier vote européen, une étude scientifique a été publiée le 9 novembre dans le Journal of the National Cancer Institute. Une étude qui parle justement du glyphosate.
Et celle-ci n'est pas n'importe laquelle. Les chercheurs ont analysé près de 55.000 agriculteurs américains, dont près de 45.000 qui sont exposés au glyphosate. Le tout depuis 1993. Elle est dirigée par le National Cancer Institute, un organisme public américain indépendant, le tout sans conflit d'intérêt, précise L'Express.
C'est la plus grande cohorte, le plus grand ensemble d'agriculteurs étudié aux Etats-Unis. D'ailleurs, c'est en analysant ces patients que des chercheurs ont trouvé un lien entre pesticides et maladie de Parkinson.
Une conclusion qui jette le trouble
La conclusion? "Dans cette vaste étude, aucune association n'est apparente entre le glyphosate et tout type de tumeur solide ou de lymphomes malin" (non hodgkinien).
Seule augmentation notée: celle du risque de leucémie myéloïde aigüe. Mais il est trop faible pour être mesurable avec certitude, sauf chez les personnes les plus exposées depuis deux décennies au pesticide. Intrigant, mais pas suffisant pour les auteurs de l'étude, qui recommandent d'étudier plus en détail cette question particulière. Surtout qu'aucune autre expérience n'a jamais relevé un tel lien.
Une étude qui a évidemment été saluée par Monsanto. "C'est l'étude d'agriculteurs la plus importante de l'histoire, sur la plus longue période de temps", affirme ainsi Scott Partridge, vice-président de la multinationale.
Même si ces travaux sont les plus importants, dans le cadre d'une étude épidémiologique (qui vérifie la toxicité sur l'Homme en condition réelle), cela peut-il suffire à dédouaner le glyphosate de tout risque pour la santé?
Une étude qui ne suffit pas
Interrogé par Euractiv, le CIRC, qui est finalement le seul organisme international à avoir classé le pesticide comme probable cancérogène, a répondu que cette publication ne changeait rien aux conclusions de l'agence. "D'autres études sur les humains exposés au glyphosate ont rapporté des augmentations de ce type de cancer", explique l'agence.
Et de préciser qu'à l'époque de la décision, le CIRC avait déjà utilisé... une étude de 2005 portant sur les mêmes agriculteurs américains. Déjà, à l'époque, aucun lien n'avait été trouvé entre glyphosate et cancer.
Le Monde précise également qu'une autre grande étude similaire, le NAPP, a elle trouvé un doublement du risque de cancer chez les agriculteurs manipulant du glyphosate plus de deux jours par an. Si ces travaux ne sont pas encore publics, les résultats ont, selon le quotidien, été annoncés lors d'une conférence.
Comment expliquer cela? Il faut bien comprendre qu'une seule étude, même si elle analyse des dizaines de milliers de personnes, n'est pas infaillible. Malgré les précautions prises dans ce genre d'expériences très contrôlées, des biais sont possibles.
Le Monde cite ainsi le fait que la population américaine, globalement, a été exposée au glyphosate suite à l'augmentation massive des épandages dans les années 2000. Autre problème: le taux d'exposition est calculé en fonction d'un questionnaire rempli par les agriculteurs. Il pourrait donc ne pas être bien représentatif.
Lobby et polémiques
Mais la publication de ces nouveaux résultats, avec 10 ans de données supplémentaires, pose tout de même question. Surtout que le CIRC précisait bien en 2015 que les preuves sur les études humaines étaient limitées. Mais l'organisme avait motivé sa décision car les "preuves sur les expériences animales étaient suffisantes", rappelle Nature.
Pour autant, l'avis du CIRC n'a été suivi par aucune agence gouvernementale depuis. Celles-ci estimant le plus souvent qu'un lien clair entre glyphosate et cancer ne pouvait pas être établi.
Pour autant, certaines failles ont été révélées dans ces décisions, notamment dans l'UE. L'agence européenne est ainsi suspectée d'avoir été influencée par le travail de lobbying de Monsanto, comme l'a rapporté régulièrement Le Monde.
Une étude citée à tort et à travers
suite sur
http://www.huffingtonpost.fr/2017/1...-polemique_a_23289314/?utm_hp_ref=fr-homepage

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
http://www.epochtimes.fr/un-agronom...ui-fait-barrage-depuis-des-annees-129355.html

Un agronome breton découvre une puissante alternative bio au glyphosate… mais l’administration lui fait barrage depuis des années

30/11/2017
À l’heure où le débat sur le glyphosate fait rage en Europe avec le renouvellement de la licence de distribution du produit de Monsanto, un agronome vient de prouver que l’herbicide de la multinationale n’était pas indispensable. Seul problème, il n’arrive pas à faire reconnaître son invention.


Jacques le Verger, agronome breton, a mis au point un herbicide à base d’algues marines et de plantes. Avec l’aide d’une équipe du CNRS et un budget de départ d’un million d’euros, ses recherches ont pu être menées à leur terme et le Croq’Mousse a pu voir le jour.

Pourtant, il n’arrive pas à faire homologuer son invention, et ne sait pourquoi son dossier est en attente.

:fou: mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Un exposé d’amphi d’une demi‑heure, sur l’histoire de l’agriculture au néolithique, l’évolution des plantes cultivées à partir de leur forme sauvage et les effets de l’agriculture sur l’environnement et la société.

 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Quelques notes que je résume de la vidéo précédente.

Dans les plantes cultivées, la réduction de la diversité n’est pas le fait des OGM, ce processus a commencé dès le début et n’a fait que s’accentuer. On le retrouve dans l’agriculture traditionnelle. Cette réduction de la diversité s’est accompagné d’un accroissement des petites mutations mineures. Ça peut sembler paradoxale, mais c’est dut à un phénomène que je ne connais pas, qui fait que les plantes dans lesquelles il existe une plus grand diversité, se défendent contre les dérapages. Cette défense n’existe plus chez les plantes cultivées, qui cumulent donc ces mutations mineures.

En plus de l’affaiblissement de la diversité (dont les OGM ne sont pas la cause), il est suspecté qu’il y a une réduction de la plasticité phénotypique, c’est à dire une réduction des variétés de formes que peut prendre une même variété d’une espèce. Mais c’est pour l’instant une suspicion, ce n’est pas une certitude.
 
Dernière édition:

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés. Ils ont eu leur utilité,

MAIS MAINTENANT il faut montrer qu'il existe des Solutions, faire entendre les réflexions des philosophes et économistes, qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. » Coline Serreau

« Avec ce film, je montre qu'il existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes pratiques envers la terre nourricière. Mettre en lumière cette universalité des solutions, tout autant que leur simplicité, c'était vraiment le but du film » Coline Serreau



mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je le sens bien ce film, d’après une bande annonce que j’ai vu et d’après son titre, mais je précise que je ne l’ai pas encore vu/écouté. Il est gratuitement visionable sur YouTube, mais pour les diffusions publiques, il faut faire une demande, j’imagine qu’il y a des droits à payer dans ce cas là.

« Sous les pavés, la terre »

 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Dans le documentaire que j’ai posté, il y a des choses intéressantes, mais il y a des énormes bêtises aussi.

Je passe sur l’admirateur de Robespierre qui parle autant du libéralisme qu’il ne sait pas ce que c’est, ça me fatigue.

Il y a aussi ce biologiste qui mélange le vrai et le faux sur les OGM. Il a raison quand il dit que les (certains, plutôt) OGM actuels sont un problème quand ils ont conçus pour résister aux pesticides et donc inciter à utiliser encore plus de pesticides, quoi qu’il ment par omission en oubliant de dire que ce n’est pas le cas de tous, et il se trahit après. Mais quand il dit qu’on croise des espèces incompatibles entre elles quand on met un gène de crabe dans le génome d’un fraise, que c’est faire des croisements entre espèces incompatibles entre elles, son mensonge est un manque de respect impardonnable pour ses interlocuteurs, parce que par sa profession, il ne peut pas ignorer qu’un gène ne caractérise le plus souvent pas une forme de vie en particulier, ni une espèce. J’avais donné l’exemple il y a longtemps, des 70 % de gènes que les humains partagent avec les jonquilles. Il y a des énormités qui font mal à la tête à entendre.

Le film est intéressant, mais c’est à écouter en faisant attention quand‑même.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Après la deuxième guerre, les premiers pesticides ont été fabriqués avec du gaz moutarde. Celui qui le rapporte ajoute « au début les paysans étaient très réticents, ils n’en voulaient pas, ils ne voulaient pas mettre de chimie dans leur sol, mais surtout ils ne voulaient pas mettre de poison ».

On peut aussi ajouter que les pesticides actuels ne valent pas mieux. Ça s’appel pesticide, c’est pas pour rien.

Il y a eu un drame dans l’agriculture après cette guerre. L’exemple des pesticides n’est pas le seul, la réduction des variétés nous vient de cette époque aussi.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Dans le documentaire que j’ai posté, il y a des choses intéressantes, mais il y a des énormes bêtises aussi.

Je passe sur l’admirateur de Robespierre qui parle autant du libéralisme qu’il ne sait pas ce que c’est, ça me fatigue.

Il y a aussi ce biologiste qui mélange le vrai et le faux sur les OGM. Il a raison quand il dit que les (certains, plutôt) OGM actuels sont un problème quand ils ont conçus pour résister aux pesticides et donc inciter à utiliser encore plus de pesticides, quoi qu’il ment par omission en oubliant de dire que ce n’est pas le cas de tous, et il se trahit après. Mais quand il dit qu’on croise des espèces incompatibles entre elles quand on met un gène de crabe dans le génome d’un fraise, que c’est faire des croisements entre espèces incompatibles entre elles, son mensonge est un manque de respect impardonnable pour ses interlocuteurs, parce que par sa profession, il ne peut pas ignorer qu’un gène ne caractérise le plus souvent pas une forme de vie en particulier, ni une espèce. J’avais donné l’exemple il y a longtemps, des 70 % de gènes que les humains partagent avec les jonquilles. Il y a des énormités qui font mal à la tête à entendre.

Le film est intéressant, mais c’est à écouter en faisant attention quand‑même.

tu fais un bon critique :cool:
je regarde cet après midi ;)

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
tu fais un bon critique :cool:
je regarde cet après midi ;)

mam
Merci :timide:, j’ai eu peur d’être ennuyeux. J’aurais put dire d’autres choses encore, mais je préfère laisser les gens regarder et se faire leur avis. C’est le cas aussi avec le film que tu as posté, que je suis en train de regarder, il y a des choses qui me font bondir, et là aussi, ils se contredisent ensuite si on y fait bien attention. Mais bon, je vais laisser, je parle déjà beaucoup …

Il y a des intervenants en commun, dans les deux films, en plus parmi ceux que je préfère.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La france est le plus gros producteur de semences en Europe. Il semble que c’est elle qui influe le plus sur la politique des semences.
 
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