L’Éthiopie vers les BRICS: "nous n'avons plus besoin d'unilatéralisme", insiste l’ambassadeur
19:34 29.06.2023 (Mis à jour: 19:52 29.06.2023)
L’Éthiopie ne voit pas seulement les BRICS comme une opportunité économique, mais comme un outil politique permettant de faire émerger un monde multipolaire, a déclaré à Sputnik Uriat Cham Ugala, ambassadeur éthiopien en Russie.
Un nouveau postulant. L’Éthiopie, qui vient de présenter une demande d’adhésion au BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), y voit une opportunité de bâtir un monde plus équilibré. Le projet par le groupe des cinq ne séduit pas seulement par ses aspects économiques mais aussi politiques, comme l’explique à Sputnik Uriat Cham Ugala, ambassadeur éthiopien en Russie.
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Les BRICS regroupent déjà des économies émergentes à forte croissance, en plus de représenter
plus de 3 milliards d’habitants soit 40% de la population mondiale, rappelle encore Uriat Cham Ugala.
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Ça se bouscule au portillon
Ce 29 juin, l’Éthiopie avait annoncé soumettre une candidature pour adhérer au BRICS. Près d’une vingtaine d’autres pays ont déjà montré leur intérêt pour les travaux du groupe. En Afrique, l’Algérie et l’Égypte ont officiellement déposé une demande. La Tunisie, à
couteaux tirés avec le Fonds monétaire international (FMI) concernant un prêt de 1,9 milliards de dollars, pourrait aussi se montrer intéressée.
D’autres pays n’ont pas encore sauté le pas, mais se tournent vers la Nouvelle Banque de Développement (NBD), instrument financier des BRICS qui souhaite proposer une alternative à la Banque mondiale et au FMI. L’Argentine, le Myanmar
ou le Honduras se sont ainsi rapprochés de l’institution bancaire.