jeudi 23 avril 2009 - 05h:59
Al Jazeera
Human Rights Watch (HRW) a accusé le Hamas davoir tué au moins 32 membres de factions politiques rivales et personnes accusées de collaboration avec Israël pendant lattaque dIsraël contre la Bande de Gaza en début dannée.
Un rapport publié ce lundi par le groupe basé à New York dit que le Hamas a perpétré « des arrestations et des détentions arbitraires, la torture, des mutilations par balles et des exécutions extrajudiciaires ».
« Le Hamas devrait cesser ses attaques contre des opposants politiques et des présumés collaborateurs à Gaza, attaques qui ont tué au moins 32 Palestiniens et mutilé des dizaines dautres pendant et depuis la récente offensive israélienne » précise le rapport.
Le Hamas a critiqué le rapport comme injuste
Fawzi Barhoum, un porte-parole de la faction politique palestinienne, a dit que le rapport de HRW négligeait de mentionner les raisons derrière le désordre à Gaza qui a permis aux abus de se produire, à savoir, le bombardement par Israël de postes de police et de prisons.
« Ce rapport, avec tous ses détails, est inexact et publié à la hâte, il manque dinformation et nuit aux politiques du mouvement Hamas dans la Bande de Gaza » a déclaré Barhoum à Al Jazeera.
« Nous essayons toujours dappliquer le droit et de respecter les libertés ».
Le rapport HRW dit que des combattants, présumés affiliés au Hamas, ont retrouvé et exécuté 18 Palestiniens, apparemment suspectés de collaboration avec Israël, et qui sétaient enfuis de la principale prison de Gaza après son bombardement le 28 décembre.
Des meurtres « en cours denquête »
Taher al-Nounou, un porte-parole du gouvernement gazaoui dirigé par le Hamas, a admis quun certain nombre de factions palestiniennes avaient commis des meurtres sur des personnes suspectes de collaboration avec Israël.
« Le gouvernement [du Hamas] a ouvert une enquête sur ces meurtres, mais elle nest pas encore achevée » a dit al-Nunu.
Il ajoute que 11 officiers de police ont été licenciés après la guerre contre Israël, et quils pourraient subir des inculpations criminelles pour implication présumée dans des mauvais traitements à un prisonnier.
Toujours selon le rapport, des membres du parti rival Fatah auraient été attaqués par des membres du Hamas ou leurs affiliés pendant les trois semaines de guerre.
14 autres Palestiniens - quatre dentre eux au moins étant en détention - ont été tués par la police dans les trois mois après lattaque israélienne sur Gaza, toujours selon le rapport.
« La pratique largement répandue de mutiler les gens en leur tirant dans les jambes est particulièrement préoccupante » dit le rapport.
Il précise que 49 personnes ont été visées aux jambes, tandis que 73 hommes palestiniens ont eu les jambes et es bras brisés au cours des 22jours du conflit.
Ayman Mohyeldin, le correspondant dAl Jazeera à Gaza, dit avoir entendu de nombreux témoignages sur des abus des droits humains par plusieurs groupes palestiniens, pendant et immédiatement après la guerre.
« Al Jazeera a entendu des témoignages de Palestiniens ... sur le nombre de leurs proches qui ont été emprisonnés après la guerre, ont été pris, torturés, et parfois, comme il est dit dans le rapport, la preuve que des Palestiniens ont été visés à la jambe, quelquefois tués ... des mains de plusieurs de ces organisations » dit-il
Abus en Cisjordanie
Human Rights Watch dit que son rapport se base sur les comptes-rendus de témoins et les témoignages de victimes ainsi que sur des cas rapportés par des groupes palestiniens pour les droits de lhomme.
Lobservatoire international des droits dit aussi que « des mesures répressives » se sont accrues à lencontre de membres du Hamas en Cisjordanie occupée, qui est contrôlée par Mahmoud Abbas, le dirigeant du Fatah et président palestinien.
« Les gouvernements occidentaux qui soutiennent et financent les autorités du Fatah en Cisjordanie sont restés publiquement silencieux quant aux arrestations arbitraires et à la torture contre des membres du Hamas et dautres » dit Joe Stork, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient.
Le rapport HRW dit que des groupes palestiniens pour les droits de lhomme en Cisjordanie ont enregistré 31 plaintes pour torture par la police, ainsi que pour la mort dau moins une personne en détention, et pour la détention arbitraire de deux journalistes considérés comme pro-Hamas.
Cependant lAutorité Palestinienne dirigée par le Fatah dit que toutes ses arrestations sont conformes à la loi, et quaucune arrestation politique na eu lieu.
Al Jazeera
Human Rights Watch (HRW) a accusé le Hamas davoir tué au moins 32 membres de factions politiques rivales et personnes accusées de collaboration avec Israël pendant lattaque dIsraël contre la Bande de Gaza en début dannée.
Un rapport publié ce lundi par le groupe basé à New York dit que le Hamas a perpétré « des arrestations et des détentions arbitraires, la torture, des mutilations par balles et des exécutions extrajudiciaires ».
« Le Hamas devrait cesser ses attaques contre des opposants politiques et des présumés collaborateurs à Gaza, attaques qui ont tué au moins 32 Palestiniens et mutilé des dizaines dautres pendant et depuis la récente offensive israélienne » précise le rapport.
Le Hamas a critiqué le rapport comme injuste
Fawzi Barhoum, un porte-parole de la faction politique palestinienne, a dit que le rapport de HRW négligeait de mentionner les raisons derrière le désordre à Gaza qui a permis aux abus de se produire, à savoir, le bombardement par Israël de postes de police et de prisons.
« Ce rapport, avec tous ses détails, est inexact et publié à la hâte, il manque dinformation et nuit aux politiques du mouvement Hamas dans la Bande de Gaza » a déclaré Barhoum à Al Jazeera.
« Nous essayons toujours dappliquer le droit et de respecter les libertés ».
Le rapport HRW dit que des combattants, présumés affiliés au Hamas, ont retrouvé et exécuté 18 Palestiniens, apparemment suspectés de collaboration avec Israël, et qui sétaient enfuis de la principale prison de Gaza après son bombardement le 28 décembre.
Des meurtres « en cours denquête »
Taher al-Nounou, un porte-parole du gouvernement gazaoui dirigé par le Hamas, a admis quun certain nombre de factions palestiniennes avaient commis des meurtres sur des personnes suspectes de collaboration avec Israël.
« Le gouvernement [du Hamas] a ouvert une enquête sur ces meurtres, mais elle nest pas encore achevée » a dit al-Nunu.
Il ajoute que 11 officiers de police ont été licenciés après la guerre contre Israël, et quils pourraient subir des inculpations criminelles pour implication présumée dans des mauvais traitements à un prisonnier.
Toujours selon le rapport, des membres du parti rival Fatah auraient été attaqués par des membres du Hamas ou leurs affiliés pendant les trois semaines de guerre.
14 autres Palestiniens - quatre dentre eux au moins étant en détention - ont été tués par la police dans les trois mois après lattaque israélienne sur Gaza, toujours selon le rapport.
« La pratique largement répandue de mutiler les gens en leur tirant dans les jambes est particulièrement préoccupante » dit le rapport.
Il précise que 49 personnes ont été visées aux jambes, tandis que 73 hommes palestiniens ont eu les jambes et es bras brisés au cours des 22jours du conflit.
Ayman Mohyeldin, le correspondant dAl Jazeera à Gaza, dit avoir entendu de nombreux témoignages sur des abus des droits humains par plusieurs groupes palestiniens, pendant et immédiatement après la guerre.
« Al Jazeera a entendu des témoignages de Palestiniens ... sur le nombre de leurs proches qui ont été emprisonnés après la guerre, ont été pris, torturés, et parfois, comme il est dit dans le rapport, la preuve que des Palestiniens ont été visés à la jambe, quelquefois tués ... des mains de plusieurs de ces organisations » dit-il
Abus en Cisjordanie
Human Rights Watch dit que son rapport se base sur les comptes-rendus de témoins et les témoignages de victimes ainsi que sur des cas rapportés par des groupes palestiniens pour les droits de lhomme.
Lobservatoire international des droits dit aussi que « des mesures répressives » se sont accrues à lencontre de membres du Hamas en Cisjordanie occupée, qui est contrôlée par Mahmoud Abbas, le dirigeant du Fatah et président palestinien.
« Les gouvernements occidentaux qui soutiennent et financent les autorités du Fatah en Cisjordanie sont restés publiquement silencieux quant aux arrestations arbitraires et à la torture contre des membres du Hamas et dautres » dit Joe Stork, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient.
Le rapport HRW dit que des groupes palestiniens pour les droits de lhomme en Cisjordanie ont enregistré 31 plaintes pour torture par la police, ainsi que pour la mort dau moins une personne en détention, et pour la détention arbitraire de deux journalistes considérés comme pro-Hamas.
Cependant lAutorité Palestinienne dirigée par le Fatah dit que toutes ses arrestations sont conformes à la loi, et quaucune arrestation politique na eu lieu.