Loi khomri : vous êtes pour ou contre ?

Ça fait quelques années que les hôpitaux évitent de garder inutilement des gens qui préfèrent être chez eux. C’est peut‑être lié. C’est peut‑être moins de personnel hospitalier, pour plus de personnel infirmier libéral qui visitera les gens à domicile.

Les trois milliards d’économie, idem, on ne peut pas conclure automatiquement que économie = mal. Tout le monde essaie d’en faire des économies, alors pourquoi le public n’aurait pas le droit ?

Je ne dis pas qu’il n’y pas nécessairement de raisons de se plaindre, je dis juste que ce qui est dans cette sorte d’affiche, c’est trop léger pour y voir une raison de se plaindre.
 
Les hôpitaux manquent de personnel justement, ils sont obligés de virer les malades tôt chez eux car tous les soins ne sont pas fait...une accouchée parfois avec une épisio' n'a même pas les soins journaliers parfois en CHU et rentre chez elle trop tôt et se tape bien souvent une infection ou il faut faire intervenir médecin, infirmière et soins à domicile qui coûte aussi la peau des fesses!

Avec un peu de chance en mater' chez nous faut avoir une césarienne pour avoir son petit déjeuner chaud sinon tu vas dans le couloir et tu te démerdes avec ton plateau, ton bol...




Ça fait quelques années que les hôpitaux évitent de garder inutilement des gens qui préfèrent être chez eux. C’est peut‑être lié. C’est peut‑être moins de personnel hospitalier, pour plus de personnel infirmier libéral qui visitera les gens à domicile.

Les trois milliards d’économie, idem, on ne peut pas conclure automatiquement que économie = mal. Tout le monde essaie d’en faire des économies, alors pourquoi le public n’aurait pas le droit ?

Je ne dis pas qu’il n’y pas nécessairement de raisons de se plaindre, je dis juste que ce qui est dans cette sorte d’affiche, c’est trop léger pour y voir une raison de se plaindre.
 
Loi travail: ce blessé grave qu'ont oublié Valls et Cazeneuve

Les responsables politiques, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve en tête, ont choisi de dire leur indignation devant les dégradations mineures subies par les façades de l’hôpital pour enfants Necker, lors de la dernière manifestation parisienne contre la loi sur le travail. Mais le silence est total sur un manifestant gravement blessé, sans doute par le tir d’une grenade lacrymogène.

Les bris de vitrines de l’hôpital pour enfants Necker à Paris, et plus généralement les dégradations massives d’un petit millier de manifestants sur les centaines de milliers qui ont défilé mardi à Paris, ont masqué l’essentiel : l’ampleur de la manifestation. Elles ont aussi rendu invisibles les violences policières alors que, selon nos informations, un manifestant a été sérieusement blessé après avoir été touché par un tir de grenade lacrymogène, selon plusieurs témoignages recueillis par Mediapart.
 
Violences policières : “L’objectif n’est plus de repousser un groupe, mais de blesser des individus”

Depuis le début des mobilisations contre la “loi travail”, la répression contre les manifestants s’accentue, et les blessés se multiplient. Pour Pierre Douillard-Lefevre, auteur de L’Arme à l’œil, ces violences sont le fruit d’une “militarisation de la police”.

Entretien.
La liste des éborgnés et des blessés graves suite à des tirs de Flash-Ball et des grenades de désencerclement s’allonge depuis le début des mobilisations contre la “loi travail”. “Au rythme où on va, quelqu’un va mourir parce que la violence est à chaque manifestation un peu plus élevée”, s’inquiétait Jean-Luc Mélenchon suite à la manifestation du 1er mai. Pierre Douillard-Lefevre, diplômé en histoire et sociologie, a lui-même perdu l’usage d’un œil en 2007 suite à un tir de Flash-Ball. Engagé depuis aux côtés d’autres blessés contre la militarisation des forces de l’ordre, il vient de publier L’Arme à l’œil, Violences d’Etat et militarisation de la police. Entretien.

La mort de Rémi Fraisse aurait pu être l’occasion d’une remise en cause de l’arsenal policier, pourtant comme vous l’expliquez dans votre livre ça n’a pas été le cas. Pourquoi a-t-on raté cette occasion ?...............

http://www.lesinrocks.com/2016/05/2...pousser-groupe-de-blesser-individus-11832511/
 
Loi travail : le Sénat durcit le très controversé article 2

L'article sera réécrit dans la prochaine lecture à l'Assemblée. La droite sénatoriale souhaite notamment revenir sur la semaine actuelle de 35 heures.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Sénat, à majorité de droite, a adopté le très controversé article 2 du projet de loi travail en le durcissant, en particulier en revenant sur la semaine de 35 heures. Cet article, qui instaure la primauté des accords d'entreprise sur les accords de branche et qui a provoqué la colère d'une partie de la gauche et de plusieurs syndicats, dont la CGT et FO, a été voté contre l'avis du gouvernement par 186 sénateurs, tous de droite, contre 153, la gauche sénatoriale. Il sera réécrit dans la prochaine lecture à l'Assemblée. « Nous voulons pousser la logique de cet article jusqu'au bout sur la durée du travail, tant sur les 35 heures que sur la durée minimale de temps partiel », avait indiqué le rapporteur de la commission des Affaires sociales, Jean-Baptiste Lemoyne (LR), en défendant la version du Sénat. « La ficelle est un peu grosse », lui a reproché la ministre du Travail Myriam El Khomri. « Avouez que vous voulez revenir aux 39 heures, voire aux 40 heures, sans négociation ni compensation », a-t-elle critiqué, affirmant que « le gouvernement entend bien que les 35 heures demeurent dans l'ordre public social » et qu'il n'est pas question de « revenir sur cette règle par la petite porte ».

.../...
 
suite et fin

« L'un des volets les plus régressifs de ce projet de loi »
Entamé mardi soir, le débat sur cet article a été marqué par l'opiniâtreté des sénateurs Communistes, républicain et citoyen (CRC), auteurs de plus de la moitié des 190 amendements qui ont été déposés dessus. Estimant que cet article « constitue l'un des volets les plus régressifs de ce projet de loi », Dominique Watrin a jugé qu'avec lui « une entreprise pourra désormais négocier des conditions moins favorables que la convention collective de branche, ce qui ouvre la porte au dumping social ». « L'inversion des normes », c'est-à-dire la primauté des accords d'entreprise, « est une commande de la Commission européenne », a accusé pour sa part la présidente du groupe CRC, Éliane Assassi. « Elle l'avait déjà exigé en 2011 pour la Belgique, l'Italie et l'Espagne. Nous ne pouvons l'accepter. » Toujours parmi les sénateurs CRC, Brigitte Gonthier-Morin a insisté sur « les conséquences négatives pour un certain nombre de femmes salariées » tandis que Laurence Cohen a affirmé que cet article 2 allait provoquer « le développement de la précarité et de la flexibilité sous prétexte de protéger l'entreprise ». Nicole Bricq (PS) a défendu les accords d'entreprise, « mais ce qui s'est passé au Sénat, aussi bien sur les 35 heures que sur le temps de travail partiel, nous amène à voter contre l'article 2 parce qu'il a été dénaturé ». « Dans cet article, vous introduisez la flexibilité sans la sécurité, c'est-à-dire sans sécurité », a reproché au gouvernement Jean Desessard (écologiste) en présentant l'opposition de son groupe. En revanche, selon Catherine Deroche (LR), « toutes les entreprises demandent à ce qu'on les libère des carcans dans lesquels ont les a mises depuis des années, c'est ce que fait l'article 2 ».

Le Sénat a par ailleurs prévu pour les travailleurs handicapés la possibilité de mettre en place, lorsque le temps de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail est majoré ou rendu pénible du fait de leur handicap, une contrepartie sous la forme de repos. Il a aussi amélioré le droit à congés payés pour les victimes d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle entraînant un handicap. Les sénateurs vont poursuivre l'examen du texte jusqu'au 24 juin, avant un vote solennel le 28 juin. Aussitôt après leur vote, le projet de loi fera l'objet d'une commission mixte paritaire Sénat-Assemblée chargée de trouver un accord.


En cas d'échec, attendu, c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot. Manuel Valls y utilisera très probablement de nouveau le 49.3, comme il l'avait fait en première lecture.


lepoint

mam
 
Loi travail: ce blessé grave qu'ont oublié Valls et Cazeneuve

Les responsables politiques, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve en tête, ont choisi de dire leur indignation devant les dégradations mineures subies par les façades de l’hôpital pour enfants Necker, lors de la dernière manifestation parisienne contre la loi sur le travail. Mais le silence est total sur un manifestant gravement blessé, sans doute par le tir d’une grenade lacrymogène.

Les bris de vitrines de l’hôpital pour enfants Necker à Paris, et plus généralement les dégradations massives d’un petit millier de manifestants sur les centaines de milliers qui ont défilé mardi à Paris, ont masqué l’essentiel : l’ampleur de la manifestation. Elles ont aussi rendu invisibles les violences policières alors que, selon nos informations, un manifestant a été sérieusement blessé après avoir été touché par un tir de grenade lacrymogène, selon plusieurs témoignages recueillis par Mediapart.

J'adore les casseurs lancent des paves potentiellement mortel sur les policiers mais ici on ne parle que de violences policières.

Le tir de grenade était volontaire ?
Je ne pense pas vu que ce n'est pas son emploi.
Tu m'aurai dit flash Ball encore. Ou des coups...

C'est un accident pas de la violence policière
 
Loi Travail/Débordements: Dupont-Aignan dénonce des "manipulations" car, selon lui, "des policiers ont l'ordre de ne pas intervenir"

La semaine dernière, l'exécutif a menacé d'interdire les manifestations contre la loi Travail après les violents débordements à Paris. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a indiqué lundi sur France Info, qu'il n'interdirait pas lui les manifestations et a dénoncé "des manipulations" car, selon lui, "des policiers ont l'ordre de ne pas intervenir".

"Je mettrais en prison les casseurs. Je demanderais à la police d'intervenir et je ne laisserais pas casser ou discréditer un mouvement social. Il y a beaucoup de manipulations", a déclaré le député de l'Essonne.

Selon Nicolas Dupont-Aignan, "des policiers ont l'ordre de ne pas intervenir". "Je ne comprends pas pourquoi on veut arrêter les manifestants qui sont pacifistes et pas les casseurs. Je demande au gouvernement de prendre les mesures pour arrêter les casseurs."

Sur le fond, le président de Debout la France a estimé que la loi Travail est une "loi inutile" et a demandé d'"arrêter d'hystériser la politique française".

franceinfo
 
60% des Français trouvent la mobilisation contre la loi travail "justifiée"

En dépit des violences en marge des manifestations, une majorité de Français soutiennent toujours la mobilisation contre la loi El Khomri, selon un sondage de Dimanche Ouest-France.Il y a eu de la casse pendant les manifestations, mais le soutien ne faiblit pas. Selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France, 60% des Français considèrent la mobilisation contre la loi Travail "justifiée". Un score quasiment identique à celui d'une autre enquête sur le sujet (59%), réalisée début juin.

Pas de retournement de l'opinion. Si le gouvernement comptait sur un retournement de l'opinion ou, à défaut, une érosion de son soutien, c'est donc raté. "Ce phénomène ne s'est pas produit, ni à la suite du blocage des raffineries et des dépôts de carburants, ni à l'annonce de la poursuite des grèves et des manifestations au lancement de l'Euro de football, ni aux nouvelles scènes de violence de ces derniers jours", note l'Ifop. Sans surprise, les sympathisants du Front de Gauche sont 90% à soutenir le mouvement de protestation.

Plus difficile pour le gouvernement : 49% des sympathisants du PS jugent la contestation justifiée. En revanche, les sympathisants des Républicains y sont majoritairement hostiles, 63% d'entre eux s'opposant à la mobilisation.

Europe1
 
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#OnVautMieuxQueCa #LoiTravail #CGT #FO#radiopulsar

Le gouvernement interdit de manifester, mais la CGT et FO maintiennent leur défilé de jeudi.

Quelques heures après le communiqué de la préfecture, la CGT et FO ont annoncé qu'elles maintenaient tel quel leur appel à la mobilisation entre Bastille et Nation, sans préciser par ailleurs si elle comptait contester la décision de la préfecture face au tribunal administratif.
 
Bah voyons
C'est un droit
Le bafouer c'est bafouer la démocratie .. D'ailleurs ils ont fait marche arrière

Maintenant chacun son avis

Saha ftor d avance

la manif est autorisée, si c'est un rassemblement, pas un défilé..................:rolleyes:
ainsi, adieu les casseurs

mam
 
Moi je suis assez pour cette loi.
Le pays a bien besoin d'être réformé. Nous sommes qu'un tas de geignards qui ne pensent qu'à leurs petits acquis.
Je déplore que la loi soit tellement réduite à peau de chagrin, et ce gouvernement fantochard qui baisse son froc.
Purée ça va être dur de trouver quelqu'un pour qui voter en 2017.
Quant à la CGT, purée je leur enverrai bien Al Aman el Watani dyel l'moghreb et ils verront ce que sont vraiment des violences policières :)
 
Moi je suis assez pour cette loi.
Le pays a bien besoin d'être réformé. Nous sommes qu'un tas de geignards qui ne pensent qu'à leurs petits acquis.
Je déplore que la loi soit tellement réduite à peau de chagrin, et ce gouvernement fantochard qui baisse son froc.
Purée ça va être dur de trouver quelqu'un pour qui voter en 2017.
Quant à la CGT, purée je leur enverrai bien Al Aman el Watani dyel l'moghreb et ils verront ce que sont vraiment des violences policières :)

Les autres pays européens qui ont fait des reformes bien plus drastiques comme la Grece, le Portugal, l'Italie ou l'Espagne nous regardent comme des E.T.

La honte totale.
 
Le libéralisme est aujourd’hui une idée d’extrême-gauche (contrepoints.org), Octobre 2014.
L’article citant Charles Gave a dit:
Les politiques / fonctionnaires quant à eux ont bâti un système où des rentes sont servies à ceux qui savent exploiter au mieux le système (voir mon article sur le chauffeur de monsieur Ayrault par exemple) et entendent bien que rien ne change. Et comme les fonctionnaires gèrent l’État et son système politique, leur intérêt bien compris est d’empêcher toute réforme, ce qui dans le fond n’a comme but ultime que la préservation de leurs rentes à eux.

Les syndicats, organisés en monopole depuis 1945 et qui ne représentent qu’environ 5% des salariés Français et ont un financement complètement opaque, […]. Dans le monde des rentiers, le client n’existe pas et est remplacé par l’usager dont le rôle principal est d’être pris en otage dès que leur rente est menacée, c’est-à-dire dès que la notion de concurrence fait son apparition.
 
Dernière édition:
Loi Travail validée : la "mobilisation" n'est "pas terminée"

Après des mois de débats, de controverses et de manifestations partout en France, la loi Travail a finalement été validée vendredi soir par le Conseil constitutionnel. Et les réactions syndicales n'ont pas tardé.Adoptée à l'issue de cinq mois de conflit social et d'affrontements politiques, la très controversée loi Travail a passé presque sans encombre l'étape du Conseil constitutionnel. Mais pour les syndicats opposés à cette loi, le combat n'est pas terminé.

Cela restera comme un chewing-gum sur les semelles du gouvernement (FO)
"Cela restera comme un chewing-gum sur les semelles du gouvernement" a de nouveau assuré ce vendredi Jean Claude Mailly, leader de Force Ouvrière, sur France Info, à propos de la validation de la loi Travail par le Conseil constitutionnel. "Une "journée de mobilisation, d'action est prévue le 15 septembre. Il y a aura des meetings à la rentrée. Donc non, cela n'est pas terminé". Jean-Claude Mailly a ainsi assuré que la mise en application de la loi "sera beaucoup plus compliquée que ce que croit le gouvernement", prenant l'exemple du CPE [NDLR: contrat première embauche] : "La loi avait été publiée y compris au Journal Officiel, il y a eu des actions derrière".

France info
 
Un succès (ironie) des manifestations et des casseurs contre la loi Khomeri, avec une baisse sensible du tourisme. Les manifestations du printemps ont en effet eu lieu pendant la période où la plupart des réservations sont faites. Le bilan général est une baisse du tourisme de 4% en moyenne et jusqu’à 14% de baisse sur Paris.

D’autres causes sont aussi les inondations du printemps et les attentats, mais le spectacle pitoyable du climat social violent, relayé pendant des jours partout dans le monde, a eu effet important.
 
Tous les décrets concernant le volet temps de travail de la loi Travail promulguée en août ont été publiés samedi dernier au Journal officiel, pour une entrée en vigueur dès le 1er janvier 2017.
 

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