En islam sunnite tout est déjà interprétés (atafasir almou3tamada) je donne un exemple l apostasie ça n jamais été remis en cause comme l esclavage comme les droits des femmes bien sûr il y a toujours eu des réformateurs mais ils se sont tous cassée les dents car les théologiens eux ont les textes c est pour ça il n y a jamais eu de réforme malgré toutes ces courants tout est déjà écrit et on le vois aujourdhui encore personne ne peut réfléchir en dehors des textes et personne ne peut les remettre en cause d ou la stagnation du monde musulman qu est resté bloqué au moyen âge jusqu a aujourd'hui ça n a rien à voir avec la nature de régime politique les alaouites sont arrivés en périodes ce que on appelle en Europe la renaissance ou tout a été remis en cause culture façon de pensée de réfléchir pour rivaliser avec l Europe la seule solution été de remettre en cause l islam chose impossible chez nous alaouite ou pas ça aurait rien changé
Le progrès et le retard sont une question de choix. Les alaouites ont choisi le retard parce que l’option du progrès était devant leurs yeux. Au sein de la pensée islamique, ils existent des tendances qui permettent de s'ouvrir sur les autres et se baser sur leurs progrès réalisés dans les domaines philosophiques, scientifiques et technologiques, mais les alaouites ont rejeté ces tendances et les ont considéré comme une forme de mécréance. Pire encore, ils ont fermé les marinas, interdit les voyages vers l’Europe et persécuté les imams marocains qui s'inspiraient des progrès occidentaux tout en les accusant d’être "hérétiques" ou "apostats" pour que leur persécution soit légitime.
Quant aux Tafassirs approuvés, ils varient d'un courant à l'autre. Les malikites ont leurs propres livres de Tafsir, tout comme les shafiites, et il en va de même pour les hanafites, hanbalites, jafarites, zaidites, etc. Chaque groupe a des Tafassirs propres à lui qu’il adopte comme références dans la compréhension des textes coraniques. Et à l'intérieur de chacun de ces Tafassirs, on trouve de multiples interprétations d’un même texte coranique, ce qui explique les différences internes entre les adeptes du même courant... Ce n'est pas pour rien qu'on parle des courants et des sous-courants de la pensée islamique.
Ce qui s'applique aux livres de Tafsir s'applique aux Hadiths. Chaque groupe possède ses propres livres de hadiths. Par exemple, Al-Muwatta de l'Imam Malik est une référence approuvée uniquement pour les malikites, alors que pour le reste, il n'est pas considéré comme référence principale. La même chose s'applique au livre "Différences dans les Hadiths" de l'Imam Al-Shafii qui est une référence approuvée chez les shafiites, mais pas pour les autres, et ainsi de suite.
Tout comme les musulmans divergent dans leur interprétation du texte coranique, ils divergent aussi dans leur interprétation du hadith. Par exemple, le hadith "Quiconque change de religion, tuez-le", on a différentes interprétations à son sujet. Il y a ceux qui disent que quiconque apostasie l’Islam doit être tué, et peu importe qu’il soit pacifique ou non. Et de l'autre coté, on a ceux qui disent que l'apostat qui doit être tué est l'apostat qui combat les musulmans, et pas celui qui laisse les musulmans vivre en paix. Ceci est l'opinion d'Omar ibn al-Khattab (que Dieu l'agrée), Sufyan Al-Thawri, Ibrahim An-Nakhai, Abdel Moneim Aboul Fotouh, Mustafa Rashid, Muhammad Abdul-Ghani Shama, Ahmed Raïssouni, Tareq Al-Suwaidan, Adnan Ibrahim, Amr Khaled, Tariq Ramadan, Fethullah Gülen et plein d'autres.
Il en va de même pour le blasphème. Il y a ceux qui disent que quiconque insulte Dieu, le Messager, l'Islam et le Coran doit être tué. D'autres estiment qu'il doit être emprisonné et châtié par la flagellation. Et de l'autre coté, on a ceux qui disent le contraire et affirment que les auteurs de propos blasphématoires ne devraient pas être punis. Et parmi ceux qui s'opposent aux châtiments du blasphème figurent Abu Hanifa "le fondateur du hanafisme", Abu al-Hussein Ahmad ibn Muhammad, connu sous le nom d'al-Qadduri, Abu Bakr ibn Masoud al-Kasani, Sayyid Qasim al-Masri, Firas Ali Abdelouahed, Muhammad Abdelouahab Rafiqui, surnommé "Abou Hafs", Mohamed Bajrafil, etc.
