Le "référendum d'initiative citoyenne" ou RIC s'est imposé comme l'une des revendications phares du mouvement.
Sur Facebook, dans les manifestations, sur les ronds-points, on retrouve ces trois lettres accolées : RIC. Le référendum d'initiative citoyenne - parfois appelé référendum d'initiative populaire - s'est invité au fil des semaines au sein du mouvement des gilets jaunes, symbole de la défiance des manifestants envers une classe politique jugée coupée des réalités quotidiennes.
Inspirée du système des votations suisse, cette forme de référendum permettrait à des citoyens de soumettre au vote une proposition de loi qui aurait recueilli un certain nombre de signatures. "Aujourd'hui la politique, on la subit. Avec le référendum d'initiative, c'est le peuple qui décidera", estime René, graphiste indépendant, venu manifester pour la troisième fois consécutive à Paris ce samedi.
Une question de "souveraineté nationale"
Il n'est pas le seul à croire que cela pourrait changer la donne. Sur Twitter ou sur Facebook, des vidéos et des infographies expliquant quelles formes pourraient prendre ce nouveau référendum sont largement repris. Comme cette vidéo partagée près de 40 000 fois.
Dans les 42 revendications lancées par un groupe de gilets jaunes, il est notamment proposé qu'une proposition de loi obtenant 700 000 signatures - sous le contrôle d'un organisme indépendant - entraîne un référendum national dans un délai d'un an après un passage pour un éventuel amendement à l'Assemblée nationale.
Pour justifier sa mise en place, les militants du RIC s'appuient sur l'article 3 de la Constitution, où il est écrit que "la souveraineté nationale appartient au peuple, qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum".
Les gilets jaunes souhaitent aussi que ce référendum d'initiative citoyenne permette, non seulement de proposer une loi, mais aussi d'annuler un texte législatif, de révoquer des élus ou encore de modifier la constitution. Des revendications issues pour une grande partie des propositions faites depuis plusieurs années par Etienne Chouard, figure du RIC décriée pour son ouverture à l'extrême droite et ses accointances avec des idées complotistes.
Dans la prochaine révision constitutionnelle ?
Si le gouvernement entendait cette revendication, comment pourrait-elle s'inscrire dans les textes ? Peut-être par le biais de la révision constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron. Alors que l'Assemblée devait reprendre mi-janvier l'examen de ce projet, Édouard Philippe a confirmé jeudi qu'il fallait le "décaler [pour] tenir compte des éventuelles modifications souhaitées par les Français à l'occasion du débat dans les territoires" jusqu'au 1er mars, organisé justement en réponse au mouvement des gilets jaunes.
l'express
Sur Facebook, dans les manifestations, sur les ronds-points, on retrouve ces trois lettres accolées : RIC. Le référendum d'initiative citoyenne - parfois appelé référendum d'initiative populaire - s'est invité au fil des semaines au sein du mouvement des gilets jaunes, symbole de la défiance des manifestants envers une classe politique jugée coupée des réalités quotidiennes.
Inspirée du système des votations suisse, cette forme de référendum permettrait à des citoyens de soumettre au vote une proposition de loi qui aurait recueilli un certain nombre de signatures. "Aujourd'hui la politique, on la subit. Avec le référendum d'initiative, c'est le peuple qui décidera", estime René, graphiste indépendant, venu manifester pour la troisième fois consécutive à Paris ce samedi.
Une question de "souveraineté nationale"
Il n'est pas le seul à croire que cela pourrait changer la donne. Sur Twitter ou sur Facebook, des vidéos et des infographies expliquant quelles formes pourraient prendre ce nouveau référendum sont largement repris. Comme cette vidéo partagée près de 40 000 fois.
Dans les 42 revendications lancées par un groupe de gilets jaunes, il est notamment proposé qu'une proposition de loi obtenant 700 000 signatures - sous le contrôle d'un organisme indépendant - entraîne un référendum national dans un délai d'un an après un passage pour un éventuel amendement à l'Assemblée nationale.
Pour justifier sa mise en place, les militants du RIC s'appuient sur l'article 3 de la Constitution, où il est écrit que "la souveraineté nationale appartient au peuple, qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum".
Les gilets jaunes souhaitent aussi que ce référendum d'initiative citoyenne permette, non seulement de proposer une loi, mais aussi d'annuler un texte législatif, de révoquer des élus ou encore de modifier la constitution. Des revendications issues pour une grande partie des propositions faites depuis plusieurs années par Etienne Chouard, figure du RIC décriée pour son ouverture à l'extrême droite et ses accointances avec des idées complotistes.
Dans la prochaine révision constitutionnelle ?
Si le gouvernement entendait cette revendication, comment pourrait-elle s'inscrire dans les textes ? Peut-être par le biais de la révision constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron. Alors que l'Assemblée devait reprendre mi-janvier l'examen de ce projet, Édouard Philippe a confirmé jeudi qu'il fallait le "décaler [pour] tenir compte des éventuelles modifications souhaitées par les Français à l'occasion du débat dans les territoires" jusqu'au 1er mars, organisé justement en réponse au mouvement des gilets jaunes.
l'express