Mouvement gilets jaunes

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C'est l'un des sujets qui revient en boucle dans les groupes Facebook des "gilets jaunes" à l'approche de leur 9e journée de mobilisation : les gitans et, plus largement, tous les gens du voyage sont appelés à manifester à Paris, samedi 12 janvier. "On a l'information comme quoi ils montent sur Paris, c'est une bonne chose", se félicite Ramous, un proche d'Eric Drouet dans un live Facebook diffusé le 9 janvier par cette figure du mouvement. "L'information" trouve sa source dans plusieurs vidéos, devenues virales sur les réseaux sociaux depuis le 7 janvier, jour de l'arrestation de Christophe Dettinger, le boxeur qui a frappé deux gendarmes mobiles lors d'une manifestation à Paris, samedi 5 janvier.
 
...
Non, je suis trop agacé. On verra demain
PS : la Défense, j'y crois pas : le samedi, les bureaux sont fermés, y'a personne à faire suer à part le centre commercial des Quatre Temps. Je gage pour le leurre... et encore de la violence à Paris.
enfin, on verra
 
Dernière édition:
Deux grands rassemblements annoncés à Paris et Bourges
À Paris
Sur Facebook, Éric Drouet, figure controversée du mouvement, appelle à un nouveau rassemblement dans la capitale. Annoncé à La Défense, l'événement comptait 3.000 participants et 15.000 personnes intéressées jeudi. Mais le lieu exact du rendez-vous devrait être dévoilé au dernier moment, comme lors des autres samedis.

D'autres rassemblements sont annoncés à 14 heures, place de la République et à 11 heures devant l'Hôtel de Ville de Paris, à l'appel de la CGT.

À Bourges
Plusieurs milliers de gilets jaunes sont également attendus à Bourges (Cher) dans le centre de la France où le maire, Pascal Blanc, prévoit de fermer les bâtiments publics. La Ville a recommandé aux commerçants de baisser le rideau et démonté les horodateurs pour éviter le vandalisme.

Les gilets jaunes sont attendus à 10h00 place Séraucourt. Une allocution en réponse aux vœux du président de la République est ensuite prévue à 13h00 au Château d'eau avant le départ d'une marche "pacifique". A priori, le parcours des gilets jaunes devrait emprunter les grands axes autour du centre-ville. La préfète du Cher a pris un arrêté ce vendredi pour interdire toute manifestation "à l'intérieur du périmètre du centre-ville".

Cette manifestation est soutenue par Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle. Bourges est "à une distance équivalente des grandes villes", et est "une ville un peu moins connue des forces de l'ordre pour éviter qu'il y ait du 'nassage' (encerclement, ndlr) de fait, que la tension monte", a expliqué ce dernier à Konbini. Jeudi, 2.400 participants disaient vouloir s'y rendre sur Facebook et 12.000 personnes étaient intéressées.
 
Les mobilisations attendues dans le reste de la France
D'autres rassemblements sont annoncés dans plusieurs villes : Bordeaux, Marseille, Toulouse, Lyon, Strasbourg, Lille, Nantes, Rennes... Les manifestants prévoient aussi une reprise des blocages et certains appellent à retirer leur argent des banques.

À Bordeaux, le rassemblement est prévu à partir de 13h au départ de la place de la Bourse. Comme depuis plusieurs samedi, la Ville a décidé de fermer les établissements publics en prévision de nouvelles manifestations en centre-ville. Les établissements culturels seront ouverts de 10 à 13h. Tous les jardins seront clos. Les commerces fermeront leur boutique au passage de la manifestation. La circulation des bus et des tramways sera interrompue dès 12h30.

À Nantes, le préfet de Loire-Atlantique lance un appel au calme et met en garde les manifestants qui se livreraient à des violences lors du nouveau rassemblement des gilets jaunes prévu samedi. Un dispositif policier sans précédent depuis le début du mouvement va être mis en place. 1.500 manifestants sont attendus en centre-ville dans l'après-midi.

À Marseille, une manifestation est prévue à 14h00 sur le Vieux-Port. La Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille Provence a mis en place un dispositif d'alerte par SMSpour informer les commerçants, en temps réel, de la progression des manifestants.

À Toulon où des heurts ont éclaté samedi dernier, un rassemblement est fixé à 13 heures Place de la Liberté. D'autres rendez-vous sont annoncés dans le Var.

À Toulouse, certaines pages Facebook de gilets jaunes proposent un rassemblement dès 10h00 à la station de métro des Minimes sur la ligne B. Plusieurs autres rassemblements sont prévus en Occitanie, alors qu'Emmanuel Macron doit se rendre la semaine prochaine à Souillac dans le Lot.
 
En Alsace, la manifestation régionale aura lieu à Strasbourg. Le rassemblement est annoncé à 11h devant le Parlement européen.

En Lorraine, la manifestation régionale est programmée à Bar-le-Duc, ce qui n'exclut pas d'autres rassemblements dans d'autres grandes villes. La préfecture de la Meuse redoute des débordements.

Dans le Nord et le Pas-de-Calais, des appels à l'action ou à manifester ont été lancés à Lille, Calais, Douai, Dunkerque, Hazebrouck, Tourcoing notamment.

En Picardie, les gilets jaunes prévoient de se rassembler à Amiens notamment pour une manifestation "musicale et festive" déclarée en préfecture de la Somme. Le rendez-vous est fixé à 10h00 devant la Maison de la culture d'Amiens puis une balade à vélo doit se dérouler sur les boulevards d’Amiens avec tambours et trompettes.

En Normandie, des appels à manifester sont lancés au Havre à 10h00 et 14h00 et à Rouen notamment. À Caen, un rassemblement est prévu à 10h30 dans le centre-ville (place du Théâtre) avec probable manifestation dans la foulée.

Dans la Marne et des Ardennes, des actions sont prévues à Reims et Charleville-Mézières. À Reims, un rassemblement est prévu sur le parvis de la cathédrale en début d'après-midi (14h00). Le préfet a interdit les manifestations sur l'autoroute A344 et donc la traversée urbaine de Reims ainsi qu'aux abords du stade Auguste Delaune.

En Corse, quelques dizaines de gilets jaunes ont prévu de se réunir à 10h00 à Corte pour tenter de créer une union régionale. Ils pourraient faire une conférence de presse dans la foulée. À Ajaccio, les gilets jaunes installés à l'entrée de la ville, au rond-point d'Aspretto, refusent de démonter leur campement comme l'exigent les autorités.

En Vaucluse, une manifestation invitant les gilets jaunes à se réunir à 10h00 cours Jean Jaurès à Avignon a été déclarée en préfecture. Trois autres rassemblements non déclarés pourraient avoir lieu dans l'après-midi à Avignon, Carpentras et Apt.

À Montpellier, aucune manifestation n'a été déclarée mais un rassemblement place de la Comédie et / ou devant la mairie aura probablement lieu.

À Perpignan, les gilets jaunes se sont donnés rendez-vous en début d’après-midi au Palais des congrès. Une marche est ensuite prévue dans le centre-ville.

En Bretagne, une manifestation "régionale" est annoncée à Saint-Brieuc. Le départ est fixé à l’aéroport de Trémuson près de Saint-Brieuc vers 10h00. Les gilets jaunes prévoient ensuite une opération escargot sur la Nationale 12 en direction du rond-point de Brézillet, occupé durant plusieurs semaines. Les manifestants devraient enfin converger à pied vers la place du général de Gaulle et déambuler en ville jusqu'à la fin de l'après-midi. D'autres rassemblements sont programmés à Brest, Quimper et Rennes en début d’après-midi.
 
À La Rochelle un rassemblement est prévu à 14h place de Verdun. Une manifestation doit aussi avoir lieu à Angoulême. Des rassemblements sont aussi prévus en Charente mais le lieu et l'heure doivent être dévoilés au dernier moment.

En Mayenne, les gilets jaunes sont appelés à se joindre à la grande manifestation prévue à Mayenne pour la survie de l’hôpital. Le rendez-vous est fixé à 10h30 dans le centre-ville.

Au Mans, une manifestation est prévue en centre-ville à 13h00.

En Indre-et-Loire, une manifestation "départementale" aura lieu à Loches de 10h00 à 12h00 et une autre à Tours à 14h00.

À Orléans, une marche est programmée à 14h00.

En Limousin, un rassemblement et un défilé sont prévus dans la matinée à la Souterraine (Creuse). Un défilé "coloré" doit avoir lieu dans les rues de Limoges l'après-midi.

Dans le Poitou, des rassemblements sont annoncés sur quelques terrains privés à Poitiers sud, Châtellerault, Niort, Parthenay.

En Pays de Savoie, une opération "secrète" sera dévoilée en matinée en Savoie. Deux rassemblements doivent avoir lieu Chambéry et Annecy à 13h00.

À Grenoble, un rassemblement est annoncé pour 13h00 dans un parc proche du centre-ville. Les gilets jaunes envisagent de manifester en centre-ville notamment aux abords des grandes enseignes (Galeries Lafayette, FNAC, Mc Do...) Sur Facebook, 270 personnes se disent prêtes à participer et 700 intéressées.

À Saint-Etienne, les gilets jaunes prévoient un rassemblement à 14h place du Peuple. D'autres rendez-vous sont fixés dans le Loire et la Haute-Loire au Puy-en-Velay ou encore à Roanne.

En Drôme-Ardèche, deux manifestations ont été déclarées en préfecture. L'une à 13h00 à Montélimar et l'autre à 14h00 à Valence.

À Besançon, une manifestation est programmée à 14h00.

En Bourgogne-Franche-Comté, où des gilets jaunes ont créé un "collectif régional", une manifestation, soutenue par les syndicats CGT FO et FSU, est prévue à 14h00 à Montbéliard. Un autre rassemblement aura probablement lieu à Belfort.

À Clermont-Ferrand, les manifestants ont rendez-vous à 13h30 en centre-ville, place des Bughes, pour un retour sur cette même place.

À Dijon, une manifestation est prévue à 14h00.

En Dordogne, une manifestation a été déclarée en préfecture, elle est prévue à Bergeracsamedi après-midi. D'autres rassemblements sont prévus à Périgueux, Marsac-sur-l'Isle, Ribérac et Sarlat.

Au Pays basque, une manifestation est annoncée à 14h00 à Biarritz.

En Béarn, un rendez-vous est fixé à Pau à 10h00 place de Verdun et un autre à Tarbes à 9h30, également place de Verdun.
 
Sens du timing : à la veille de l'acte 9 des gilets jaunes, Macron déclare que "trop" de Français n'ont pas le "sens de l'effort"



A la veille de la manifestation des gilets jaunes, Emmanuel Macron a regretté ce vendredi 11 janvier la perte du "sens de l'effort" en France, qui expliquerait "parfois" les "troubles" que connaît le pays. Drôle de timing pour un tel discours.

Ses sorties fracassantes sont de retour. Ce vendredi 11 janvier, Emmanuel Macron, fidèle à son franc-parler qui lui a parfois causé du tort, a estimé que "beaucoup trop" de Français n'ont... pas "le sens de l'effort". Voilà qui expliquerait "parfois" les "troubles" que connaît le pays, comprendre la crise des gilets jaunes, selon le président. Le chef de l'Etat ne risque pas de se faire de nouveaux amis parmi ces gilets jaunes, qui manifestent, ce samedi, notamment à Bourges, théâtre de leur "acte neuf".

C'est devant des boulangers reçus à l'Elysée que le président de la République a tenu ces propos. Emmanuel Macron défendait la "valeur travail" quand il s'est lancé dans une longue tirade sur la jeunesse : "Notre jeunesse a besoin qu’on lui enseigne un métier, des gestes, des savoirs, le sens de l’effort et le sens de cet engagement qui fait qu’on n'a rien dans la vie s’il n’y a pas cet effort". Et d'envoyer un scud monumental aux gilets jaunes qui auraient, selon lui, "parfois" perdu le goût de l'effort : "Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu’on peut obtenir sans que cet effort soit apporté, que parfois on a trop souvent oublié qu’à côté des droits de chacun dans la République (...) il y a des devoirs".
 
Nantes : six personnes portent plainte et dénoncent des violences policières lors de manifestations de "gilets jaunes"

Ils ont été blessés et dénoncent le danger de manifester.


À Nantes, six personnes blessées au cours de manifestations de "gilets jaunes" ont déposé plainte contre X, jeudi 10 janvier, pour des faits de violences volontaires avec arme par des personnes dépositaires de l'autorité publique, rapporte France Bleu Loire Océan. Deux femmes et quatre hommes ont déposé plainte.

Des blessures à la tête ou à la cuisse

"Cela ne devrait pas être un danger de manifester. Nous continuerons de faire des actions pour dénoncer ce qui ne va pas dans notre pays et qui touche le monde entier" a expliqué à France Bleu, sur le parvis du palais de justice de Nantes, la belle-mère d'un manifestant blessé à la tête dans le cortège du 29 décembre, l'"acte 7 des gilets jaunes". Adrien, 22 ans, est sorti de l'hôpital le 7 janvier. Les médecins lui ont posé pas moins de 50 agrafes, explique encore France Bleu, et est encore très affaibli. La police des polices avait été saisie.

Autre blessée et plaignante : Agnès, "gilet jaune" du Pays de Retz (au sud-ouest du département de la Loire-Atlantique, autour de Pornic). Elle est touchée à la cuisse : "J'ai été blessée par un éclat de grenade de désencerclement alors que je marchais et qu'on allait se disperser" explique-t-elle. "Je n'ai rien commis d'illégal. J'ai été agressée alors que j'utilisais mon droit de manifester" témoigne-t-elle au micro de France Bleu Loire Océan.

franceinfo
 
Honfleur : la Mairie prête un chalet en bois aux gilets jaunes

Après le prêt d'une salle de réunions, la Ville de Honfleur met à disposition des gilets jaunes un chalet pour qu'ils fassent signer leur pétition pour le RIC au chaud.

Après avoir reçu en mairie plusieurs représentants de gilets jaunes à Honfleur (Calvados), qui n’ont pas quitté le rond-point de la Morelle depuis le 17 novembre 2018, le maire Michel Lamarre a décidé de leur octroyer un chalet en bois pour qu’ils puissent se mettre à l’abri, au chaud, et faire signer la pétition en faveur du RIC (référendum d’initiative citoyenne).

Installé près de la criée, le chalet est ouvert tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Cette semaine, c’est le gilet jaune François Frabois qui tient principalement le stand :

[.................Je n’ai plus le droit d’aller au rond-point donc je suis ici. J’ai fini au poste de police l’autre fois parce que j’ai organisé une opération escargot depuis le rond-point de Fiquefleur…explique cet habitant de La Rivière-Saint-Sauveur.............].

Depuis trois jours qu’il est installé dans son chalet, il dit avoir recueilli quelque 400 signatures pour le RIC, et quelques commentaires écrits à remettre dans le cahier de doléances, mis à disposition du public dans le hall de la mairie, pour le Grand débat national.

Une trentaine de gilets jaunes se relaient toujours en journée au rond-point de la Morelle (Calvados). Et depuis qu’ils n’entravent plus la circulation, visiblement, les forces de l’ordre n’interviennent plus pour détruire leur campement.

Actu76
 
Sens du timing : à la veille de l'acte 9 des gilets jaunes, Macron déclare que "trop" de Français n'ont pas le "sens de l'effort"



A la veille de la manifestation des gilets jaunes, Emmanuel Macron a regretté ce vendredi 11 janvier la perte du "sens de l'effort" en France, qui expliquerait "parfois" les "troubles" que connaît le pays. Drôle de timing pour un tel discours.

Ses sorties fracassantes sont de retour. Ce vendredi 11 janvier, Emmanuel Macron, fidèle à son franc-parler qui lui a parfois causé du tort, a estimé que "beaucoup trop" de Français n'ont... pas "le sens de l'effort". Voilà qui expliquerait "parfois" les "troubles" que connaît le pays, comprendre la crise des gilets jaunes, selon le président. Le chef de l'Etat ne risque pas de se faire de nouveaux amis parmi ces gilets jaunes, qui manifestent, ce samedi, notamment à Bourges, théâtre de leur "acte neuf".

C'est devant des boulangers reçus à l'Elysée que le président de la République a tenu ces propos. Emmanuel Macron défendait la "valeur travail" quand il s'est lancé dans une longue tirade sur la jeunesse : "Notre jeunesse a besoin qu’on lui enseigne un métier, des gestes, des savoirs, le sens de l’effort et le sens de cet engagement qui fait qu’on n'a rien dans la vie s’il n’y a pas cet effort". Et d'envoyer un scud monumental aux gilets jaunes qui auraient, selon lui, "parfois" perdu le goût de l'effort : "Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu’on peut obtenir sans que cet effort soit apporté, que parfois on a trop souvent oublié qu’à côté des droits de chacun dans la République (...) il y a des devoirs".
Il parlait sans doute des députés qui font la sieste à l'assemblée nationale
 
actu76

Déjà l’acte VIII avait rassemblé entre 2 000 et 4 000 manifestants à Rouen, samedi 5 janvier 2019. L’acte IX continue de mobiliser les Gilets jaunes en Seine-Maritime. Les opposants se sont donné rendez-vous dans la matinée, samedi 12 janvier, notamment à Rouen et au Havre.

Avant qu’elle n’ait lieu, cette mobilisation était déjà redoutée par les acteurs politiques et économiques. Au Havre, la cérémonie des vœux aux associations a été annulée. À Rouen, des parlementaires, dont Damien Adam (LREM) et Catherine Morin-Dessailly (UDI), et acteurs du monde économiques ont demandé à ce que les violences cessent au plus vite, alors que déjà des licenciements sont annoncés. Les dégradations de l’espace public ont coûté près d’un million d’euros aux contribuables, depuis le 17 novembre 2018.
 
La mobilisation des Gilets jaunes ne faiblit pas à Caen (Calvados), où 3 000 manifestants se sont rassemblés samedi 12 janvier 2019 au plus fort de la matinée.

A trois jours du débat national censé apaiser leur colère, les Gilets jaunes sont de nouveau dans la rue, samedi 12 janvier 2019, partout en France pour l'acte 9 de leur contestation contre la politique sociale et fiscale du gouvernement, notamment à Paris, à Bourges (Cher) et à Caen (Calvados).

L'une des plus fortes affluences depuis le début du mouvement
Les manifestants se sont rassemblés au niveau de la place du Théâtre, en centre-ville de Caen, comme chaque samedi matin. Malgré le froid et la pluie en début de parcours, "le cortège a rassemblé 3 000 personnes au plus fort de la matinée", estiment nos confrères de Tendance Ouest, "comme la semaine dernière. L'une des plus fortes affluences depuis le début du mouvement."

La mobilisation devrait se poursuivre tout au long de la journée à Caen. Par crainte de nouveaux débordements, certains commerces et banques se sont barricadés. Le centre-ville est, ce samedi midi, sous étroite surveillance des forces de l'ordre.

lamanche.libre
 
Sens du timing : à la veille de l'acte 9 des gilets jaunes, Macron déclare que "trop" de Français n'ont pas le "sens de l'effort"



A la veille de la manifestation des gilets jaunes, Emmanuel Macron a regretté ce vendredi 11 janvier la perte du "sens de l'effort" en France, qui expliquerait "parfois" les "troubles" que connaît le pays. Drôle de timing pour un tel discours.

Ses sorties fracassantes sont de retour. Ce vendredi 11 janvier, Emmanuel Macron, fidèle à son franc-parler qui lui a parfois causé du tort, a estimé que "beaucoup trop" de Français n'ont... pas "le sens de l'effort". Voilà qui expliquerait "parfois" les "troubles" que connaît le pays, comprendre la crise des gilets jaunes, selon le président. Le chef de l'Etat ne risque pas de se faire de nouveaux amis parmi ces gilets jaunes, qui manifestent, ce samedi, notamment à Bourges, théâtre de leur "acte neuf".

C'est devant des boulangers reçus à l'Elysée que le président de la République a tenu ces propos. Emmanuel Macron défendait la "valeur travail" quand il s'est lancé dans une longue tirade sur la jeunesse : "Notre jeunesse a besoin qu’on lui enseigne un métier, des gestes, des savoirs, le sens de l’effort et le sens de cet engagement qui fait qu’on n'a rien dans la vie s’il n’y a pas cet effort". Et d'envoyer un scud monumental aux gilets jaunes qui auraient, selon lui, "parfois" perdu le goût de l'effort : "Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu’on peut obtenir sans que cet effort soit apporté, que parfois on a trop souvent oublié qu’à côté des droits de chacun dans la République (...) il y a des devoirs".
C'est tellement évident que le type provoque délibérément que s'en est presque drôle.
 
Manifestation à Marseille : un cortège impressionnant, la circulation dans les tunnels perturbée



Le nombre de gilets jaunes et de manifestants n’a cessé de croître depuis le début du rassemblement à 14h sur le Vieux-Port de Marseille. Pour l’heure aucun chiffre n’a été communiqué par les organisateurs ni la préfecture mais plusieurs milliers de manifestants composent ce cortège impressionnant. Après avoir remonté le quai de Rive-Neuve, les manifestants arrivent aux abords du palais du Pharo. Une vague jaune impressionnante.

La manifestation est encadrée par les forces de l’ordre. Les automobilistes qui souhaitent sortir du tunnel du Vieux-Port en direction du Pharo sont détournés vers le Prado-Carenage ou la préfecture. Un important bouchon s’est formé à la sortie du tunnel. Le secteur est bien évidement à éviter.
 
Les semaines passent, mais les "gilets jaunes" ne relâchent pas la pression. Alors qu'Emmanuel Macron s'apprête à ouvrir le grand débat national, mardi 15 janvier, au moins 92 900 manifestants se sont mobilisés partout en France samedi après-midi, pour la neuvième journée d'action, selon des chiffres de la presse régionale, du réseau France Bleu et de différentes préfectures.
Plusieurs blessés.
A 19h, 22 personnes étaient en urgence relative et deux personnes en urgence absolue dont un membre des forces de l'ordre, indique la préfecture de police

C'est beaucoup plus dans les faits .
 
Sur la place de l'Etoile, notre reporter Thomas Bonnet a donné la parole ce samedi à un Gilet jaune habitué des manifestations parisiennes. Il ne mâche pas ses mots sur la politique du gouvernement et l'organisation du «grand débat national».
 
GILET JAUNE ACTE 9 : AFFRONTEMENTS avec la POLICE à Paris, Strasbourg, Toulouse ( Zapping ) IL y a baucoup de monde .


 

Pièces jointes

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Un samedi qui s'est, à Paris, globalement mieux passé que les semaines précédentes...

En revanche, encore des journalistes agressés
- à Rouen, l'un des deux agents de sécurité escortant les deux journalistes de la chaîne (car, eh oui, désormais les journalistes doivent être escortés pour couvrir les manifs des GJ. On arrête pas le progrès :() a été projeté à terre, roué de coups de pieds par une quinzaine de "manifestants" et a fini à l'hôpital.
- à Toulouse, une journaliste de La Dépêche du Midi a été menacée de viol (et aidée à fuir par deux GJ).
https://www.20minutes.fr/societe/24...nez-fracture-claque-dos-journalistes-attaques

Heureusement qu'à chaque fois, d'autres GJ viennent les aider pour pas qu'ils ne se fassent lyncher par des abrutis haineux.
A ceux qui "expliquent" ces violences en disant que les médias collabos etc, ils sont aussi débiles et nauséabonds que les agresseurs. :cool: :malade:
 
Un samedi qui s'est, à Paris, globalement mieux passé que les semaines précédentes...

En revanche, encore des journalistes agressés
- à Rouen, l'un des deux agents de sécurité escortant les deux journalistes de la chaîne (car, eh oui, désormais les journalistes doivent être escortés pour couvrir les manifs des GJ. On arrête pas le progrès :() a été projeté à terre, roué de coups de pieds par une quinzaine de "manifestants" et a fini à l'hôpital.
- à Toulouse, une journaliste de La Dépêche du Midi a été menacée de viol (et aidée à fuir par deux GJ).
https://www.20minutes.fr/societe/24...nez-fracture-claque-dos-journalistes-attaques

Heureusement qu'à chaque fois, d'autres GJ viennent les aider pour pas qu'ils ne se fassent lyncher par des abrutis haineux.
A ceux qui "expliquent" ces violences en disant que les médias collabos etc, ils sont aussi débiles et nauséabonds que les agresseurs. :cool: :malade:
Je partage ton point de vue qui est le miens
Mais il y a qu'en même des PB avec les médias 24/24 h et c'est même pas une ligne éditoriale générale de la chaine ...c'est une question d'individu ( où de recrutement ? ) cet APm, je regardais Cnews l'équipe de 11/17h le présentateur et les journalistes sur le terrain étaient corrects sans surenchère qui laisse parler les invités et arrive l"équipé de 17h à ... le présentateur totalement arrogant à mettre de l'huile sur le feu ...alors que les invités parlaient des "solutions" pour sortir de la crise , lui coupait la parole pour systématiquement revenir sur les violences tel un ouistiti qui s'agite sur sa chaise et sans jamais parlé du fond
 
Je partage ton point de vue qui est le miens
Mais il y a qu'en même des PB avec les médias 24/24 h et c'est même pas une ligne éditoriale générale de la chaine ...c'est une question d'individu ( où de recrutement ? ) cet APm, je regardais Cnews l'équipe de 11/17h le présentateur et les journalistes sur le terrain étaient corrects sans surenchère qui laisse parler les invités et arrive l"équipé de 17h à ... le présentateur totalement arrogant à mettre de l'huile sur le feu ...alors que les invités parlaient des "solutions" pour sortir de la crise , lui coupait la parole pour systématiquement revenir sur les violences tel un ouistiti qui s'agite sur sa chaise et sans jamais parlé du fond
Faut distinguer journaliste (notamment ceux sur le terrain ) et animateur télé. Certains pensent que Laurence Ferrari, Bourdin ou Apathie sont des journalistes. Peut être l'ont ils été par le passé, auj ce ne sont que des animateurs télé qui présentent les infos comme ils pourraient présenter The Voice...
 
Faut distinguer journaliste (notamment ceux sur le terrain ) et animateur télé. Certains pensent que Laurence Ferrari, Bourdin ou Apathie sont des journalistes. Peut être l'ont ils été par le passé, auj ce ne sont que des animateurs télé qui présentent les infos comme ils pourraient présenter The Voice...
C'est bien là le pb , ce sont des animateurs sans recul intellectuel le "show must go on" (comme ils disent nos amis d’outre Manche) et pas des journalistes ....et c'est pas facile de rester neutre ...toi ou moi serions médiocre dans l’exercice;)
 
Je partage ton point de vue qui est le miens
Mais il y a qu'en même des PB avec les médias 24/24 h et c'est même pas une ligne éditoriale générale de la chaine ...c'est une question d'individu ( où de recrutement ? ) cet APm, je regardais Cnews l'équipe de 11/17h le présentateur et les journalistes sur le terrain étaient corrects sans surenchère qui laisse parler les invités et arrive l"équipé de 17h à ... le présentateur totalement arrogant à mettre de l'huile sur le feu ...alors que les invités parlaient des "solutions" pour sortir de la crise , lui coupait la parole pour systématiquement revenir sur les violences tel un ouistiti qui s'agite sur sa chaise et sans jamais parlé du fond
S il les laisse parler et y aura solution lui il va chomer
 
Je partage ton point de vue qui est le miens
Mais il y a qu'en même des PB avec les médias 24/24 h et c'est même pas une ligne éditoriale générale de la chaine ...c'est une question d'individu ( où de recrutement ? ) cet APm, je regardais Cnews l'équipe de 11/17h le présentateur et les journalistes sur le terrain étaient corrects sans surenchère qui laisse parler les invités et arrive l"équipé de 17h à ... le présentateur totalement arrogant à mettre de l'huile sur le feu ...alors que les invités parlaient des "solutions" pour sortir de la crise , lui coupait la parole pour systématiquement revenir sur les violences tel un ouistiti qui s'agite sur sa chaise et sans jamais parlé du fond

J ai remarque exactement la même chose avec une journaliste d une de ces chaînes

Un gj était sur son plateau ,déjà elle était moqueuse , mauvaise , coupait la parole, voulait le faire passer pour un idiot ....d ailleurs a la fin elle a remercié tous les intervenants sauf lui .. c est pas du tout professionnel c est nul
 
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