Bizarrement, en promenant ma bosse en musulmanie, la mécréance reste surtout la croyance des autres, et ne caractérise pas l'incroyance.
L'incroyance, en musulmanie, c'est l'occident.
C'est celui qui ne croit pas au dernier messager sws
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Bizarrement, en promenant ma bosse en musulmanie, la mécréance reste surtout la croyance des autres, et ne caractérise pas l'incroyance.
L'incroyance, en musulmanie, c'est l'occident.
Oh tu sais les musulmans n'ont pas besoin de tes prédictions, ni de tes persuasions, beaucoup sont déjà loin de tes pérégrinations sociologiques de hall d'immeuble.
Pour ma part, il me semblait que le contraire de croyant était incroyant. Mécroire, ne signifie pas ne pas pas croire, mais mal croire.
Désolé, pour vous et autres linguistes arabophones.
Eh ben reste loin :sou rnois:
Tu es venu, j'ai vu, j'ai vaincu
Plus sérieusement, tu as fait l'effort de venir sur un forum communautaire, poursuit cet effort dans une démarche d'échanges et de respect dont tu manques cruellement, la liste de tes messages en sont l'illustration.
On est pas en guerre ici et il y a une certaine indulgence compte-tenu du prosélytisme et du mépris dont tu fais part. La balle est donc dans ton camp
un mécréant ou kafir est " celui qui ne croit pas "
on jargon plus populaire ; un athée !
Ou, pour le dire autrement, c'est aux musulmans non-orthodoxes, modernistes etc. de sortir du silence et de l'omerta, et de dire ouvertement, haut et fort, comment ils voient et comment ils interpretent l'Islam. Et surtout qu'ils ne laissent pas aux orthodoxes fondamentalistes le champs de bataille semantique et ne leur permettent pas de definir l'Islam a leur place.
Tout est dit !
Bravo
en effet, mais c'est faire abstracton de la censure dont sont le plus souvent victimes ces voix qui s'élèvent contre l'orthodoxie dominante.
L'Islam n'est pas une démocratie dans l'esprit de ceux qui veulent le garder en état . Plutôt une oligarchie.
C'est pas grave, ils ont le droit de s'exprimer
Il faudrait juste que la voix des "modérés" s'exprime plus !
il est barré le mec ! moi prosélyte ? on aura tout vu ! je suis ce que je suis et si je discute ici c'est que dans ma cage d'escalier ya pas moyen ...
t'as remarqué que je discute avec farid ou sinear ? toi t'as jamais rien à apporter à part ton dogmatisme. j'ai pas lu un post informatif de ta part. pas un. Le vide. nada. on a rien à se dire c'est tout ...
vas y cites moi mon manque de respect... t'aime pas le poil à gratter ni qu'on pointe la ou ça fait mal, c'est tout.
maintenant que je sois une chieuse, c'est clair; So what ?
Tu crois que je serais mieux vue sur un site protestant ? Non. Sur un site Black ? non.
La je suis dans le sous forum 'actualité françaises' capicce ?
en effet, mais c'est faire abstracton de la censure dont sont le plus souvent victimes ces voix qui s'élèvent contre l'orthodoxie dominante.
L'Islam n'est pas une démocratie dans l'esprit de ceux qui veulent le garder en état . Plutôt une oligarchie.
D'où vient cette idée que les fondamentalistes s'expriment plus que les autres? Voir qu'une certaine orthodoxie domine? Je ne vois pas sur quoi vous basez ces allégations?
en effet, mais c'est faire abstracton de la censure dont sont le plus souvent victimes ces voix qui s'élèvent contre l'orthodoxie dominante.
L'Islam n'est pas une démocratie dans l'esprit de ceux qui veulent le garder en état . Plutôt une oligarchie.
Tu plaisantes c'est ceux que l'on entend le plus brayer.
Le mot fait partie du lexique qu'ils doivent utiliser pour faire partie de la communauté.Garde le "brailler" pour tes prédicateurs favoris, ca les décrit mieux je pense.
Par quel biais au juste?C'est pas grave, ils ont le droit de s'exprimer
Il faudrait juste que la voix des "modérés" s'exprime plus !
Par quel biais au juste?
L'Islam (sunnite en tout cas) n'a pas de clergé officiel, les autorités religieuses sont auto-proclamées et n'ont de valeur que pour ceux qui leur en donne.
Le "schisme à la Luther" dont parlait quelqu'un n'a donc pas lieu d'être.
Les partisans d'une exégèse contextualisée (ce qui n'est pas synonyme d'un Islam atténué ou diminué spirituellement parlant) n'ont pas forcément envie ni besoin de se constituer en force politique. Et ça n'intéresse que peu les médias occidentaux que d'en savoir plus sur ces musulmans là...Quant à leur voix dans les pays où Islam et gouvernance sont étroitement liés, Sinear a fait un triste état des lieux. J'aimerais pouvoir réclamer un retour à un ijtihâd actif, mais à qui?
Doit-on porter une banderole exposant notre appréhension de l'Islam? Pour rassurer qui?
Mon rapport à Dieu, je ne le porte pas en bandoulière.
J'ai parcouru...je ne vois pas l'intérêt d'en référer aux hommes politiques (surtout en période électorale. cf le pacte écologique d'Hulot). Personnellement j'exerce un vote citoyen, pas un vote musulman...
J'ai parcouru...je ne vois pas l'intérêt d'en référer aux hommes politiques (surtout en période électorale. cf le pacte écologique d'Hulot). Personnellement j'exerce un vote citoyen, pas un vote musulman...
Je ne parlais pas vraiment d'un Islam à la française, mais d'un Islam interrogé, pensé, en dehors des murs très épais d'al-Azhar par exemple.
Exactement, mais dans ce cas ils ne se réclament même pas de la science religieuse...Et en-dehors de la forme pédagogique orientée que lui donnent les pétro-dollars
J'ai parcouru...je ne vois pas l'intérêt d'en référer aux hommes politiques (surtout en période électorale. cf le pacte écologique d'Hulot). Personnellement j'exerce un vote citoyen, pas un vote musulman...
Je ne parlais pas vraiment d'un Islam à la française, mais d'un Islam interrogé, pensé, en dehors des murs très épais d'al-Azhar par exemple.
De la poudre aux yeux; mais c'est mon humble avis.Le pact de Nicolas Hulot a abouti au grenelle de l'environnement, et à des décisions importantes.
Mon sujet à moi est l'Islam de France, et là le pouvoir du vote des français musulmans pourrait jouer !
Je ne parlais pas vraiment d'un Islam à la française, mais d'un Islam interrogé, pensé, en dehors des murs très épais d'al-Azhar par exemple.
Encore faudrait-il que les musulmans votent !Le pact de Nicolas Hulot a abouti au grenelle de l'environnement, et à des décisions importantes.
Mon sujet à moi est l'Islam de France, et là le pouvoir du vote des français musulmans pourrait jouer !
J'aimerais alors qu'on puisse "lutter" contre cette tendance à la clérification, que j'estime mortifère pour l'Islam, sans se constituer en pôle discordant; car on légitimerait ainsi l'idée qu'il faille une homogénéisation du discours religieux, un consensus, pour vivre sa foi musulmane. Et je ne le pense pas...C'est le vrai problème à mon avis. Je suis d'accord avec ce que tu disais précédemment, l'organisation institutionnelle du culte n'est pas définie par l'enjeu dogmatique en Islam. Du moins d'un point de vue théorique le principe même de la systématisation du politique est étranger au message coranique.
En revanche je ne crois pas qu'il faille exclure une comparaison avec l'édification de l'Eglise catholique et ses schismes consubstantiels. Il ne faut pas oublier qu'avant Constantin III il n'existe pas d'Eglise au sens contemporain du terme. Le christianisme se pensait et se vivait autour de communautés locales considérées assez précocement comme hérétiques par le judaïsme. Lorsqu'elles s'organisent entre le IIe et IIIe siècle il n'y a pas "l'Église" mais la réunion locale via presbytres et épiscopes. L'idée de centralisation du pouvoir religieux est alors absente du discours théologique.
En terme de dynamique intellectuelle peut-être que le rejet de la légitimité et donc de l'autorité de l'Eglise par les protestants n'est pas si différent de la séquence en gestation au sein de l'Islam lorsqu'on parle d'Ijtihâd. Non pas que le musulman contemporain se trouve dominé par l'institution comme le fût le chrétien sous la Pentarchie mais nous pouvons tous ici observer l'influence croissante des pôles universitaires et des tribunaux islamiques chiites et sunnites dans la vie des dévôts, cette tendance étant renforcée par l'accélération des moyens de communication et la globalisation.
Je pense que la clérification des instances musulmanes est un risque réel et peut-être une tendance à l'oeuvre qu'il faut envisager sur le plan du discours critique. L'idée d'un "protestantisme musulman" ne me paraît donc pas totalement absurde si l'on se place sur le terrain du combat politique. Politique et non pas politicien, l'intérêt du débat résidant dans l'appropriation de ses termes par les membres de la communauté, c'est de leur conscientisation que dépend à mon sens la vitalité de la pensée islamique et a fortiori le bien-être de la communauté des croyants.
C'est le vrai problème à mon avis. Je suis d'accord avec ce que tu disais précédemment, l'organisation institutionnelle du culte n'est pas définie par l'enjeu dogmatique en Islam. Du moins d'un point de vue théorique le principe même de la systématisation du politique est étranger au message coranique.
En revanche je ne crois pas qu'il faille exclure une comparaison avec l'édification de l'Eglise catholique et ses schismes consubstantiels. Il ne faut pas oublier qu'avant Constantin III il n'existe pas d'Eglise au sens contemporain du terme. Le christianisme se pensait et se vivait autour de communautés locales considérées assez précocement comme hérétiques par le judaïsme. Lorsqu'elles s'organisent entre le IIe et IIIe siècle il n'y a pas "l'Église" mais la réunion locale via presbytres et épiscopes. L'idée de centralisation du pouvoir religieux est alors absente du discours théologique.
En terme de dynamique intellectuelle peut-être que le rejet de la légitimité et donc de l'autorité de l'Eglise par les protestants n'est pas si différent de la séquence en gestation au sein de l'Islam lorsqu'on parle d'Ijtihâd. Non pas que le musulman contemporain se trouve dominé par l'institution comme le fût le chrétien sous la Pentarchie mais nous pouvons tous ici observer l'influence croissante des pôles universitaires et des tribunaux islamiques chiites et sunnites dans la vie des dévôts, cette tendance étant renforcée par l'accélération des moyens de communication et la globalisation.
Je pense que la clérification des instances musulmanes est un risque réel et peut-être une tendance à l'oeuvre qu'il faut envisager sur le plan du discours critique. L'idée d'un "protestantisme musulman" ne me paraît donc pas totalement absurde si l'on se place sur le terrain du combat politique. Politique et non pas politicien, l'intérêt du débat résidant dans l'appropriation de ses termes par les membres de la communauté, c'est de leur conscientisation que dépend à mon sens la vitalité de la pensée islamique et a fortiori le bien-être de la communauté des croyants.
FPP on a trouvé notre perle rare!
Une approche critique et constructive qui s'inscrit dans la logique d'évolution analogue qu a connu le christianisme et le judaisme
Tu serais intéressé par un poste d'attaché de presse?
J'aimerais alors qu'on puisse "lutter" contre cette tendance à la clérification, que j'estime mortifère pour l'Islam, sans se constituer en pôle discordant; car on légitimerait ainsi l'idée qu'il faille une homogénéisation du discours religieux, un consensus, pour vivre sa foi musulmane. Et je ne le pense pas...
Le seul parallèle que je fais avec le protestantisme, c'est qu'en effet on est, comme les luthériens le furent, souvent considérer comme hérétiques par l'idéologie dominante.
Il a sûrement plagié un article existant et dont il en revendique la paternité en ne citant pas la source.
Un classique. Lol !
La jalousie c est moche
D'où ma question précédente...A qui je m'adresse?Loin de moi l'idée qu'il faille définir une doctrine officielle ou englobante de l'Islam, j'entendais plutôt une libéralisation de la parole sur le plan épistémologique. C'est le champ des possibles que l'Ijtihâd ouvre via la spéculation intellectuelle, l'analyse, la critique, l'art, les sciences etc non pas une réforme nécessaire du dogme et encore moins une subversion du sacré.
Ce sont bien des perspectives que séquestre l'ordre du taqlid. En outre, la question de la légitimité exclusive de ceux-ci survient toujours et nécessairement dans un rapport de force (intellectuel dans un contexte favorable, politique et social sur un terrain instable), il faut aussi être lucide sur notre propre histoire...
Quant aux modalités de la mise en débat de la place des institutions au sein d'une religion sans clergé et sans organisation pyramidales, je vois mal comment elles pourraient s'inscrire en dehors de la critique étant donnée la contradiction intrinsèque au dogme qu'un tel questionnement mettrait en exergue.
Mais je te rejoins complétement sur la nécessité de la pacification du discours.
Loin de moi l'idée qu'il faille définir une doctrine officielle ou englobante de l'Islam, j'entendais plutôt une libéralisation de la parole sur le plan épistémologique. C'est le champ des possibles que l'Ijtihâd ouvre via la spéculation intellectuelle, l'analyse, la critique, l'art, les sciences etc non pas une réforme nécessaire du dogme et encore moins une subversion du sacré.
Ce sont bien des perspectives que séquestre l'ordre du taqlid. En outre, la question de la légitimité exclusive de ceux-ci survient toujours et nécessairement dans un rapport de force (intellectuel dans un contexte favorable, politique et social sur un terrain instable), il faut aussi être lucide sur notre propre histoire...
Quant aux modalités de la mise en débat de la place des institutions au sein d'une religion sans clergé et sans organisation pyramidales, je vois mal comment elles pourraient s'inscrire en dehors de la critique étant donnée la contradiction intrinsèque au dogme qu'un tel questionnement mettrait en exergue.
Mais je te rejoins complétement sur la nécessité de la pacification du discours.
Je sais mais je ne pensais pas ce que j'ai écrit.
Fin du HS.
D'où ma question précédente...A qui je m'adresse?