Bah oui, assez pour envoyer des avions en 67 (et accessoirement comme la coaolition arabe, repartir sans son orgueil echangé encore par une profonde aigritude legendaire
)
Juste pour te gacher ton dimanche,voilà un autre temoignage,
Mon premier lien,c'etait la confirmation des Anglais et français qui ont fait toutes les guerres au nom de l'entité sioniste
Voilà un autre temoignage qui prouve que les Americains qui ont fait la guerre et jamais les milices!!!!!!!!!
Un temoignage d'un Russe
Pogos Akopov, ancien diplomate et ambassadeur de lURSS,
président du Conseil de lAssociation des diplomates russes,
a révélé des faits peu connus ayant trait à la position de lURSS à la veille de la guerre arabo-israélienne de juin 1967.
Ils réfutent les points de vue de nombreux Occidentaux quant à la volonté de Moscou de pousser lEgypte à la guerre.
Dans une interview accordée en exclusivité à RIA Novosti,
ce diplomate de 81 ans a déclaré quil était la seule personne encore en vie à avoir participé aux négociations qui sétaient déroulées à Moscou, à la fin du mois de mai 1967 (on ignore si les enregistrements de ces négociations secrètes ont été ou non conservés).
Les délégations étaient conduites, pour la partie russe, par Alexeï Kossyguine, président du Conseil des ministres de lURSS, membre du Bureau politique du CC du PCUS, et, pour la partie égyptienne, par Shams Badran, ministre de la guerre. Pogos Akopov siégeait en qualité dexpert.
Aux alentours du 20 mai 1967, raconte Pogos Akopov, Shams Badran était arrivé à Moscou en qualité denvoyé personnel du président Nasser, porteur dun message du leader égyptien aux dirigeants soviétiques. Le Bureau politique du PCUS avait confié à Alexeï Kossyguine la mission de mener les pourparlers avec la délégation égyptienne.
Au début de la première rencontre qui sétait déroulée au Kremlin, le général égyptien avait résumé la teneur du message, indiquant quIsraël était en train de concentrer des troupes le long de la frontière syrienne et se préparait à frapper la Syrie.
Dans cette situation, les amis syriens sétaient adressés à Nasser pour lui demander de laide.
Le président Nasser, comme il fut dit, ne pouvait laisser son frère arabe face à Israël et demandait laccord des dirigeants soviétiques pour porter une frappe préventive, un coup de semonce, contre Israël.
La réponse dAlexeï Kossyguine fut nette :
Si lEgypte frappait la première, ce serait elle lagresseur et Moscou ne pouvait soutenir un agresseur. Cela était contraire aux principes de la politique extérieure soviétique.
Il fut déclaré que le problème ne pouvait avoir de solution militaire :
les Etats-Unis ne permettraient pas aux Arabes dinfliger une défaite à Israël.
« Vous voulez entraîner lUnion Soviétique dans une guerre avec lAmérique, devait ajouter Alexeï Kossyguine.
Nous ne laccepterons pas. »
Il demanda à Shams Badran de transmettre à Nasser lopposition de lURSS à une guerre.
Les négociations se poursuivirent le lendemain.
Badran transmit de nouveau la requête de Nasser qui demandait à Moscou détudier attentivement, encore une fois, ses arguments.
Alexeï Kossyguine exposa une fois encore la position soviétique de refus des opérations militaires.
Il ajouta que la partie soviétique avait analysé la situation et était arrivée à la conclusion quune opération militaire ne déboucherait sur des résultats souhaitables, ni pour Nasser, ni pour les autres pays arabes.
Selon lui, il fallait rechercher dautres voies de règlement.
Aux dires de Pogos Akopov, les négociations durèrent trois jours. Au matin du quatrième jour, le général Badran fit part de ce quavait dit Nasser, à savoir que le leader égyptien nengagerait pas dopérations militaires si les amis soviétiques estimaient quil ne fallait pas le faire.
Le 28 mai, le général Badran repartit pour le Caire et, le 5 juin 1967, Israël engageait les hostilités contre ses voisins arabes. Les pistes datterrissage des aéroports du Caire, dAlexandrie et dAssouan furent bombardées, privant de couverture aérienne larmée égyptienne du Sinaï.
LEgypte enregistra des pertes considérables, en matériel et en hommes.
Lancien diplomate, qui a réfléchi aux circonstances et aux causes de ces événements, a livré sa propre version des faits.
Il suppose que le renseignement israélien avait réussi à savoir que lURSS ne sengagerait pas aux côtés de lEgypte si cette dernière déclenchait une guerre.
Israël passa à la réalisation du plan dattaque quil forgeait depuis longtemps puisquil était fermement convaincu de son impunité.
De nombreux analystes, en Occident, ont toujours caché ce fait, malheureusement.
Ils affirment, au contraire, que Moscou aurait poussé Nasser à la guerre.
En fait, lURSS lui avait de fait lié les mains en déclarant quelle ne soutenait pas lintention de lEgypte de lancer des opérations militaires.
Dès le premier jour de lattaque israélienne contre les Arabes, Moscou rendit publique une déclaration gouvernementale qualifiant lattaque dagression et appelant Israël à cesser les opérations militaires.
Elle réitéra à trois reprises ses déclarations jusquau 10 juin, les transmettant à lambassadeur dIsraël à Moscou par lintermédiaire du ministère soviétique des Affaires étrangères.
Israël poursuivait la guerre sans prêter attention à ces déclarations. Il ignorait également les appels du Conseil de sécurité de lONU à cesser la guerre.
Au sein de la direction soviétique, du ministère des Affaires étrangères, les consultations allaient bon train pour savoir comment réagir, quelle aide apporter à Nasser qui se trouvait dans une situation difficile. En fin de compte, le gouvernement décida de rompre les relations.
Katz, lambassadeur israélien, fut convoqué au ministère des Affaires étrangères. Alexeï Chtchiborine, qui dirigeait alors le secteur des pays du Proche-Orient au ministère, lui déclara que les dirigeants de lURSS, voyant quIsraël ne réagissait pas à leurs déclarations, avaient décidé de rompre les relations diplomatiques et de rappeler leur ambassadeur à Tel-Aviv. Lambassadeur israélien devait quitter Moscou.
Fallait-il ou non rompre les relations diplomatiques ?
Cest une question qui continue de susciter des débats dans les milieux scientifiques, affirme lancien diplomate.
Pour les uns, ce nétait pas judicieux car Moscou a rejeté Israël, perdu la possibilité de linfluencer et dinfluer sur la situation générale au Proche-Orient.
Les autres affirment que Moscou navait pas dautre issue :
Israël ne prenait pas en compte ses démarches, il lui fallait accorder un soutien à lEgypte, montrer quil nabandonnait pas ses amis dans le malheur.
Cest que Moscou avait retenu Nasser dengager des opérations militaires.
Selon le diplomate, si Moscou navait pas rompu les relations, lEgypte et les autres pays arabes ne lui auraient pas pardonné.
Au mois de juin 1967, une délégation militaire soviétique de haut rang se rendit au Caire pour résoudre les problèmes du rétablissement du potentiel militaire perdu par lEgypte.
Moscou entreprit de lui livrer de grandes quantités de matériel de guerre afin dassurer la parité militaire avec Israël.
Après 1967, un puissant élan fut donné à la coopération soviéto-égyptienne dans divers domaines. Les deux pays signèrent un Traité damitié et de coopération. Moscou contribua à asseoir le développement économique de lEgypte sur des bases modernes.
Revenant sur ces événements dil y a quarante ans et leurs conséquences, lancien diplomate a émis des doutes sur le bien-fondé de garder les terres occupées par Israël (Golan, Cisjordanie, Gaza) à la suite de la guerre des Six jours.
Selon Pogos Akopov, « ce fait ne cessera de provoquer la résistance de la population arabe, servira dargument et de prétexte aux agissements de forces diverses, extrémistes notamment. Le meilleur moyen de léviter, cest de parvenir à un règlement juste et total. Dont les bases sont contenues dans les résolutions du Conseil de sécurité de lONU. »
Youri Zinine
RIA Novosti