A
AncienMembre
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2.115 À Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la Face d'Allah est donc là, car Allah a la grâce immense; Il est Omniscient.
Ce passe rappelle également Abraham, quand il avait sa quête personnelle.
6.75 Ainsi avons-Nous montré à Ibrahim (Abraham) le royaume des cieux et de la terre, afin qu'il fût de ceux qui croient avec conviction.
6.76 Quand la nuit l'enveloppa, il observa une étoile, et dit: « Voilà mon Seigneur ! » Puis, lorsqu'elle disparut, il dit: « Je n'aime pas les choses qui disparaissent. »
6.77 Lorsqu'ensuite il observa la lune se levant, il dit: « Voilà mon Seigneur ! » Puis, lorsqu'elle disparut, il dit: « Si mon Seigneur ne me guide pas, je serai certes du nombre des gens égarés. »
6.78 Lorsqu'ensuite il observa le soleil levant, il dit: « Voilà mon Seigneur ! Celui-ci est plus grand » Puis lorsque le soleil disparut, il dit: « Ô mon peuple, je désavoue tout ce que vous associez à Allah.
6.79 Je tourne mon visage exclusivement vers Celui qui a créé (à partir du néant) les cieux et la terre; et je ne suis point de ceux qui Lui donnent des associés. »
**************************************************************************************************************
Quand aux mots: je ne saurais aimer ce qui disparaît, le cheikh les explique ainsi, [dans un autre passage] :
" Bien que la Vérité se manifeste à Ses serviteurs sous certaines formes, encore est-elle jalouse pour ses autres formes de manifestation dans lesquelles ils l'oublient, car la forme limitée à laquelle ils s'attachent est bien souvent de la plus éphémère brièveté... Abraham ne voulait pas être fidèle à Dieu en quelques formes éphémères, sans Le connaître en toutes, c'est pourquoi il dit: je ne saurais aimer les choses qui disparaissent , c'est-à-dire, je ne veux pas connaître Dieu en une autre chose plutôt qu'en une autre, de crainte qu'à la disparition de cette chose, je ne L'oublie. Bien plus, j'ai tourné mon visage et, de quelque côté que je le tourne, il y a la beauté de Dieu.
[...]
Il dit d'ailleurs: " C'est Sa volonté que tu Le connaisses en ce qu'Il veut, non en ce que tu veux ; va donc comme Il va et ne cherche pas à montrer le chemin. Si tu Le connaissais dans l'Essence, tu ne Le nierais pas dans les manifestations de celle-ci. Sa volonté est que tu Le connaisses vraiment et pas seulement par ouï-dire.
L'extérieur n'est voilà par rien d'autre que la puissance des manifestations, sois dont présent à Lui et non voilé de Lui par ce qui n'a pas d'être en dehors de Lui. Ne t'arrête pas à l'illusion des formes et n'accorde pas d'attention à l'apparence extérieure des réceptacles. " (p.159)
Référence: Un saint soufi du 20ème siècle, le Cheikh Ahmad al-'Alawî (déjà cité).
Le dernier paragraphe va dans le sens du poème d'Ibn Ârabî que @Marok19 avait posté. Accepter une forme ne veut pas dire y adhérer, cela veut dire qu'on regarde au-delà de cette forme, elle ne nous cause pas des réactions du genre "non c'est shirk", c'est "c'est haram",etc, la forme est juste illusion, peu importe les illusions qu'on a, on les accepte sans jugement car on n'est plus voilés de Lui.
Ce passe rappelle également Abraham, quand il avait sa quête personnelle.
6.75 Ainsi avons-Nous montré à Ibrahim (Abraham) le royaume des cieux et de la terre, afin qu'il fût de ceux qui croient avec conviction.
6.76 Quand la nuit l'enveloppa, il observa une étoile, et dit: « Voilà mon Seigneur ! » Puis, lorsqu'elle disparut, il dit: « Je n'aime pas les choses qui disparaissent. »
6.77 Lorsqu'ensuite il observa la lune se levant, il dit: « Voilà mon Seigneur ! » Puis, lorsqu'elle disparut, il dit: « Si mon Seigneur ne me guide pas, je serai certes du nombre des gens égarés. »
6.78 Lorsqu'ensuite il observa le soleil levant, il dit: « Voilà mon Seigneur ! Celui-ci est plus grand » Puis lorsque le soleil disparut, il dit: « Ô mon peuple, je désavoue tout ce que vous associez à Allah.
6.79 Je tourne mon visage exclusivement vers Celui qui a créé (à partir du néant) les cieux et la terre; et je ne suis point de ceux qui Lui donnent des associés. »
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Quand aux mots: je ne saurais aimer ce qui disparaît, le cheikh les explique ainsi, [dans un autre passage] :
" Bien que la Vérité se manifeste à Ses serviteurs sous certaines formes, encore est-elle jalouse pour ses autres formes de manifestation dans lesquelles ils l'oublient, car la forme limitée à laquelle ils s'attachent est bien souvent de la plus éphémère brièveté... Abraham ne voulait pas être fidèle à Dieu en quelques formes éphémères, sans Le connaître en toutes, c'est pourquoi il dit: je ne saurais aimer les choses qui disparaissent , c'est-à-dire, je ne veux pas connaître Dieu en une autre chose plutôt qu'en une autre, de crainte qu'à la disparition de cette chose, je ne L'oublie. Bien plus, j'ai tourné mon visage et, de quelque côté que je le tourne, il y a la beauté de Dieu.
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Il dit d'ailleurs: " C'est Sa volonté que tu Le connaisses en ce qu'Il veut, non en ce que tu veux ; va donc comme Il va et ne cherche pas à montrer le chemin. Si tu Le connaissais dans l'Essence, tu ne Le nierais pas dans les manifestations de celle-ci. Sa volonté est que tu Le connaisses vraiment et pas seulement par ouï-dire.
L'extérieur n'est voilà par rien d'autre que la puissance des manifestations, sois dont présent à Lui et non voilé de Lui par ce qui n'a pas d'être en dehors de Lui. Ne t'arrête pas à l'illusion des formes et n'accorde pas d'attention à l'apparence extérieure des réceptacles. " (p.159)
Référence: Un saint soufi du 20ème siècle, le Cheikh Ahmad al-'Alawî (déjà cité).
Le dernier paragraphe va dans le sens du poème d'Ibn Ârabî que @Marok19 avait posté. Accepter une forme ne veut pas dire y adhérer, cela veut dire qu'on regarde au-delà de cette forme, elle ne nous cause pas des réactions du genre "non c'est shirk", c'est "c'est haram",etc, la forme est juste illusion, peu importe les illusions qu'on a, on les accepte sans jugement car on n'est plus voilés de Lui.