Paroles de soufis.

C'est surréaliste à un point inimaginable... surtout quand j'interviens dans la conversation alors que je suis ado, une "gamine" mais les gens aiment qu'on les écoute, ça leur plait qu'une petite jeune s'intéresse,lol.

Alors que pour moi, je peux n'en avoir rien à cirer (c'est souvent le cas) mais mon devoir est de sauver ma mère! :D

Je vois très bien je suis moi même ùpeu comme ta mère... et d'en ce cas je detourne mon regard de la personne sinon je pouff de rires... faut que je me trouve un complice comme toi :D
 
Des prédicateurs.

"19. Un homme vint voir le Shaykh pour qu'il lui donnât la permission d'appeler les hommes à Dieu. "Prends bien garde à ne pas appeler les hommes à toi!" l'avertir le Shaykh. "Mais comment peut-on appeler les hommes à soi?" " C'est bien simple, si quelqu'un d'autre appelle les hommes à Dieu et que cela te dérange, cela voudra dire que tu as appelé les hommes à toi". (p:87)

Kharaqâni, Paroles d'un soufi (déjà cité).
 
Bonjour tout le monde!

Ah, et moi qui me disais que ce type (Hamed Nikpay) est un génie... je comprends mieux pourquoi je le kiffais autant (et j'ai même ses CD).

@Scoco , viens voir ton sosie, toi! :D


Refrain:
بنمای رخ که باغ و گلستانم آرزوست
Manifest your face, for I aspire for the flowers and gardens therein;
بگشای لب که قند فراوانم آرزوست
Unclasp your lips, for I aspire for the nectar therein.

گفتی ز ناز بیش مرنجان مرا برو
Full of coquetry you said "Trouble me no more; be gone!"
آن گفتنت که بیش مرنجانم آرزوست
I aspire to hear that utterance always "Trouble me no more"

(Refrain).

زین همرهان سست عناصر دلم گرفت
My heart is weary of these weak-spirited fellow-travellers;
شیر خدا و رستم دستانم آرزوست
I aspire for the the Lion of God and Rustam of lore.

ک دست جام باده و یک دست جعد یار
In one hand the winecup, in the other the Beloved's curl (Allah Allah!!! :love: )
رقصی چنین میانه میدانم آرزوست
I aspire to dance so in the midst of the arena." (Amen! )

(Refrain)

Rumi , poème 441 ; Diwan Shams-e Tabriz.

Lien du poème entier (seuls quelques vers sont chantés, le poème est long) : http://sarmayaeiman.blogspot.be/2013/11/what-i-aspire-for-ghazal-441-from.html


(comme d'hab', si vous voulez la traduction, faites signe svp, il me faut une âme motivée à comprendre hahahahaha, pour que je le fasse,lol)

Bonjour, Miss Zaza
jaimerai, le recevoir en traduction sil vous plait
 
@misszara88 @Marok19

Je n'ai pas encore de contribution pertinente à apporter à ce fil en matière de soufisme...
Par contre j'ai lu votre échange sur les larmes et les rires et j'ai eu envie de me confier... Alors je vous raconte un peu ma vie ici...

Quand j'étais enfant et que j'allais voir ma famille tous les étés, on était une bande de cousins qui jouions ensemble. Et quand les plus âgés refusaient que je joue avec eux parce que j'étais trop jeune, j'allais bouder auprès d'un de mes cousins germains et il me disait "tu pleures cousine ? allez c'est pas grave viens on fait la course des voitures sur mon PC" et on y passait un long moment. Il me parlait de la voisine dont il était amoureux, me demandait à quoi ressemblait la France, si les kilos de gel qu'il avait tartiné sur son crâne avaient bien fait tenir sa mèche en l'air, me refilait la nourriture qu'il ne voulait pas manger sans vexer ma tante, me faisait écouter son dernier tube préféré, m'a raconté le jour où on lui a donné le nom de sa maladie et qu'on lui a dit qu'il ne marcherai plus jamais (et qu'il ne vivrait pas bien vieux)...
Aussi loin que je m'en souvienne je l'ai toujours vu en fauteuil roulant, et je l'ai vu perdre de plus en plus en mobilité au fil des étés... et puis un soir, j'avais fait mon entrée en 6ème il y a peu, on a reçu un coup de téléphone de l'étranger nous annonçant qu'il était décédé à l'hopital. Il avait 17 ans, et j'ai commencé à pleurer instantanément, et de longues heures par jour/nuit pendant des semaines, avec ma soeur, et ma mère qui venait de perdre son neveu (je savais que c'était une angoisse sans nom pour elle, à chaque fois qu'on allait rentrer en France, elle le serrait plus longtemps dans ses bras que les autres et pleurait en lui disant qu'elle l'aimait et qu'il devait prendre soin de lui car elle reviendrait le voir l'été prochain). J'étais jeune, et perméable, et j'ai tout de suite compris combien cet événement était grave et irréversible, et mes larmes ont coulé, coulé, coulé, du fond du coeur, sans forcer et sans retenue, et rien ni personne n'a réussi à me faire rire ou penser à autre chose. Les souvenirs que je vous raconte là, je me les remémore régulièrement avant de dormir, et, presque 14 ans plus tard, je pleure parfois en me disant qu'il n'y en aura plus de nouveaux et qu'il manquera toujours un membre à la team.

Mais depuis, j'ai grandi, j'ai connu d'autres décès, et je n'ai pas réagi de la même façon.
Quand mes grands-pères sont décédés il y a quelques années, j'étais absente et amorphe, mais c'est tout. J'ai essayé de me forcer à pleurer parce que je me sentais mal à l'aise, j'avais l'impression que quelque chose était coincé et qu'il fallait l'évacuer, mais je n'ai pas pu, ou en tous cas pas sur le moment. J'avais l'impression de ne pas réaliser, je me répétais en boucle "c'est grave ce qu'il s'est passé" mais les émotions ne suivaient pas, j'arrivais même à rire avec mes amis, à sortir, comme si rien ne s'était passé. Il m'a fallu des mois et des visites chez mes grands-mères veuves pour prendre réellement conscience et enfin réussir à pleurer du fond du coeur. Mais ça a été beaucoup plus long, j'étais plus réactive, moins déconnectée quand j'étais enfant.
Quand mon oncle est décédé l'année dernière, cette fois-ci j'ai pleuré du fond du coeur, mais j'ai aussi eu des phases où je riais à toutes les tentatives de me consoler et de me faire rire de mes proches et amis, ça me touchait et me réconfortait de les avoir avec moi et compatissants, et je riais le plus sincèrement du monde à tout... juste avant de me remettre à pleurer, puis à rire, puis à pleurer.

Quitte à choisir, je préfère encore la dernière réaction. C'est pour moi, le plus juste milieu entre sensiblerie et insensibilité, entre trop grande perméabilité et hermétisme : j'absorbe, je comprends et je traite toutes les données, positives comme négatives. Et je me sens mieux comme ça.

Je m'excuse pour le pavé... j'avais envie de me confier :timide:
 
Un des poèmes (Qaseedah) de Shaykh Abdul Qadir al-Jeelani (Qu'Allah soit satisfait de lui)
Ce qui est dans la citerne est moelleux, mais seulement les plus beaux
Quelle que soit la source de douceur qui existe dans l'amour intense, la mienne est la plus délicieuse et la plus délicate
Ou dans un endroit spécial, mais ma maison est de plus en plus proche
Quelque spécial que soit un rang dans l'étreinte de l'amour, ma position est encore plus splendide et plus intime.

Et les jours m'ont donné la splendeur de sa splendeur, et ses fontaines ont tourné, et l'eau du buveur
Les jours m'ont donné leur pureté lustrée, ainsi la boisson de leurs sources plaît au palais.

Et je serai un pécheur pour tous ceux qui ne guident pas le Libbeh dans son sermon
Je suis maintenant le fiancé de toute noble dame qui n'a pas été découverte et proposée par un candidat éligible.

Je suis l'un des hommes dont les coeurs n'ont pas peur du souvenir du temps, et ne voient-ils pas ce qui fait peur?
Je suis le genre d'homme dont le compagnon ne s'inquiète jamais, et ne peut jamais voir aucune raison d'avoir peur ou d'hésiter.

Ils seront numérotés en toute gloire, rang élevé, et dans chaque armée un défilé
Car il y a une escorte dans toutes les armées, et dans tous les domaines de la dignité, ils détiennent une haute propriété.

Je blasphème le joyeux, plein de joie, et dans les hauteurs, je suis un homme fier
Comme le bulbul de tous les jeunes oiseaux, je remplis leurs nids de chansons, et comme le Falcon je monte en lévitation et ..

Je suis devenu volontairement les armées de l'amour sous ma volonté et quoi que je l'aie jeté non isolé
Les armées de l'amour sont soumises à ma volonté, obéissantes, galantes et toujours intactes, de sorte qu'elles ne se séparent jamais.

Je n'ai aucun espoir, aucun espoir, aucun espoir, aucune promesse, j'attendrai
J'ai arrêté de divertir l'espoir et l'attente, ou à la recherche de quelque chose promis à une certaine date.

Je prospère toujours dans les domaines de la satisfaction jusqu'à ce que j'atteigne une position qui n'est pas douée
J'ai continué à paître dans les pâturages de contentement, jusqu'à ce qu'on m'ait accordé un statut qui n'a pas de doublon.

Le temps est venu d'être comme un veau marbré, et nous avons le même style
Puis le temps est devenu comme un vêtement finement brodé, nous étant les points dorés qui l'ont rendu immaculé.
Les soleils, le premier et le soleil, ne se sont jamais échappés sur le plan supérieur
Les soleils des anciens se sont couchés, mais notre propre Soleil, dans son orbite haute, ne cessera jamais de rayonner.



 
VERSION ANGLAIS ET ARABES

بسم الله الرحمن الرحيم
One of the poems (Qaseedah) of Shaykh Abdul Qadir al-Jeelani (May Allah be pleased with him)
مَا فِي الصَبابَةِ مَنْهَلٌ مُسْتعْذَبُ إِلاّ وَلِي فِيهِ اْلأَلَذُ الأَطْيَبُ
Whatever source of sweetness exists in intense love, mine is the most delicious and the most delicate
أَوْ فِي الْوِصَالِ مَكَانَهُ مَخْصوْصَةٌ إلاَّ وَمَنْزلَتي أَعَزُّ وَأَقْرَبُ
However special any rank may be in love’s embrace, my station is yet more splendid and more intimate.

وَهَبَتْ لِيَ الأَيّامُ رَوْنَقَ صَفْوِهَا فَحَلَتْ مَنَاهِلْهَا وَطَابَ الْمَشْرَبُ
The days have bestowed on me their lustrous purity, so the drink from their springs is pleasing to the palate.

وَغَدَوْتُ مَخْطُوباً لِكُلِّ كَرِيمةٍ لاَ يَهْتَدي فِيهَا اللَّبِيبُ فَيَخْطُبُ
I am now the fiancé of every noble lady, who has not been discovered and proposed to by an eligible candidate.

أَنَا مِنْ رِجَالِ لاَ يَخَافُ جَليسُهُمْ رَيْبَ الزَّمَانِ وَلاَ يَرى مَا يَرْهَبُ
I am the kind of man whose companion is never worried, and can never see any reason to be afraid or hesitate.

قَوْمٌ لَهُمْ فِي كُلِّ مَجْدٍ رُتْبَةٌ عُلْويَّةٌ وَبِكُلِّ جَيْشٍ مَوْكِبُ
For such there is an escorting retinue in every army, and in every domain of dignity they hold a lofty estate.

أَنَا بُلْبُلُ الأَفْرَاحِ أَمْلأَ دَوْحَها طَرَباً وَفِي الْعَلْيَاءِ بَازٌ أَشْهَبُ
As the bulbul of all young birds, I fill their nests with song, and as the Falcon I soar and levitate..

أَضْحَتْ جُيُوشُ الحُبِّ تَحْتَ مَشِيئَتي طَوْعاً وَمَهْمَا رُمْتُهُ لاَ يَعْزُبُ
The armies of love are subject to my will, obedient, gallant, and ever intact, so that they never separate.

أَصْبَحْتُ لاَ أَمَلاً ولاَ أُمْنِيَّةً أَرْجُو وَلاَ سَوْعُودةً أَتَرَقَّبُ
I abstained from entertaining hope and expectation, or looking for something promised on a certain date.

مَا زِلْتُ أَرْتَعُ فِي مَيَادِينِ الرِّضَا حَتَّى بَلَغْتُ مَكَانَةً لاَ تُوهَبُ
I continued to graze in the pastures of contentment, until I was granted a status that has no duplicate.

أَضْحَى الزَّمَانُ كَحُلَّةٍ مَرْقُومَةٍ نَزْهُو وَنَحْنُ لَهَا الطِّرَازُ المُذْهَبُ
Then Time became like a garment finely embroidered, we being the gilded stitches that made it immaculate.
أَفَلتْ شُمُوسُ الأَوَّلِينَ وَشَمْسُنَا أَبَداً عَلَى فَلَكِ الْعُلَى لاَ تَغْرُبُ
The suns of the ancients have set, but our own Sun, in its orbit up on high, will never cease to radiate.
 
@misszara88 @Marok19

Je n'ai pas encore de contribution pertinente à apporter à ce fil en matière de soufisme...
Par contre j'ai lu votre échange sur les larmes et les rires et j'ai eu envie de me confier... Alors je vous raconte un peu ma vie ici...

Quand j'étais enfant et que j'allais voir ma famille tous les étés, on était une bande de cousins qui jouions ensemble. Et quand les plus âgés refusaient que je joue avec eux parce que j'étais trop jeune, j'allais bouder auprès d'un de mes cousins germains et il me disait "tu pleures cousine ? allez c'est pas grave viens on fait la course des voitures sur mon PC" et on y passait un long moment. Il me parlait de la voisine dont il était amoureux, me demandait à quoi ressemblait la France, si les kilos de gel qu'il avait tartiné sur son crâne avaient bien fait tenir sa mèche en l'air, me refilait la nourriture qu'il ne voulait pas manger sans vexer ma tante, me faisait écouter son dernier tube préféré, m'a raconté le jour où on lui a donné le nom de sa maladie et qu'on lui a dit qu'il ne marcherai plus jamais (et qu'il ne vivrait pas bien vieux)...
Aussi loin que je m'en souvienne je l'ai toujours vu en fauteuil roulant, et je l'ai vu perdre de plus en plus en mobilité au fil des étés... et puis un soir, j'avais fait mon entrée en 6ème il y a peu, on a reçu un coup de téléphone de l'étranger nous annonçant qu'il était décédé à l'hopital. Il avait 17 ans, et j'ai commencé à pleurer instantanément, et de longues heures par jour/nuit pendant des semaines, avec ma soeur, et ma mère qui venait de perdre son neveu (je savais que c'était une angoisse sans nom pour elle, à chaque fois qu'on allait rentrer en France, elle le serrait plus longtemps dans ses bras que les autres et pleurait en lui disant qu'elle l'aimait et qu'il devait prendre soin de lui car elle reviendrait le voir l'été prochain). J'étais jeune, et perméable, et j'ai tout de suite compris combien cet événement était grave et irréversible, et mes larmes ont coulé, coulé, coulé, du fond du coeur, sans forcer et sans retenue, et rien ni personne n'a réussi à me faire rire ou penser à autre chose. Les souvenirs que je vous raconte là, je me les remémore régulièrement avant de dormir, et, presque 14 ans plus tard, je pleure parfois en me disant qu'il n'y en aura plus de nouveaux et qu'il manquera toujours un membre à la team.

Mais depuis, j'ai grandi, j'ai connu d'autres décès, et je n'ai pas réagi de la même façon.
Quand mes grands-pères sont décédés il y a quelques années, j'étais absente et amorphe, mais c'est tout. J'ai essayé de me forcer à pleurer parce que je me sentais mal à l'aise, j'avais l'impression que quelque chose était coincé et qu'il fallait l'évacuer, mais je n'ai pas pu, ou en tous cas pas sur le moment. J'avais l'impression de ne pas réaliser, je me répétais en boucle "c'est grave ce qu'il s'est passé" mais les émotions ne suivaient pas, j'arrivais même à rire avec mes amis, à sortir, comme si rien ne s'était passé. Il m'a fallu des mois et des visites chez mes grands-mères veuves pour prendre réellement conscience et enfin réussir à pleurer du fond du coeur. Mais ça a été beaucoup plus long, j'étais plus réactive, moins déconnectée quand j'étais enfant.
Quand mon oncle est décédé l'année dernière, cette fois-ci j'ai pleuré du fond du coeur, mais j'ai aussi eu des phases où je riais à toutes les tentatives de me consoler et de me faire rire de mes proches et amis, ça me touchait et me réconfortait de les avoir avec moi et compatissants, et je riais le plus sincèrement du monde à tout... juste avant de me remettre à pleurer, puis à rire, puis à pleurer.

Quitte à choisir, je préfère encore la dernière réaction. C'est pour moi, le plus juste milieu entre sensiblerie et insensibilité, entre trop grande perméabilité et hermétisme : j'absorbe, je comprends et je traite toutes les données, positives comme négatives. Et je me sens mieux comme ça.

Je m'excuse pour le pavé... j'avais envie de me confier :timide:

J'ai adoré ton récit....
 
Salam alaikoum
Nectar licite de Abd al Qadir al-Jilani

Louable est mon ivresse, licite est le Nectar
Dont la Vigne et son Fruit n'ont pas eu de part.
A la Coupe divine où je portai mes lèvres,
L'unique goutte bue, en mon âme soulève
Une extase dont le feu ne s'éteindre jamais,
Pour moi comme pour tous, qui de ce Vin boiraient.
Que dans ta tombe encore sa Flamme t'éblouisse ;
Que cette Ivresse encore te guide et t'ensevelisse,
Et lorsque de l'Archange l'Appel dominateur
Rassembler les Mondes aux pieds du Créateur,
L'Honneur d'avoir pu boire à la Coupe Sublime
T'assurera sans fin la Clémence Divine.
Les Habitants des Mondes sont tous d'amour grisés ;
D'un Amour ignorant d'où leur vient leur Ivresse,
N'ayant reçu de lui que la Coupe traîtresse
De l'Echanson sans Nom qui leur demeure voilé.
« J'étais un Trésor caché », nous dit l'Astre qui monte,
Révélant le Mystère de l'Amour en ce Monde ;
Et dans ma Coupe emplie par cette Vérité,
Je puise un Vin précieux dont j'aime à me griser.
Bois, bois donc de ce Vin, pénètre son mystère ;
Par lui deviens illustre, et comme lui Lumière.
La Réalité « Une », si ce n'était l'Amour,
D'où nous viendrait la flamme alimentant le four ?
D'où nous viendrait le feu pour cuire le pain du jour ?
L'Amour ! Lorsqu'il atteint le cœur d'un amoureux
Fait que la nuit obscure pour lui devient clarté,
Quand s'avance vers lui la douce Bien-aimée
Et que ses yeux près d'elle voient se pencher les Cieux.
Celui qui du Seigneur demeure éloigné,
De son malheur ignore toute l'immensité ;
Cette séparation, par décret redoutable,
Augmentant l'ignorance de cet être égaré,
Ne lui laisse en pâture que ses vœux misérables.
Si tu œuvres pour Ton Seigneur
Ah ! Ne crains rien, O travailleur !
Ton « Patron » est un Bon payeur,
Avec le prix de ta journée
Tu recevras l'Eternité !​
(Abd al Qadir al-Jilani)​
 
@ Miss ZAZA
Bechain nazar betaab jigar (Talat Mahmood)
Salam alaikoum
Nectar licite de Abd al Qadir al-Jilani

Louable est mon ivresse, licite est le Nectar
Dont la Vigne et son Fruit n'ont pas eu de part.
A la Coupe divine où je portai mes lèvres,
L'unique goutte bue, en mon âme soulève
Une extase dont le feu ne s'éteindre jamais,
Pour moi comme pour tous, qui de ce Vin boiraient.
Que dans ta tombe encore sa Flamme t'éblouisse ;
Que cette Ivresse encore te guide et t'ensevelisse,
Et lorsque de l'Archange l'Appel dominateur
Rassembler les Mondes aux pieds du Créateur,
L'Honneur d'avoir pu boire à la Coupe Sublime
T'assurera sans fin la Clémence Divine.
Les Habitants des Mondes sont tous d'amour grisés ;
D'un Amour ignorant d'où leur vient leur Ivresse,
N'ayant reçu de lui que la Coupe traîtresse
De l'Echanson sans Nom qui leur demeure voilé.
« J'étais un Trésor caché », nous dit l'Astre qui monte,
Révélant le Mystère de l'Amour en ce Monde ;
Et dans ma Coupe emplie par cette Vérité,
Je puise un Vin précieux dont j'aime à me griser.
Bois, bois donc de ce Vin, pénètre son mystère ;
Par lui deviens illustre, et comme lui Lumière.
La Réalité « Une », si ce n'était l'Amour,
D'où nous viendrait la flamme alimentant le four ?
D'où nous viendrait le feu pour cuire le pain du jour ?
L'Amour ! Lorsqu'il atteint le cœur d'un amoureux
Fait que la nuit obscure pour lui devient clarté,
Quand s'avance vers lui la douce Bien-aimée
Et que ses yeux près d'elle voient se pencher les Cieux.
Celui qui du Seigneur demeure éloigné,
De son malheur ignore toute l'immensité ;
Cette séparation, par décret redoutable,
Augmentant l'ignorance de cet être égaré,
Ne lui laisse en pâture que ses vœux misérables.
Si tu œuvres pour Ton Seigneur
Ah ! Ne crains rien, O travailleur !
Ton « Patron » est un Bon payeur,
Avec le prix de ta journée
Tu recevras l'Eternité !​
(Abd al Qadir al-Jilani)​
Salam alaikoum
Nectar licite de Abd al Qadir al-Jilani

Louable est mon ivresse, licite est le Nectar
Dont la Vigne et son Fruit n'ont pas eu de part.
A la Coupe divine où je portai mes lèvres,
L'unique goutte bue, en mon âme soulève
Une extase dont le feu ne s'éteindre jamais,
Pour moi comme pour tous, qui de ce Vin boiraient.
Que dans ta tombe encore sa Flamme t'éblouisse ;
Que cette Ivresse encore te guide et t'ensevelisse,
Et lorsque de l'Archange l'Appel dominateur
Rassembler les Mondes aux pieds du Créateur,
L'Honneur d'avoir pu boire à la Coupe Sublime
T'assurera sans fin la Clémence Divine.
Les Habitants des Mondes sont tous d'amour grisés ;
D'un Amour ignorant d'où leur vient leur Ivresse,
N'ayant reçu de lui que la Coupe traîtresse
De l'Echanson sans Nom qui leur demeure voilé.
« J'étais un Trésor caché », nous dit l'Astre qui monte,
Révélant le Mystère de l'Amour en ce Monde ;
Et dans ma Coupe emplie par cette Vérité,
Je puise un Vin précieux dont j'aime à me griser.
Bois, bois donc de ce Vin, pénètre son mystère ;
Par lui deviens illustre, et comme lui Lumière.
La Réalité « Une », si ce n'était l'Amour,
D'où nous viendrait la flamme alimentant le four ?
D'où nous viendrait le feu pour cuire le pain du jour ?
L'Amour ! Lorsqu'il atteint le cœur d'un amoureux
Fait que la nuit obscure pour lui devient clarté,
Quand s'avance vers lui la douce Bien-aimée
Et que ses yeux près d'elle voient se pencher les Cieux.
Celui qui du Seigneur demeure éloigné,
De son malheur ignore toute l'immensité ;
Cette séparation, par décret redoutable,
Augmentant l'ignorance de cet être égaré,
Ne lui laisse en pâture que ses vœux misérables.
Si tu œuvres pour Ton Seigneur
Ah ! Ne crains rien, O travailleur !
Ton « Patron » est un Bon payeur,
Avec le prix de ta journée
Tu recevras l'Eternité !​
(Abd al Qadir al-Jilani)​
si ce n'était l'Amour,
D'où nous viendrait la flamme alimentant le four ?
D'où nous viendrait le feu pour cuire le pain du jour ?
L'Amour ! Lorsqu'il atteint le cœur d'un amoureux
Fait que la nuit obscure pour lui devient clarté,
Quand s'avance vers lui la douce Bien-aimée
Et que ses yeux près d'elle voient se pencher les Cieux.
Celui qui du Seigneur demeure éloigné,
ah quels morceau...?????????
 
@misszara88 @Marok19

Je n'ai pas encore de contribution pertinente à apporter à ce fil en matière de soufisme...
Par contre j'ai lu votre échange sur les larmes et les rires et j'ai eu envie de me confier... Alors je vous raconte un peu ma vie ici...

Quand j'étais enfant et que j'allais voir ma famille tous les étés, on était une bande de cousins qui jouions ensemble. Et quand les plus âgés refusaient que je joue avec eux parce que j'étais trop jeune, j'allais bouder auprès d'un de mes cousins germains et il me disait "tu pleures cousine ? allez c'est pas grave viens on fait la course des voitures sur mon PC" et on y passait un long moment. Il me parlait de la voisine dont il était amoureux, me demandait à quoi ressemblait la France, si les kilos de gel qu'il avait tartiné sur son crâne avaient bien fait tenir sa mèche en l'air, me refilait la nourriture qu'il ne voulait pas manger sans vexer ma tante, me faisait écouter son dernier tube préféré, m'a raconté le jour où on lui a donné le nom de sa maladie et qu'on lui a dit qu'il ne marcherai plus jamais (et qu'il ne vivrait pas bien vieux)...
Aussi loin que je m'en souvienne je l'ai toujours vu en fauteuil roulant, et je l'ai vu perdre de plus en plus en mobilité au fil des étés... et puis un soir, j'avais fait mon entrée en 6ème il y a peu, on a reçu un coup de téléphone de l'étranger nous annonçant qu'il était décédé à l'hopital. Il avait 17 ans, et j'ai commencé à pleurer instantanément, et de longues heures par jour/nuit pendant des semaines, avec ma soeur, et ma mère qui venait de perdre son neveu (je savais que c'était une angoisse sans nom pour elle, à chaque fois qu'on allait rentrer en France, elle le serrait plus longtemps dans ses bras que les autres et pleurait en lui disant qu'elle l'aimait et qu'il devait prendre soin de lui car elle reviendrait le voir l'été prochain). J'étais jeune, et perméable, et j'ai tout de suite compris combien cet événement était grave et irréversible, et mes larmes ont coulé, coulé, coulé, du fond du coeur, sans forcer et sans retenue, et rien ni personne n'a réussi à me faire rire ou penser à autre chose. Les souvenirs que je vous raconte là, je me les remémore régulièrement avant de dormir, et, presque 14 ans plus tard, je pleure parfois en me disant qu'il n'y en aura plus de nouveaux et qu'il manquera toujours un membre à la team.

Mais depuis, j'ai grandi, j'ai connu d'autres décès, et je n'ai pas réagi de la même façon.
Quand mes grands-pères sont décédés il y a quelques années, j'étais absente et amorphe, mais c'est tout. J'ai essayé de me forcer à pleurer parce que je me sentais mal à l'aise, j'avais l'impression que quelque chose était coincé et qu'il fallait l'évacuer, mais je n'ai pas pu, ou en tous cas pas sur le moment. J'avais l'impression de ne pas réaliser, je me répétais en boucle "c'est grave ce qu'il s'est passé" mais les émotions ne suivaient pas, j'arrivais même à rire avec mes amis, à sortir, comme si rien ne s'était passé. Il m'a fallu des mois et des visites chez mes grands-mères veuves pour prendre réellement conscience et enfin réussir à pleurer du fond du coeur. Mais ça a été beaucoup plus long, j'étais plus réactive, moins déconnectée quand j'étais enfant.
Quand mon oncle est décédé l'année dernière, cette fois-ci j'ai pleuré du fond du coeur, mais j'ai aussi eu des phases où je riais à toutes les tentatives de me consoler et de me faire rire de mes proches et amis, ça me touchait et me réconfortait de les avoir avec moi et compatissants, et je riais le plus sincèrement du monde à tout... juste avant de me remettre à pleurer, puis à rire, puis à pleurer.

Quitte à choisir, je préfère encore la dernière réaction. C'est pour moi, le plus juste milieu entre sensiblerie et insensibilité, entre trop grande perméabilité et hermétisme : j'absorbe, je comprends et je traite toutes les données, positives comme négatives. Et je me sens mieux comme ça.

Je m'excuse pour le pavé... j'avais envie de me confier :timide:
Tu n'as pas à t'excuser pour le pavé... c'est bien écrit, agréable à lire et surtout très touchant... et je suis vraiment désolée pour la mort de ton cousin, mais ainsi va la vie... la mort fait partie de la vie et il n'y a pas de meilleure manière de faire son deuil, faut juste le faire... pour continuer à vivre... parce que la vérité c'est que même si tu n'oublies pas et que ça te chagrine encore parfois, tout passe...la vie reprend son cours...
 
Tu n'as pas à t'excuser pour le pavé... c'est bien écrit, agréable à lire et surtout très touchant... et je suis vraiment désolée pour la mort de ton cousin, mais ainsi va la vie... la mort fait partie de la vie et il n'y a pas de meilleure manière de faire son deuil, faut juste le faire... pour continuer à vivre... parce que la vérité c'est que même si tu n'oublies pas et que ça te chagrine encore parfois, tout passe...la vie reprend son cours...

Oui bien sûr la vie continue :) je pense que tu le sais mieux que moi...
C'était mon premier deuil donc ça m'a marquée, mais tout passe et la gestion des émotions évolue avec les expériences...
Et les fous rire nerveux pendant les crises de larmes ou même juste pendant les situations galères où personne d'autre ne rit j'en ai connues. Je crois que c'est pour dédramatiser et rassurer notre entourage qu'on fait ça. Ou alors c'est de la folie à l'etat pur :D
Allez je ne pollue pas plus ce fil...

J'ai plein de lectures sur le soufisme à faire pour partager ici :mignon:
 
@misszara88 @Marok19

Je n'ai pas encore de contribution pertinente à apporter à ce fil en matière de soufisme...
Par contre j'ai lu votre échange sur les larmes et les rires et j'ai eu envie de me confier... Alors je vous raconte un peu ma vie ici...

Quand j'étais enfant et que j'allais voir ma famille tous les étés, on était une bande de cousins qui jouions ensemble. Et quand les plus âgés refusaient que je joue avec eux parce que j'étais trop jeune, j'allais bouder auprès d'un de mes cousins germains et il me disait "tu pleures cousine ? allez c'est pas grave viens on fait la course des voitures sur mon PC" et on y passait un long moment. Il me parlait de la voisine dont il était amoureux, me demandait à quoi ressemblait la France, si les kilos de gel qu'il avait tartiné sur son crâne avaient bien fait tenir sa mèche en l'air, me refilait la nourriture qu'il ne voulait pas manger sans vexer ma tante, me faisait écouter son dernier tube préféré, m'a raconté le jour où on lui a donné le nom de sa maladie et qu'on lui a dit qu'il ne marcherai plus jamais (et qu'il ne vivrait pas bien vieux)...
Aussi loin que je m'en souvienne je l'ai toujours vu en fauteuil roulant, et je l'ai vu perdre de plus en plus en mobilité au fil des étés... et puis un soir, j'avais fait mon entrée en 6ème il y a peu, on a reçu un coup de téléphone de l'étranger nous annonçant qu'il était décédé à l'hopital. Il avait 17 ans, et j'ai commencé à pleurer instantanément, et de longues heures par jour/nuit pendant des semaines, avec ma soeur, et ma mère qui venait de perdre son neveu (je savais que c'était une angoisse sans nom pour elle, à chaque fois qu'on allait rentrer en France, elle le serrait plus longtemps dans ses bras que les autres et pleurait en lui disant qu'elle l'aimait et qu'il devait prendre soin de lui car elle reviendrait le voir l'été prochain). J'étais jeune, et perméable, et j'ai tout de suite compris combien cet événement était grave et irréversible, et mes larmes ont coulé, coulé, coulé, du fond du coeur, sans forcer et sans retenue, et rien ni personne n'a réussi à me faire rire ou penser à autre chose. Les souvenirs que je vous raconte là, je me les remémore régulièrement avant de dormir, et, presque 14 ans plus tard, je pleure parfois en me disant qu'il n'y en aura plus de nouveaux et qu'il manquera toujours un membre à la team.

Quitte à choisir, je préfère encore la dernière réaction. C'est pour moi, le plus juste milieu entre sensiblerie et insensibilité, entre trop grande perméabilité et hermétisme : j'absorbe, je comprends et je traite toutes les données, positives comme négatives. Et je me sens mieux comme ça.

Je m'excuse pour le pavé... j'avais envie de me confier :timide:

Coucou ma belle,

J'ai lu hier ton post mais je ne savais pas te répondre à temps...c'est moi qui m'excuse.

Maintenant que tu parles de cette différence au niveau des larmes, c'est également une question de place et de ta conscience de cette place... en parlant de confidence, moi j'aurais tendance à avoir des larmes (de rage, de peine, de tristesse) mais quand la personne ne les vaut pas, je les retiens, je me dis "il/elle n'aura pas mes larmes, il/elle n'aura pas cette satisfaction de m'avoir blessé ou cette pitié envers moi". Des fois une larme ou deux tombent mais c'est juste "la pression", le reste est confiné à jamais en moi mais comme je n'aime pas qu'on me fasse pleurer, je pardonne tout mais je n'oublie pas, je deviens encore plus clairvoyante et je n'accepte plus aucun écart.

L'année dernière, mon cousin est mort et j'ai pleuré dans le métro, je ne sanglotais pas mais mes larmes n'arrêtaient pas de couler. Ce n'était pas n'importe quel cousin, c'était le seul avec qui j'ai eu un contact régulier quand j'étais gamine, avant mes 5 ans. Puis plus rien.... mais c'est cela que j'ai retenu puisque c'était ma seule période d'insouciance, le reste du temps, je devais faire attention à tout, j'étais en alerte constante. Pourtant je n'ai jamais songé à rester en contact avec lui ni à le voir souvent, cela n'empêche qu'il avait une grande place dans mon cœur.

Pleurer un mort est pour moi plus sécurisant que de pleurer pour un vivant. Le premier ne sera pas là pour les voir, le second, les rares fois où j'ai laissé quelqu'un me voir pleurer c'était quand je suis à bout et je ne suis pas seule ou si je lui fais totalement confiance. Sinon, je me retiens.
 
@misszara88


J'aimerais avoir la capacité de réagir comme toi face à des personnes qui me blessent. Quand une personne réussit à me blesser (et pas juste à me vexer -c'est difficile, vu l'etat de mon ego-, ou m'emmerder) c'est qu'elle compte pour moi et il m'est quasiment impossible de retenir mes larmes malgré mes efforts. La colère c'est encore autre chose, je perds deja difficilement mon sang-froid mais quand ça arrive vraiment, j'ai plus de chances de hausser le ton, griller une cigarette voire casser des objets que de pleurer lol

Merci d'avoir pris le temps de me lire et de partager ces confidences.:mignon:
 
La personnalité de celui qui fut surnommé al-Hallâj, c'est-à-dire le cardeur des consciences marque une sorte de sommet dans l'histoire de la mystique musulmane, même s'il fut considéré, de son vivant, comme un mystificateur ou comme un hérésiarque. Mansûr ibn Mahamma vit le jour en 858 de l'ère chrétienne, soit en 244 de l'ère musulmane : il fut le disciple d'un maître spirituel qui insistait beaucoup sur le sens du péché et sur la nécessité de la pénitence pour en revenir à l'adoration du Dieu unique et miséricordieux,

Je suis la Vérité, il est celui qui a converti la mort elle-même en vraie vie : Tuez moi donc, car pour moi vivre, c'est mourir

LA uite incha allah avec L'etat d'ame de MANSOUR EL HALLAJ l’amena à s’offrir en sacrifice.​
L'etat d'ame de MANSOUR EL HALLAJ l’amena à s’offrir en sacrifice. Conscient de ses débordements extatiques choquants pour la commune croyance, il dira :
« Dieu vous a rendu mon sang licite : tuez-moi… il n’est pas au monde pour les musulmans de devoir plus urgent que ma mise à mort… ».Le grand cadi de Bagdad, Muhammad Ibn Dâwûd, le dénonce à la cour. Ce sera le début d’un procès qui durera neuf ans, au terme duquel il sera mis au gibet puis décapité après de longues souffrances. Ainsi s’accomplit le martyr sur la voie de la Vérité de l’extatique Mansour.
Il faut comprendre que certaines vérités énoncées publiquement peuvent ébranler la foi et même égarer des personnes nullement préparées à les recevoir. Ainsi, il peut arriver qu’un saint dans certains états (hâl) se laissent aller à des propos, lesquels incompris, apparaîtront « scandaleux ». C’est le cas de Hallaj qui a été crucifié pour « shirk » [association à Dieu] pour avoir clamé : « Je suis la Vérité ».
Mais n'oubliez pas que cette regle est pratique surtout dans le cadre du soufisme.Les soufis eux-mêmes appuient une telle décision. Tout « coupable » d'avoir été véridique doit accepter également le verdict et la sentence en toute conscience et se sacrifie par amour (il est rapporté qu’Hallaj souriait durant son exécution).
« Lorsque l’amour de Mansûr pour Dieu fut sans limites…Il dit : « Ana’l Haqq »
(Je suis la Vérité), c’est-à-dire : Je suis anéanti, Dieu seul reste. C’est là une extrême humilité parce que ce cri signifie : « Lui Seul Est » C’est pourquoi Dieu a dit « Je suis La Vérité ». Etant donné qu’un autre que Lui n’existait pas et que Mansûr était anéanti, ces paroles étaient les paroles de Dieu »
Pour un saint au cœur pur, absent à lui-même, dire « Je suis la vérité », c’est comme dire : « je ne suis pas » de la part de sa nature individuelle contrairement au chretiens qui pensent que notre seigneur JESUS-CHRIST est DIEU ou partie de DIEU alors qu'auprès de son anéantissement en DIEU celui de MANSOUR paraitrait un pur égoïsme.
"Nous avons précipité Mansour dans les épreuves parce qu’il révélait notre secret à ceux qui n’étaient pas initiés »"
 
Effectivement de nombreux théologiens ont reconnu la grand sainteté de Mansour El hallaj et expliquent que ses paroles ont été prononcées dans un état d’ivresse (spirituelle) et qu’en fait, ce n’était pas lui qui les prononçaient car totalement effacé par son Amour c'etait la revelation dans la sainteté divine qui a pris le dessus
C’est l’avis également du maître Rûmi :
« Lorsque l’amour de Mansûr pour Dieu fut sans limites…Il dit : « Ana’l Haqq » (Je suis la Vérité), c’est-à-dire : Je suis anéanti, Dieu seul reste. C’est là une extrême humilité parce que ce cri signifie : « Lui Seul Est » […] C’est pourquoi Dieu a dit « Je suis La Vérité ». Etant donné qu’un autre que Lui n’existait pas et que Mansûr était anéanti, ces paroles étaient les paroles de Dieu »
« Pourquoi ne pas admettre que dans cette parole il ne soit pour rien, de telle sorte que ses paroles elles-mêmes soient les paroles de la profondeur d'Amour de Dieu car seul Dieu est la Vérité.
Pour un saint au cœur pur, absent à lui-même, dire « Je suis la vérité », c’est comme dire : « je ne suis pas » de la part de sa nature individuelle. C'est la réalisation du grand vénéré saint Mansour El Hallaj que les démunis d'Amour ne peuvent pas comprendre.
 
Effectivement de nombreux théologiens ont reconnu la grand sainteté de Mansour El hallaj et expliquent que ses paroles ont été prononcées dans un état d’ivresse (spirituelle) et qu’en fait, ce n’était pas lui qui les prononçaient car totalement effacé par son Amour c'etait la revelation dans la sainteté divine qui a pris le dessus
C’est l’avis également du maître Rûmi :
« Lorsque l’amour de Mansûr pour Dieu fut sans limites…Il dit : « Ana’l Haqq » (Je suis la Vérité), c’est-à-dire : Je suis anéanti, Dieu seul reste. C’est là une extrême humilité parce que ce cri signifie : « Lui Seul Est » […] C’est pourquoi Dieu a dit « Je suis La Vérité ». Etant donné qu’un autre que Lui n’existait pas et que Mansûr était anéanti, ces paroles étaient les paroles de Dieu »
« Pourquoi ne pas admettre que dans cette parole il ne soit pour rien, de telle sorte que ses paroles elles-mêmes soient les paroles de la profondeur d'Amour de Dieu car seul Dieu est la Vérité.
Pour un saint au cœur pur, absent à lui-même, dire « Je suis la vérité », c’est comme dire : « je ne suis pas » de la part de sa nature individuelle. C'est la réalisation du grand vénéré saint Mansour El Hallaj que les démunis d'Amour ne peuvent pas comprendre.
Et s'il avait dit je suis Dieu ?
Pourquoi ne s'est il pas expliqué lui-même ? Il avait le temps : 9 ans de procès!
 
Et s'il avait dit je suis Dieu ?
Pourquoi ne s'est il pas expliqué lui-même ? Il avait le temps : 9 ans de procès!
si achtouki Personne ne peut être Allah. Allah est le seul a être Dieu. Seulement devant la réalité de notre Dieu tout s'efface et nul n'a le droit a l'existence en parallèle avec lui. Ceux qui constatent cette proximité qui les pénètre en profondeur dans leurs totalité perdent toute raison d'exister et seul notre Dieu tout puissant a le dessus .
Cette présence divine provoque cet effacement et c'est Dieu lui même qui s'exprime par cette union d'amour qui envahit l'autre partie au point de laisser toute la place a la divinité.
C'est cela Mansour El Hallaj et il a été puni pour avoir révélé le secret d'amour que seul les initiés doivent savoir après avoir traversé tout un cheminement et un itinéraire en ce sens...
 
@misszara88


J'aimerais avoir la capacité de réagir comme toi face à des personnes qui me blessent. Quand une personne réussit à me blesser (et pas juste à me vexer -c'est difficile, vu l'etat de mon ego-, ou m'emmerder) c'est qu'elle compte pour moi et il m'est quasiment impossible de retenir mes larmes malgré mes efforts. La colère c'est encore autre chose, je perds deja difficilement mon sang-froid mais quand ça arrive vraiment, j'ai plus de chances de hausser le ton, griller une cigarette voire casser des objets que de pleurer lol

Merci d'avoir pris le temps de me lire et de partager ces confidences.:mignon:

Oh ma chérie, on paie tous d'une manière ou d'une autre... Moi j'y arrive mais des fois, je dois garder la tête baissée pour qu'on ne voit pas ces larmes et je me concentre assez pour qu'ils humidifient mes yeux sans plus.

Des fois, je peux pleurer mais on ne m'entend pas, il fait noir ou la personne ne voit pas mon visage mais si on me parle, je peux même répondre par une blague ou dire quelque chose calmement alors que je suis entrain de pleurer à chaudes larmes... Le plus important pour moi reste toujours cette volonté de ne pas offrir mes larmes précieuses à des gens qui ne les valent pas.

D'autres fois, c'est juste les nerfs, des fois j'ai mal aux nerfs de mes bras en entier tellement je suis à bout ou des fois, tu me trouveras faire un truc machinalement car je dois absolument faire quelque chose pour réduire cette peine,, je m'occupe "les mains" lol.

D'autres fois, au lieu d'avoir des larmes,je suis juste très furieuse alors que je suis blessée mais contrairement aux larmes, un pétage de câble rend les gens effrayés et les éloignent de toi donc cool, je ne me prive pas de ça. :D

Mais des fois, je pleure sauf que je ne montre pas mes larmes à celui/celle qui m'a blessé, pratiquement personne (sauf rares exceptions) ne méritent pas de les voir et du coup, je ne leur donne pas cette occasion.

Je peux pleurer une mort devant les autres ou une peine, souvent seule. Mais il y a certaines larmes dont je ne pe prive pas: celles qui célèbrent la vie. :)
 
@ Miss ZAZA
Bechain nazar betaab jigar (Talat Mahmood)


si ce n'était l'Amour,
D'où nous viendrait la flamme alimentant le four ?
D'où nous viendrait le feu pour cuire le pain du jour ?
L'Amour ! Lorsqu'il atteint le cœur d'un amoureux
Fait que la nuit obscure pour lui devient clarté,
Quand s'avance vers lui la douce Bien-aimée
Et que ses yeux près d'elle voient se pencher les Cieux.
Celui qui du Seigneur demeure éloigné,
ah quels morceau...?????????

Allah! :love:

( c'est misszara lol)
 
Quiétude.

Tu es arrivé aux donjons du cœur, arrête-toi ici.
Puisque tu as vu cette lune, arrête-toi ici.
Tu as tant trainé tes hardes
de tous côtés, par ignorance: arrête-toi ici.
Une vie s'est écoulée, et de la grâce de cette lune
tu as entendu tellement parler: arrête-toi ici.
Regarde cette beauté, car c'est sa vision
qui te rend invisible ou visible: arrête-toi ici.
Le lait qui coule dans ton sein est celui que tu as bu au sein: arrête-toi ici.

RûmÎ. :love:

(Anthologie du soufisme, p- 204)
 
Et s'il avait dit je suis Dieu ?
Pourquoi ne s'est il pas expliqué lui-même ? Il avait le temps : 9 ans de procès!

Il y avait des gens qui ont déjà choisi son bois de crucifixion.

Son procès était surtout politique, l'excuse de l'hérésie était pour les gens comme toi, qui croient encore, malgré tout ce qui a été dit, expliqué mille fois, qu'il a fait preuve de "dualité" ou de prétentions qu'il est Dieu. :)
 
Il y avait des gens qui ont déjà choisi son bois de crucifixion.

Son procès était surtout politique, l'excuse de l'hérésie était pour les gens comme toi, qui croient encore, malgré tout ce qui a été dit, expliqué mille fois, qu'il a fait preuve de "dualité" ou de prétentions qu'il est Dieu. :)
La adri . On n'a pas pas les minutes du procès.
Il reste les légendes.
 
La adri . On n'a pas pas les minutes du procès.
Il reste les légendes.

Tu dis "la adri" , "je ne sais pas" et en même temps, tu accuses.

Soit tu ne sais rien de rien, on a cité sur ce thread un tas de commentaires qui expliquent clairement ce qu'il a voulu dire, soit tu assumes ce que tu dis et tu reconnais également ce qui s'est passé car tous ceux qui se sont documentés sur Hallaj connaissent la raison derrière ce procès c'était un double-procès et là, le juge avait concocté ce qu'il fallait.

Je fais toujours attention quand une personne fait un plaidoyer car je sais qu'elle ne cherche plus à comprendre, elle veut juste prouver qu'elle a raison, elle fait de la rhétorique. Un avocat (y compris l'avocat de ses propres idées ) se fiche royalement de la vérité, tout ce qu'il veut, c'est défendre son client (ou ici, ses idées) à tout prix, y compris en tournant les écrits en sa faveur ou en les balayant avec mépris du revers de la main... Ça ne marche pas comme ça ici.

Or pour comprendre ce qui se passe, il faut également écouter l'autre dans l'objectif de savoir, pas de confirmer l'accusation initiale.

Si tu veux comprendre, prends le temps de lire, tu es le bienvenu.

Si tu veux juste avoir raison, @elmakoudi avait couvert son pot et là crois-moi, tout oe monde fera pareil. Des fois, on veut tellement partager mais on réalise qu'il n'y a plus rien à faire sauf couvrir son pot. :)
 
Salam alaikoum
Nectar licite de Abd al Qadir al-Jilani

Louable est mon ivresse, licite est le Nectar
Dont la Vigne et son Fruit n'ont pas eu de part.
A la Coupe divine où je portai mes lèvres,
L'unique goutte bue, en mon âme soulève
Une extase dont le feu ne s'éteindre jamais,
Pour moi comme pour tous, qui de ce Vin boiraient.
Que dans ta tombe encore sa Flamme t'éblouisse ;
Que cette Ivresse encore te guide et t'ensevelisse,
Et lorsque de l'Archange l'Appel dominateur
Rassembler les Mondes aux pieds du Créateur,
L'Honneur d'avoir pu boire à la Coupe Sublime
T'assurera sans fin la Clémence Divine.
Les Habitants des Mondes sont tous d'amour grisés ;
D'un Amour ignorant d'où leur vient leur Ivresse,
N'ayant reçu de lui que la Coupe traîtresse
De l'Echanson sans Nom qui leur demeure voilé.
« J'étais un Trésor caché », nous dit l'Astre qui monte,
Révélant le Mystère de l'Amour en ce Monde ;
Et dans ma Coupe emplie par cette Vérité,
Je puise un Vin précieux dont j'aime à me griser.
Bois, bois donc de ce Vin, pénètre son mystère ;
Par lui deviens illustre, et comme lui Lumière.
La Réalité « Une », si ce n'était l'Amour,
D'où nous viendrait la flamme alimentant le four ?
D'où nous viendrait le feu pour cuire le pain du jour ?
L'Amour ! Lorsqu'il atteint le cœur d'un amoureux
Fait que la nuit obscure pour lui devient clarté,
Quand s'avance vers lui la douce Bien-aimée
Et que ses yeux près d'elle voient se pencher les Cieux.
Celui qui du Seigneur demeure éloigné,
De son malheur ignore toute l'immensité ;
Cette séparation, par décret redoutable,
Augmentant l'ignorance de cet être égaré,
Ne lui laisse en pâture que ses vœux misérables.
Si tu œuvres pour Ton Seigneur
Ah ! Ne crains rien, O travailleur !
Ton « Patron » est un Bon payeur,
Avec le prix de ta journée
Tu recevras l'Eternité !​
(Abd al Qadir al-Jilani)​

Allah Allah! :love: Gloire à Lui. :love:
 
Un des poèmes (Qaseedah) de Shaykh Abdul Qadir al-Jeelani (Qu'Allah soit satisfait de lui)
Ce qui est dans la citerne est moelleux, mais seulement les plus beaux
Quelle que soit la source de douceur qui existe dans l'amour intense, la mienne est la plus délicieuse et la plus délicate
Ou dans un endroit spécial, mais ma maison est de plus en plus proche
Quelque spécial que soit un rang dans l'étreinte de l'amour, ma position est encore plus splendide et plus intime.

Et les jours m'ont donné la splendeur de sa splendeur, et ses fontaines ont tourné, et l'eau du buveur
Les jours m'ont donné leur pureté lustrée, ainsi la boisson de leurs sources plaît au palais.

Et je serai un pécheur pour tous ceux qui ne guident pas le Libbeh dans son sermon
Je suis maintenant le fiancé de toute noble dame qui n'a pas été découverte et proposée par un candidat éligible.

Je suis l'un des hommes dont les coeurs n'ont pas peur du souvenir du temps, et ne voient-ils pas ce qui fait peur?
Je suis le genre d'homme dont le compagnon ne s'inquiète jamais, et ne peut jamais voir aucune raison d'avoir peur ou d'hésiter.

Ils seront numérotés en toute gloire, rang élevé, et dans chaque armée un défilé
Car il y a une escorte dans toutes les armées, et dans tous les domaines de la dignité, ils détiennent une haute propriété.

Je blasphème le joyeux, plein de joie, et dans les hauteurs, je suis un homme fier
Comme le bulbul de tous les jeunes oiseaux, je remplis leurs nids de chansons, et comme le Falcon je monte en lévitation et ..

Je suis devenu volontairement les armées de l'amour sous ma volonté et quoi que je l'aie jeté non isolé
Les armées de l'amour sont soumises à ma volonté, obéissantes, galantes et toujours intactes, de sorte qu'elles ne se séparent jamais.

Je n'ai aucun espoir, aucun espoir, aucun espoir, aucune promesse, j'attendrai
J'ai arrêté de divertir l'espoir et l'attente, ou à la recherche de quelque chose promis à une certaine date.

Je prospère toujours dans les domaines de la satisfaction jusqu'à ce que j'atteigne une position qui n'est pas douée
J'ai continué à paître dans les pâturages de contentement, jusqu'à ce qu'on m'ait accordé un statut qui n'a pas de doublon.

Le temps est venu d'être comme un veau marbré, et nous avons le même style
Puis le temps est devenu comme un vêtement finement brodé, nous étant les points dorés qui l'ont rendu immaculé.
Les soleils, le premier et le soleil, ne se sont jamais échappés sur le plan supérieur
Les soleils des anciens se sont couchés, mais notre propre Soleil, dans son orbite haute, ne cessera jamais de rayonner.



C'est très beau, très puissant, je l'ai lu plusieurs fois et j'ai envie de le relire encore et encore et encore.

Chaque texte ici me dit que je suis le plus beau, chaque texte m'épate mais celui-ci, maintenant je n'ai juste pas envie d'arrêter de le lire ! :love:

Merci beaucoup Kamils !
 
1-Pankaj Udhas - Ahista ( GHAZAL )
2-Ek Taraf Uska Ghar Ek Taraf Maikada Best of Pankaj Udhas
(
fleau de la vie ex Alcooldrogue) a mediter en toute silenc
3-Niklo Na Benaqab Zamana Kharab Hai - Pankaj Udhas( hey couvrait ta tete avant de sortir les temps a change ) Jadorre
 
i apologisie sincerly infront of you , its happens often with my key board , may be next time this will not happen
Trac
Je m'excuse sincèrement en face de vous, cela arrive souvent avec mon clavier, peut être la prochaine fois que cela n'arrivera pas

Pas de soucis (and I speak english, no need for any translation but I've tagged you in another thread regarding penjabi lol, do you speak it?)
 
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