Paroles de soufis.

Pour moi tant qu'on refuse d'apprendre à " vivre" avec... On ne vit que tant que le cœur espère le ciel bleu

tu a vraiment du bien te perdre pour en arriver là : ) ... la foi retrouvé tu es en pleine effervescence .. quel chance la tienne ;. c est une belle période .. profites en pour rattraper tout ce temps perdu . a ne savoir que faire que dire quoi penser .. ; )

va .. va vers ce bel horizon plein de promesses .. cet horizon ou plane un etre solaire qui t offrira bien plus que tu ne espère . ... moi je reste là .; parmi eux .. je continuerai à boire en semant des vers

 
tu a vraiment du bien te perdre pour en arriver là : ) ... la foi retrouvé tu es en pleine effervescence .. quel chance la tienne ;. c est une belle période .. profites en pour rattraper tout ce temps perdu . a ne savoir que faire que dire quoi penser .. ; )

va .. va vers ce bel horizon plein de promesses .. cet horizon ou plane un etre solaire qui t offrira bien plus que tu ne espère . ... moi je reste là .; parmi eux .. je continuerai à boire en semant des vers


La chanson.... Allah! :love:

Et le sujet n'est pas loin de ce thread...

dont get drunk ,sit down
you dont see us anymore come and wipe out my tears with your sleeve.
dont go ,you are gonna regret it.
i know everynight you will track my footprint in the way to tavern .
i will eventually leave and you will kiss my fingerprints on all these wine glasses.
as wild wind hit the door on your lonely nights ,you think its me.but im long gone.
you will wonder the town with your cold and sad heart and tell your sorrows to everyone you see.
you will wonder your whole life but you wont find us anymore,you wont.not anymore.
come,come,come.....dont get drunk , sit down.you dont see us anymore.come and wipe out my tears with your sleeve.
 
Je ne pense pas qu'on doit aller jusqu’à "vivre" le "n'étant", mais simplement vivre dans la conscience des limites de ce "je"...

Non, cela m'a juste rappelé la mort, le néant est le néant.

Tant qu'on est en vie, tout ce qu'on vit est dans ces limites du "je", même en cas d'amnésie, un nouveau "je" se reconstruit mais dans le néant, il n'y a rien, ni oubli ni mémoire ni existence ni même inexistence, il n'y a rien.
 
Lamentation... je viens de découvrir qu'une de mes chansons préférées de tous les temps a toute sa place ici.


Deceit:

Because of you in this heart of mine oh Love I have such burning flames ...
Many nights and dawns are there in my life filled with such lingering memories you created for me...
with you the thief of hearts...
I have so many journeys...
Although I can't recognize myself anymore, I 'know" lots...(I have seen behind the veil...)
You made me crazy and mad and disgraced...
you made me forget my tomorrow...
Yes...
you love it was you who deceited me...
you gave my mad heart to my beloved...
you gave kisses to my rival with my beloved's lips...
you gave my healer the drugs to kill me...
Yes! it was you who deceited me...
When I look well, it is you all...
you are the flame and the butterfly...
you are the Mosque (Kaaba) and the effigy temple...
you are the church and the Sufis’ temple...
You are the secret of sweetness for this mystical myth world...
you are the lips of the sweetheart and you are the curled hair of the beloved ...
 
Dernière modification par un modérateur:
Bien vu le topic @misszara88!

j'aime bien ce philosophe soufi contemporain (Mohamed Iqbal), j'ai adoré lire "le livre de l'éternité" voilà un très court poème... :love:

Tu es la splendeur éternelle et nous, pareils à des étincelles, nous ne durons qu’un ou deux instants, et encore nous sont-ils prêtés!

Tu es ma lumière, illumine moi dans ma nuit obscure, regarde un instant les ténèbres de mon âme!

Sans la Lumière de Dieu, la vie n’est que souffrance, la raison insensée, la religion une tyrannie!

Tu m’as donné la raison, donne-moi aussi la folie, montre-moi la voie de l’extase intérieure.

Esclave impatient, qui conquiert les horizons et qui ne se satisfait ni de présence ni d’absence!

Je suis éphémère, rends-moi éternel!

Je suis à toi, tu es à moi!



Mohamed Iqbal (1877-1938)

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Iqbal
 
Vu que j'ai grandi avec une mère qui a le même symptôme que toi face à des situations pareilles, j'avoue que ça ne me fait ni chaud ni froid, je trouve ça super normal! :D

@tizniti pourrait nous expliquer ce phénomène, ce mécanisme de rire est très singulier, je n'arrive pas à l'expliquer..
J'ai vu le secret du rire il y a environ 7 ans. A cette époque, je revenais à la vie en écoutant en boucle Pierre Desproges. Un grand amour de ma vie.

Ce jour là, je ne sais plus si j'allais quelque part ou si j'étais "perdu" dans la ville.

J'étais dans une rame de la ligne 3 du tram, qui parcourt le sud de Paris. Un coin assez familial. Un peu étudiante aussi avec la cité universitaire. L'ambiance y est plus calme qu'ailleurs dans la capitale. J'aime bien. Je préfère cela au cafarnaum.

Bref, j'étais dans le tram assez moderne avec des couleurs parfois vives, parfois pastèles. Et je vois cette jolie maman d'environ 35 ans et son bout-de-choux qui devait être aux alentour de 5 ou 6 ans. Ils étaient en train de s'amuser, rentrant probablement d'une promenade au parc Montsouris. Il y avait une douce connivence entre eux. La marque d'une vraie et saine relation parentale, empreinte de respect mutuel. Bref, j'étais en présence de l'amour.

Autant vous dire que le coeur de bibi était assez touché... tout était là. La jolie maman, le mignon bambin, le confort du calme, le soleil de dimanche, la douceur du printemps, Desproges dans les oreils.

Quand soudain, un freinage inattendu est venu secouer le rythme de notre voyage. Un freinage plutôt hâtif que brutal. Juste assez pour faire bouger nos corps de quelques centimètres. Rien de dangereux. Pas même pour le petit. Mais comme celui-ci ne se tenait pas bien, sa tête est venue cogner la barre jaune qui était devant lui, là où aurait dû être posée sa main. Le choc n'a pas été violent, c'était évident. Mais le petit a eu peur. Son regard s'est inquiété. Le rictus souriant de sa bouche est allé vers le bas. Il a porté sa main vers son front. Puis son regard à croisé celui de sa mère. Et c'est là l'objet du message.

Car sa mère avait bien vu du haut de ses 35 ans d'expérience de vie sur terre, et probablement 2 décennies de transport en commun que ce petit choc n'était rien. Mais elle a aussi vu l'inquiétude de son fils et a senti de prendre cela en charge. Elle lui a donc sorti ses yeux les plus doux, les plus moelleux, et elle a surtout accompagné cela d'un rire joyeux. Un rire doux. Un rire d'amour. Un rire qui dit : "ne t'inquiète pas mon coeur, ce n'est rien, autant en rire". Ni vraiment une diversion, au contraire. Ni vraiment un réconfort, car franchement, ce contact avec la barre jaune n'avait pas besoin de ça. C'était plus petit que petit. Seul un petit rire de connivence était nécessaire.

Ça veut dire quoi le rire ? Ça veut dire que nous savons, que nous voyons, mais que ce n'est pas grave. Ni la vie, ni la mort. Ni l'absurde ni l'injustice. C'est une réaction d'amour malgré tout. Malgré tout ce qu'on sait et tout ce qu'on voit. C'est, dans le même geste, reconnaître, admettre et lâcher (sans avoir même besoin de faire sens). Avec amour.

Non, rire de la mort n'a rien d'anormal. Ce sont les effusions dramatiques, théâtrales qui m'horifient personnellement. Ça fait naître en moi le mépris le plus profond et le plus sincère.
 
Bien vu le topic @misszara88!

j'aime bien ce philosophe soufi contemporain (Mohamed Iqbal), j'ai adoré lire "le livre de l'éternité" voilà un très court poème...

Tu es la splendeur éternelle et nous, pareils à des étincelles, nous ne durons qu’un ou deux instants, et encore nous sont-ils prêtés!

Tu es ma lumière, illumine moi dans ma nuit obscure, regarde un instant les ténèbres de mon âme!

Sans la Lumière de Dieu, la vie n’est que souffrance, la raison insensée, la religion une tyrannie!

Tu m’as donné la raison, donne-moi aussi la folie, montre-moi la voie de l’extase intérieure.

Esclave impatient, qui conquiert les horizons et qui ne se satisfait ni de présence ni d’absence!

Je suis éphémère, rends-moi éternel!

Je suis à toi, tu es à moi!



Mohamed Iqbal (1877-1938)

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Iqbal

Allah Allah!!!! :love:

Ah, qu'est-ce que je donnerai pour pouvoir le lire en urdu... Merci beaucoup mon cher pour ce beau partage et bienvenue à toi, tu viens sauver les hommes ici, on a failli les dépasser ! :wazaa:

S'il te plait poste autant de poèmes que tu veux de lui ou de quelqu'un d'autre et n'hésite pas de commenter tout post qui te semble obscur ou tu as des doutes sur le sens... On verra ensemble s'il y a moyen de l'expliquer ou si ça nous rappelle un autre poème ou un passage quelconque...
 
et n'hésite pas de commenter tout post qui te semble obscur ou tu as des doutes sur le sens...

c'est pour moi que tu dis ca !!! ; ( ... chui pas obscur ! mes proopos sont pleiin de senss .. cé juste que j en perd toujours un bout en cours de chemin ...

moi aussi je connais bien le soufisme !! tout ces spiracles que le corps peut porter quand il entre en transe .. spiracles ?? j ai dit spiracles ;. dsl je voulais dire miracles .... m en veut pas je fais des vocalise quand quand j écris .. sans meme m en rendre compte ;. comme quand Je cris ! .. avant je les effaçaient tout de suite .. mais now .. fini m en fou je les laisses .. c est une sorte de darwinisme littéraire .. on verra bien quel monstres elles mettrons au monde ..
enfin c est pas grave j étais pas venue pour ça .. mais pour te réciter un très jolie poème que j ai composé en dormant .. ca parle de toi de ton monde .. de cette llune qui gravite autour de ton coeur .. de cette attraction pour toutes ces âmes qui dérivent lentement sur le bord d'un précipice ou vie une Bête !!.. mais je sais plus ou il est ..ce poème
je me souviens du début .. mettre un pied devant l autre et puis on le laisse glisser pour amorcer ce mouvement vers l l infini qui ne cesse de nous faire tourner la tête

j aime pas les soufiste sont souvent eu tendance a etre sexiste .. croire que seuls les hommes avaient ce don .. mais nous aussi on peut .. même bien plus qu eux si on croyaient un peu plus en nous

 
Non, cela m'a juste rappelé la mort, le néant est le néant.

Tant qu'on est en vie, tout ce qu'on vit est dans ces limites du "je", même en cas d'amnésie, un nouveau "je" se reconstruit mais dans le néant, il n'y a rien, ni oubli ni mémoire ni existence ni même inexistence, il n'y a rien.
76.1.هَلْ أَتَى عَلَى الْإِنسَانِ حِينٌ مِّنَ الدَّهْرِ لَمْ يَكُن شَيْئاً مَّذْكُوراً
 
Non, rire de la mort n'a rien d'anormal. Ce sont les effusions dramatiques, théâtrales qui m'horifient personnellement. Ça fait naître en moi le mépris le plus profond et le plus sincère.

C'est le rire et même les applaudissement quand on est bébé ou enfant en bas âge et on se fait qui nous rend plus fort ... Ce que tu as raconté est beau et ça me rappelle un tas de souvenirs personnels de mon enfance.

J'ai gardé le dernier paragraphe car des fois, on voudrait juste pleurer, crier et tant pis si c'est théâtral. Il y a presque 13 ans, je rentrais du lycée et je trouve au bord de la route, sur une espèce d'espace forestier bouffé par la petite ville ou j'étais, des enfants entourant des chiots. Je pensais qu'ils allaient leur faire du mal, je me suis arrêtée pour voir ce qu'ils font, l'un d'eux s'approche de moi, puis les autres le suivent et il me montre les chiots. Il me dit que leur mère est morte... Il me tend un chiot en me demandant si je veux le prendre, je dis oui puis je me dis tiens, autant garder un frère ou une sœur pour lui/elle car de toute manière, mes parents ne seront pas contents mais on a un jardin, ils iront là-bas quand ils grandiront,ajouter un chiot ne m'épargnera pad l'engueulade ! :D

Bon mes parents les voient, une grande hésitation puis il me fichent la paix car ils se sont dit, bon on a assez d'espace dehors pour eux quand ils grandiront.

J'ai pris soin d'eux pendant deux jours mais ils étaient de plus en plus malade, leur ventre enflait. Après ce week-end retour au lycée et à mon retour, ma mère m'a dit qu'ils sont morts.

J'aurais tellement voulu pleurer et crier mais ce n'était que des chiots de "rue" pour ma mère, je ne devais pas (ou c'est ce que je pensais) pleurer pour ça... Une camarade de classe avait appris l'histoire puis m'a demandé ce que je leur donnais comme lait, l'imbécile que j'étais donnait du lait"normal" et... J'ai compris que c'est cela qui les a tué..

J'ai ris en balançant une blague sur moi-même mais au fond, j'avais envie de crier et de pleurer toutes les larmes de mon corps..

Finalement, on ne sait plus ce qui est accepté, ou "normale" et ce qui méprisable ou "anormal" .
 
c'est pour moi que tu dis ca !!! ; ( ... chui pas obscur ! mes proopos sont pleiin de senss .. cé juste que j en perd toujours un bout en cours de chemin ...

moi aussi je connais bien le soufisme !! tout ces spiracles que le corps peut porter quand il entre en transe .. spiracles ?? j ai dit spiracles ;. dsl je voulais dire miracles .... m en veut pas je fais des vocalise quand quand j écris .. sans meme m en rendre compte ;. comme quand Je cris ! .. avant je les effaçaient tout de suite .. mais now .. fini m en fou je les laisses .. c est une sorte de darwinisme littéraire .. on verra bien quel monstres elles mettrons au monde ..
enfin c est pas grave j étais pas venue pour ça .. mais pour te réciter un très jolie poème que j ai composé en dormant .. ca parle de toi de ton monde .. de cette llune qui gravite autour de ton coeur .. de cette attraction pour toutes ces âmes qui dérivent lentement sur le bord d'un précipice ou vie une Bête !!.. mais je sais plus ou il est ..ce poème
je me souviens du début .. mettre un pied devant l autre et puis on le laisse glisser pour amorcer ce mouvement vers l l infini qui ne cesse de nous faire tourner la tête

j aime pas les soufiste sont souvent eu tendance a etre sexiste .. croire que seuls les hommes avaient ce don .. mais nous aussi on peut .. même bien plus qu eux si on croyaient un peu plus en nous


Mais non, Honorable Takamine, je ne faisais pas référence à toi, c'était par rapport aix textes, j'avais également demandé des explications aux participants ici...

En parlant de spirales, une chanson rock soufie pour toi et tous ceux qui aiment ce style (appuyer sur le bouton sous-titres traduction anglaise) :love: .

 
Ah, je comprends mieux la raison du fou-rire.... :D

Tu sais que je crois qu'après la mort, on devient néant, comme si on n'a jamais existé jusqu'au Jour-J (le jour espéré de tous les croyants, pour ressusciter "autrement") mais si mon idée est fausse, je pense que ton papa devait également rire de cette scène en disant "ahya, benti te paie pour lire du coran sur moi o nta yal mbehdel tu regardes sa copine!"
Mon papa aurait dit "ntina" pas nta :p
Nod min n3ass j'espère que mon tikka massala est prêt :D
 
C'est le rire et même les applaudissement quand on est bébé ou enfant en bas âge et on se fait qui nous rend plus fort ... Ce que tu as raconté est beau et ça me rappelle un tas de souvenirs personnels de mon enfance.

J'ai gardé le dernier paragraphe car des fois, on voudrait juste pleurer, crier et tant pis si c'est théâtral. Il y a presque 13 ans, je rentrais du lycée et je trouve au bord de la route, sur une espèce d'espace forestier bouffé par la petite ville ou j'étais, des enfants entourant des chiots. Je pensais qu'ils allaient leur faire du mal, je me suis arrêtée pour voir ce qu'ils font, l'un d'eux s'approche de moi, puis les autres le suivent et il me montre les chiots. Il me dit que leur mère est morte... Il me tend un chiot en me demandant si je veux le prendre, je dis oui puis je me dis tiens, autant garder un frère ou une sœur pour lui/elle car de toute manière, mes parents ne seront pas contents mais on a un jardin, ils iront là-bas quand ils grandiront,ajouter un chiot ne m'épargnera pad l'engueulade ! :D

Bon mes parents les voient, une grande hésitation puis il me fichent la paix car ils se sont dit, bon on a assez d'espace dehors pour eux quand ils grandiront.

J'ai pris soin d'eux pendant deux jours mais ils étaient de plus en plus malade, leur ventre enflait. Après ce week-end retour au lycée et à mon retour, ma mère m'a dit qu'ils sont morts.

J'aurais tellement voulu pleurer et crier mais ce n'était que des chiots de "rue" pour ma mère, je ne devais pas (ou c'est ce que je pensais) pleurer pour ça... Une camarade de classe avait appris l'histoire puis m'a demandé ce que je leur donnais comme lait, l'imbécile que j'étais donnait du lait"normal" et... J'ai compris que c'est cela qui les a tué..

J'ai ris en balançant une blague sur moi-même mais au fond, j'avais envie de crier et de pleurer toutes les larmes de mon corps..

Finalement, on ne sait plus ce qui est accepté, ou "normale" et ce qui méprisable ou "anormal" .
Ton histoire est très émouvante et tout à fait respectable.

J'aurais dû préciser à quoi je pensais quand je parlais de théâtralité. "Chez moi" les gens font des scènes presque chorégraphiée pour "célébrer" un décès. Les femmes se tapent dessus et tirent leur cheveux, poussant des cris. La scène est bien orchestrée car cela recommence à chaque fois qu'un nouvel invité entre dans la maison pour présenter ses condoléances. Quelques minutes après les esprits reprennent leur calme. Parfois la conversation peut même revenir à la normale. Jusqu'à la prochaine personne qui arrive. C'est de ça dont je parlais.

Ça n'a pas rien à voir avec l'émotivité. Ni même avec la douleur.

Ton histoire m'a bouleversé...
 
Ton histoire est très émouvante et tout à fait respectable.

J'aurais dû préciser à quoi je pensais quand je parlais de théâtralité. "Chez moi" les gens font des scènes presque chorégraphiée pour "célébrer" un décès. Les femmes se tapent dessus et tirent leur cheveux, poussant des cris. La scène est bien orchestrée car cela recommence à chaque fois qu'un nouvel invité entre dans la maison pour présenter ses condoléances. Quelques minutes après les esprits reprennent leur calme. Parfois la conversation peut même revenir à la normale. Jusqu'à la prochaine personne qui arrive. C'est de ça dont je parlais.

Ça n'a pas rien à voir avec l'émotivité. Ni même avec la douleur.

Ton histoire m'a bouleversé...

Oui je vois, il y a des pays au moyen-orient qui engagent même des professionnelles pour fairr ces scènes.

Merci. :)
 
Lamentation... je viens de découvrir qu'une de mes chansons préférées de tous les temps a toute sa place ici.

You made me crazy and mad and disgraced...
you made me forget my tomorrow '' tomorrow always be tomorrow

Deceit: very cool sensitive with warm emotion
thank Miss ZAZA


Because of you in this heart of mine oh Love I have such burning flames ...
Many nights and dawns are there in my life filled with such lingering memories you created for me...
with you the thief of hearts...
I have so many journeys...
Although I can't recognize myself anymore, I 'know" lots...(I have seen behind the veil...)
You made me crazy and mad and disgraced...
you made me forget my tomorrow...
Yes...
you love it was you who deceited me...
you gave my mad heart to my beloved...
you gave kisses to my rival with my beloved's lips...
you gave my healer the drugs to kill me...
Yes! it was you who deceited me...
When I look well, it is you all...
you are the flame and the butterfly...
you are the Mosque (Kaaba) and the effigy temple...
you are the church and the Sufis’ temple...
You are the secret of sweetness for this mystical myth world...
you are the lips of the sweetheart and you are the curled hair of the beloved ...
You made me crazy and mad and disgraced...
 
Ton histoire est très émouvante et tout à fait respectable.

J'aurais dû préciser à quoi je pensais quand je parlais de théâtralité. "Chez moi" les gens font des scènes presque chorégraphiée pour "célébrer" un décès. Les femmes se tapent dessus et tirent leur cheveux, poussant des cris. La scène est bien orchestrée car cela recommence à chaque fois qu'un nouvel invité entre dans la maison pour présenter ses condoléances. Quelques minutes après les esprits reprennent leur calme. Parfois la conversation peut même revenir à la normale. Jusqu'à la prochaine personne qui arrive. C'est de ça dont je parlais.

Ça n'a pas rien à voir avec l'émotivité. Ni même avec la douleur.

Ton histoire m'a bouleversé...
 
Chez vous ,mais de quels pays ouu quels lieu ????? svp
Chez moi" les gens font des scènes presque chorégraphiée pour "célébrer" un décès. Les femmes se tapent dessus et tirent leur cheveux, poussant des cris.
 
La personnalité de celui qui fut surnommé al-Hallâj, c'est-à-dire le cardeur des consciences marque une sorte de sommet dans l'histoire de la mystique musulmane, même s'il fut considéré, de son vivant, comme un mystificateur ou comme un hérésiarque. Mansûr ibn Mahamma vit le jour en 858 de l'ère chrétienne, soit en 244 de l'ère musulmane : il fut le disciple d'un maître spirituel qui insistait beaucoup sur le sens du péché et sur la nécessité de la pénitence pour en revenir à l'adoration du Dieu unique et miséricordieux, invitant tous les croyants à se constituer comme des preuves vivantes de l'existence de Dieu. Mais, déjà ce maître était condamné par les tenants officiels de la religion musulmane... Fort de l'enseignement de ce maître particulièrement rigoriste dès son plus jeune âge, il s'imposait des austérités, jugées excessives par ceux qui ne pouvaient partager son idéal ascétique, recherchant à travers ces austérités non pas une sorte d'exploit personnel mais l'unité avec Dieu. Rejeté par les soufis eux-mêmes, il se tourne vers les milieux laïcs qui l'écoutent avec une grande ferveur et qui lui donnent son surnom d'al-Hallâj, à lui qui ouvrait leurs coeurs vers l'union avec Dieu, dans l'anéantissement total du moi individuel. Il prêche l'amour de Dieu pour chaque homme, invitant celui-ci à se tourner davantage vers Dieu par la prière et la pénitence authentique, celle qui vient du coeur et non pas simplement des lèvres qui répètent les formules rituelles. Arrivé au sommet de l'union mystique, il connaissait l'emprise de Dieu sur sa propre personne, au point qu'il n'existait plus lui-même, mais que Dieu lui-même existait en lui ; il ne parlait plus en son propre nom, ses expressions semblaient être des expressions venant de la bouche même de Dieu ; il atteignait les extases mystiques qui impressionnaient ses fidèles, mais les griefs de ses accusateurs s'accumulaient, parce qu'il avait usurpé aux imams le droit exclusif de prêcher en public, et aussi parce que les fidèles de l'Islam orthodoxe ne pouvaient admettre cette identification, cette union avec Dieu, que Dieu lui-même n'avait pas accordée à ses prophètes. Al-Hallâj leur semblait être non seulement un hérésiarque, mais un individu très dangereux pour la sauvegarde de l'orthodoxie officielle : toute la communauté pouvait se dresser contre lui,
Les accusations qui pesaient contre ce mystique allaient le faire traduire devant un tribunal, aux environs de l'année 910, en pleine période de répression contre tous ceux qui n'étaient pas convertis à l'Islam.
Les chefs d'accusation ne manquèrent pas : il fut accusé de prêcher en public, ce qui n'était pas autorisé sans une délégation expresse de l'imam, il interprétait le Coran selon sa propre inspiration, alors que c'est toute la communauté musulmane qui est dépositaire de l'interprétation exacte du Livre révélé, il affirmait la non-utilité du pèlerinage effectif à La Mecque, recommandant plus simplement un pèlerinage spirituel, alors que le rassemblement annuel des fidèles musulmans dans la ville sainte constituait un des piliers de la foi islamique.
La communauté tout .entière était menacée par une telle attitude qui bouleversait l'ordre établi pour instituer une théorie mystique, celle de l'amour de Dieu, ce qui constituait une innovation sans précédent dans le dogme. Incarcéré, il ne devait pratiquement plus quitter la prison jusqu'au jour de sa mort en 922. Cette mort fut d'ailleurs un supplice au cours duquel il connut l'amputation des mains, puis la crucifixion, et enfin la décapitation, mais il accepta ces supplices comme un authentique martyre qui lui ouvrait les portes d'une vie éternelle, dans la pleine communion avec Dieu, dont toute sa vie avait milité pour la parfaite union mystique. Sa tombe est devenue le centre d'un pèlerinage, parce qu'il est encore considéré comme la victime propitiatoire qui a été immolée, sacrifiée pour ses frères pour avoir défendu la primauté de la loi d'amour sur l'observance littérale de la tradition juridique trop légaliste. Exécuté pour s'être identifié à Dieu, en proclamant :
Je suis la Vérité, il est celui qui a converti la mort elle-même en vraie vie : Tuez moi donc, car pour moi vivre, c'est mourir

LA uite incha allah avec L'etat d'ame de MANSOUR EL HALLAJ l’amena à s’offrir en sacrifice.​
 
Oui je vois, il y a des pays au moyen-orient qui engagent même des professionnelles pour fairr ces scènes.

Merci. :)
est ce vrai en moyen orient il font sa (les gens font des scènes presque chorégraphiée pour "célébrer" un décès. Les femmes se tapent dessus et tirent leur cheveux, poussant des cris ) bizarre vraiment
 
est ce vrai en moyen orient il font sa (les gens font des scènes presque chorégraphiée pour "célébrer" un décès. Les femmes se tapent dessus et tirent leur cheveux, poussant des cris ) bizarre vraiment

Bonjour! :D

Oui, dans certains pays, je sais qu'en Iraq ils le font, même au Koweit... ce n'est plus aussi commun avant mais ça se fait toujours.
 
Bonjour tout le monde!

Ah, et moi qui me disais que ce type (Hamed Nikpay) est un génie... je comprends mieux pourquoi je le kiffais autant (et j'ai même ses CD).

@Scoco , viens voir ton sosie, toi! :D


Refrain:
بنمای رخ که باغ و گلستانم آرزوست
Manifest your face, for I aspire for the flowers and gardens therein;
بگشای لب که قند فراوانم آرزوست
Unclasp your lips, for I aspire for the nectar therein.

گفتی ز ناز بیش مرنجان مرا برو
Full of coquetry you said "Trouble me no more; be gone!"
آن گفتنت که بیش مرنجانم آرزوست
I aspire to hear that utterance always "Trouble me no more"

(Refrain).

زین همرهان سست عناصر دلم گرفت
My heart is weary of these weak-spirited fellow-travellers;
شیر خدا و رستم دستانم آرزوست
I aspire for the the Lion of God and Rustam of lore.

ک دست جام باده و یک دست جعد یار
In one hand the winecup, in the other the Beloved's curl (Allah Allah!!! :love: )
رقصی چنین میانه میدانم آرزوست
I aspire to dance so in the midst of the arena." (Amen! )

(Refrain)

Rumi , poème 441 ; Diwan Shams-e Tabriz.

Lien du poème entier (seuls quelques vers sont chantés, le poème est long) : http://sarmayaeiman.blogspot.be/2013/11/what-i-aspire-for-ghazal-441-from.html


(comme d'hab', si vous voulez la traduction, faites signe svp, il me faut une âme motivée à comprendre hahahahaha, pour que je le fasse,lol)
 
De la gratitude.

" On raconte que, sur la route de la Ke'abeh (La Mecque), Bayezid avait un chameau qui portait des vivre et de l'eau pour lui et ses compagnons: "Pauvre chameau! s'écria quelqu'un, il a une lourde charge; véritablement on abuse cruellement de lui. -- Jeune homme, dit Bayezid, le chameau n'en porte pas tant que tu le crois; regarde bien et juge toi-même."

Ceux qui étaient là regardèrent et virent que la charge était élevée d'une palme au dessus du chameau, et Bayezid ajouta: "Quand nous nous cachons de vous, vos langues nous atteignent et ne nous épargnent pas le blâme. Au contraire, si nous vous faisons voir nos œuvres, vous n'êtes pas de force à en supporter la vue. Comment donc faut-il s'y prendre avec vous?" "

Bayezid Bestâmi : (804 - 874) , qualifié de "sultan des initiés" par l'auteur, il était un grand soufi iranien, sa tombe est dans sa ville d'origine, Bastam, en Iran.

Référence: Farid-Ud-Din 'Attar, "le mémorial des saints". (2001)
Edition: Seuil . Collection: Points Sagesses.
 
Tu as un côté qui ressemble à ma mère, elle ne peut pas retenir son rire devant quelqu'un qui lui raconte un truc tragique.

Alors quand je suis avec elle, elle me regarde, moi avec mon regard stoïque (je ne la regarde pas car elle sait que je "la vois" et ça empire les choses, je suis un vrai détonateur pour les gens pour une raison que j'ignore) , l'ignorant totalement et miracle, elle ne rit pas. Je fais également diversion en engageant la conversation avec son interlocuteur pour qu'il ne la regarde plus et finit par me regarder au lieu de la regarder, ça calme ma mère et ça l'aide à décompresser...

:D
 
ah ah ah bah voilà, une fois au cimetière au Maroc, je vais me recueillir sur la tombe de mon père, moment que je déteste car je supporte très mal voilà pourquoi je n'y vais plus... bah ce jour là, une amie m'accompagne, y a un récitateur escroc là (un taleb?) gratteur qui vient, je le laisse faire son truc et je ne sais plus pourquoi, on a toutes les deux eu un fou rire, le mec était choqué...
c'est cool de rire au cimetière tu trouves pas?

:D
Le choc de sa vie lol
Il doit encore la raconter aujourd'hui....
 

C'est surréaliste à un point inimaginable... surtout quand j'interviens dans la conversation alors que je suis ado, une "gamine" mais les gens aiment qu'on les écoute, ça leur plait qu'une petite jeune s'intéresse,lol.

Alors que pour moi, je peux n'en avoir rien à cirer (c'est souvent le cas) mais mon devoir est de sauver ma mère! :D
 
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