Cinémas, zoos, parcs d’attractions… Ces lieux soumis au passe sanitaire désertés par le public
Alors que le passe sanitaire devrait à nouveau se généraliser le 9 août, plusieurs lieux comme les cinémas, les parcs d’attractions ou encore les zoos sont déjà soumis à son application. Tous ou presque ont constaté une forte baisse de leur fréquentation depuis la mise en œuvre du passe sanitaire.
29/07/2021 à 19h17
THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE
Désormais, il est impossible de rentrer dans un cinéma, un parc de loisir, une boîte de nuit ou encore un festival
sans passe sanitaire. Une décision mise en place par le gouvernement pour lutter contre
l’épidémie de coronavirus et éviter une quatrième vague trop forte.
Si cette mesure semble faire la preuve de son efficacité –
l’institut Pasteur a modifié ses modélisations en anticipant moins d’hospitalisations notamment grâce au passe sanitaire – elle a aussi une autre conséquence : une chute de la fréquentation dans de nombreux lieux concernés.
Suivez notre direct consacré à l’épidémie de coronavirus ce 29 juillet.
41 % de fréquentation en moins dans les lieux de culture
Pour les lieux de culture, où le passe sanitaire est exigé dès 50 spectateurs et spectatrices,
« nous sommes sur une baisse de fréquentation de 41 % », a révélé la ministre de la Culture Roselyne Bachelot sur LCI, le 28 juillet.
« Une baisse importante », reconnaît-elle, promettant de continuer les aides.
Ces derniers jours, plusieurs salles de cinéma avaient fait état d’une très forte baisse du nombre de spectateurs comme à
Nantes, dans
les Deux-Sèvres, ou encore
à Saint-Malo.
« L’effet passe sanitaire est là », confirmait le 26 juillet François Aymé, président de l’association des cinémas d’art et d’essai,
auprès de Ouest-France. Selon lui, les multiplexes et les grands cinémas sont les plus touchés, notamment car la clientèle est plus jeune, et donc moins vaccinée.
La baisse semble être moins marquée pour les musées. La plupart des festivals, quant à eux, se sont organisés avec un public plus restreint que les années précédentes.
Dans les lieux de loisirs : « depuis que le passe sanitaire est arrivé, c’es
« Globalement il y a une chute très forte, de 20 à 50 % selon les sites, et jusqu’à 70 % chez certains », a estimé Arnaud Bennet, président du syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels (Snelac),
dans un entretien au Parisien-Aujourd’hui en France .