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في ليالٍ كَتَمَتْ سِرَّ الهَوَى

بِالدُّجَى لَوْلا شُمُوسُ الغُرَرِ

مالَ نَجْمُ الْكَأْسِ فِيها وَهَوَى

مُسْتَقيمَ السَّيْرِ سَعْدَ الأَثَرِ

حِينَ لذَّ النَّوْمُ شَيْئًا أَوْ كَما

هَجَمَ الصُّبْحُ هُجومَ الْحَرَسِ

غارَتِ الشُّهْبُ بِنا أَوْ رُبَّما

أَثَّرَتْ فِينا عُيونُ النَّرْجِسِ

بِالَّذِي أَسْكَرَ مِنْ عَزْمِ اللَّمَى

كُلَّ عَذْبٍ تَحْتَسيهِ وَحَبَبْ

وَالَّذِي كَحَّلَ جَفْنَيْكَ بِما

سَجَدُ السِّحْرُ لَدَيْهِ وَاقْتَرَبْ

وَالَّذِي أَجْرَى دُموعِي عِنْدَما

عِنْدَما أَعْرَضْتَ مِنْ غَيْرِ سَبَبْ

ضَعْ عَلَى صَدْرِيَ يُمْناكَ فَمَا

أَجْدَرَ الماءَ بِإِطْفاءِ اللَّهَبْ

يا أُهَيْلَ الحَيِّ مِنْ وادِي الغَضَى

وَبِقَلْبي مَسْكَنٌ أَنْتُمْ بِهِ

ضَاقَ عَنْ وَجْدِي بِكُمْ رَحْبُ الْفَضَا

لا أُبالي شَرْقَهُ مِنْ غَرْبِهِ

أَحْوَرُ المُقْلَةِ مَعْسولُ اللَّمَى

جَالَ في النَّفْسِ مَجَالَ النَّفَسِ

سَدَّدَ السَّهْمَ فَأَصْمَى إِذْ رَمَى

بِفُؤادِي نَبْلَةَ المُفْتَرِسِ

Muwashshah d'Ibn al Khatib
 
في ليالٍ كَتَمَتْ سِرَّ الهَوَى

بِالدُّجَى لَوْلا شُمُوسُ الغُرَرِ

مالَ نَجْمُ الْكَأْسِ فِيها وَهَوَى

مُسْتَقيمَ السَّيْرِ سَعْدَ الأَثَرِ

حِينَ لذَّ النَّوْمُ شَيْئًا أَوْ كَما

هَجَمَ الصُّبْحُ هُجومَ الْحَرَسِ

غارَتِ الشُّهْبُ بِنا أَوْ رُبَّما

أَثَّرَتْ فِينا عُيونُ النَّرْجِسِ

بِالَّذِي أَسْكَرَ مِنْ عَزْمِ اللَّمَى

كُلَّ عَذْبٍ تَحْتَسيهِ وَحَبَبْ

وَالَّذِي كَحَّلَ جَفْنَيْكَ بِما

سَجَدُ السِّحْرُ لَدَيْهِ وَاقْتَرَبْ

وَالَّذِي أَجْرَى دُموعِي عِنْدَما

عِنْدَما أَعْرَضْتَ مِنْ غَيْرِ سَبَبْ

ضَعْ عَلَى صَدْرِيَ يُمْناكَ فَمَا

أَجْدَرَ الماءَ بِإِطْفاءِ اللَّهَبْ

يا أُهَيْلَ الحَيِّ مِنْ وادِي الغَضَى

وَبِقَلْبي مَسْكَنٌ أَنْتُمْ بِهِ

ضَاقَ عَنْ وَجْدِي بِكُمْ رَحْبُ الْفَضَا

لا أُبالي شَرْقَهُ مِنْ غَرْبِهِ

أَحْوَرُ المُقْلَةِ مَعْسولُ اللَّمَى

جَالَ في النَّفْسِ مَجَالَ النَّفَسِ

سَدَّدَ السَّهْمَ فَأَصْمَى إِذْ رَمَى

بِفُؤادِي نَبْلَةَ المُفْتَرِسِ

Muwashshah d'Ibn al Khatib
salam belle mettisse
Quand tu ecris en arabe bladi ne te le reproche pas?
 
L'interprète des désirs

[extrait]

... Prodige ! Une jeune gazelle voilée

Montrant de son doigt pourpré et faisant signe de ses paupières!

Son champ est entre côtes et entrailles,

O merveille, un jardin parmi les flammes !

Mon coeur devient capable de toute image:

Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines,

Temple pour les idoles, Mecque pour les pèlerins,

Tablettes de la Torah et livre du Coran.

Je suis la religion de l'amour, partout où se dirigent ses montures,

L'amour est ma religion et ma foi.

Ibn 'Arabi
 
L'interprète des désirs

[extrait]

... Prodige ! Une jeune gazelle voilée

Montrant de son doigt pourpré et faisant signe de ses paupières!

Son champ est entre côtes et entrailles,

O merveille, un jardin parmi les flammes !

Mon coeur devient capable de toute image:

Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines,

Temple pour les idoles, Mecque pour les pèlerins,

Tablettes de la Torah et livre du Coran.

Je suis la religion de l'amour, partout où se dirigent ses montures,

L'amour est ma religion et ma foi.

Ibn 'Arabi
J'aime beaucoup....merci ma belle
 
AMI
Faisons de notre amitié, une lumière,
Une eau douce qui coule dans la rivière,
Douce écoute calmant les douleurs,
Raisonne de l'amitié au coeur

Très beaux poèmes a traduire en Amazight ?
 
Adieu

Aux vents éparpillant mes temps
Je dis calmez-vous pour un instant
Le temps de lever ma paupière carminée
Pour un dernier adieu aux cœurs aimés

Le temps de composer un dernier vers
Avant de gagner gai l’autre univers
Seuls les nuages arrêteront mon élan
Pour entendre de loin les refrains opulents

Mon âme tue les errements de l'orage
Traverse la tempête sans même chanceler
S’havre au lieu où sont peint des anges
Pour vivre mieux enfin sans être harcelé.

Berraha El Houssine mes hommages
 
La fleur de Gaza

La fleur de Gaza

Au milieu de la démolition, la destruction, et les ruines.
Un tout petit bourgeon, pas encore épanoui se flétrit.
Tout silencieux, il raconte son histoire.
Tout muet, il crie.
Tout aveugle, il regarde autour de lui...
cherchant sa famille, ses amis
Mais en vain !!
Ce pauvre petit, si cher, ne sait plus rien...
car ils ne sont plus là,
car personne n´est plus là...
et que tout est maintenant démoli.
Au milieu de tout ça une voix si tendre semblait me parler..
Approche-toi un peu disait-elle et raconte au monde entier mon histoire.
Dis-leur que j´étais ici.
Dis-leur que j´ai refusé de mourir...
Que mes racines étaient plus fortes que toutes leurs armes.
Oui, mes racines qui sont bien profondes dans ma terre...
Celle qui ne les reconnaîtra jamais...
Celle sur laquelle ils resteront toujours étrangers...
Raconte-leur, "l´histoire d´une fleur "...
Elle se tut en me laissant errer dans un silence affreux...
Un silence criant qui m'invitait à méditer la misère...

Je m'approchai de lui
Ce bourgeon tout petit...
pourtant plus grand que jamais !
Je le regardai les yeux fixés sur ses blessures...
Il y en avait si tant...
Les mains tremblantes je touchai son front fiévreux
Des larmes brûlantes de rosées coulaient tout au long de son visage angélique
Je ne pouvais plus supporter cette barbarie,
cette injustice, cette inhumanité..
J'essayai de m'enfuir...
Mais mes pieds m'avaient abandonnée
comme si une force énigmatique me poussait vers lui...
Je m'arrêtai au milieu de toutes ces ruines
comme une actrice que l´on avait laissée sur scène
improviser ce qu'il fallait dire.Mais dire quoi et comment?
Je me demandai : "l'histoire d'une fleur" et quelle histoire
est-elle, celle qui se termine avant son début ?!!
Et une fleur, mais pour quel crime au monde mérite-t-elle une telle punition
une telle bienvenue à la vie?
Et quelle bienvenue est-elle
celle qui conduit tout de suite à la tombe?!!!

Le silence revint, encore plus atroce cette fois-ci
comme celui qui précédait une tempête.
Lueur brillante semblait illuminer l'infini
Et j'entendis encore et encore la même voix si tendre
mais si comblée de chagrins...
J´essayai de savoir qui c´était...
Mais je n´eus pas de réponse..
Quelque chose était différente cette fois-ci...
Et la voix ne s'adressait pas à moi,
elle ne semblait s´adresser à personne....
Mais au monde entier...
Et Le silence fut cassé par cette voix toute jeune
Cette voix comblée de colère, de misères...
qui criait: Je suis la fleur de Ghaza
Vous voulez savoir qui je suis ? Je vous le dirai
La fleur de Ghaza...L´une parmi des milliers d´autres..
J'ai vu toute ma famille mourir tout devant mes yeux!
Devant vos yeux....!
Et qu'avez-vous fait pour eux? Pour nous? Pour moi?
Dites-moi, dites-moi!
Qu'avez-vous fait pour me protéger, pour me secourir de l'ennemie de l'humanité ?!
Dites-moi, dites-moi!
Qui est-ce qui vous a donné le droit?
De me tuer sans le moindre merci en violant toutes les lois
Moi, la fleur qui étais en train de s'épanouir,
lorsque avec vos sales mains,vous m'avez exécutée,
comme les autres tout à coté de moi
Dites-moi, dites-moi
Quel était mon crime? Est-ce que c'était ma foi?
Ma couleur, mon odeur,
ou bien le seul fait
que j'étais dans votre chemin?
Est-ce le fait que je vous ai dit "non"
quand le monde entier vous a donné
indifféremment son "oui"
À autoriser le vol de tous ces esprits ?
Et la rupture des centaines de vies ?
Mais j´aimerais bien savoir
le crime "brutal" que j´ai commis
Est-ce aimer mon pays ?
Car si c´était mon crime je serai infiniment fière d'être criminelle, oui !
Mais bien sûr que non, pourquoi alors avez-vous détruit ma vie ?
Avez-vous peur de ce qui je pourrai devenir
ou bien tout simplement de ce qui je suis?
Mais je vous demande aussi
Suis-je une terroriste qui menace la paix de votre vie?
Oui, le terrorisme votre sujet préféré,
dont vous avez bien fait des moqueries?
Le terrorisme dont vous ne cessez de parler le jour et la nuit.
Mais enfin dites-moi!
le terrorisme n'est-il pas ce dont vous avez tellement envie ?
Ce mot qui vous a longtemps servi de défense
est dorénavant devenu un mot sans aucun sens
Le vrai terroriste c'est celui qui vous chasse de votre résidence,
équipé des plus brutales armes au monde, il vous menace
Et vous jetant dehors votre propre terre,
il vous laisse couler dans les mers de la souffrance.
C´est celui qui vous condamne à la mort pour vos croyances.
Qui tue vos enfants devant vos yeux au nom de la défense.
Mais quelle défense dites-moi ?
Est-elle, celle qui vous permet de tuer l'innocence?
Et vous attendez après tout ça que j'obéisse à vos ordonnances?
Que je vous offre ma reconnaissance?
Que je reconnaisse votre fausse existence ?
Jamais, jamais,
Il n'y aura aucune chance!
S'il y a un terroriste dans ce monde c'est vous.
Si ce mot existe toujours ça ne correspond qu'à vous.
Le terrorisme c'est votre invention et notre tabou
La démocratie, votre plus grande ennemie,
c'est notre meilleure amie
et la paix,la seule chose qui vous menace,
c'est celle qui nous renforça.
Moi, la fleur que vous avez arrachée
je vous assure même si je ne suis plus là,
je resterai toujours ici!
Moi, mes voisines mes cousines toute ma famille.
Combien encore voulez-vous?
Peu importe Il y en aura encore ,
il y en aura toujours des fleurs
telles que moi et mes soeurs
Les fleurs de ma chère Palestine
qui y resteront toujours
Voici mon histoire,l'histoire d'une fleur
Voici mon histoire, mes douleurs...
La mort, la peine, la peur
Maintenant il ne me reste plus qu´une lueur
L´espoir d'une vie sans guerre
D´une vie dans mon univers...
Palestine....
Palestine....vive tes martyrs!
Vive tes fleurs!
Et vive ta terre!

(Zeina Al-Asi)
 
O Syrie


La haine est un volcan éruptif dans leur cœur
La larve envahit leur âme et leur corps
Les coups blessants font leur décor
La haine est un volcan éruptif dans leur cœur

Que c'est-il arrivé à ce beau pays la Syrie ?
D'où sont ils sortis ces féroces loups
Que faut-il faire pour arrêter ces chacals fous
Que c'est-il arrivé à ce beau pays la Syrie ?

Ô villes détruites, maisons ruinées, chambres vides à jamais
J'ai vu, ô femmes syriennes vos morsures de chagrin
J'ai vu, ô frères et soeurs de mon cœur votre mauvais destin
Ô villes détruites, maisons ruinées, chambres vides à jamais

Ô mon Dieu, j'ai vu tous ces gens fouettés par la guerre
Oui j'ai vu, tous ces enfants bestialement assassinés
Jetés au bord de la route tout au long du fossé
Ô mon Dieu, j'ai vu tous ces gens fouettés par la guerre

Mon âme bouleversée par l'âme de leur mauvais destin
Ému, mon esprit se perd dans leurs souffrances des temps actuels
Dans les terribles peines de leur vie, de leur deuil perpétuel
Mon âme bouleversée par l'âme de leur mauvais destin

Ô peuple Syrien, toi, l'errant ardent, l'exilé fouetté
Tu fuis ta terre natale baignée de sang et de larmes
Tu fuis l'agonie de ton président et les coups de ses lames
Ô peuple Syrien, toi, l'errant ardent, l'exilé fouetté

Le monde muet à ton égard, les puissances jouent leur mauvais jeu...
Victime abattue, les hyènes te dévorent joyeusement
Cette scène abominable, pour certain, est devenue amusement!
Le monde muet à ton égard, les puissances jouent leur mauvais jeu...

Ali El Bougrini
Australie : 2013.
 
Poème:
A travers le désert !

Ici, c’est la tente des hommes bleus,
La demeure simple, bien sacrée,
Enlève tes chaussures usées,
Ô visiteur, aux traversées de feu.

Ici, la terre est loin du ciel
Et le silence dort debout,
Ni chant d’oiseau ni cri de loup,
Ici, on n’invente pas le monde, tout est sel.

La sécheresse verdoyante à l’arbre de la terre,
Les troupeaux de chameaux assoiffés, suivent le voyage,
Aux entrailles de la terre où meurent les songes,
Jusque dans les dunes aux secrets éphémères !

Un chameau oublié par les troupeaux,
Bramait au loin, la peur de sa peau,
Il prend conscience du véritable mystère,
Qui règne au royaume des déserts !

Les traces s’effacent à mesure qu’on avance,
Par ces sables instables en mouvance,
Ces chemins brûlés où quelques squelettes
Eparpillés et broyés par le soleil, en miettes.

Ici, tout obéit, à la loi du désert,
Retour à la source, retour à la matière.
Ainsi que les morts, perdent la forme,
Ici, rien ne se préserve, tout se transforme…
Ali El Bougrini
 
Poème
J’ai détruit la structure de mon poème rebelle,
J’ai détruit la cage de ma mémoire réelle,
J’ai gommé les mots, les vers et les rimes,
Mais j’ai laissé à mes lèvres leurs mimes.

J’ai donné à mes pensées la liberté
De voyager dans la totale tranquillité
Et de s’enfuir de leur geôle solitaire,
Les murs du silence vulgaire .

Que disent ses yeux à mes yeux migrateurs
Et son silence à mon poème brisé, assoiffé qui meurt,
Dans le lointain de ses déserts sans puits,
Dans le jardin de l’amour sans fruit.

Je passe mes veillées à suspendre de l’espoir
Sur le fil de la nuit et ses ailes noires.
Le seuil du soleil, jamais atteint,
Les mots tournés et le cri éteint.

Je ramasse les mots de mon poème brisé en débris,
Je libère ma plume, mes feuilles et je mets fin à mes rêveries!
Ma muse a une main tendue dans le silence aveugle
Et l’autre main, incapable de caresser, elle m’étrangle…


Australie : Le 19 Octobre 2009


merci mon cousin ousadden:love:
 
Ton amour me protège,
De la vie, de ses pièges,
Ton seul sourire,
Me donne envie de rire,
De joie, de plaisir,
D'envie, de désir,
Si j'avais pu te résister,
Au fil du temps,
Je n'en serais qu'attristé,
Évidemment,
Fort heureusement Dieu m'a guidé,
Dans cet élan de belles idées,
À cet instant tu n'es qu'un rêve,
Au plus profond de mes espoirs,
Les yeux se lèvent, le ciel est noir,
Mon coeur vide, ma vue avide,
Je ne te connais pas mais je sais que je t'aime
Toi ma bien aimée, Toi ma fleur bohème
 
Poèmes de Mahmoud Darwich...( traduits)
A ma mère

je me languis du pain de ma mère
du café de ma mère
des caresses de ma mère
jour après jour
l’enfance grandit en moi
j’aime mon âge
car si je meurs
j’aurai honte des larmes de ma mère

si un jour je reviens
fais de moi un pendentif à tes cils
recouvre mes os avec de l’herbe
qui se sera purifiée à l’eau bénite de tes chevilles
attache -moi avec une natte de tes cheveux
avec un fil de la traîne de ta robe
peut-être deviendrai-je un dieu
oui un dieu
si je parviens à toucher le fond de ton cœur

si je reviens
mets-moi ainsi qu’une brassée de bois dans ton four
fais de moi une corde à linge sur la terrasse de ta maison
car je ne peux plus me lever
quand tu ne fais pas ta prière du jour

j’ai vieilli
rends-moi la constellation de l’enfance
que je puisse emprunter avec les petits oiseaux
la voie du retour
au nid de ton attente

http://www.asslema.com/
 
Ton amour me protège,
De la vie, de ses pièges,
Ton seul sourire,
Me donne envie de rire,
De joie, de plaisir,
D'envie, de désir,
Si j'avais pu te résister,
Au fil du temps,
Je n'en serais qu'attristé,
Évidemment,
Fort heureusement Dieu m'a guidé,
Dans cet élan de belles idées,
À cet instant tu n'es qu'un rêve,
Au plus profond de mes espoirs,
Les yeux se lèvent, le ciel est noir,
Mon coeur vide, ma vue avide,
Je ne te connais pas mais je sais que je t'aime
Toi ma bien aimée, Toi ma fleur bohème
@moradsavoie, merveilleux
 
Le temps des chimère

« mon pays ,sais tu qu'il m'a enseigné l'austérité
du haut de ses tours d'ivoire
Qu'il m'a fait penser à la liberté ,alors que je ne savais pas
Que les chaînes qui m'entravaient étaient si longues
Nous étions jeunes.Orphelins
J'existais .ainsi que mes frères
Ils nous ont fait croire que le seigneur ne comprenait

Que leur langue
Ils ont arabisé (ce qui faisait ) notre originalité
innocente
Ils ont tout arabisé
Y compris les vieux vêtement de Mon grand père
L'ancien nom de mon village
Le rendement de mon champ obstiné
Mais mère souhaiterait chanter
Ses vieilles chansons
Et moi écrire ce que ma terre a réellement vécu
Le royaume des bâtons et des feux rouges

auteur :memmis n 'warris
 
1-Awa maghf ay ajjerg ad i tneqqad
Mr k ikkisgh ur i isxub ighf adu.

*-Maudite dent osant me faire du mal
Comment ne t’ai-je pas arraché ?


2 –Amm udfel illan g làamud ayd gigh
da y i yessumum wenna righ amm uzal

*-Telle la neige des pentes est ma peine
mon aimé tel un soleil me fait fondre.


3 -Hagh ak rrkub ay amazan teddud
tinid asn i waynhubba àmigh a.

*-Messager tiens tes frais de voyage va dire
à mon aimé que je n’ai plus de regard.


4 –Gigh tin ughanim ur digi adif
A y ! azwu ur digi may tessergigid.

* -suis tel le roseau sans moelle
prière ! ô vent arrête tes souffle !


Les izlan les plus médiatisés à travers les chants des troupes musicales du moyen Atlas sont ceux de l’amour en voici 4 pour illustration (traduits par Tassadit Yacine.A.L voir awal n 23.2001)


1 -Taghagh làafit g imi taghagh ul
Ur c issexsay a làejb a xs way-drix.


*-La bouche me brûle, me brûle aussi le coeur
rien ne peut éteindre ce feu extraordinaire que mon aimé


2 –Nekkin t-tafuyt a mi gix amezdugh
nekkin g wacal nettat g igenwan.


* -Du soleil je suis le compagnon
Moi sur la terre et lui dans le ciel.


3 –Mr i yettir usmun inw tifednin
ad as bbix awd adar gex ahizun!

*-Que mon ami me demande mes orteils
je lui couperai tout mon pied
et deviendrai boiteux.


4 –Asid wul inw illa ghur wayd rix
adday ur i hadr ammi tteddux gg id


*–La lumière de mon cœur
est entre les mains de mon aimé
quand il n’est pas là, je vais comme dans la nuit
 
Terre blessée, Terre de sang...

Palestine, même sous le drapeau de l'ONU
Les canons de l'injustice te mettent à nu
On t'offre une couverture trouée, brûlée
Comme dans le passé, ni fleur, ni dignité.

Tes enfants meurent chaque jour par centaine
Devant nos yeux et on te traite en quarantaine
Même si les bombes te tombent sur la tête
On te croit pleurnichant, dangereux et bête.

Sous les bombardements on te dit: dors mon enfant
Dors, dans les draps des nations unies, enfant innocent
On te dit: dors en paix et en sécurité
Dors sous le drapeau bleu assassine'

Par ces missiles qui ne respectent, ni l'ONU, ni la foi
Ces gestes têtus, barbares et sans loi
Devant le monstre de cette haine
Mon coeur saigne ses peines...

Pourquoi restes-tu debout ainsi
Dans l'abîme des sanglots et des cris?
Mes larmes coulent sur mes joues cicatrisées
Triste, mon âme avec toi, oh! TERRE BLESSEE...
Ali Elbougrini
Australie:Juillet 2014
 
Je te cherche!

Dans le trou noir des souffrances
Sous les débris écrasants du silence
Je cherche ton corps, ton âme mon amour
Oui, je te cherche nuits et jours.

Au sein de mes nuits froides, solitaires
Dans mes draps froissés, célibataires
Dans le brouillard de mes pensées égarées
Dans le vaste pays de la mémoire éventrée.

Ce séisme terrible dans mon coeur
Où tout est pèle-mêle de douleurs
Mon corps sous les ruines de pierres
Mon être entre le ciel et la terre!

Je te cherche toujours mon amour
Au jardin des fleurs de ta cour
Mon âme écorchée par les épines de ta rose
Panse ma blessure d'un poème ou d'une prose?

Brise ce silence, sors du tunnel
On a besoin l'un de l'autre, sois réelle
Je veux tout ton horizon pour moi
Je veux saisir le rêve, la lueur de l'aube, toi...

Je veux ton jardin exotique et tes arcs-en-ciel
Je veux écrire sur les murailles de la paix notre amour réel
Je veux saisir le rythme de ton souffle et retrouver le repos
Comparable aux nuits de noces, quand les mariés font dodo!

Bnisadden.
Ali El Bougrini
 
La perversion de l'innocence



On commença, par lui parler sans restriction aucune, de toute cette violence

Celle d'un autre lointain qui tuait des semblables, et avec toute sa démence

Puis on décrit cet autre, tellement inhumain, et celui-là comme un être ignorant

toute cette horreur sans but et très certainement, c'est un vrai diable arrogant



ils dirent aussi que cet autre, ce n'était jamais que la mort, celle qui est donnée

Et ils dirent que pour que nos vies, elles puissent aussi leur être pardonnées

Il fallait que nous tuions ces monstres, ceux qui sont là bas, ceux qui tuent nos frères

Je les croyais, je pensais que dans leur âmes et dans cœurs, ils étaient sincères



Ce fut une guerre meurtrière et sans cadeau, pour une fin qui fut très entêté

Il fut utilisé des gaz mortels, les hommes mouraient, sur un front tout fait d'insectes

Des insectes qui avançaient et qui reculaient, des cafards d'Allemands ou des Français

Et tous ! Gazés comme des poux, par des obus que des artilleurs à l'arrière lançaient



Pour un bout de terre défendue, ou une petite avancée, dans la boue infecte

Il n'y eut pas de choix permis, la mort qui engrange, les obus qui explosent

Les pacifistes et les bellicistes, ils mouraient tous, des innocents cafards, d'une mort abjecte

Les un et les autres, sans amour et sans joie, sans savoir la raison ou la cause



En ce début du vingt-et-unième siècle, je sais encore, ce discours des prêcheurs

Qui nous parlent de croisades et de djihad contre des infidèles et des pécheurs

Je n'aime pas revoir ces mêmes causes qui sans doute donneront les même effets

L'innocent que j'étais, celui que je suis encore, je prie pour une non-violence des faits
Victorugueux
 
Mon ombre, c'est moi-même!



Pourquoi cette pluie est transformée en averse

Qui bat sur mon visage sans cesse

Je cours mais peu après je trébuche,

Le sol est glissant... dangereux mettre des pas

et la brume vient couvrir ma vue

mes yeux ne voient plus rien

mais j'envie de partir immédiatement d'ici

parce que ça devient plus en plus inamical!

le ciel ne se décourage pas et il continue à vomir tout mon entourage

je sens qu'un jour le dieu lui fera la vengeance,,,

Ecrit by MarieJeanne, le 27/08/2014
 
L’orage

Parmi les pommes d’or que frôle un vent léger
Tu m’apparais là-haut, glissant de branche en branche,
Lorsque soudain l’orage accourt en avalanche
Et lacère le front ramu du vieux verger.

Tu fuis craintive et preste et descends de l’échelle
Et t’abrites sous l’appentis dont le mur clair
Devient livide et blanc aux lueurs de l’éclair
Et dont sonne le toit sous la pluie et la grêle.

Mais voici tout le ciel redevenu vermeil.
Alors, dans l’herbe en fleur qui de nouveau t’accueille,
Tu t’avances et tends, pour qu’il rie au soleil,
Le fruit mouillé que tu cueillis, parmi les feuilles.

Emile Verhaeren
 
Adieu

Aux vents éparpillant mes temps
Je dis calmez-vous pour un instant
Le temps de lever ma paupière carminée
Pour un dernier adieu aux cœurs aimés

Le temps de composer un dernier vers
Avant de gagner gai l’autre univers
Seuls les nuages arrêteront mon élan
Pour entendre de loin les refrains opulents

Mon âme tue les errements de l'orage
Traverse la tempête sans même chanceler
S’havre au lieu où sont peint des anges
Pour vivre mieux enfin sans être harcelé.

Berraha El Houssine mes hommages


Oh Alice
Quel Délice
Quand je glisse
Ma saucisse
Entre tes cuisses!!


Je ne donnerais pas le nom, mais c'est une concubine de mon arrière grand père qui le répétait tout le temps (elle ne parlait même pas français)MDR… Elle est morte il y a 30 ans la pauvre… Khalti M….!!
 
Agnus Dei

L’agneau cherche l’amère bruyère,
C’est le sel et non le sucre qu’il préfère,
Son pas fait le bruit d’une averse sur la poussière.

Quand il veut un but, rien ne l’arrête,
Brusque, il fonce avec de grands coups de sa tête,
Puis il bêle vers sa mère accourue inquiète…

Agneau de Dieu, qui sauves les hommes,
Agneau de Dieu, qui nous comptes et nous nommes,
Agneau de Dieu, vois, prends pitié de ce que nous sommes.

Donne-nous la paix et non la guerre,
Ô l’agneau terrible en ta juste colère.
Ô toi, seul Agneau, Dieu le seul fils de Dieu le Père.

Paul Verlaine
Liturgies intimes
 
Mélodie

Elle est mon fidèle accompagnant
Dans mes tristesses et folies
Mon consolant, et unique calmant
Dans mes instants de mélancolie

Elle est ma berceuse durant la nuit
Je m’endors sur ses sons
Fanatique que je suis
Elle me garnie d’émotions

Je m’emporte sur ses cadences
En récitant ses dires
Pas à pas je danse
Un véritable instant de plaisir

Rhita Benjelloun
 
Epitaphe pour n’importe qui

On ne sait pourquoi cet homme prit naissance.
Et pourquoi mourut-il ? On ne l’a pas connu.
Il vint nu dans ce monde, et, pour comble de chance,
Partit comme il était venu.

La gaîté, le chagrin, l’espérance, la crainte,
Ensemble ou tour à tour ont fait battre son coeur.
Ses lèvres n’ignoraient le rire ni la plainte.
Son oeil fut sincère et moqueur.

Il mangeait, il buvait, il dormait ; puis, morose,
Recommençait encor dormir, boire et manger ;
Et chaque jour c’était toujours la même chose,
La même chose pour changer.

Il fit le bien, et vit que c’était des chimères.
Il fit le mal ; le mal le laissa sans remords.
Il avait des amis ; amitiés éphémères !
Des ennemis ; mais ils sont morts.

Il aima. Son amour d’une autre fut suivie,
Et de plusieurs. Sur tout le dégoût vint s’asseoir.
Et cet homme a passé comme passe la vie
Entrez, sortez, et puis bonsoir !

Jean Richepin
La chanson des gueux
 
J'ai longtemps voyagé courant toujours fortune
Sur une mer de pleurs, à l'abandon des flots
De mille ardents soupirs et de mille sanglots,
Demeurant quinze mois sans voir soleil ni lune.

Je réclamais en vain la faveur de Neptune
Et des astres jumeaux, sourds à tous mes propos,
Car les vents dépités, combattant sans repos,
Avaient juré ma mort sans espérance aucune.

Mon désir trop ardent, que jeunesse abusait,
Sans voile et sans timon la barque conduisait,
Qui voguait incertaine au vouloir de l'orage.

Mais durant ce danger un écueil je trouvai,
Qui brisa ma nacelle, et moi je me sauvai,
À force de nager évitant le naufrage.

Phillipe Desportes
 
Quand le plaisir brille en tes yeux
Pleins de douceur et d'espérance,
Quand le charme de l'existence
Embellit tes traits gracieux, -

Bien souvent alors je soupire
En songeant que l'amer chagrin,
Aujourd'hui loin de toi, peut t'atteindre demain,
Et de ta bouche aimable effacer le sourire ;
Car le Temps, tu le sais, entraîne sur ses pas
Les illusions dissipées,
Et les yeux refroidis, et les amis ingrats,
Et les espérances trompées !

Mais crois-moi, mon amour ! tous ces charmes naissants
Que je contemple avec ivresse,
S'ils s'évanouissaient sous mes bras caressants,
Tu conserverais ma tendresse !
Si tes attraits étaient flétris,
Si tu perdais ton doux sourire,
La grâce de tes traits chéris
Et tout ce qu'en toi l'on admire,
Va, mon cœur n'est pas incertain :
De sa sincérité tu pourrais tout attendre.
Et mon amour, vainqueur du Temps et du Destin,
S'enlacerait à toi, plus ardent et plus tendre !

Oui, si tous tes attraits te quittaient aujourd'hui,
J'en gémirais pour toi ; mais en ce coeur fidèle
Je trouverais peut-être une douceur nouvelle,
Et, lorsque loin de toi les amants auraient fui,
Chassant la jalousie en tourments si féconde,
Une plus vive ardeur me viendrait animer.
"Elle est donc à moi seul, dirais-je, puisqu'au monde
Il ne reste que moi qui puisse encor l'aimer !"

Mais qu'osé-je prévoir ? tandis que la jeunesse
T'entoure d'un éclat, hélas ! bien passager,
Tu ne peux te fier à toute la tendresse
D'un coeur en qui le temps ne pourra rien changer.
Tu le connaîtras mieux : s'accroissant d'âge en âge,
L'amour constant ressemble à la fleur du soleil,
Qui rend à son déclin, le soir, le même hommage
Dont elle a, le matin, salué son réveil !

Nerval

Un de mes poèmes préféré :')
 
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