Pourquoi le prophète mohammed est innocent des hadiths fabriqués qui remplissent les livres de hadit

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Salam,

Le Coran ne dit nul part que Luqman était prophète, encore moins messager .
il est seulement décrit comme un homme sage .

Oui prophète il ne l'était pas justement mais messager peut être. Tu disais q'un "messager non prophète" n'existait pas.Il transmettait bien un message ? C'est quoi les caractéristiques d'un messager alors ?
 
Il n'y a aucune propagante, il est sunnite pas chiite, et tu na même pas regarder la conférence jusqu'au bout.
C'est de la propagande. Je connais la vidéo, et pour avoir lu une thèse de doctorat sur le sujet du Docteur Bunyamin Erul, je réaffirme que la version la plus solide est qu'il a été fait mention uniquement du Coran au sermon. Et l'argumentaire apporté est scientifique, contrairement à ceci.
 
Une fois il a dit le prophete pbsl a dit ... et quand il a terminé le récit
On lui a dit, c'est vrai que le propehte a dit ça?! il a dit non mais c'est de la poche de abou houraira
Il a donc reconnu qu'il inventait des choes
Aussi il se raconte comme présent dans beaucoup de récits mai il n'était pas présent

Abou houraira a récolter plus de 5374 hadith sans oublier qu il étais illettré n a vécue au coté du prophète que 3 ans ou moins

Aicha l épouse du prophète n a récolter que 2210 hadith Abou bark son fidèle ami 142 hadith
 
Abou houraira a récolter plus de 5374 hadith sans oublier qu il étais illettré n a vécue au coté du prophète que 3 ans ou moins
Aicha l épouse du prophète n a récolter que 2210 hadith Abou bark son fidèle ami 142 hadith

abou horeira était un inconnu qui a débarqué du yemen
il était éleve de ka3b el a7bar le juif, et ibn saloul l'autre juif, il a été la porte des israiliyyat par excellence et à l'époque de mou3awiya on a écrit ce qu'il a inventé de son sac (le fameux kis de abou horeira, le père du chaton)
 
Entre le deuxième calife Omar Ibn Al Khattab et Abou Hourayra les relations étaient très tendues. Voilà ce que nous racontent les historiens de cette époque. Et ce, pour deux raisons essentielles :

la première était en relation directe avec la quantité et les contenus contestables des récits de Abou Hourayra. La seconde raison concernait l’honnêteté et la confiance dans lesquelles Abou Hourayra n’étaient pas non plus un exemple à suivre…

Selon les historiens, Omar Ibn Al Khattab avait nommé Abou Hourayra gouverneur de Bahreïn en l’an 20 ou 21 de l’hégire(1). Et ce, après la mort de l’ancien gouverneur Abou Al Alaa Al Hadramiy qui avait été, lui, nommé directement par le prophète Mohammed.

Omar s’appuyait pour faire ce choix sur le fait que Abou Hourayra faisait partie de l’équipe qui accompagnait Al Hadramiy bien que les habitants de cette contrée ne connaissaient Abou Hourayra que comme muezzin [celui qui fait l’appel à la prière](2) – et non comme imam [celui qui conduit la prière] – dans l’une de leurs mosquées.

On citait aussi d’autres critères qui motivaient ce choix, parmi lesquelles figurait la volonté de Omar de garder les gens d’expérience et de confiance proche de la direction centrale située à Médine et de nommer gouverneurs des contrées lointaines des personnes relativement jeunes pour acquérir de l’expérience(3).

Abou Hourayra rentrait dans cette catégorie puisqu’il était âgé de moins de 40 ans au moment de sa nomination et qu’il n’était pas du tout expérimenté pour rester à Médine à côté du calife, à l’image de Ottmane, de Ali et bien d’autres compagnons.

Deux ans plus tard, Omar releva Abou Hourayra de ses fonctions parce que ce dernier s’était constitué quelques richesses personnelles en faisant mauvais usage de l’argent public et nomma alors Ottmane Ibn Abi Al Asse At-Takafi(4) à la place de cet indélicat.

D’après plusieurs versions, Abou Hourayra avait détourné quelques milles dinars de l’argent public collecté auprès des musulmans et correspondant, entre autres, à leurs zakat(5). L’essentiel n’est pas de savoir exactement et à la virgule près la somme détournée par Abou Hourayra mais plutôt de s’arrêter sur le fait historique accompli. Et qui vole un œuf vole un bœuf nous dit-on !

A son arrivée à Médine, il dut s’expliquer et rendre compte de cette affaire devant Omar le calife. L’entretien se passa très mal entre les deux hommes. On raconte que Omar dit à Abou Hourayra : « Ennemi de Dieu, ennemi de son Livre ! As-tu osé voler le bien de Dieu ? Sinon, d’où as-tu les dix milles ? »(6) Et Abou Hourayra de répondre : « Je ne suis ni l’ennemi de Dieu ni l’ennemi de son livre. Je suis plutôt l’ennemi de leurs ennemis et je ne suis pas celui qui vole le bien de Dieu ! Quant à ces dix milles, il s’agit des chevaux qui se sont reproduits et des dons qui se sont succédés du ciel !»(7), comme si auparavant, ce dernier avait été propriétaire de chevaux et comme si du ciel, l’or et l’argent pleuvaient !

Dans une autre version, Abou Hourayra justifiait l’acquisition de ces biens par les bénéfices de ses activités commerciales à Bahreïn, en provoquant ainsi la colère de Omar qui répliqua : « Nous vous avons nommé gouverneurs et pas commerçants ! »(8).

Ensuite Omar contraignit Abou Hourayra,cette fois-ci par la force, à rendre cet argent indu à Bayte’mal al mouslimine – le Trésor public de l’époque. Il le mit à sang en le fouettant violemment pour donner ainsi l’exemple aux autres gouverneurs. Et il le menaça même d’expulsion vers son pays natal, le Yémen, pour y goûter une nouvelle fois la misère et pourquoi pas, pour y conduire les « ânes » de cette région au pâturage au lieu de gouverner les affaires de la cité.

Une deuxième affaire opposa une nouvelle fois les deux hommes lorsque Abou Hourayra commença à diffuser abondamment et en public des contes, récits et autres sornettes, qu’il attribuait sans aucun scrupule au prophète Mohammad. Omar contesta les contenus et la quantité de ces récits puisqu’il avait accompagné le prophète de très près pendant 18 ans et qu’il était donc en mesure de discerner le vrai du faux dans les récits de Abou Hourayra.

Omar décida d’interdire catégoriquement à Abou Hourayra de raconter tout et n’importe quoi sur le prophète au risque même d’encourir le châtiment corporel et l’expulsion de Médine. On peut reprocher tout de même à Omar cette mesure limitative de la liberté d’expression mais lorsque l’on voit les dégâts que causent aujourd’hui les récits de Abou Hourayra aux quatre coins du monde, on peut comprendre l’intérêt d’une telle mesure sans pour autant l’admettre ou l’admirer sur la forme. Je veux surtout attirer l’attention du lecteur sur tous ces récits et Hadiths appelant à la haine, à la misogynie, aux meurtres …(11)

Ad-Dahbi rapporte dans ses biographies que Omar tenait Abou Hourayra en le menaçant d’expulsion. Omar disait à Abou Hourayra: « Soit tu mets un terme à tes contes soit je vais te renvoyer vers ta tribu Daous au Yémen ! »(12).

Ibn Abi Al Hadid rapporta ces propos de Omar à Abou Hourayra, dans son livre explicatif de Nahje Al Balagah supposé avoir été écrit par Ali Ibn Abi Taleb. Omar aurait dit à Abou Hourayra: « Mets un terme à tes contes nombreux car il se peut que tu sois mythomane !»(13).

En effet, Omar Ibn Al Khattab appelait les gens à lire le Coran et à se contenter exclusivement de ses contenus, sans aller chercher d’autres informations superfétatoires. Et c’est justement l’attitude que l’on trouve décrite dans le recueil de Al-Boukhari. Dans le même sens, Abdallah Ibn Abbas rapporta un Hadith évoquant les derniers moments du prophète. Ce Hadith laisse à penser qu’avant la mort de celui-ci, il ordonna à ces compagnons de lui ramener de quoi écrire un autre livre – autre que le Coran ! – qui garantirait aux gens la guidance et qui leur ferait éviter les conflits, comme si le Coran seul n’y suffisait pas. Et c’est Omar, selon ce Hadith douteux, qui empêcha le prophète d’écrire un tel livre et qui lui rappela que le Coran était déjà amplement suffisant ! D’autres disent qu’il ne s’agissait pas d’un livre, à proprement parler, mais plutôt d’un testament – wassiyyah en arabe – à dimension politique désignant le nom du calife qui allait lui succéder.

Néanmoins, il n’est pas question pour l’instant d’analyser de plus près ce Hadith, ni de montrer son insolence à l’égard du prophète ni de découvrir de plus près le personnage de Abdallah Ibn Abbas qui présentait des similitudes comportementales et idéologiques avec Abou Hourayra à plusieurs niveaux. Ce qui m’intéresse le plus, c’est l’attitude de Omar envers le Coran et envers la diffusion des Hadiths. En optant exclusivement pour le Coran, des contemporains peuvent en déduire à travers cette attitude que Omar était un coraniste affirmé et hostile à ladite sunna prophétique.

En outre, une décision fût prise. Omar empêcha Abou Hourayra de diffuser ses contes. Et ce ne fut qu’après la mort de Omar que Abou Hourayra put de nouveau renouer avec ses mauvaises et vieilles habitudes.
 
Suite.......

Selon Ibn Kathir dans Al Bidayah wa An-Nihayah, Abou Hourayra disait : « Nous ne pouvions rapporter les Hadiths du prophète qu’après la mort de Omar qui nous faisait craindre son fouet et sa colère ! »(18). Ce que confirma des siècles plus tard le syrien Mohammed Rachid Reda (1865 – 1935), qui fut l’un des principaux maîtres de l’imam Hassan Al Banna le fondateur de la société des Frères Musulmans, et qui avait écrit dans sa revue Al-Manar ceci : « Si Omar Ibn Al Khattab avait vécu jusqu’à la mort de Abou Hourayra, certainement on n’aurait pas eu tous ces Hadiths ! ». Dans ce cas de figure, y’aurait-il eu quelque chose que l’on aurait nommée sunna ? L’islam serait-il pour autant incomplet en l’absence des Hadiths de Abou Hourayra ?…

Au vu de ces informations historiques, il est clair que Omar désapprouvait totalement les récits de Abou Hourayra. Par conséquent, pourquoi Omar le soupçonnait, le frappait et le menaçait-il si ce dernier était vraiment l’un des compagnons de confiance permanent et proche du prophète ?

Pourquoi n’a-t-il pas fait de lui l’un de ses consultants privilégiés, puisqu’il prétendait être l’héritier du savoir et de la sagesse prophétique ?

Et si Abou Hourayra avait reçu le mandat de diffusion de ce savoir prophétique complémentaire, pourquoi a-t-il renoncé devant les menaces de Omar sachant que le prophète n’a renoncé devant aucune menace ?

Est-ce cela le bon exemple à donner aux générations futures ?

La vérité ne mérite-t-elle pas d’être dite au risque même de se voir infliger toutes sortes de tortures ?…

On raconte, par ailleurs, que Omar allait demander l’avis des femmes du prophète et de certains compagnons pour savoir comment gérer des situations et quelles décisions prendre pendant son mandat de calife, en s’inspirant justement du comportement et de la sagesse prophétique.

Les femmes du prophète et les compagnons de confiance rapportaient des informations et même des citations prophétiques pour aider le calife à faire le bon choix. S’agit-il là de deux poids deux mesures de la part de Omar ? Je ne le pense pas ! Puisque Omar faisait bien la distinction entre le Coran d’un côté, comme texte révélé, source d’orientations générales, et les sagesses prophétiques qui, d’un autre côté, pouvaient, à un moment donné, apporter un éclairage pratique et procédural.

Et c’est justement ce que demandait Omar aux différents consultants qui rapportaient des paroles de sagesse ne contredisant ni le texte ni l’esprit du Coran et qui sont restées jusqu’à aujourd’hui source d’inspiration et d’admiration. Par contraste saisissant, les Hadiths rapportés par Abou Hourayra sont loin de refléter cette sagesse et cette fidélité à la révélation coranique.

Enfin, entre les récits de Abou Hourayra et les témoignages des proches du prophète, l’invraisemblance est plus que parfaite. Pourquoi donc de tels écarts ?

D’où Abou Hourayra puisait-il ses contes et ses fables ?

Qui était (étaient) son (ses) maître(s) penseur(s) ?

Quelles étaient ses sources d’informations authentiques?…
 
Hé bien moi tu vois, je pense qu'on ne saura JAMAIS ce qui s'est passé le 11 septembre...

Sauf peut-être devant Allah mais je crois qu'on aura d'autres préoccupations. Allah sait mieux.

Ont sait une chose... dont on est sur... c'est que les tours ont subis une attaque et se sont effondrées..

Que ce soit gouvernemental, islamiste, reptilien, ou illuminati... peu importe,

Le fait est qu'un nombre important de personnes ont témoigné de l'incident qu'il s'est produit.

Donc dans 200 ans ont aura toujours connaissance de cette tragédie parce qu'il y'a des centaines de témoignage là dessus.

Un événement public est logiquement incontestable, seul les "intentions" ou les "auteurs" peuvent être mis en doute.


Wa Allhouarlem.
 
Oui. Quelque part on les fait culpabiliser en leur instaurant des barrières. ..

Le dernier musulman dit traditionnel à qui j ai suggèré de lire le Coran parce qu il semblait avoir des problèmes d ordre personnel m à répondu "comment veux tu que je le lise. Je ne connais pas l arabe litteraire"

Après lui avoir dit qu il existait de bonne traduction et qu il pouvait également s appuyer sur la traduction phonétique du Coran, il m à gentiment explique que "chez lui, ça ne faisait pas comme ca" je n ai pas cherché a insister. ..


C est un discours recurent chez les sunnites. C est dur d être pris en otage comme ça :(

Ben les savants savent que si les musulmans se mette à lire le Coran, ils (les savants) pourront pas tenir ! ils vont ce faire débusquer un jour...du coup il était nécessaire de faire croire que le Coran n'est réservé qu'à une élite mais aussi réussir à faire croire que si tu voie des contradiction entre eux et le Coran c'est que t'es ignorant !

C'est pour ça qu'on dit "un savant ne peut être contredit que par un autre savant" pour être sûr que le peuple ne puisse pas broncher.
 
Dernière édition:
Suite.......

Selon Ibn Kathir dans Al Bidayah wa An-Nihayah, Abou Hourayra disait : « Nous ne pouvions rapporter les Hadiths du prophète qu’après la mort de Omar qui nous faisait craindre son fouet et sa colère ! »(18). Ce que confirma des siècles plus tard le syrien Mohammed Rachid Reda (1865 – 1935), qui fut l’un des principaux maîtres de l’imam Hassan Al Banna le fondateur de la société des Frères Musulmans, et qui avait écrit dans sa revue Al-Manar ceci : « Si Omar Ibn Al Khattab avait vécu jusqu’à la mort de Abou Hourayra, certainement on n’aurait pas eu tous ces Hadiths ! ». Dans ce cas de figure, y’aurait-il eu quelque chose que l’on aurait nommée sunna ? L’islam serait-il pour autant incomplet en l’absence des Hadiths de Abou Hourayra ?…

Au vu de ces informations historiques, il est clair que Omar désapprouvait totalement les récits de Abou Hourayra. Par conséquent, pourquoi Omar le soupçonnait, le frappait et le menaçait-il si ce dernier était vraiment l’un des compagnons de confiance permanent et proche du prophète ?

Pourquoi n’a-t-il pas fait de lui l’un de ses consultants privilégiés, puisqu’il prétendait être l’héritier du savoir et de la sagesse prophétique ?

Et si Abou Hourayra avait reçu le mandat de diffusion de ce savoir prophétique complémentaire, pourquoi a-t-il renoncé devant les menaces de Omar sachant que le prophète n’a renoncé devant aucune menace ?

Est-ce cela le bon exemple à donner aux générations futures ?

La vérité ne mérite-t-elle pas d’être dite au risque même de se voir infliger toutes sortes de tortures ?…

On raconte, par ailleurs, que Omar allait demander l’avis des femmes du prophète et de certains compagnons pour savoir comment gérer des situations et quelles décisions prendre pendant son mandat de calife, en s’inspirant justement du comportement et de la sagesse prophétique.

Les femmes du prophète et les compagnons de confiance rapportaient des informations et même des citations prophétiques pour aider le calife à faire le bon choix. S’agit-il là de deux poids deux mesures de la part de Omar ? Je ne le pense pas ! Puisque Omar faisait bien la distinction entre le Coran d’un côté, comme texte révélé, source d’orientations générales, et les sagesses prophétiques qui, d’un autre côté, pouvaient, à un moment donné, apporter un éclairage pratique et procédural.

Et c’est justement ce que demandait Omar aux différents consultants qui rapportaient des paroles de sagesse ne contredisant ni le texte ni l’esprit du Coran et qui sont restées jusqu’à aujourd’hui source d’inspiration et d’admiration. Par contraste saisissant, les Hadiths rapportés par Abou Hourayra sont loin de refléter cette sagesse et cette fidélité à la révélation coranique.

Enfin, entre les récits de Abou Hourayra et les témoignages des proches du prophète, l’invraisemblance est plus que parfaite. Pourquoi donc de tels écarts ?

D’où Abou Hourayra puisait-il ses contes et ses fables ?

Qui était (étaient) son (ses) maître(s) penseur(s) ?

Quelles étaient ses sources d’informations authentiques?…

En parlant d'Omar n'oublions pas que sa fille (Hafsa) avait un Coran qui a été brûler par Othman (calife) d'ailleurs à l'époque c'est mouvementé plusieurs calife meurt assassiné et des Corans brûle...sa démontre déjà que à l'époque il ce passe des choses suspecte en islam !

Après ça, voire des hadiths "sahih" contredire le Coran, que la contradiction est expliqué "par des histoire qui ne sont nullement dans le Coran" pour sauver le hadith n'est pas étonnant.
 
Ben les savants savent que si les musulmans se mette à lire le Coran, ils (les savants) pourront pas tenir ! ils vont ce faire débusquer un jour...du coup il était nécessaire de faire croire que le Coran n'est réservé qu'à une élite mais aussi réussir à faire croire que si tu voie des contradiction entre eux et le Coran c'est que t'es ignorant !

C'est pour ça qu'on dit "un savant ne peut être contredit que par un autre savant" pour être sûr que le peuple ne puisse pas broncher.
Je suis d accord!!
Bonne journée Breakbeat
 
Entre le deuxième calife Omar Ibn Al Khattab et Abou Hourayra les relations étaient très tendues. Voilà ce que nous racontent les historiens de cette époque. Et ce, pour deux raisons essentielles :

la première était en relation directe avec la quantité et les contenus contestables des récits de Abou Hourayra. La seconde raison concernait l’honnêteté et la confiance dans lesquelles Abou Hourayra n’étaient pas non plus un exemple à suivre…

Selon les historiens, Omar Ibn Al Khattab avait nommé Abou Hourayra gouverneur de Bahreïn en l’an 20 ou 21 de l’hégire(1). Et ce, après la mort de l’ancien gouverneur Abou Al Alaa Al Hadramiy qui avait été, lui, nommé directement par le prophète Mohammed.

Omar s’appuyait pour faire ce choix sur le fait que Abou Hourayra faisait partie de l’équipe qui accompagnait Al Hadramiy bien que les habitants de cette contrée ne connaissaient Abou Hourayra que comme muezzin [celui qui fait l’appel à la prière](2) – et non comme imam [celui qui conduit la prière] – dans l’une de leurs mosquées.

On citait aussi d’autres critères qui motivaient ce choix, parmi lesquelles figurait la volonté de Omar de garder les gens d’expérience et de confiance proche de la direction centrale située à Médine et de nommer gouverneurs des contrées lointaines des personnes relativement jeunes pour acquérir de l’expérience(3).

Abou Hourayra rentrait dans cette catégorie puisqu’il était âgé de moins de 40 ans au moment de sa nomination et qu’il n’était pas du tout expérimenté pour rester à Médine à côté du calife, à l’image de Ottmane, de Ali et bien d’autres compagnons.

Deux ans plus tard, Omar releva Abou Hourayra de ses fonctions parce que ce dernier s’était constitué quelques richesses personnelles en faisant mauvais usage de l’argent public et nomma alors Ottmane Ibn Abi Al Asse At-Takafi(4) à la place de cet indélicat.

D’après plusieurs versions, Abou Hourayra avait détourné quelques milles dinars de l’argent public collecté auprès des musulmans et correspondant, entre autres, à leurs zakat(5). L’essentiel n’est pas de savoir exactement et à la virgule près la somme détournée par Abou Hourayra mais plutôt de s’arrêter sur le fait historique accompli. Et qui vole un œuf vole un bœuf nous dit-on !

A son arrivée à Médine, il dut s’expliquer et rendre compte de cette affaire devant Omar le calife. L’entretien se passa très mal entre les deux hommes. On raconte que Omar dit à Abou Hourayra : « Ennemi de Dieu, ennemi de son Livre ! As-tu osé voler le bien de Dieu ? Sinon, d’où as-tu les dix milles ? »(6) Et Abou Hourayra de répondre : « Je ne suis ni l’ennemi de Dieu ni l’ennemi de son livre. Je suis plutôt l’ennemi de leurs ennemis et je ne suis pas celui qui vole le bien de Dieu ! Quant à ces dix milles, il s’agit des chevaux qui se sont reproduits et des dons qui se sont succédés du ciel !»(7), comme si auparavant, ce dernier avait été propriétaire de chevaux et comme si du ciel, l’or et l’argent pleuvaient !

Dans une autre version, Abou Hourayra justifiait l’acquisition de ces biens par les bénéfices de ses activités commerciales à Bahreïn, en provoquant ainsi la colère de Omar qui répliqua : « Nous vous avons nommé gouverneurs et pas commerçants ! »(8).

Ensuite Omar contraignit Abou Hourayra,cette fois-ci par la force, à rendre cet argent indu à Bayte’mal al mouslimine – le Trésor public de l’époque. Il le mit à sang en le fouettant violemment pour donner ainsi l’exemple aux autres gouverneurs. Et il le menaça même d’expulsion vers son pays natal, le Yémen, pour y goûter une nouvelle fois la misère et pourquoi pas, pour y conduire les « ânes » de cette région au pâturage au lieu de gouverner les affaires de la cité.

Une deuxième affaire opposa une nouvelle fois les deux hommes lorsque Abou Hourayra commença à diffuser abondamment et en public des contes, récits et autres sornettes, qu’il attribuait sans aucun scrupule au prophète Mohammad. Omar contesta les contenus et la quantité de ces récits puisqu’il avait accompagné le prophète de très près pendant 18 ans et qu’il était donc en mesure de discerner le vrai du faux dans les récits de Abou Hourayra.

Omar décida d’interdire catégoriquement à Abou Hourayra de raconter tout et n’importe quoi sur le prophète au risque même d’encourir le châtiment corporel et l’expulsion de Médine. On peut reprocher tout de même à Omar cette mesure limitative de la liberté d’expression mais lorsque l’on voit les dégâts que causent aujourd’hui les récits de Abou Hourayra aux quatre coins du monde, on peut comprendre l’intérêt d’une telle mesure sans pour autant l’admettre ou l’admirer sur la forme. Je veux surtout attirer l’attention du lecteur sur tous ces récits et Hadiths appelant à la haine, à la misogynie, aux meurtres …(11)

Ad-Dahbi rapporte dans ses biographies que Omar tenait Abou Hourayra en le menaçant d’expulsion. Omar disait à Abou Hourayra: « Soit tu mets un terme à tes contes soit je vais te renvoyer vers ta tribu Daous au Yémen ! »(12).

Ibn Abi Al Hadid rapporta ces propos de Omar à Abou Hourayra, dans son livre explicatif de Nahje Al Balagah supposé avoir été écrit par Ali Ibn Abi Taleb. Omar aurait dit à Abou Hourayra: « Mets un terme à tes contes nombreux car il se peut que tu sois mythomane !»(13).

En effet, Omar Ibn Al Khattab appelait les gens à lire le Coran et à se contenter exclusivement de ses contenus, sans aller chercher d’autres informations superfétatoires. Et c’est justement l’attitude que l’on trouve décrite dans le recueil de Al-Boukhari. Dans le même sens, Abdallah Ibn Abbas rapporta un Hadith évoquant les derniers moments du prophète. Ce Hadith laisse à penser qu’avant la mort de celui-ci, il ordonna à ces compagnons de lui ramener de quoi écrire un autre livre – autre que le Coran ! – qui garantirait aux gens la guidance et qui leur ferait éviter les conflits, comme si le Coran seul n’y suffisait pas. Et c’est Omar, selon ce Hadith douteux, qui empêcha le prophète d’écrire un tel livre et qui lui rappela que le Coran était déjà amplement suffisant ! D’autres disent qu’il ne s’agissait pas d’un livre, à proprement parler, mais plutôt d’un testament – wassiyyah en arabe – à dimension politique désignant le nom du calife qui allait lui succéder.

Néanmoins, il n’est pas question pour l’instant d’analyser de plus près ce Hadith, ni de montrer son insolence à l’égard du prophète ni de découvrir de plus près le personnage de Abdallah Ibn Abbas qui présentait des similitudes comportementales et idéologiques avec Abou Hourayra à plusieurs niveaux. Ce qui m’intéresse le plus, c’est l’attitude de Omar envers le Coran et envers la diffusion des Hadiths. En optant exclusivement pour le Coran, des contemporains peuvent en déduire à travers cette attitude que Omar était un coraniste affirmé et hostile à ladite sunna prophétique.

En outre, une décision fût prise. Omar empêcha Abou Hourayra de diffuser ses contes. Et ce ne fut qu’après la mort de Omar que Abou Hourayra put de nouveau renouer avec ses mauvaises et vieilles habitudes.

Quelle bien triste histoire :desole:
 
Néanmoins, il n’est pas question pour l’instant d’analyser de plus près ce Hadith, ni de montrer son insolence à l’égard du prophète ni de découvrir de plus près le personnage de Abdallah Ibn Abbas qui présentait des similitudes comportementales et idéologiques avec Abou Hourayra à plusieurs niveaux. Ce qui m’intéresse le plus, c’est l’attitude de Omar envers le Coran et envers la diffusion des Hadiths. En optant exclusivement pour le Coran, des contemporains peuvent en déduire à travers cette attitude que Omar était un coraniste affirmé et hostile à ladite sunna prophétique.

C'est aussi intéressant de voir deux ahadith dits "sahih" parmi les 3 ahadith "sahih" rapporté sur l'évènement du jeudi noir (ahadith aimés des chiit).

Dans 2 de ces 3 ahadith, Omar dit "le livre d'Allah nous suffit"...

O_o


Bon après y'a aussi l'argument chiite qui se tient c'est-à-dire que Omar refuse qu'on apporte à écrire à nabi Muhammad. Mais les sunnites ne reconnaissent pas ça comme une lourde faute d'Omar...
 
Ont sait une chose... dont on est sur... c'est que les tours ont subis une attaque et se sont effondrées..

Que ce soit gouvernemental, islamiste, reptilien, ou illuminati... peu importe,

Le fait est qu'un nombre important de personnes ont témoigné de l'incident qu'il s'est produit.

Donc dans 200 ans ont aura toujours connaissance de cette tragédie parce qu'il y'a des centaines de témoignage là dessus.

Un événement public est logiquement incontestable, seul les "intentions" ou les "auteurs" peuvent être mis en doute.


Wa Allhouarlem.

Il y a des gens qui disent qu'il n'y a pas eu d'avions :D

Tu imagines dans 150/200 ans les histoires de fou qu'on va raconter là dessus ? :D
 
C'est du archi-connu ça ! même sur bladi tu en as qui te sorte ça defois.

Non parce que encore se référer à une exégèse quand on lit le Coran bon... Déjà faut voir la tronche des exégèses, ça donne pas envie (même si on trouve des trucs intéressants des fois je l'admets).

Mais là carrément le mec se passe totalement de lire le Coran !!!

Non c'est chaud, j'espère que nos frères sunnites peuvent les exhorter à lire le Coran (parce que nous, nous ne serons pas écoutés).
 
En parlant d'Omar n'oublions pas que sa fille (Hafsa) avait un Coran qui a été brûler par Othman (calife) d'ailleurs à l'époque c'est mouvementé plusieurs calife meurt assassiné et des Corans brûle...sa démontre déjà que à l'époque il ce passe des choses suspecte en islam !

Après ça, voire des hadiths "sahih" contredire le Coran, que la contradiction est expliqué "par des histoire qui ne sont nullement dans le Coran" pour sauver le hadith n'est pas étonnant.

Plusieurs Califes ?

Les 5 premiers Califes sont assassinés akhi :D

La grosse conspiration politique.
 
Comment ça ?
Il ne cite le hadith le plus authentique qui mentionne juste le Coran, et un hadith shad qui rajoute et le pouvoir à la fin de son analyse. Or il devrait citer celui-ci en parrallèle aux deux autres versions et souligner ce point au gras. Ensuite, il nie que la variante "Coran et ma sunnah" est importante du fait que le sermon est transmis par de très nombreuses voies, comme la majorité des chaine présente des défaillence, ensuite il revient sur cette abondance pour soutenir que la version "le Coran et ma descendance" est très important pour un musulman, comme c'est mutawatir. Et pour terminer, il essaye d'établir un parrallèle entre la version la plus authentique ne mentionnant que le Coran et celui avec la famille du Prophète, en amalgamant la version shad qui rajoute "le Coran et le pouvoir" alors qu'il termine en affirmant avec pompe que le soutient du pouvoir a été imposé par les salafistes (au IVeS ?) pour renier l'imamat des descendants du Prophète. Bref, la soupe quoi...
 
Il aurait été dénombré a ce jour 700 000 Hadits !
Cértains de ces Hadits aurait été monnayé a 1000 pieces d'or le Hadit ( je ne dit pas tous ) !
Cértains ont avoués qu'ils disaient n'importe quoi pour faire plaisir a un Chekh et empocher les 1000 pieces !

J'ais lue le Wahabisme et s'est rempli de untel a raporté de untel que untel a dit ....
Le but du Wahabisme s'est la haine contre le colonisateur et de cértaines communautés bien connus dans l'actualité internationale !

Cértains prennent les Hadits comme parole d'évangile et se détournent de la base le Saint Coran et d'AL Habayat !
Alors qu'il faut distinguer les fiables, faibles, voire pas fiable du tout !

Un hadit qui confirme le coran est fiable ou va dans le sens de la logique du coran sont fiabes .
 
salam,

Il n ' y aucun hadith Mutawatir au sujet de la lapidation .
et j'irai meme plus loin , il n ' y a meme pas un hadith Aaziz sur la lapidation .
N'abuse pas, les hadiths sur la lapidation son nombreux et notoire, et sont même présent dans le muwatta.

Le Coran a prescrit la peine contre l'adultère en 3 temps: Au début les adultèrent n'avait plus le droit de sortir de chez eux. Le verset fut ensuite abrogé par un autre qui prescrit ensuite de leur faire un mal ("sévissez contre eux"), mais ne presise rien, c'est-à-dire que c'est au chef d'État de les sanctionner, le prophète reprend la loi de Moise - pbsl - et lapide (bien qu'on remarque dans son comportement il cherche a éviter son application), puis viens ensuite le verset qui prescrit 100 couts de fouet contre l'adultaire, là certains savants ont divergé sur la chronologie pour savoir si le verset a abrogé la lapidation ou non.

Et Dieu sais mieux.
 
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Il ne cite le hadith le plus authentique qui mentionne juste le Coran, et un hadith shad qui rajoute et le pouvoir à la fin de son analyse. Or il devrait citer celui-ci en parrallèle aux deux autres versions et souligner ce point au gras. Ensuite, il nie que la variante "Coran et ma sunnah" est importante du fait que le sermon est transmis par de très nombreuses voies, comme la majorité des chaine présente des défaillence, ensuite il revient sur cette abondance pour soutenir que la version "le Coran et ma descendance" est très important pour un musulman, comme c'est mutawatir. Et pour terminer, il essaye d'établir un parrallèle entre la version la plus authentique ne mentionnant que le Coran et celui avec la famille du Prophète, en amalgamant la version shad qui rajoute "le Coran et le pouvoir" alors qu'il termine en affirmant avec pompe que le soutient du pouvoir a été imposé par les salafistes (au IVeS ?) pour renier l'imamat des descendants du Prophète. Bref, la soupe quoi...
Rapporte les hadiths dont tu parles, le nom de ceux qui le rapportent, et les recueils de hadith dans lequel on peut le trouver.

Je remarque que les coranistes aiment utiliser les hadiths chi3a mutazilite mensonger qui n'ont aucune chaine de transmission et qui sont apparus des siècles après pour discréditer les compagnons du prophète - pbsl -.
 
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Il n'y a pas d'abrogation. La flagellation est la peine coranique, la lapidation des personnes mariées est une tradition prophétique suite à la lapidation de Maiz, qui a demandé à être purifié après que le Prophète ait fait lapider deux Juifs selon la Thora. Le verset révélé par Allah, et pratiqué par le Prophète a institué une sunnah envers les adultérins mariés.
 
le prophete Mohamad ( saas ) etait misericordieux envers sa famille, envers ses compagnons, dans ses batailles, dans l'application de la Chariha ect

D'ailleur a votre avis pourquoi on recitte la Fatiha a chaque priere ? ( 1ere sourate )
Pour emplir nos coeur de cette misericorde !
" Au nom de dieu le misericordieux, le très miséricordieux " ( coran 1-1 ) " Bismillah y rahmen y rahim "
" Louange a Dieu Seigneur de l'univers " ( 1-2 )
" Le miséricordieux, le très miséricordieux " ( 1-3 )
 
Rapporte les hadiths dont tu parles, le nom de ceux qui le rapportent, et les recueils de hadith dans lequel on peut le trouver.

Je remarque que les coranistes aiment utiliser les hadiths chi3a mutazilite mensonger qui n'ont aucune chaine de transmission et qui sont apparus des siècles après pour discréditer les compagnons du prophète - pbsl -.
Je ne vais pas citer tous les hadiths existant sur ce point. Je vais en citer deux, qui sont très explicites sur le sujet.

1) Le premier, est celui figurant dans le Muwatta de l'Imam Malik, qui a une chaine interrompue. Mais, ce qui est intéressant c'est le matn. On lit : "Je laisse après-moi pour vous UNE chose, qui si vous vous y collez, vous ne vous égarerez point. Le Livre d'Allah et la Sunnah de son prophète".

-- > Ce hadith figurant dans le reccueil le plus ancien que nous possédions, contient une trace "le Prophète laisse UNE chose", mais on lit ensuite deux choses. Ce qui témoigne de ce que les paroles originelles ont été altérées en premier dans le sens du rajout au Coran de la sunnah.

2) Le second hadith, qui est le plus authentique à ce sujet, et le plus complet figure chez Muslim ibn'ul Hajjaj dans le fammeux Jami'ul Sahih. On y lit : "Je vous ai laissé une chose telle, que si vous vous y collez jamais vous ne vous égarerez. C'est le Livre d'Allah. On va vous interroger à mon sujet qu'allez vous témoigner ? ..."

-- > Ce hadith est transmis d'après abu Bakr ibn abi Chayba, selon Ja'far. Et se fonde donc sur un isnad chiite, ce qui fait que les transmetteurs rejetés pour leur chiisme qui sont connus pour inventer des hadiths pour renforcer leur école sont acceptés, comme ce hadith ne tend pas à conforter l'un de leurs arguments clés, à savoir le fammeux sermon de Khom.

Donc, le sermon originel ne mentionnait QUE le Coran, pour éviter les divergences avec les Kharéjites, la sunnah a été rajoutée, comme relevé dans le matn du Muwatta. Qui a été suivi de la variante chiite, rajoutant ahl al-bayt.
 
A la base c'est Zyad et Yazid qui sont a la base de tout ça, des crimes des compagnons et descendants ...

Les Chiites sont juste ceux qui se sont rebeller contre Zyad et Yazid et leurs descendants et associés parcequ'ils avaient asassiné l'Imam Ali, l'Imam Hassan et l'Hussein ect
A la base c'est ça ! c'est simple, faut pas aller chercher loin ou ce qui as été dit depuis 1400 ans a nos jours ...

les 2 premiers Khalifs sont Omar Ben Khattab ( as ) et Abu bakr Bachir ( as ) il n'y avait aucuns soucis la dessus
 
-«Al-Hussayn fait partie de moi, et je fais partie d'al-Hussayn. Dieu aimera celui qui aura aimé al-Hussayn»Al-Tarmathî, cité par Ibn Kathîr dans "Istich-hâd al-Hussayn", op. cit. p. 139.

-«Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn m'aura aimé, et celui qui les déteste, m'aura détesté»M. D. al-Tabari, op. cit. p. 124.

-le Messager de Dieu le couvrait publiquement de son amour et de sa tendresse, et le portait ainsi que son frère aîné, al-Hassan, contre sa poitrine en exprimant à haute voix, devant ses Compagnons, cet amour paternel généreux - «Ô mon Dieu! Je les aime et j'aime ceux qui les aiment» M. D. al-Tabari, p. 124, et Ibn Kathîr: "Istich-hâd al- Hussayn" (le Martyre d'al-Hssayn), p. 138.

-«Celui qui se réjouirait de voir un homme destiné au Paradis[12], qu'il regarde al-Hussayn»M. D. al-Tabari, op. cit. p. 229.

-«J'ai entendu le Messager de Dieu dire: "Al-Hassan et al-Hussayn sont les deux Maîtres de la jeunesse du Paradis" M. D. al-Tabari, op. cit. p. 129.

Le coran complète l'amour du saint prophète (saws) envers sa famille :«Dis: " Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers les proches"[18]. A celui qui accomplit une telle action, nous répondrons par quelque chose de plus beau encore». (Coran, XLII, 23);
 
Je ne vais pas citer tous les hadiths existant sur ce point. Je vais en citer deux, qui sont très explicites sur le sujet.

1) Le premier, est celui figurant dans le Muwatta de l'Imam Malik, qui a une chaine interrompue. Mais, ce qui est intéressant c'est le matn. On lit : "Je laisse après-moi pour vous UNE chose, qui si vous vous y collez, vous ne vous égarerez point. Le Livre d'Allah et la Sunnah de son prophète".

-- > Ce hadith figurant dans le reccueil le plus ancien que nous possédions, contient une trace "le Prophète laisse UNE chose", mais on lit ensuite deux choses. Ce qui témoigne de ce que les paroles originelles ont été altérées en premier dans le sens du rajout au Coran de la sunnah.

2) Le second hadith, qui est le plus authentique à ce sujet, et le plus complet figure chez Muslim ibn'ul Hajjaj dans le fammeux Jami'ul Sahih. On y lit : "Je vous ai laissé une chose telle, que si vous vous y collez jamais vous ne vous égarerez. C'est le Livre d'Allah. On va vous interroger à mon sujet qu'allez vous témoigner ? ..."

-- > Ce hadith est transmis d'après abu Bakr ibn abi Chayba, selon Ja'far. Et se fonde donc sur un isnad chiite, ce qui fait que les transmetteurs rejetés pour leur chiisme qui sont connus pour inventer des hadiths pour renforcer leur école sont acceptés, comme ce hadith ne tend pas à conforter l'un de leurs arguments clés, à savoir le fammeux sermon de Khom.

Donc, le sermon originel ne mentionnait QUE le Coran, pour éviter les divergences avec les Kharéjites, la sunnah a été rajoutée, comme relevé dans le matn du Muwatta. Qui a été suivi de la variante chiite, rajoutant ahl al-bayt.

Je n'aime pas le premiere argument sur le hadith faible du Muwatta. En passant j'ai télécharger le muwatta pdf j'arrive pas encore a trouver ce hadith.

La variente al-bayt n'est pas chiite, elle est rapporter par plusieurs traditionnaliste sunnite Muslim, . J'ai d'ailleur trouver une fatwa sunnite qui rapporte plusieurs versions du hadith avec tous le coran et ma maisonné.

---------------doctrine-Malikite-----------------------

Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : « Je suis sur le point d’être rappelé [par Dieu] et de répondre [à ce rappel]. Je vous laisse les thaqalayn [les deux lourds dépôts] : le livre de Dieu et ma famille. [Dieu] m’a informé qu’ils ne se sépareront pas jusqu’à ce qu’ils reviennent vers moi près du bassin [jusqu’au Jour du Jugement]. Regardez donc bien comment vous les traiterez après moi. »[8]

Muslim, at-Tirmidhî et al-Hâkim ont aussi rapporté ce témoignage de Zayd Ibn al-Arqam : « Un jour, le Messager de Dieu a prononcé un discours au milieu de nous. Après avoir loué et remercié Dieu, il a dit : “Ô gens ! Je suis un être humain. Bientôt, un messager de mon Seigneur viendra, et je répondrai. Je vous laisse les [deux] thaqalayn (deux lourds dépôts) : le premier est le Livre de Dieu, dans lequel il y a la bonne orientation et la lumière. Prenez donc le livre de Dieu et attachez-vous-y fermement !” Et il ajouta : “… et les gens de ma maison. Je vous rappelle Dieu par les gens de ma maison !” »

Dans une autre version[9] , un Compagnon demanda : « En plus de tes épouses, quels sont les gens de ta maison ? » Le Prophète (paix et salut sur lui) répondit : « ‘Alî et sa descendance, al-‘Abbâs et sa descendance, Ja‘far et sa descendance, et ‘Aqîl et sa descendance. »

Il faut noter qu’il y a plusieurs versions de ce hadîth authentique, dont une où le Prophète (paix et salut sur lui) cite aussi sa Sunna (tradition) en second lieu après le livre de Dieu et il dit ensuite : « ‘Itratî ahlu baytî. »

L’imam Ibn Hanbal rapporte, d’après Abû Dharr, que le Messager de Dieu a dit :
« Les gens de ma maison sont auprès de vous comme le bateau de Nûh (l’Arche de Noé) : celui qui est monté a été sauvé, et celui qui l’a manqué s’est noyé. »[10]

Dieu dit dans le Coran : « Dis : “Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n’est votre amour envers les proches.” »[11]
L’imam Ahmad, at-Tabarânî et al-Hâkim ont rapporté d’Ibn ‘Abbâs ce témoignage : « Lorsque ce verset a été révélé, on a demandé : “Ô Messager de Dieu ! Qui sont tes proches envers qui l’amour nous est obligatoire ?” Le Messager de Dieu répondit : “‘Alî, Fâtima et leurs deux enfants.” »

Selon at-Tabarânî, dans Al-Awsât, Ibn ‘Umar a dit : « La dernière chose que le Prophète a dit est ceci : “Trouvez dans les gens de ma famille ma succession.” »

Le Prophète a dit : « Ô gens ! Je ne suis qu’un être qui répondra bientôt au messager du Seigneur (l’ange de la mort). Je laisse entre vos mains deux dépôts précieux : le premier,le Livre (Coran) de Dieu ; vous y trouverez la bonne direction et la lumière, mettez donc ses prescriptions en pratique et attachez-vous-y. Et le deuxième, les membres de ma maison. Je vous appelle (à la vénération) de Dieu à travers les membres de ma maison, je vous appelle (à la vénération) de Dieu à travers les membres de ma maison. »

Husayn demanda : « Ô Zayd ! Qui sont les membres de sa maison ? Ses femmes ne sont-elles pas de ses membres ? » Il répondit : « Certes, ses femmes font partie des membres de la maison, elles sont aussi les membres auxquels on ne fera pas aumône après son départ. » Il répliqua : « De qui s’agit-il donc ? » Zayd répondit : « Ce sont la famille de ‘Alî, la famille de ‘Aqîl, la famille de Ja‘far et la famille de ‘Abbâs. »[12]

Ibn ‘Umar a raconté qu’Abû Bakr as-Siddîq – que Dieu l’agrée – a dit : « Cherchez la proximité (urqubû) de Muhammad à travers les membres de sa famille. » [13]
Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : « Aimez Dieu pour Ses bienfaits sans fin, aimez-moi pour l’amour de Dieu, et aimez les gens de ma maison par amour pour moi. »[14]

Ash-Sha‘bî rapporte : « Zayd, après avoir guidé la prière des morts, s’apprêtait à monter sur son mulet lorsque ‘Abdallâh Ibn ‘Abbâs arriva. Il lui céda sa monture. Ibn ‘Abbâs dit : “Oui, c’est ainsi qu’on nous a ordonné de nous comporter avec les oulémas (les savants en Dieu).” Zayd embrassa sa main et lui dit : “C’est ainsi qu’on nous ordonne d’agir avec les gens de la maison de l’Envoyé de Dieu.” » [15]

Le respect du Prophète, de sa famille et de ses Compagnons, passe d’abord par l’obéissance à ses prescriptions et conseils, par le fait de le prendre comme exemple et de chercher les guides spirituels vertueux qui rappellent ses vertus, ses comportements et qui guident vers sa voie.

Notes:
[8]Ce hadîth, appelé hadîth ath-thaqalayn, a été relaté par beaucoup de traditionnistes avec plusieurs versions : Muslim dans son Sahîh, Ahmad Ibn Hanbal dans son Musnad, (tome IV, p. 366), al-Bayhaqî dans ses Sunan (tome II, p. 148 et tome VII, p. 30), ad-Dâramî dans ses Sunan (tome II, p. 45 et tome VII, p. 102), at-Tahâwî dans Mushkil al-athâr (tome IV, p. 368), at-Tirmidhî dans ses Sunan, tome II, p. 308.
[9]Voir le Sharh Muslim d’an-Nawâwî.
[10]Tradition rapportée dans le Musnad de l’imam Ahmad : Ce hadith est aussi relaté par al-Hâkim dans Mustadrak as-Sahîhayn en disant que ce hadith est authentique (sahîh) selon les conditions de Muslim.
Ibn Hajar al-Haytamî rapporte aussi ce hadîth dans son Majmu‘ al-Zawâ’id, selon al-Bazzâz qui le tient de ‘Abdallâh Ibn Zubayr et d’Ibn ‘Abbâs.
[11]Coran 42/23.
[12]Tradition rapportée par Muslim et an-Nawâwî, dans Le Jardin des Vertueux.
[13]Tradition rapportée par al-Bukhârî, Muslim et an-Nawâwî
[14]Tradition authentique selon les critères d’al-Bukhârî et Muslim, rapportée par at-Tirmidhî, at-Tabarânî, al-Hâkim, d’après Ibn ‘Abbâs.
[15]Tradition rapportée par at-Tabarânî, al-Bayhaqî et al-Hâkim
 
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