Pourquoi, ô Seigneur, lui ai je proposé de la déposer

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7ème partie*:

Nous sommes vendredi, le jour béni. Je me sens léger, surement la perspective d'un week-end réparateur qui fait son effet.
Typiquement le genre de journée où tu te sens invincible.

Après une matinée passée à paresser sur internet, l'heure vint d'aller prendre ma collation de mi-journée, et d'aller ensuite à la mosquée.

A la sortie du lieu de prière je me voyais déjà ce soir, après une dure semaine, allonger devant la télé, à me goinfrer de friandises infectes pour ma santé mais tellement bonnes pour mon palais.

Sur le trajet du retour je reçu une tape sur l'épaule qui me fit revenir de mon horizon lointain. Un collègue... Sa présence ne m’importunait pas mais j’aurais préféré rêvasser encore un moment.
Il me rappela qu’à 18h il y aurait au boulot le traditionnel partage de galettes des rois, ma fête chrétiéno-commerciale favorite. Sa présence ne fût donc pas si improductive.
Je retournai donc à ma corvée plein d’entrain pour fournir un dernier coup de collier.

18h*! L’heure de pouvoir enfin s’adonner à mon péché favori, la gourmandise.
Mes collègues et moi dévalâmes les escaliers, tel des loups affamés, vers la cafétéria où nous sera remis notre dû.

Assis sur mon siège, à rire de blagues pas toujours très fines, je dégustais ma tranche de bonheur. Et c’est là que je la vois entrer à son tour dans ce souk à la galette… Apparemment le "Casual Friday" n’était pas son leitmotiv, elle était très classe et toujours aussi charmante la bougresse.

Je me remémorais ce que je m’étais dis si je la recroisais*: "ne plus lui laisser la direction des événements et prendre le contrôle".
Je pris mon courage à deux mains, fit mine d’aller me resservir et m’approcher d’elle.
"Si j’étais toi j’en prendrais une moins grande, c’est pas top top pour la ligne"
Quel manque de tact*!
Ce fût l’un de ces moments où la possibilité de revenir en arrière de quelques secondes ne serait pas de refus. Tant pis les hostilités étaient lancés.

Elle me répondit du tac o tac……… La suite toute à l'heure*!
 
7ème partie*:

Nous sommes vendredi, le jour béni. Je me sens léger, surement la perspective d'un week-end réparateur qui fait son effet.
Typiquement le genre de journée où tu te sens invincible.

Après une matinée passée à paresser sur internet, l'heure vint d'aller prendre ma collation de mi-journée, et d'aller ensuite à la mosquée.

A la sortie du lieu de prière je me voyais déjà ce soir, après une dure semaine, allonger devant la télé, à me goinfrer de friandises infectes pour ma santé mais tellement bonnes pour mon palais.

Sur le trajet du retour je reçu une tape sur l'épaule qui me fit revenir de mon horizon lointain. Un collègue... Sa présence ne m’importunait pas mais j’aurais préféré rêvasser encore un moment.
Il me rappela qu’à 18h il y aurait au boulot le traditionnel partage de galettes des rois, ma fête chrétiéno-commerciale favorite. Sa présence ne fût donc pas si improductive.
Je retournai donc à ma corvée plein d’entrain pour fournir un dernier coup de collier.

18h*! L’heure de pouvoir enfin s’adonner à mon péché favori, la gourmandise.
Mes collègues et moi dévalâmes les escaliers, tel des loups affamés, vers la cafétéria où nous sera remis notre dû.

Assis sur mon siège, à rire de blagues pas toujours très fines, je dégustais ma tranche de bonheur. Et c’est là que je la vois entrer à son tour dans ce souk à la galette… Apparemment le "Casual Friday" n’était pas son leitmotiv, elle était très classe et toujours aussi charmante la bougresse.

Je me remémorais ce que je m’étais dis si je la recroisais*: "ne plus lui laisser la direction des événements et prendre le contrôle".
Je pris mon courage à deux mains, fit mine d’aller me resservir et m’approcher d’elle.
"Si j’étais toi j’en prendrais une moins grande, c’est pas top top pour la ligne"
Quel manque de tact*!
Ce fût l’un de ces moments où la possibilité de revenir en arrière de quelques secondes ne serait pas de refus. Tant pis les hostilités étaient lancés.

Elle me répondit du tac o tac……… La suite toute à l'heure*!
T'es dans le caca mon petit, elle t'a eu comme un bleu.
Alala, dur dur d'être un fantasme.

Au plaisir.

PS : j'aime bien ta plume, tu devrais penser à en faire quelque chose de sérieux.
 
Purée c'est grave ! En plus de salir ta réputation il a mis un terme à ton contrat. Sérieux moi ce genre d'histoire me rend fou.
C'était pas aussi grave, mais je connaissais une fille qui bossait depuis peu dans une administration. Parce qu'elle refusait de faire les bises à son patron, ce dernier l'a viré dès le mois d'essai ...

C'est grave aussi ! C'est de l'abus de pouvoir ; et là, tu te dis que vraiment la vie est inique.

Alalalala, je suis désolé pour toi.
Rien de pire qu'une situation où l'on perd tout contrôle et ou notre réputation est salie.

8 ans après tu l'as toujours mauvaise ?

Oui, puisque je viens de revivre +/- la même chose. Malgré des circonstances différentes, la cause demeure : convoitise suivie d'un refus. Sauf que cette fois, j'ai les moyens de me défendre...

Si ton topic est un délire, il faut le continuer ! Il ne faut pas t'arrêter parce que j'ai mis les pieds dans le plat avec mes tranches de vie.
Conte-nous la suite ! xD
 
8 ème partie :

Elle me répondit du tac o tac :"T'es mal placé pour parler" avec un air froissé.

Bizarrement cette réaction eut l’effet inverse de celui escomptée.
Cela ne m’irrita pas et au contraire je me suis senti plus fort. C’est dans l’adversité que je me sens plus à l'aise.

"Je déconne, le prends pas mal"

Elle se retourne vers moi, la mine déconfite.
Je ne savais que lire dans ces yeux. Me demandait-elle de la laisser tranquille, ou au contraire était-ce une invitation.
Il n'y avait qu'une seule manière d'être fixé... "Tire pas cette tronche, je te paye un café?"
Sa réaction ne se fît pas attendre :"T'en as mis du temps".
Ma boule au ventre fondit comme neige au soleil et je repris du poil de la bête.

Installés à l'écart du reste de l'audience, nous conversâmes quelques minutes, la discussion était plaisante et pas si repoussante que ça.
Cependant il était 18h passé et il n'était pas dans mes habitudes de trainer dans les parages si tardivement un vendredi.
Mais comment lui avouer mon envie pressante de décamper tout en restant poli.

Y. :"Faut que j'y aille, j'ai encore des courses à faire. On pourra terminer cette discussion une autre fois?"
A. :"Ok pas de soucis"

Ce fut surement l'euphorie du week end couplée au sucre de la galette qui me montait au cerveau, mais je ne trouvai rien d'autre à ajouter que : "Tu fais quoi ce soir?".

Allez savoir ce qu'il m'est passé par la tête à ce moment et je vous laisse imaginer dans quel état je me trouvais assis dans ma voiture, une main hésitante sur le contact, et un rdv avec une collègue dans pas moins de deux heures.

Ni une ni deux je sortis de leur cachette mes plus beaux apparats, histoire de ne pas être ridicule à cette soirée.
Je fis une refonte complète de mon esthétique.
Quelques derniers réglages de coutume et me voilà prêt et fringant.

Le rdv était donné pour 20h30. Je voulu faire en sorte de ne pas arriver en retard mais de ne pas arriver à l'heure non plus. Mais mon code de bonne conduite et ma ponctualité prirent le dessus... 20h25, me voilà posté, en train d'attendre.
A ce moment de la semaine les rues sont généralement pleines de monde. Je dus donc mettre tout mes sens en alerte et observer toutes les personnes pénétrant mon champ de vision.

Je la vois au loin, s’extirpant difficilement d’une rame de tramway. On aurait dit une petite souris essayant de s’échapper de ce serpent de métal. Je trouvais ça touchant, cette frétillante jeune fille qui essayait de se frayer un chemin jusqu’à moi. Pour lui épargner ce parcours du combattant je décidais d’aller à sa rencontre.
Plus je m’approchais plus j’avais du mal à la reconnaître. Elle était vêtu différemment, d’une manière bien plus novatrice que le classique tailleur, sa coiffure était à l’opposé de se qu’elle m’avait proposé jusqu’à présent. Etait-elle là pour me charmer ? Si oui elle avait déjà marqué un point.

La suite toute à l’heure.
 
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