Voici quelques indices et faits avérés lancés dans le désordre bien que tout le monde attendra la conclusion d’une enquête officielle qui ne vaudra que ce qu’elle vaudra….
L’enquête se tourne vers une explosion depuis l’intérieur de l’appareil et vise le personnel de la sécurité aérienne puisque l’appareil fut entretenu à “l’air libre” sur la zone aéroportuaire de Sheremetyevo-1. La société du groupe (x) y est responsable de toute l’aviation d’affaires. Il existe un système de responsabilité clair : dès que l’avion arrive à l’aéroport, il est immédiatement remis aux services de sécurité de l’aéroport contre signature, avant de préparer le vol, les gardes remettent également l’appareil au service d’ingénierie travaillant contre signature. Dans le cas présent, les employés de MNT-AERO.
Il a été établi que la documentation relative à Embraer est une autorisation de l’Agence fédérale du transport aérien pour l’utilisation de stations radio à fréquence, un certificat pour le bruit, le certificat de navigabilité et le certificat d’immatriculation de l’avion dans la Fédération de Russie, les principaux documents de tout aéronef, étaient en règle. À bord, à en juger par les documents, il y avait un équipement standard.
Cet avion appartenait à la Sté Prigozhine de Saint-Pétersbourg; en gros MNT-Aero le louait. MNT gérait trois avions : l’un avait un moteur expiré, l’autre était en réparation, le troisième n’est plus depuis hier. MNT-aero avait changé de nom et de fondateur, tombant sous le coup des sanctions américaines, mais jamais personne n’a vu la nouvelle responsable Olga Gubareva.
Cet accident néanmoins lui permet d’asseoir sa propre autorité en Tchétchénie.
Fait beaucoup plus intrigant sera la visite le même jour d’acheteurs de cet avion . Deux acheteurs potentiels ont exprimé le souhait d’inspecter l’avion le jour même où Prigozhine était censé y voler.
Il s’est avéré que les premiers à avoir vu l’avion étaient des représentants de la compagnie aérienne Rusjet. En particulier, Alexandra Yulina, présidente du conseil d’administration de l’entreprise, et Sergey Klokotov, directeur technique, sont venus à Sheremetyevo. Pour les emmener dans une zone sécurisée, puis à bord, les acheteurs ont été déclarés comme passagers du vol. Ils sont arrivés à Sheremetyevo dans une Mercedes et ont passé les détecteurs de métaux à l’intérieur. Le technicien n’avait avec lui qu’un téléphone et la femme avait un sac à main. Après avoir examiné l’extérieur et l’intérieur de l’avion (de 9h30 à 10h30 environ), ils ont quitté l’aéroport dans le calme. Une vidéo de l’intérieur était prise à 10H00 le matin le jour du décollage.
La directrice Evgenia Prigozhina a divulgué à des étrangers la date du départ du leader du PMC Wagner. En outre, les acheteurs potentiels de l’avion ont été invités à observer l’avion quelques heures seulement avant le départ et ont été enregistrés comme passagers afin de pouvoir passer par les services spéciaux et la sécurité de l’aéroport. Natalya, une employée de MNT Aero, a également rapporté que date de départ du jet dans la correspondance quelques jours avant le départ…
L’enquête n’exclue pas éventuellement l’explosion d’une grenade à bord après une mauvaise manipulation par l’un des gardes mais la probabilité reste vraiment très faible…
C’était un comédien, un metteur en scène hors paire et il l’a prouvé ! Mais l’ambition peut parfois tuer lorsqu’elle donne la grosse tête, même en ayant rendu de grands services à la nation… Le Niger déclarait ne pas avoir de liens avec PMC Wagner; le même jour il déclarait sur place redonner à l’Afrique sa grandeur… Encore une prérogative à l’encontre de celle de l’état … “Jouer” ou vouloir se substituer au grand chef est un extrême danger lorsque l’opérateur refuse de se soumettre aux ordres ou organise, vraie ou pas, un mutinerie qui coûta la vie à des soldats russes.
Son portable était retrouvé sur le lieu du crash, à savoir que beaucoup d’éléments de l’appareil ne brûlèrent pas et qu’il soit fort possible que son téléphone fut éjecté au même titre que plein d’autres éléments.