Bonsoir messieurs dames,que pensez vous des jeunes hommes qui souhaitent rester vierge jusqu'au mariage et éviter les relations quelconque avec des filles dans notre société actuelle?
Je constate avec insistance que de nos jours et ce depuis quelques années une inversion totale des valeurs dans le sens ou l'immense majorité des gens y compris des personnes que je côtoie ne comprennent pas ce choix et cela les fait sourire et n'hésitent pas parfois a être un peu moqueur pour le moins...
La question se pose aussi pour les jeunes catholiques : ceux qui souhaitent "attendre" le plus tard possible souffrent aussi de cette incompréhension des autres, qui les considère comme des "dinosaures", comme vivant à une autre époque. Et vous savez que ce n'est pas facile pour des jeunes d'être "différents" de la majorité.
Avant tout, il fut comprendre le pourquoi de cette interdiction, plus ou moins grave suivant les religions.
1) tout le monde sait qu'avoir des relations sexuelles quand il n'y a pas de sentiments ne rend pas heureux : c'est de la fornication, et cela constitue effectivement un péché, car cela n'élève pas ceux qui s'y adonnent, voire cela les dégrade quand ils tombent dans l'excès...Et l'un des deux partenaires peut être vraiment amoureux, et s'il s'est donné à l'autre qui ne l'est pas, il se sent lourdement trahi quand il se fait lâcher. Le mal fait à l'autre est donc objectivement un péché.
2) il y a d'autres péchés encore plus graves, car ils détruisent la famille : l'adultère...
3) permettre des relations sexuelles avant le mariage crée aussi un risque de naissance hors mariage, donc un péché objectif contre l'enfant qui n'aurait alors pas de famille normalement constituée (papa+maman !), et contre la pauvre fille qui se retrouve seule avec le môme. Là aussi, il y a un mal . Sans parler de la tentation de l'avortement, qui est un péché dramatique (pour la mère et pour le père) !
4) il faut aussi replacer cette interdiction dans le cadre culturel des sociétés traditionnelles : si une femme a plusieurs partenaires "en même temps", il n'y a plus de certitude sur la paternité des enfants : là aussi, une cause de désordre car l'unité et l'harmonie de la famille peuvent en être durement affectés.
Vous me direz aujourd'hui qu'avec la contraception (qui ne marche pas à 100%) les points 3 et 4 sont moins pertinents, mais les 1 et 2 restent valables.
Chez les catholiques, on nous recommande de suivre ce qui permet d'augmenter l'amour, le respect mutuel, et de ne pas porter atteinte à la dignité du partenaire.
L'abstinence est donc considérée comme un chemin de bonheur, et doit donc être recherchée pour cette raison positive, et non pas parce que les rapports sexuels sont interdits.
En pratique, peu de jeunes cathos "tiennent" jusqu'au mariage, mais beaucoup n'ont des relations qu'à partir du moment où ils sont fiancés, c'est à dire quand ils se sont engagés mutuellement et vis à vis de leurs familles/amis à se marier. Dès que cet engagement est pris, les jeunes sont déjà "quasi-mariés" de facto, le mariage religieux ne constituant qu'un engagement supplémentaire devant Dieu, ce qui en renforce la valeur et permet au couple de considérer que le divorce n'est pas la réponse aux difficultés éventuelles qui se présenteront.
Cela ne suffit pas toujours, mais les couples cathos divorcent quand même 2 fois moins que la moyenne nationale.
En tout cas, le divorce (non subi) est une faute bien plus grave que le fait d'avoir des relations avant le mariage, même avec une personne que l'on épousera pas ensuite.