Qui va se vacciner contre le corona ?

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Mais ces vaccins n empêchent pas la transmission. En ts cas aucun labo ne s avance la dessus.
Il empêche juste les formes graves
Et encore ! Ecoute bien cette cette geneticienne :

La Généticienne Alexandra Henrion-Caude nous apporte son regard objectif et éclairé sur le vaccin dans son interview choc . Elle émet l’hypothèse de l'émergence de nouveaux variants du Covid 19 possiblement produits par la "vaccination" ARNm de Pfizer, comme en Afrique du sud et en Angleterre !! Bravo Madame pour votre courage et votre détermination 🙏😊 👏👏👏 Son interview en entier: https://odysee.com/@labibliothequea...ienne-Alexandra-Henrion-Caude-nous-dit-tout:f Partagez





 
Et encore ! Ecoute bien cette cette geneticienne :

La Généticienne Alexandra Henrion-Caude nous apporte son regard objectif et éclairé sur le vaccin dans son interview choc . Elle émet l’hypothèse de l'émergence de nouveaux variants du Covid 19 possiblement produits par la "vaccination" ARNm de Pfizer, comme en Afrique du sud et en Angleterre !! Bravo Madame pour votre courage et votre détermination 🙏😊 👏👏👏 Son interview en entier: https://odysee.com/@labibliothequealternative:4/Acte-II-Covid-vaccin-la-généticienne-Alexandra-Henrion-Caude-nous-dit-tout:f Partagez


Salam,

J'étais en train de penser aux variants, ils sont apparus dans les premiers pays qui ont vaccinés comme par hasard. Donc ça correspond bien aux propos de cette généticienne.

Pour ceux qui comptent se vacciner pour protéger les autres c'est mal barré si on devient plus contagieux après cette pseudo vaccination arn.
 
Salam,

J'étais en train de penser aux variants, ils sont apparus dans les premiers pays qui ont vaccinés comme par hasard. Donc ça correspond bien aux propos de cette généticienne.

Pour ceux qui comptent se vacciner pour protéger les autres c'est mal barré si on devient plus contagieux après cette pseudo vaccination arn.
Salam

Jte jure. On sait pas dans quoi on s'embarque
Je pense de plus en plus que le but c'est pas la vaccination mais nous mettre des nanopraticules, qui parait il fonctionnerait mieux avec leur projet de 5G pour un controle total de la population.
Et tant pis de ce qui va nous arriver a moyen terme. On est tous des cobayes.
On verra avec le temps. C'est la seule facon de savoir.
 
Personne ne fabrique de consentements,d'ailleurs c'est qui ces "ils" tu ne nommes jamais ces "ils"?

Ces "récalcitrants" ont tout simplement changé d'avis

Les médias par exemple parlent de vaccination h24, (avec éléments de culpabilisation, j’en veux pour preuve le commentaire de @mehdi671 qui voudra se vacciner par acquis de conscience alors que des éléments officiels disent bien que rien ne prouve que la vaccination empêchera la transmission), et pour certains ce harcèlement suffit à dire ok
Comme les mecs épuisés en garde à vue qui finissent par avouer dans le détail des meurtres quils nont pas commis
 
Belgika ils ne PEUVENT pas dire que le vaccin est en cause de toutes façons

Nous on sait pas , on peut juste douter , mais des milliards d euros sont en jeu donc non ils ne pourraient de ttes façons pas mettre leurs vaccins en cause
Quand tu meurs du vaccin, ils disent que tu es mort du covid .
Non ils le diront pas .
 
Au fait c'est comme pour tout :
Tu en as plein qui gueulent contre la 5G, qui trouvent ça dangereux, qu'il faut boycotter, etc.
Puis, leur fournisseur d'accès les contacte et leur propose un tarif avantageux pour une nouvelle connexion qui leur permettrait de télécharger leur dernière série en moins de temps qu'il ne faut, qui permettrait à toute la famille de surfer tranquillos, qui permettrait de téléguider ton percolateur et ton radiateur de ton auto en quittant ton boulot, et je t'assure qu'ils vont tous signer à deux mains pour avoir ladite connexion en s'enfoutant éperdument des dangers liés à ce type de connexion.
Idem pour les vaccins :
on gueule et on est contre mais quand en juillet tu auras envie d'aller te griller le corps sur une plage débile et que le tour opérateur te demandera le vaccin, tu courras chez le médecin pour te le faire foutre dans le corps.
Alors avant de boycotter, attendons de voir...

Ils fabriquent le consentement . Ils savent y faire , comme tu l'expliques tres bien

Ecoute ça:

 
Oui .
En plus j'ai appris aujourd'hui que meme les recalcitrants du debuts sont prets a faire le vaccin mtn . Ils ont reussi a fabriquer le consentement.
Je fais du sport depuis toujours et j'ai toujours porté un intérêt au renforcement de mon système immunitaire.
Vitamine c, vitamine d, oligo éléments etc.
Maintenant, ils se contredisent sur les plateaux télés pour encenser ou dézinguer cette mesure comme Lacombe ce matin face à Bourdin.
Faites ce que vous voulez mais moi je continue avec mes principes, sport et alimentation équilibrée...
 
Je fais du sport depuis toujours et j'ai toujours porté un intérêt au renforcement de mon système immunitaire.
Vitamine c, vitamine d, oligo éléments etc.
Maintenant, ils se contredisent sur les plateaux télés pour encenser ou dézinguer cette mesure comme Lacombe ce matin face à Bourdin.
Faites ce que vous voulez mais moi je continue avec mes principes, sport et alimentation équilibrée...

Il manque le zinc a ton programme. Il parait que c'est bien aussi.
 
Salam

Jte jure. On sait pas dans quoi on s'embarque
Je pense de plus en plus que le but c'est pas la vaccination mais nous mettre des nanopraticules, qui parait il fonctionnerait mieux avec leur projet de 5G pour un controle total de la population.
Et tant pis de ce qui va nous arriver a moyen terme. On est tous des cobayes.
On verra avec le temps. C'est la seule facon de savoir.
Va savoir.
 
Je fais du sport depuis toujours et j'ai toujours porté un intérêt au renforcement de mon système immunitaire.
Vitamine c, vitamine d, oligo éléments etc.
Maintenant, ils se contredisent sur les plateaux télés pour encenser ou dézinguer cette mesure comme Lacombe ce matin face à Bourdin.
Faites ce que vous voulez mais moi je continue avec mes principes, sport et alimentation équilibrée...
Sur bfm une dame est allée jusqu'à dire qu'il était dangereux de prendre de la vitamine D en ces temps-ci... Lol lol..
 

Covid-19: le variant sud-africain semble résister au vaccin selon une étude​

Plusieurs nouvelles études semblent confirmer les premiers indices des scientifiques: le variant sud-africain risque d’échapper au moins partiellement à la protection espérée des vaccins contre le Covid-19, contrairement au variant anglais, contre lequel le vaccin de BioNTech/Pfizer semble efficace.

 
La lettre de Sabrina Sellami à Emmanuel Macron
« Monsieur le Président,

Voilà à présent bientôt un an, je perdais successivement mon bien aimé père puis mon cher frère, tous deux victimes de la Covid-19.

L’épidémie en France était à ses tout débuts et les hôpitaux se préparaient semble-t-il déjà depuis un moment à l’idée de savoir comment et dans quelles circonstances le patient zéro se présenterait à eux.

Accueillis dans nos hôpitaux dans la précipitation, la confusion et l’incompréhension, ils ont malheureusement fait les frais de protocoles souvent humainement difficiles à supporter et que l’on pensait nécessaires pour se protéger de cet ennemi invisible.

Cette rigueur, poussée à son paroxysme, a fait vivre une prise en charge et une fin de vie misérables à ces pauvres victimes ainsi qu’à leurs proches.

Nous, les familles, avons souffert et continuons à ce jour à souffrir de ne pas avoir pu accompagner nos défunts dans ces moments extrêmes de leur vie. Nous ressentons un sentiment lourd de culpabilité. Ils nous faisaient confiance ! Et nous, nous avions confiance dans notre système, censé faire respecter notre droit le plus fondamental à la dignité humaine.

Mais au final, ils sont partis comme des pestiférés, un corps ou plutôt un emballage bourré de virus et dont il fallait se débarrasser au plus vite.

Ils ont été mis dans un sac plastique arrosé de javel, nus, sans toilette préalable et les orifices bouchés, sans que l’on puisse leur dire adieu.

Puis, ils ont été jetés dans un cercueil sans rite religieux pour les croyants, enterrés comme des anonymes. Et comme il n’y a pas eu de levée de corps le doute s’est emparé de nous. Est-ce bien nos morts que nous enterrions ?

Ces procédures trop dures, douloureuses et irrespectueuses humainement ont été fort heureusement par la suite rediscutées, leur côté trop immoral dénoncé vivement mais cependant, nous, parmi les premiers affectés, nous vivons avec ce traumatisme d’avoir abandonné nos proches.

Aujourd’hui, malgré cette crise sanitaire qui perdure, hélas, nous souhaitons que ce mal-être qui nous empêche d’avancer soit pris en compte.

Le corps médical, qui a récemment publié sur ce point un éminent professeur régulièrement invité sur les plateaux TV, spécialisés dans l’information, décrit parfaitement et reconnaît l’exagération des protocoles et les débordements à l’origine de nos souffrances.

Nous souhaiterions à présent que le premier homme de l’Etat nous accueille, nous, représentants de l’association Victimes du Covid-19…

Ce geste nous aiderait à ne plus nous sentir coupables d’avoir abandonné nos proches.

Nous souhaiterions entendre que le système dans lequel nous avions confiance avait trouvé des failles responsables de l’abîme et les conditions indignes dans lesquelles nos martyrs sont partis : des hommes et des femmes qui avaient des projets de vie, des passions, des perspectives pour notre monde, agissant au sein d’associations culturelles, sportives, humanitaires, œuvrant pour la planète et qui auraient mérité bien plus que la Légion d’honneur.

Monsieur le Président, rendons-leur l’hommage que notre société respectueuse de ces valeurs qu’ils défendaient leur doit. Cette marque de respect pourra servir de modèle aux hommes et aux femmes qui continueront à faire avancer notre monde dans la sérénité et la conscience de bien faire les choses.

Nous savons au moment où nous parlons que la priorité est le combat pour éradiquer ce virus meurtrier. Le moment venu, nous devrons nous pencher sur cette journée de deuil national et nous pourrons en débattre avec vous.

Monsieur le Président, je vous ai entendu et écouté vous adresser aux peuples du monde entier, rappelant et défendant les valeurs fondamentales de respect de l’homme et de la vie, honorant la mémoire des disparus, victimes de guerres et d’injustices.

Aujourd’hui, ce sont nos proches partis dans des conditions indignes et malheureuses qu’il faut réhabiliter par cet hommage. Je vous remercie au nom de toutes celles et ceux qui croient en ces valeurs que vous défendez et tous ceux qui, en vous écoutant rendre cet hommage officiel, viendront collaborer et œuvrer à un monde meilleur.

Dans l’attente de vous rencontrer, je vous prie d’agréer, monsieur le Président, l’assurance de ma haute considération. »

 
"Ben évidemment, notre but ultime c'est de rendre tout le monde malade, pour qu'on puisse enfin diriger la planète"....

 
La lettre de Sabrina Sellami à Emmanuel Macron
« Monsieur le Président,

Voilà à présent bientôt un an, je perdais successivement mon bien aimé père puis mon cher frère, tous deux victimes de la Covid-19.

L’épidémie en France était à ses tout débuts et les hôpitaux se préparaient semble-t-il déjà depuis un moment à l’idée de savoir comment et dans quelles circonstances le patient zéro se présenterait à eux.

Accueillis dans nos hôpitaux dans la précipitation, la confusion et l’incompréhension, ils ont malheureusement fait les frais de protocoles souvent humainement difficiles à supporter et que l’on pensait nécessaires pour se protéger de cet ennemi invisible.

Cette rigueur, poussée à son paroxysme, a fait vivre une prise en charge et une fin de vie misérables à ces pauvres victimes ainsi qu’à leurs proches.

Nous, les familles, avons souffert et continuons à ce jour à souffrir de ne pas avoir pu accompagner nos défunts dans ces moments extrêmes de leur vie. Nous ressentons un sentiment lourd de culpabilité. Ils nous faisaient confiance ! Et nous, nous avions confiance dans notre système, censé faire respecter notre droit le plus fondamental à la dignité humaine.

Mais au final, ils sont partis comme des pestiférés, un corps ou plutôt un emballage bourré de virus et dont il fallait se débarrasser au plus vite.

Ils ont été mis dans un sac plastique arrosé de javel, nus, sans toilette préalable et les orifices bouchés, sans que l’on puisse leur dire adieu.

Puis, ils ont été jetés dans un cercueil sans rite religieux pour les croyants, enterrés comme des anonymes. Et comme il n’y a pas eu de levée de corps le doute s’est emparé de nous. Est-ce bien nos morts que nous enterrions ?

Ces procédures trop dures, douloureuses et irrespectueuses humainement ont été fort heureusement par la suite rediscutées, leur côté trop immoral dénoncé vivement mais cependant, nous, parmi les premiers affectés, nous vivons avec ce traumatisme d’avoir abandonné nos proches.

Aujourd’hui, malgré cette crise sanitaire qui perdure, hélas, nous souhaitons que ce mal-être qui nous empêche d’avancer soit pris en compte.

Le corps médical, qui a récemment publié sur ce point un éminent professeur régulièrement invité sur les plateaux TV, spécialisés dans l’information, décrit parfaitement et reconnaît l’exagération des protocoles et les débordements à l’origine de nos souffrances.

Nous souhaiterions à présent que le premier homme de l’Etat nous accueille, nous, représentants de l’association Victimes du Covid-19…

Ce geste nous aiderait à ne plus nous sentir coupables d’avoir abandonné nos proches.

Nous souhaiterions entendre que le système dans lequel nous avions confiance avait trouvé des failles responsables de l’abîme et les conditions indignes dans lesquelles nos martyrs sont partis : des hommes et des femmes qui avaient des projets de vie, des passions, des perspectives pour notre monde, agissant au sein d’associations culturelles, sportives, humanitaires, œuvrant pour la planète et qui auraient mérité bien plus que la Légion d’honneur.

Monsieur le Président, rendons-leur l’hommage que notre société respectueuse de ces valeurs qu’ils défendaient leur doit. Cette marque de respect pourra servir de modèle aux hommes et aux femmes qui continueront à faire avancer notre monde dans la sérénité et la conscience de bien faire les choses.

Nous savons au moment où nous parlons que la priorité est le combat pour éradiquer ce virus meurtrier. Le moment venu, nous devrons nous pencher sur cette journée de deuil national et nous pourrons en débattre avec vous.

Monsieur le Président, je vous ai entendu et écouté vous adresser aux peuples du monde entier, rappelant et défendant les valeurs fondamentales de respect de l’homme et de la vie, honorant la mémoire des disparus, victimes de guerres et d’injustices.

Aujourd’hui, ce sont nos proches partis dans des conditions indignes et malheureuses qu’il faut réhabiliter par cet hommage. Je vous remercie au nom de toutes celles et ceux qui croient en ces valeurs que vous défendez et tous ceux qui, en vous écoutant rendre cet hommage officiel, viendront collaborer et œuvrer à un monde meilleur.

Dans l’attente de vous rencontrer, je vous prie d’agréer, monsieur le Président, l’assurance de ma haute considération. »

c poignant ((
grandes pensées à celles et ceux qui ont été privés de soins et à leur famille à cause de la mauvaise gestion de la crise...et la liste va s'allonger vu comment commence 2021..on dirait un mauvais film
 

Ivermectine, hydroxychloroquine... Où en sont les traitements contre le coronavirus aujourd’hui ?​


L’œil rivé sur la vaccination, aurions-nous perdu de vue l’état des traitements contre le Covid-19 ? Où en est-on ?


Comment a évolué le destin de l’hydroxychloroquine, molécule défendue par le professeur marseillais Didier Raoult ?


Que penser de l’ivermectine, cet antiparasitaire désormais mis en avant par une un certain nombre de praticiens ? Q


u’est-ce qui est validé scientifiquement ? Existe-t-il des traitements précoces dont l’efficacité est prouvée ? Comment traite-t-on les patients hospitalisés ? Cet article a pour ambition de faire le point sur l’état d’avancement des recherches.


Fin de partie pour l’hydroxychloroquine ?​

Ces derniers jours, les commentateurs scientifiques se sont emballés sur Twitter sur le fait que le professeur Raoult aurait fait marche arrière, et reconnu que l’hydroxychloroquine n’était pas efficace.

La réponse est plus nuancée.


L’équipe du professeur Raoult a publié le 4 janvier une lettre revenant sur l’étude parue initialement en mars 2020, à propos de l’efficacité de la molécule.


Elle a réanalysé ses données sur le petit nombre de patients enrôlés dans l’étude (42) et a ajouté, en plus de la charge virale, des indicateurs comme le besoin d’oxygène, le transfert en unité de soins intensifs, le décès ou la durée de séjour à l’hôpital.

Conclusion sur ces aspects, à part sur la durée de séjour à l’hôpital, il n’y a pas de différence significative constatée dans le groupe avec l’hydroxychloroquine combinée avec l’antibiotique azithromicyne.


Nuance importante, donc, mais l’équipe maintient qu’il existe une amélioration en ce qui concerne la durée de séjour, dans le groupe traité par cette combinaison.


Cependant, cette durée n’a été calculée que sur 38 patients, puisque deux sont décédés, un troisième a été exclu de l’étude, et les informations étaient manquantes pour un quatrième.

Pas de rétropédalage intégral, donc, mais des précisions qui n’augmentent pas la fiabilité de cet essai sur un tout petit nombre de patients.

L’hydroxychloroquine a déchaîné les passions.


A en perdre la raison. Les publications sont nombreuses et il n’est pas possible ici d’en faire la revue.


Toujours est-il que ce médicament est maintenant aux oubliettes en Belgique.


Notre pays a abandonné ce traitement.

Depuis fin juin déjà, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) a arrêté tous les essais cliniques à base de cette molécule.

L’ivermectine est-elle efficace ?​

L’ivermectine est un antiparasitaire qui fait l’objet d’une attention particulière ces derniers temps.

Le NIH (instituts américains de santé) qui fournit des avis sur les traitements aux Etats-Unis, vient de publier sa recommandation sur l’ivermectine pour le traitement du Covid-19. Il a modifié sa recommandation de négative à neutre (ni pour ni contre).



Le comité scientifique "a déterminé qu’il n’y a actuellement pas suffisamment de données pour recommander ou non l’utilisation de l’ivermectine pour le traitement du Covid-19.


Les résultats d’essais cliniques suffisamment puissants, bien conçus et bien conduits sont nécessaires pour fournir des orientations plus spécifiques et fondées sur des preuves sur le rôle de l’ivermectine dans le traitement du Covid-19
."


La NIH note qu’il existe cependant des études cliniques rapportant des améliorations sur des patients, même si certaines n’ont montré aucun bénéfice ou aggravation de la maladie après utilisation de l’ivermectine.

Les études montrant un avantage à ce médicament "ont rapporté un délai plus court de résolution des manifestations de la maladie attribuées au Covid-19, une réduction plus importante des marqueurs inflammatoires, un plus court délai de clairance virale, ou un taux de mortalité plus faibles chez les patients ayant reçu de l’ivermectine que chez les patients ayant reçu des médicaments de comparaison ou un placebo.


[…]
". Cependant, conclut la NIH, "la plupart des études rapportées à ce jour contenaient des informations incomplètes et des limites méthodologiques importantes, ce qui rend difficile l’exclusion des causes courantes de biais", qu’il s’agisse de la taille de l’échantillon, de l’ajout de médicaments concomitants, ou d’utilisation de diverses doses et schémas d’ivermectine.

 

Bénéfice ou hasard ?​

Pourtant, des voix s’élèvent toujours, estimant qu’un traitement précoce pourrait être administré aux patients atteints de Covid-19.Pour elles, il y aurait tout avantage, étant donné les circonstances de la pandémie, à fournir ce traitement. Mais telle n’est pas la recommandation en Belgique.

Pour Jean-Christophe Goffard, directeur du service de médecine interne à l’hôpital Erasme, en l’absence de preuve, il faut s’abstenir : "La mortalité étant extrêmement variable d’un patient à l’autre, l’évolution péjorative étant extrêmement variable d’un patient à l’autre, il faut avoir des cohortes qui sont suffisamment importantes pour mesurer l’effet, et pour être sûr que l’effet observé n’est pas simplement lié au hasard. La majorité des patients à qui vous donnerez n’importe quel traitement ira bien, parce que la majorité des patients a une évolution qui est naturellement favorable au travers de cette maladie. C’est le hasard, c’est simplement ça."

Pas recommandé, mais à poursuivre​

Cependant, les études sur l’ivermectine sont encore en cours. Une récente publication à propos d’un essai pilote espagnol (Clinique universitaire de Navarre et Bacelona Institute for Global Health) réalisé en double aveugle, randomisé, contrôlé par placebo sur deux petits groupes de patients atteints de Covid-19 non sévère et sans facteur de risque de maladie compliquée, est nuancée.

Elle conclut qu’il n’y a "aucune différence dans la proportion de patients positifs au test PCR parmi ceux ayant reçu une dose d’ivermectine dans les 72 heures suivant l’apparition de fièvre ou de toux". Cependant, les chercheurs ont constaté une réduction marquée de symptômes comme la perte ou baisse de l’odorat, la toux et une tendance à réduire la charge virale qui justifie une évaluation dans des essais plus importants.

Pas de miracle, donc, mais des recherches à poursuivre.


La vitamine D​

Egalement objet d’innombrables études, la vitamine D retient de plus en plus l’attention. Voilà maintenant que 73 experts francophones et 6 sociétés savantes françaises appellent à donner un supplément en vitamine D à l’ensemble de nos voisins français comme élément protecteur contre le Covid-19.

Comme le rapporte France inter, ces experts ne prétendent pas que la vitamine D empêchera les décès, mais ils estiment nécessaire de fournir ce qui pourrait être une "arme de plus face au Covid", comme le rapporte à nos confrères Cédric Annweiler, chef du service de gériatrie au CHU d’Angers, à l’origine de l’appel.
 
Nicolas Dauby, spécialiste en maladies infectieuses au CHU Saint-Pierre et chercheur FNRS, est circonspect : "La vitamine D, on pourrait trouver une association avec elle dans pratiquement toutes les pathologies…", dit-il en arborant un sourire en coin.



"Il y a beaucoup d’études qui montrent une relation entre la carence en vitamines D et le Covid-19 sévère, mais à chaque fois, il y a des potentiels biais qui sont par exemple le niveau socio-économique, la couleur de la peau, le fait de faire partie d’une minorité, …

Et à chaque fois qu’on donne de la vitamine D aux gens, dans d’autres pathologies, comme pour la tuberculose, on se rend compte qu’il n’y a pas d’effet.


On pensait qu’il y avait un rôle de la carence de la vitamine D pour la tuberculose (avec les sanatoriums), et quand on a commencé à donner des suppléments, on voyait qu’il n’y avait pas d’effet


Il y a une étude australienne qui est sortie récemment, sur des milliers de personnes, et qui montre que la supplémentation en vitamine D n’a pas d’impact sur les affections respiratoires.


Pour Nicolas Dauby, il faut donc en rester aux recommandations de base pour la vitamine D, émises par le Conseil supérieur de la santé, et que les médecins généralistes doivent suivre.

Pourquoi tant de violence, si c’était l’évidence ?​

La polémique sur les traitements précoces dont l’hydroxychloroquine a été présentée comme le premier, n’est cependant pas morte illico presto et elle a revêtu des accents violents.



Agressions verbales ou menaces physiques de chercheurs démentant l’efficacité de l’hydroxychloroquine, règlements de comptes entre croyants et partisans d’une méthode scientifique, tout se passe comme si l’émotion et le populisme avaient pris le dessus sur la raison.

Le 13 novembre, dernier, une équipe de chercheurs franco-suisses, composée notamment de Nathan Peiffer-Smadja, Mathieu Rebeaud et Thibault Fiolet, a rapporté ces agressions à la revue The Lancet, après avoir publié une méta analyse concluant à l’absence d’effet significatif de l’hydroxychloroquine sur la mortalité.


Cette analyse incluait 11.932 participants traités par hydroxychloroquine, 8081 par hydroxychloroquine et azithromycine et 12.930 patients dans un groupe témoin.

Comme ils l’expliquent, "plusieurs auteurs de cet ouvrage ont subi une violente campagne de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux, recevant des centaines d’insultes, de messages xénophobes, d’appels téléphoniques anonymes et d’intimidation, y compris des menaces de mort.


Ces actions se sont accompagnées du partage public des coordonnées, y compris l’adresse postale des auteurs, sur des groupes Facebook de centaines de milliers de membres.
"

Pour conclure : tout le monde aimerait, mais…​

 
Si un traitement était validé scientifiquement, pourquoi donc les infectiologues s’en passeraient-ils ?


Et pourquoi l’émotion et la violence prennent-elles le dessus sur la raison ?


Dans ce débat, ce n’est plus tant de l’efficacité qu’on discute, mais malheureusement souvent de croyances, mêlées de biais de confirmation, qui font que les croyants ne lisent que ce qui conforte leurs convictions.

Tous les médecins aimeraient trouver une molécule qui évite les hospitalisations et les complications chez les malades atteints de COVID-19.


Cependant, à ce jour, les plus cliniciens spécialistes de la maladie estiment qu’aucun n’a prouvé son efficacité.

Jean-Christophe Goffard, chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Erasme : "On serait tous très heureux d’avoir des traitements efficaces dès les phases précoces de la maladie, pour éviter les hospitalisations, ce serait une solution assez élégante, mais malheureusement, on a aucune démonstration d’une efficacité des différents traitements qui ont été soit réellement essayés dans des phases précoces, comme l’hydroxychloroquine, soit pour lesquels on a quelques petits essais qui ont été faits mais qui n’ont pas été convaincants tels que l’ivermectine.



Ce n’est pas pour autant qu’il faut abandonner, on a besoin de les développer, et la recherche continue à tous les niveaux, aussi bien pour recycler des médicaments existants, que pour développer des médicaments innovants.
"

Aujourd'hui, les patients Covid-19 hospitalisés et ayant besoin d'oxygène sont traités par dexaméthasone.



C'est le seul traitement ayant fait preuve d'une efficacité pour ce type de patients. Aucun traitement prophylactique ou précoce n'est recommandé, tant que des études complémentaires n'en ont pas prouvé l'efficacité.



 
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