T'imagine le carnage si la centrale nucléaire la plus proche pète ? Vu le peu de lits de soins intensifs qu'on a, ça va être l'hécatombe.
Et, hélas, y'a pas de vaccin contre une explosion nucléaire ou une catastrophe naturelle...
Je te dis ça car, vois-tu, je me serais probablement fait vacciné si je n'avais pas dû aller en Martinique en juillet dernier (à l'époque, fallait 6 semaines entre les deux premières doses et les faire au même endroit... maintenant, c'est free-style^^). Du coup, j'ai attendu.
En Martinique, reprise de l'épidémie. Le gouvernement, à 8000km de là, leur parle comme à des merdes - alors qu'avec le chloredécone, on peut comprendre que les populations locales soient assez sceptiques quant aux discours sanitaires venant de Paris.
J'ai discuté avec pas mal de Martiniquais (en trois semaines, dont une semaine de quarantaine à ton hôtel, t'as un peu de temps^^), un chauffeur de taxi m'a plus marqué que les autres : pour le vaccin, il pestait que des lits et une antenne de l'hôpital avaient été supprimés. Son discours était que : si les lits sont encombrés par des patients covid, on va faire comment en cas de catastrophe alors qu'on est en zone sismique (eh oui, ces îles paradisiaques dansent au pied de volcan) et qu'on entre en période d'ouragan ?
Le problème est la crise hospitalière, pas la crise sanitaire. Demain, c'est une simple épidémie de grippe ou de gastro qui mettra l'hôpital déplumé par 20 ans de réductions budgétaires en collapse. Y'a des vaccins contre ça ?