Statut des évangiles pour les musulmans

Vous divisez Dieu en trois alors que Dieu est UNIQUE INDIVISIBLE. Les termes utilisé dans les "évangiles" ont detournés les croyants de la Vérité.
La Trinité existe justement pour affirmer que Dieu est Unité parfaite ! Même si nous le percevons de plusieurs façons
C'est tout le sens de la Trinité , préserver son Unité
D'ailleurs le Coran ne condamne pas la Trinité il dit "ne dites pas 3, cela est mieux pour vous"
Nous ne disons pas 3 mais Trinité, c'est toute la différence
Ou est ce un problème de traduction.de ma part ?
 
Vous divisez Dieu en trois alors que Dieu est UNIQUE INDIVISIBLE. Les termes utilisé dans les "évangiles" ont detournés les croyants de la Vérité.
La Trinité existe justement pour affirmer que Dieu est Unité parfaite ! Même si nous le percevons de plusieurs façons
C'est tout le sens de la Trinité , préserver son Unité
D'ailleurs le Coran ne condamne pas la Trinité il dit "ne dites pas 3, cela est mieux pour vous"
Nous ne disons pas 3 mais Trinité, c'est toute la différence
Ou est ce un problème de traduction.de ma part ?
De mon point de vue c'est plutôt l'islam qui divise Dieu en le séparant a ce point de ses créatures
 
Je crois qu'on est d'accord en fait. Je dirais que c'est plutôt le rapport à Dieu qui évolue. La Loi existe encore, mais avant le Christ, Dieu se tenait à distance des créatures et communiquait la Loi pour les guider et les juger. Après le Christ, la relation cherchée avec Dieu devient une relation de communion. Et l'homme intériorise la Loi , ou la Loi est inscrite dans le coeur.
Et cela est plus exigeant oui , c'est en ce sens que je disait qu'il y a sans doute paradoxalement plus d'interdits dans le christianisme qu'en islam.
Je suis tout à fait d'accord avec vous.
 
Tous disent la même chose, à savoir que le Christ est le Fils de Dieu, qu'il est mort sur la croix et ressuscité au troisième jour.
Contradictions entre les quatre évangiles

1/ Généalogie de JC

Bien que JC soit né de Marie, restée vierge, Joseph n'ayant aucun rôle dans l'affaire, les rédacteurs ont cru bon de préciser la filiation de JC du côté du charpentier. Matthieu et Luc n'hésitent pas à reconstituer la généalogie de Jésus mais sans cohérence entre elles : 42 générations jusqu'à Abraham selon Matthieu (1, 1-17) et 77 jusqu'à Dieu selon Luc (3, 23-38) dont 56 jusqu'à Abraham.

2/ Lieu de naissance

Matthieu et Luc font naître JC à Bethléem mais Marc et Jean n'abordent pas la question ce qui, certes, ne constitue pas une contradiction.

3/ Epoque

La naissance de JC eut lieu du temps d'Hérode, qui régna jusqu'en -4, d'après Matthieu. Luc donne des renseignements plus précis en mentionnant un évènement contemporain, le recensement de l'empire romain alors que Quirinius était gouverneur de Syrie. Cela situe la naissance en +6 soit 9 ans plus tard. Luc donne deux indications de l'âge de JC (Luc 2,42 et 3,23) ce qui permet de savoir qu'en la 15ème année du règne de Tibère (soit en 29) JC avait entre 12 et 30 ans ce qui correspond à une naissance entre -2 et -17. L'étoile des mages n'aide en rien la recherche, il s'agit plus probablement d'un délire mystique que d'un réel évènement astronomique.

La crucifixion ne permet pas de dissiper les brumes occultant la détermination des dates. Le seul renseignement est qu'elle eut lieu pendant le mandat de Ponce Pilate, soit entre 26 et 36. Par ailleurs, Jean (8,57) indique que JC est âgé de moins de 50 ans (mais à quel moment?) ce qui semblerait indiquer qu'il était âgé de plus d'une trentaine d'années lorsqu'il fut cloué sur la croix. Ceci correspond à une naissance très antérieure à -4.

Devant ces éléments contradictoires, la plus sage des conclusions est soit de constater notre ignorance, soit que ces incertitudes sont inhérentes à l'invention du personnage par plusieurs auteurs.

4/ Les mages

Matthieu est le seul à mentionner ces voyageurs, Marc, Luc et Jean n'y faisant pas appel. Ces visiteurs sont désignés comme des mages et non comme des rois comme la tradition actuelle le fait supposer. Il pourrait aussi bien s'agir de magiciens ou d'astrologues. De plus, ni le nombre de mages, ni leur identité n'est indiqué dans l'évangile de Matthieu.

Quant à l'étoile guide, son mouvement interdit que ce soit un rapprochement serré entre deux planètes et aucune comète ni évènement particulier n'est mentionné à cette époque. L'imagination de l'auteur a, là aussi, donné libre cours à sa fantaisie.

La suite...
 
Contradictions entre les quatre évangiles

1/ Généalogie de JC

Bien que JC soit né de Marie, restée vierge, Joseph n'ayant aucun rôle dans l'affaire, les rédacteurs ont cru bon de préciser la filiation de JC du côté du charpentier. Matthieu et Luc n'hésitent pas à reconstituer la généalogie de Jésus mais sans cohérence entre elles : 42 générations jusqu'à Abraham selon Matthieu (1, 1-17) et 77 jusqu'à Dieu selon Luc (3, 23-38) dont 56 jusqu'à Abraham.

2/ Lieu de naissance

Matthieu et Luc font naître JC à Bethléem mais Marc et Jean n'abordent pas la question ce qui, certes, ne constitue pas une contradiction.

3/ Epoque

La naissance de JC eut lieu du temps d'Hérode, qui régna jusqu'en -4, d'après Matthieu. Luc donne des renseignements plus précis en mentionnant un évènement contemporain, le recensement de l'empire romain alors que Quirinius était gouverneur de Syrie. Cela situe la naissance en +6 soit 9 ans plus tard. Luc donne deux indications de l'âge de JC (Luc 2,42 et 3,23) ce qui permet de savoir qu'en la 15ème année du règne de Tibère (soit en 29) JC avait entre 12 et 30 ans ce qui correspond à une naissance entre -2 et -17. L'étoile des mages n'aide en rien la recherche, il s'agit plus probablement d'un délire mystique que d'un réel évènement astronomique.

La crucifixion ne permet pas de dissiper les brumes occultant la détermination des dates. Le seul renseignement est qu'elle eut lieu pendant le mandat de Ponce Pilate, soit entre 26 et 36. Par ailleurs, Jean (8,57) indique que JC est âgé de moins de 50 ans (mais à quel moment?) ce qui semblerait indiquer qu'il était âgé de plus d'une trentaine d'années lorsqu'il fut cloué sur la croix. Ceci correspond à une naissance très antérieure à -4.

Devant ces éléments contradictoires, la plus sage des conclusions est soit de constater notre ignorance, soit que ces incertitudes sont inhérentes à l'invention du personnage par plusieurs auteurs.

4/ Les mages

Matthieu est le seul à mentionner ces voyageurs, Marc, Luc et Jean n'y faisant pas appel. Ces visiteurs sont désignés comme des mages et non comme des rois comme la tradition actuelle le fait supposer. Il pourrait aussi bien s'agir de magiciens ou d'astrologues. De plus, ni le nombre de mages, ni leur identité n'est indiqué dans l'évangile de Matthieu.

Quant à l'étoile guide, son mouvement interdit que ce soit un rapprochement serré entre deux planètes et aucune comète ni évènement particulier n'est mentionné à cette époque. L'imagination de l'auteur a, là aussi, donné libre cours à sa fantaisie.

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Vous voyez des contradictions dans ce long copier coller sérieusement ?
 
Suite :

5/ Les noms des apôtres

Les quatre évangiles indiquent les noms des apôtres qui suivent JC mais les listes montrent quelques incompatibilités:​

Marc indique 13 noms, le treizième étant Lévi (Marc 2,14). Cependant, le passage correspondant à Marc (2,14) dans l'évangile de Matthieu (Matthieu 9,9) ne l'appelle pas Lévi mais Matthieu! Luc retient lui aussi Lévi (Luc 5,28) mais ne mentionne pas Thaddée au contraire de Matthieu et Marc. Un nouveau membre du groupe apparaît chez Luc, il s'agit de Judas, frère de Jacques, personnage distinct du traître Judas Iscariote. Enfin, Jean ajoute Nathanaël à cet échantillon déjà bien fourni. Jean mentionne aussi Judas, comme Luc, mais la liste complète des douze apôtres n'est pas donnée.

Devant une telle confusion comment accorder une fiabilité à ces énumérations? L'incohérence la plus révélatrice de la fantaisie de ces textes est qu'aucun apôtre ne se prénomme Marc ou Luc! Ces deux personnages sont pourtant censés avoir suivi JC pour pouvoir relater sa vie.

6/ Crucifixion

Nombreuses sont les représentations de la Passion de JC où on voit ce malheureux porter lui-même sa croix. N'en déplaise au clergé et aux artistes auteurs de ces œuvres, seul l'évangile de Jean précise que la croix a été portée par JC (Jean 19,27). Matthieu, Marc et Luc affirment au contraire qu'elle fut portée par un dénommé Simon, originaire de Cyrène, qui se trouvait sur les lieux au mauvais moment (Matthieu 27, 32, Marc 15, 21, Luc 23, 26).

Une fois cloué, JC a pour voisins deux brigands qui l'insultent selon Matthieu (27, 44) et Marc (15, 32) alors que Luc (23, 39-43) dit qu'un seul des deux l'insultait pendant que l'autre reconnaissait sa divinité.

Après avoir expiré, les évangiles content que JC fut enveloppé dans un linge. Ce linge est un linceul d'après Matthieu (27,59), Marc (15, 46) et Luc (23, 53) et des bandelettes selon Jean (19,40 et 20,5-6). La confusion est générale quand Luc parle lui aussi de bandelettes (Luc 24,12). Jean évoque aussi un linceul mais il est destiné uniquement à envelopper la tête du crucifié (Jean 20, 7). Il n'y a pas à douter que ces précisions n'altèreront en rien les convictions des partisans de l'authenticité du suaire de Turin , œuvre d'un artiste du 13ème ou 14ème siècle.

Comme dans tout bon scénario, JC doit prononcer des paroles solennelles juste avant son expiration. Selon Matthieu et Marc, JC s'interroge: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?", formule d'autant plus surprenante que ce même JC ne cessait de répéter qu'il faut croire à tout prix et être prêt à mourir pour Dieu... Pour Luc, JC prononce: "Père, je remets mon esprit entre tes mains", alors que Jean se contente d'une formule rapide: "Tout est consommé". Quatre évangiles, trois déclarations distinctes.

7/ La résurrection

La résurrection a curieusement lieu devant un public limité alors qu'un grand nombre de témoins n'aurait pu que servir les intérêts de la secte encore à ses débuts. Néanmoins, là encore, les versions diffèrent: l'apparition devant les apôtres a lieu en Galilée selon Matthieu (28,7-20), Marc (16,6-18) et Jean (21,1-23) alors que Luc (24,13-49) et Jean (20,19) la situent à Jérusalem.

On peut s'étonner que le message biblique ait traversé 2000 ans d'histoire malgré ces innombrables incohérences. Il faut cependant reconnaître au clergé le mérite d'avoir, d'une part, su administrer au peuple SA version des évangiles et, d'autre part, répété depuis des siècles que l'examen critique, rationnel ne pouvait s'appliquer aux textes sacrés.

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5/ Les noms des apôtres

Les quatre évangiles indiquent les noms des apôtres qui suivent JC mais les listes montrent quelques incompatibilités:​

Marc indique 13 noms, le treizième étant Lévi (Marc 2,14). Cependant, le passage correspondant à Marc (2,14) dans l'évangile de Matthieu (Matthieu 9,9) ne l'appelle pas Lévi mais Matthieu! Luc retient lui aussi Lévi (Luc 5,28) mais ne mentionne pas Thaddée au contraire de Matthieu et Marc. Un nouveau membre du groupe apparaît chez Luc, il s'agit de Judas, frère de Jacques, personnage distinct du traître Judas Iscariote. Enfin, Jean ajoute Nathanaël à cet échantillon déjà bien fourni. Jean mentionne aussi Judas, comme Luc, mais la liste complète des douze apôtres n'est pas donnée.

Devant une telle confusion comment accorder une fiabilité à ces énumérations? L'incohérence la plus révélatrice de la fantaisie de ces textes est qu'aucun apôtre ne se prénomme Marc ou Luc! Ces deux personnages sont pourtant censés avoir suivi JC pour pouvoir relater sa vie.

6/ Crucifixion

Nombreuses sont les représentations de la Passion de JC où on voit ce malheureux porter lui-même sa croix. N'en déplaise au clergé et aux artistes auteurs de ces œuvres, seul l'évangile de Jean précise que la croix a été portée par JC (Jean 19,27). Matthieu, Marc et Luc affirment au contraire qu'elle fut portée par un dénommé Simon, originaire de Cyrène, qui se trouvait sur les lieux au mauvais moment (Matthieu 27, 32, Marc 15, 21, Luc 23, 26).

Une fois cloué, JC a pour voisins deux brigands qui l'insultent selon Matthieu (27, 44) et Marc (15, 32) alors que Luc (23, 39-43) dit qu'un seul des deux l'insultait pendant que l'autre reconnaissait sa divinité.

Après avoir expiré, les évangiles content que JC fut enveloppé dans un linge. Ce linge est un linceul d'après Matthieu (27,59), Marc (15, 46) et Luc (23, 53) et des bandelettes selon Jean (19,40 et 20,5-6). La confusion est générale quand Luc parle lui aussi de bandelettes (Luc 24,12). Jean évoque aussi un linceul mais il est destiné uniquement à envelopper la tête du crucifié (Jean 20, 7). Il n'y a pas à douter que ces précisions n'altèreront en rien les convictions des partisans de l'authenticité du suaire de Turin , œuvre d'un artiste du 13ème ou 14ème siècle.

Comme dans tout bon scénario, JC doit prononcer des paroles solennelles juste avant son expiration. Selon Matthieu et Marc, JC s'interroge: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?", formule d'autant plus surprenante que ce même JC ne cessait de répéter qu'il faut croire à tout prix et être prêt à mourir pour Dieu... Pour Luc, JC prononce: "Père, je remets mon esprit entre tes mains", alors que Jean se contente d'une formule rapide: "Tout est consommé". Quatre évangiles, trois déclarations distinctes.

7/ La résurrection

La résurrection a curieusement lieu devant un public limité alors qu'un grand nombre de témoins n'aurait pu que servir les intérêts de la secte encore à ses débuts. Néanmoins, là encore, les versions diffèrent: l'apparition devant les apôtres a lieu en Galilée selon Matthieu (28,7-20), Marc (16,6-18) et Jean (21,1-23) alors que Luc (24,13-49) et Jean (20,19) la situent à Jérusalem.

On peut s'étonner que le message biblique ait traversé 2000 ans d'histoire malgré ces innombrables incohérences. Il faut cependant reconnaître au clergé le mérite d'avoir, d'une part, su administrer au peuple SA version des évangiles et, d'autre part, répété depuis des siècles que l'examen critique, rationnel ne pouvait s'appliquer aux textes sacrés.

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Oui, et ?
 
Je suis chrétien et excusez moi ce résumé est tout à fait caricatural, en tout cas une très mauvaise façon de présenter le christianisme
On ne devient pas chrétien pour sauver sa peau au jugement dernier, on le devient par amour pour jesus le reste vient en surplus, et cela est bien trop mystérieux pour l'affirmer comme vous le faites dans ce résumé sans aucune humilité, excusez moi
D'une part, ce n'est pas moi qui ai fait ce résumé. D'autre part, je ne vois absolument pas où vous y avez trouvé une présentation égoïste de la foi chrétienne. Les dogmes du christianisme sont faciles à résumer. C'est leur sens qui est mystérieux, ce qui est normal puisqu'il s'agit de Dieu.
 
Je ne sais pas qui l'a fait mais je le trouve caricatural.
A la limite je comprends qu'un chrétien avec beaucoup de fois y trouvent du sens mais mettez vous a la place d'un non chrétien qui lit ça ...

C'est comme un musulman qui dirait "les musulmans au paradis , les mécréants en enfer , fin de l'histoire"

D'une part, ce n'est pas moi qui ai fait ce résumé. D'autre part, je ne vois absolument pas où vous y avez trouvé une présentation égoïste de la foi chrétienne. Les dogmes du christianisme sont faciles à résumer. C'est leur sens qui est mystérieux, ce qui est normal puisqu'il s'agit de Dieu.
 
Suite :

Jésus menaçant et autoritaire

JC, tel qu'il est décrit dans les évangiles, n'est pas uniquement l'être bon, généreux, humaniste que l'Eglise chrétienne nous dépeint. Les clercs ont prudemment oublié de montrer le perturbateur qui n'hésite pas à menacer des pires maux ses opposants ainsi que ceux qui n'adhèrent pas à sa foi, la liberté du culte lui étant inconnue.

Ainsi, Matthieu (10,34) précise clairement les motivations de JC quand celui-ci s'exclame:"Ce n'est pas la paix que je suis venu apporter mais le glaive".

La notion de famille se trouve malmenée dans Matthieu (10,35-36): "Oui je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère. On aura pour ennemis les gens de sa maison."

Ou plus loin (Matthieu 10,37): "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi". Voir aussi Luc (12,51-53).

L'autoritarisme de JC est manifeste dans son injonction à un individu de laisser l'enterrement de son père pour le suivre (Luc 9,59-60).

Luc (19,27): "Quand à ces gens qui me haïssent et n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et massacrez-les en ma présence!".
 
Suite :

Jésus menaçant et autoritaire

JC, tel qu'il est décrit dans les évangiles, n'est pas uniquement l'être bon, généreux, humaniste que l'Eglise chrétienne nous dépeint. Les clercs ont prudemment oublié de montrer le perturbateur qui n'hésite pas à menacer des pires maux ses opposants ainsi que ceux qui n'adhèrent pas à sa foi, la liberté du culte lui étant inconnue.

Ainsi, Matthieu (10,34) précise clairement les motivations de JC quand celui-ci s'exclame:"Ce n'est pas la paix que je suis venu apporter mais le glaive".

La notion de famille se trouve malmenée dans Matthieu (10,35-36): "Oui je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère. On aura pour ennemis les gens de sa maison."

Ou plus loin (Matthieu 10,37): "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi". Voir aussi Luc (12,51-53).

L'autoritarisme de JC est manifeste dans son injonction à un individu de laisser l'enterrement de son père pour le suivre (Luc 9,59-60).

Luc (19,27): "Quand à ces gens qui me haïssent et n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et massacrez-les en ma présence!".
C'est ridicule tu mélangés des paroles de Jésus et des paroles présentes dans des paraboles du coup on ne comprend rien !
 
Suite :

Jésus menaçant et autoritaire

JC, tel qu'il est décrit dans les évangiles, n'est pas uniquement l'être bon, généreux, humaniste que l'Eglise chrétienne nous dépeint. Les clercs ont prudemment oublié de montrer le perturbateur qui n'hésite pas à menacer des pires maux ses opposants ainsi que ceux qui n'adhèrent pas à sa foi, la liberté du culte lui étant inconnue.

Ainsi, Matthieu (10,34) précise clairement les motivations de JC quand celui-ci s'exclame:"Ce n'est pas la paix que je suis venu apporter mais le glaive".

La notion de famille se trouve malmenée dans Matthieu (10,35-36): "Oui je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère. On aura pour ennemis les gens de sa maison."

Ou plus loin (Matthieu 10,37): "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi". Voir aussi Luc (12,51-53).

L'autoritarisme de JC est manifeste dans son injonction à un individu de laisser l'enterrement de son père pour le suivre (Luc 9,59-60).

Luc (19,27): "Quand à ces gens qui me haïssent et n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et massacrez-les en ma présence!".
Vous avez là l'illustration du caractère très exigeant de la foi chrétienne. Elle implique une adhésion du cœur absolue, radicale. C'est cette radicalité de la foi qui est exprimée ici, non la radicalité de Jésus. Sur Luc 19,27, vous oubliez de dire qu'il s'agit ici d'une parabole racontée par Jésus, non d'un ordre de Jésus lui-même. Ne soyez pas, en plus, malhonnête.
 
Je ne sais pas qui l'a fait mais je le trouve caricatural.
A la limite je comprends qu'un chrétien avec beaucoup de fois y trouvent du sens mais mettez vous a la place d'un non chrétien qui lit ça ...

C'est comme un musulman qui dirait "les musulmans au paradis , les mécréants en enfer , fin de l'histoire"
Je comprends ce que vous dites. Je n'adhère pas non plus à l'idée que les chrétiens iraient au paradis et les autres en Enfer, parce que c'est contraire à notre foi en Dieu, qui est Amour.
 
1° Sur les contradictions entre l'Évangile selon Matthieu et les Actes des Apôtres

- Iosèph (Joseph) fut-il le père de Ièsous (Jésus) ?


Les versets 18 et 25 du chapitre 1 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec les versets 30 à 32 du chapitre 2 et le verset 23 du chapitre 13 des Actes des Apôtres.

En Matthieu, il est écrit, en 1, 18 : "(..) Maria, sa mère, ayant été fiancée à Iosèph, se trouva enceinte de l'Esprit Saint, avant qu'ils aient habités ensemble", et en 1, 25, Iosèph "ne la connut point jusqu'à ce qu'elle ait enfanté un fils, auquel il donna le nom de Ièsous", alors qu'il est mentionné en Actes 2, 30-32, au sujet de David : "(..) Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône (..) C'est ce Ièsous que Dieu a ressuscité (..)", et en 13, 23 : "C'est de la postérité de David que Dieu (..) a suscité un sauveur (..) Ièsous".

- Qui fut choisi par Jésus ?

Le verset 3 du chapitre 10 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 13 du chapitre 1 des Actes des Apôtres. En Matthieu 3, 18, "Thaddée" figure parmi les Douze, alors qu'en Actes 1, 16, c'est "Jude, fils de Jacques".

- Jésus demanda-t-il à ses disciples d'aller vers les païens ?

Le verset 5 du chapitre 10 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 21 du chapitre 22 et le verset 28 du chapitre 28 des Actes des Apôtres. En Matthieu 10, 5, il est écrit : "(..) N'allez pas vers les païens", alors qu'en Actes, il est mentionné, en 22, 21 : "Alors il me dit : Va, je t'enverrai au loin vers les nations", et en 28, 28 : "Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu'ils l'écouteront".

- Jésus vint-il pour apporter la paix ?

Le verset 34 du chapitre 10 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 36 du chapitre 10 des Actes des Apôtres. En Matthieu 10, 34, il est écrit : "Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée", alors qu'en Actes, il est mentionné, en 10, 36 : "(..) en leur annonçant la paix par Jésus-Christ".

- Que fit Judas avec les pièces d'argent ?

Le verset 5 du chapitre 27 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 18 du chapitre 1 des Actes des Apôtres. En Matthieu 27, 5, "Judas jeta les pièces d'argent dans le temple (..)". En revanche, en Actes des Apôtres 1, 18, il est écrit : "Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime (..)".

- Qui acheta le champ ?

Les versets 6 et 7 du chapitre 27 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec le verset 18 du chapitre 1 des Actes des Apôtres. En Matthieu 27, 6-7, il est écrit : "Les principaux sacrificateurs (..) achetèrent avec cet argent le champ du potier (..)". En revanche, en Actes des Apôtres 1, 18, il est mentionné au sujet de Judas : "Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime (..)".

- Jésus fut-il le premier à ressusciter ?

Le verset 52 du chapitre 27 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec le verset 23 du chapitre 26 des Actes des Apôtres. En Matthieu, des morts ressuscitèrent avant que Jésus fut mis dans un sépulcre, ainsi qu'il est écrit, en 27, 52, "plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent". En revanche, en Actes des Apôtres 26, 23, il est mentionné : "(..) le Christ (..) ressuscité le premier d'entre les morts (..)".
 
1° Sur les contradictions entre l'Évangile selon Matthieu et les Actes des Apôtres

- Iosèph (Joseph) fut-il le père de Ièsous (Jésus) ?


Les versets 18 et 25 du chapitre 1 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec les versets 30 à 32 du chapitre 2 et le verset 23 du chapitre 13 des Actes des Apôtres.

En Matthieu, il est écrit, en 1, 18 : "(..) Maria, sa mère, ayant été fiancée à Iosèph, se trouva enceinte de l'Esprit Saint, avant qu'ils aient habités ensemble", et en 1, 25, Iosèph "ne la connut point jusqu'à ce qu'elle ait enfanté un fils, auquel il donna le nom de Ièsous", alors qu'il est mentionné en Actes 2, 30-32, au sujet de David : "(..) Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône (..) C'est ce Ièsous que Dieu a ressuscité (..)", et en 13, 23 : "C'est de la postérité de David que Dieu (..) a suscité un sauveur (..) Ièsous".

- Qui fut choisi par Jésus ?

Le verset 3 du chapitre 10 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 13 du chapitre 1 des Actes des Apôtres. En Matthieu 3, 18, "Thaddée" figure parmi les Douze, alors qu'en Actes 1, 16, c'est "Jude, fils de Jacques".

- Jésus demanda-t-il à ses disciples d'aller vers les païens ?

Le verset 5 du chapitre 10 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 21 du chapitre 22 et le verset 28 du chapitre 28 des Actes des Apôtres. En Matthieu 10, 5, il est écrit : "(..) N'allez pas vers les païens", alors qu'en Actes, il est mentionné, en 22, 21 : "Alors il me dit : Va, je t'enverrai au loin vers les nations", et en 28, 28 : "Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu'ils l'écouteront".

- Jésus vint-il pour apporter la paix ?

Le verset 34 du chapitre 10 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 36 du chapitre 10 des Actes des Apôtres. En Matthieu 10, 34, il est écrit : "Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée", alors qu'en Actes, il est mentionné, en 10, 36 : "(..) en leur annonçant la paix par Jésus-Christ".

- Que fit Judas avec les pièces d'argent ?

Le verset 5 du chapitre 27 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 18 du chapitre 1 des Actes des Apôtres. En Matthieu 27, 5, "Judas jeta les pièces d'argent dans le temple (..)". En revanche, en Actes des Apôtres 1, 18, il est écrit : "Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime (..)".

- Qui acheta le champ ?

Les versets 6 et 7 du chapitre 27 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec le verset 18 du chapitre 1 des Actes des Apôtres. En Matthieu 27, 6-7, il est écrit : "Les principaux sacrificateurs (..) achetèrent avec cet argent le champ du potier (..)". En revanche, en Actes des Apôtres 1, 18, il est mentionné au sujet de Judas : "Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime (..)".

- Jésus fut-il le premier à ressusciter ?

Le verset 52 du chapitre 27 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec le verset 23 du chapitre 26 des Actes des Apôtres. En Matthieu, des morts ressuscitèrent avant que Jésus fut mis dans un sépulcre, ainsi qu'il est écrit, en 27, 52, "plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent". En revanche, en Actes des Apôtres 26, 23, il est mentionné : "(..) le Christ (..) ressuscité le premier d'entre les morts (..)".
Oui, et ? (je ne m'attarde pas ici, vu que toutes ces soit-disant contradictions s'expliquent facilement : un exemple : Jude est aussi appelé Thaddée.)
 
- Sur la formule du baptême

Le verset 19 du chapitre 28 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec les versets 38 du chapitre 2, 16 du chapitre 8, 48 du chapitre 10 et 5 du chapitre 15 des Actes des Apôtres. En Matthieu 28, 19, la formule du baptême est "au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, alors qu'en Actes, en 2, 38 (1) et 8, 16, c'est "au nom de Jésus-Christ", en 10, 48 (2) "au nom du Seigneur", et en 19, 5 (3) "au nom du Seigneur Jésus".

(1) Selon Jésus
(2) selon Simon Pierre
(3) selon Saül de Tarse (Paul)

- Les disciples surent-ils comment prier ?

Les versets 7 à 13 du chapitre 6 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec le verset 26 du chapitre 8 de l'Épître aux Romains. En Matthieu, il est écrit, en 6, 7-13 : "En priant, ne multipliez pas de vaines paroles (..) Voici donc comment vous devez prier : (..)", alors qu'il est mentionné, en Romains 8, 26 : "(..) nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières".

- Que deviendront les fils de Israèl (Israël)?

Le verset 12 du chapitre 8 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 26 du chapitre 11 de l'Épître aux Romains. En Matthieu, il est écrit, en 8, 12 : "Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors (..) ", alors qu'il est mentionné, en Romains 11, 26 : "Et ainsi tout Israèl sera sauvé (..)".

- Jésus recommanda-t-il de juger ?

Le verset 1 du chapitre 7 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 15 du chapitre 2 et le verset 12 du chapitre 5 de la première Épître aux Corinthiens . En Matthieu 7, 1, il est écrit : "Ne jugez point, afin de ne pas être jugés", alors qu'en I Corinthiens, il est mentionné, en 2, 15 : "L'homme spirituel juge de tout, et n'est lui-même jugé par personne"

- À quelles personnes Jésus se montra-t-il premièrement ?

Les versets 1 et 9 du chapitre 28 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec le verset 5 du chapitre 15 de la première Épître aux Corinthiens. En Matthieu 28, 1 ; 9, il est écrit : "(..) Marie de Magdala et l'autre Marie (..) Jésus vint à leur rencontre (..)". Mais, en I Corinthiens 15, 5, il est mentionné : "(..) qu'il est apparut à Kèpha (..)".

- Quels disciples rencontrèrent Jésus après sa résurrection ?

Le verset 16 du chapitre 28 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 5 du chapitre 15 de la première Épître aux Corinthiens . En Matthieu 28, 16, ce sont "les onze disciples (..)" qui virent Jésus. En revanche, en I Corinthiens 15, 5, Jésus apparut "aux douze".

- Sur la preuve que Paul a trahi le maître

Le verset 5 du chapitre 10 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 2 du chapitre 2 de l'Épître aux Galates. En Matthieu 10, 5, il est écrit : "(..) N'allez pas vers les païens", alors qu'en Galates, il est mentionné, en 2, 2 : "(..) je leur exposai l'Évangile que je prêche parmi les païens".
 
- Jésus a-t-il aboli la Loi ?

Les versets 17 et 18 du chapitre 5 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec le verset 15 du chapitre 2 de l'Épître aux Éphésiens. En Matthieu, il est écrit, en 5, 17-18 : "Ne croyez pas que je suis venu pour abolir la loi (..) mais pour l'accomplir (..) Il ne disparaîtra pas de la Loi un seul iota, un seul trait de lettre (..)", alors qu'il est mentionné en Éphésiens 2, 15 : "Il a aboli la Loi avec ses commandements (..)".

- Jésus donna-t-il sa vie comme la rançon de plusieurs ?

Le verset 28 du chapitre 20 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 6 du chapitre 2 de la première Épître à Timothée. En Matthieu, il est écrit, en 20, 28 "(..) la rançon de plusieurs", alors qu'il est mentionné, en I Timothée 2, 6 : "(..) en rançon pour tous".

- Jésus connaissait-il toutes choses ?

Le verset 30 du chapitre 5 et le verset 32 du chapitre 13 de l'Évangile selon Marc sont en contradiction avec les versets 2 et 3 du chapitre 2 de l'Épître aux Colossiens. En Marc, il est écrit, en 5, 30 : "Jésus (..) dit : « Qui a touché mes vêtements ? »", et en 13, 32 : "« Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait (..) ni le fils (..)»", alors qu'il est mentionné, au sujet de Jésus, en Colossiens 2, 2-3 : "(..) le mystère de Dieu, Christ, en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance".

- Qui est le Créateur ?

Le verset 6 du chapitre 10 de l'Évangile selon Marc est en contradiction avec les versets 15 et 16 du chapitre 1 de l'Épître aux Corinthiens. En Marc, il est écrit, en 10, 6 : (..) Dieu fit l'homme et la femme". Mais, il est mentionné, en Colossiens 1, 15-16 : "(..) le fils (1) (..) Tout a été créé par lui (..)".

(1) Jésus de Nazareth

- Dieu eut-il Jésus comme unique fils ?

Le verset 38 du chapitre 3 de l'Évangile selon Luc est en contradiction avec les versets 9 et 15 du chapitre 4 de la première Épître de Jean. En Luc 3, 38, il est écrit : "(..) Adam, fils de Dieu", alors qu'en I Jean , il est mentionné, en 4, 9 : "(..) Dieu a envoyé son fils unique (..) ; Jésus est le fils de Dieu (..)".

- Tout homme doit-il mourir ?

Le verset 51 du chapitre 8 et le verset 26 du chapitre 11 de l'Évangile selon Jean sont en contradiction avec le verset 12 du chapitre 5 de l'Épître aux Romains. En effet, il est écrit, en Jean, en 8, 51 : "«(..) si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort »", et en 11, 26 : "« et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas »". En revanche, en Romains, il est mentionné, en 5, 12 : "(..) la mort s'est étendue à tous les hommes (..)".
 
- Jésus a-t-il aboli la Loi ?

Les versets 17 et 18 du chapitre 5 de l'Évangile selon Matthieu sont en contradiction avec le verset 15 du chapitre 2 de l'Épître aux Éphésiens. En Matthieu, il est écrit, en 5, 17-18 : "Ne croyez pas que je suis venu pour abolir la loi (..) mais pour l'accomplir (..) Il ne disparaîtra pas de la Loi un seul iota, un seul trait de lettre (..)", alors qu'il est mentionné en Éphésiens 2, 15 : "Il a aboli la Loi avec ses commandements (..)".

- Jésus donna-t-il sa vie comme la rançon de plusieurs ?

Le verset 28 du chapitre 20 de l'Évangile selon Matthieu est en contradiction avec le verset 6 du chapitre 2 de la première Épître à Timothée. En Matthieu, il est écrit, en 20, 28 "(..) la rançon de plusieurs", alors qu'il est mentionné, en I Timothée 2, 6 : "(..) en rançon pour tous".

- Jésus connaissait-il toutes choses ?

Le verset 30 du chapitre 5 et le verset 32 du chapitre 13 de l'Évangile selon Marc sont en contradiction avec les versets 2 et 3 du chapitre 2 de l'Épître aux Colossiens. En Marc, il est écrit, en 5, 30 : "Jésus (..) dit : « Qui a touché mes vêtements ? »", et en 13, 32 : "« Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait (..) ni le fils (..)»", alors qu'il est mentionné, au sujet de Jésus, en Colossiens 2, 2-3 : "(..) le mystère de Dieu, Christ, en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance".

- Qui est le Créateur ?

Le verset 6 du chapitre 10 de l'Évangile selon Marc est en contradiction avec les versets 15 et 16 du chapitre 1 de l'Épître aux Corinthiens. En Marc, il est écrit, en 10, 6 : (..) Dieu fit l'homme et la femme". Mais, il est mentionné, en Colossiens 1, 15-16 : "(..) le fils (1) (..) Tout a été créé par lui (..)".

(1) Jésus de Nazareth

- Dieu eut-il Jésus comme unique fils ?

Le verset 38 du chapitre 3 de l'Évangile selon Luc est en contradiction avec les versets 9 et 15 du chapitre 4 de la première Épître de Jean. En Luc 3, 38, il est écrit : "(..) Adam, fils de Dieu", alors qu'en I Jean , il est mentionné, en 4, 9 : "(..) Dieu a envoyé son fils unique (..) ; Jésus est le fils de Dieu (..)".

- Tout homme doit-il mourir ?

Le verset 51 du chapitre 8 et le verset 26 du chapitre 11 de l'Évangile selon Jean sont en contradiction avec le verset 12 du chapitre 5 de l'Épître aux Romains. En effet, il est écrit, en Jean, en 8, 51 : "«(..) si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort »", et en 11, 26 : "« et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas »". En revanche, en Romains, il est mentionné, en 5, 12 : "(..) la mort s'est étendue à tous les hommes (..)".
C'est quoi ta source TIGELLIUS ?
 
- Quels sont ceux qui peuvent être appelés fils de Dieu ?

Le verset 12 du chapitre 1 de l'Évangile selon Jean est en contradiction avec le verset 14 du chapitre 8 de l'Épître aux Romains. En effet, il est écrit, en Jean, en 1, 12 : "(..) ceux qui croient en son nom (1)". En revanche, en Romains, il est mentionné, en 8, 14 : "(..) tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu".

1) au nom de "la lumière", Jésus.

- La femme adultère doit-elle être condamnée ?

Le verset 11 du chapitre 8 de l'Évangile selon Jean est en contradiction avec le verset 9 du chapitre 6 de l'Épître 1 Corinthiens. En Jean, il est écrit, en 8, 11, au sujet d'une femme prise en flagrant délit d'adultère : "(..) Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus (..)". En revanche, en I Corinthiens 6, 9, il est mentionné : "(..) Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères (..) n'hériteront le royaume de Dieu". En effet, il est précisé dans la loi mosaïque (Cf. Exode 20, 14 ; Lévitique 20, 10 ; Deutéronome 5, 18 et 22, 22) que la femme (ou un homme) ayant commis un adultère doit connaître la lapidation !

- Sur l'unicité de Dieu

Le verset 30 du chapitre 10 de l'Évangile selon Jean est en contradiction avec le verset 6 du chapitre 8 de l'Épître 1 Corinthiens. En effet, en 1 Corinthiens 8, 6, il est écrit : "(..) il n'y a qu'un seul Dieu le Père". (a) Or, en Jean 10, 30, les scribes ont blasphémé en ces termes : "Moi et le Père nous sommes un", pour tromper le peuple en laissant croire, par de fausses affirmations, que Jésus aurait voulu déclarer son égalité avec Dieu, le Père !

(a) "N'avons-nous pas un seul Père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? (Malachie 2, 10)

Qui est le Sauveur ?

Le verset 42 du chapitre 4 de l'Évangile selon Jean, les versets 31 du chapitre 5 et 23 du chapitre 13 des Actes des Apôtres sont en contradiction avec le verset 25 du chapitre 1 de l'Épître de Jude. En effet, il est écrit, en Jean 4, 42 : "(..) nous savons qu'il (1) est vraiment le Sauveur du monde", et, en Actes, en 5, 31 "Dieu l'a (1) élevé par sa droite comme Prince et Sauveur" et en 13, 23 : "(..) un Sauveur, qui est Jésus-Christ". En revanche, en Jude, il est mentionné, en 1, 25 : "à Dieu seul, notre Sauveur (..)".

(1) (Jésus-Christ)

Un Miracle sera-t-il donné à cette génération ?

OUI

« Il leur répondit: Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Matthieu 12,39-40)

NON
« Les pharisiens survinrent, se mirent à discuter avec Jésus, et, pour l’éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel. Jésus, soupirant profondément en son esprit, dit: Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe? Je vous le dis en vérité, il ne sera point donné de signe à cette génération. » (Marc 8,11-12)

Qui croire encore une fois ? Matthieu nous dit qu’un miracle sera donné et Marc nie complètement cet épisode. Ces pseudo témoins de la vie de Jésus(as) ne savent même pas ce qui s’est passé !

Combien de fois devait chanter le coq avant que Pierre ne renie Jésus(as) trois fois ?

Une fois ?

« Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. » (Luc 22,61)
« Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite: Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. » (Matthieu 26,75)

Deux fois ?
« Aussitôt, pour la seconde fois, le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite: Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant, il pleurait. » (Marc 14,72)
 
Que répond Jésus(as) à Pilate ?

« Tu le dis » ?

« Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. » (Matthieu 27,11)
« Pilate l’interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. » (Luc 23,3)
« Pilate l’interrogea: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. » (Marc 15,2)

« Tu le dis, je suis roi » ?
« Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit: Es-tu le roi des Juifs? Jésus répondit: Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi? Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. Pilate lui dit: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, je suis roi. » (Jean 18,33-37)

Jean rapporte ici, un passage supplémentaire où le Christ ni explicitement être le roi des Juifs « Mon royaume n’est pas de ce monde », ce que les autres ne rapportent pas. De plus, dans Matthieu, Luc et Marc Jésus(as) ne semble dire que « tu le dis », en d’autres termes, c’est toi qui insinue cela et non moi, alors que dans Jean il dit « Tu le dis, je suis roi ». Après avoir nié dans le même passage qu’il possédait un royaume (sous-entendu terrestre), il confirmera le contraire au verset 37 ! Ceci n’est qu’une petite divergence textuelle mais qui change complètement le sens de la phrase !

Quelle question est posée par Pilate à la foule ?

« Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs » ?

« Mais, comme c’est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la fête de Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs? » (Jean 18,39)
« Pilate leur répondit: Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs? » (Marc 15,9)

OU « Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ » ?
« Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ? » (Matthieu 27,17)

Dans Marc et Jean, Pilate leur demande simplement si les Juifs veulent voir Jésus(as) en vie, alors que dans Matthieu il leur propose de faire un choix !

L’Heure de la Crucifixion

La Troisième Heure (c’est-à-dire 9heures du matin)

« C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. » (Marc 15,25)

La Sixième Heure (c’est-à-dire midi)
« C’était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs: Voici votre roi. » (Jean 19,14)

D’après Marc à la troisième heure Jésus(as) fut crucifié (c-à-d à 9 heures du matin) mais selon Jean à la sixième heure (c-à-d à midi) il ne l’était toujours pas et se trouvait toujours chez Pilate… Qui croire ?

Que avait-il marqué au-dessus de la tête de Jésus(as) ?

« Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête: Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » (Matthieu 27,37)
« L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots: Le roi des Juifs. » (Marc 15,26)
« Il y avait au-dessus de lui cette inscription: Celui-ci est le roi des Juifs. » (Luc 23,38)
« Pilate fit une inscription, qu’il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue: Jésus de Nazareth, roi des Juifs. » (Jean 19,19)

NOTA : Si les évangelistes avaient été des témoins oculaires il auraient rapporté une seule version. Si on demandait à un enfant de 10 ans de lire une inscription sur une tombe, il serait la rapporter. Nous pouvons bien entendu admettre que ce sont des témoignages, nous pouvons également pardonner à l’historien des approximations de ce genre, mais peut-on pardonner à ceux qui sont sous inspiration divine, rappelons-le, d’un laxisme aussi latent que celui-ci ? Si sur une simple inscription, les témoignages ne concordent pas, quel crédit doit-on accorder au reste ?
 
Jésus(as) a-t-il gouté le vin ou non ? Etait-ce du vin mêlé de fiel ou mêlé de myrrhe ?

OUI

« ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel; mais, quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire. » (Matthieu 27,34)

NON
« Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas. » (Marc 15,32)

D’après les auteurs chrétiens, il s’agirait soit d’une surinterprétation des Psaumes de la part de Matthieu pour faire coller aux Ecritures (c-à-d l’Ancien Testament) soit une erreur de compréhension dans la traduction dans le passage de l’araméen au grec de la part du pseudo-Matthieu qui a écrit l’évangile. Il n’en demeure pas moins qu’il y a une contradiction manifeste entre ces deux passages

Que dit le centenier ?

Assurément, cet homme était Fils de Dieu ?

« Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu’il avait expiré de la sorte, dit: Assurément, cet homme était Fils de Dieu. » (Marc 15,39)
« Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent: Assurément, cet homme était Fils de Dieu. » (Matthieu 27,54)

Ou plutôt cet homme était juste ?
« Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste. » (Luc 23,47)

Les femmes annoncent-elles le retour du Christ aux disciples ou pas ?

NON

« Elles sortirent du sépulcre et s’enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies; et elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi. » (Marc 16,8)

OUI
« Elles s’éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. » (Matthieu 28,8)
« A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. » (Luc 24,9)
« Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses. » (Jean 20,18)

Nous remarquerons de plus, que dans Jean 20 :18, il ne s’agit que de Marie seule, ce qui constitue une autre contradiction avec Matthieu et Luc. Mais comme nous l’avons tous ces rapports sont contradictoires entre eux sur chaque aspect de la crucifixion. Même les témoins ne semblent pas d’accord sur le déroulement des choses.

Où est-ce que Jésus(as) revoit ses disciples après sa crucifixion ?

En Galilée ?

« Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. » (Matthieu 28,16)
« Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée: c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit. » (Marc 16,7)

A Jérusalem ?
« Se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés et disant: Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon. Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu au moment où il rompit le pain. Tandis qu’ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit: La paix soit avec vous! » (Luc 24,33-36)
« Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et leur dit: La paix soit avec vous! » (Jean 20,19)
 
NOTA : Si les évangelistes avaient été des témoins oculaires il auraient rapporté une seule version. Si on demandait à un enfant de 10 ans de lire une inscription sur une tombe, il serait la rapporter. Nous pouvons bien entendu admettre que ce sont des témoignages, nous pouvons également pardonner à l’historien des approximations de ce genre, mais peut-on pardonner à ceux qui sont sous inspiration divine, rappelons-le, d’un laxisme aussi latent que celui-ci ? Si sur une simple inscription, les témoignages ne concordent pas, quel crédit doit-on accorder au reste ?
Regardez, ce n'est pas très compliqué : les 4 évangiles sont des témoignages de foi, chacun aboutissant à la même conclusion (Jésus est Fils de Dieu, mort sur la croix et ressuscité) mais présentant la vie et les enseignements du Christ sous dans angles différents. Pourquoi sous des angles différents ? Parce que les évangélistes s'adaptaient aux fidèles qu'ils voulaient convaincre. Ainsi, Matthieu vise à convaincre les juifs, donc il axe son évangile sur cette communauté et insiste sur leurs coutumes. Marc insiste sur la dimension universelle de la Bonne Nouvelle. Luc vise un public grec et païen, donc son évangile insiste moins sur la Loi, et Jean, plus original, veut approfondir la théologie chrétienne, l'impact de la venue du Christ dans le monde. Chaque évangile a donc des visées différentes puisqu'il s'adresse à des publics différents. Mais la conclusion est la même : le Christ est le chemin, la vérité et la vie.
 
Petite conclusion

Ces témoignages tous aussi différents les uns que les autres, ne nous permettent aucunement de conclure quoique ce soit. Les évangélistes ne s’accordent ni sur la manière dont le Christ s’est fait arrêter, ni sur les personnes présentes au moment de la crucifixion, ni sur l’heure de la crucifixion, ni sur l’inscription sur le crucifix, ni sur la discussion avec les deux larrons, ni sur le fait que Jésus ait ou non goûté au vin avant de le refuser, ni sur ses dernières paroles, ni sur les personnes qui se rendirent au sépulcre, ni sur les personnes qui s’y trouvaient, ni sur ce qui a été dit au sépulcre, ni sur le fait que les femmes annoncent ou non aux disciples le retour de Jésus, ni même encore sur le lieu où ce dernier revoit ses disciples après la crucifixion ?

Nous avons plutôt l’impression que les chrétiens ne font que suivre des conjectures. D’ailleurs comment étaient-ils censés rapporter ces faits, si eux-mêmes n’y avaient pas du tout assisté car comme le disent les Evangiles « Tous l'abandonnèrent et prirent la fuite? » (Mc 14,50).

Pour valider un événement ne vaudrait-il pas mieux qu’on trouve des récits convergents ? Comment les évangélistes ont-ils collecté ces témoignages ? Se sont-ils assurés de rapporter les informations sûres au lieu de rapporter les rumeurs qui circulaient dans les marchés ? Où sont les chaînes de transmission des rapporteurs ? Nous ne le saurons malheureusement jamais, bien que toutes ces preuves plaident en faveur de la collecte « non sérieuse » d’information. Nous ne pouvons conclure ce chapitre que par l’expression de Marc 14,59 : « Même sur ce point-là leur témoignage ne s’accordait pas. »
 
Petite conclusion

Ces témoignages tous aussi différents les uns que les autres, ne nous permettent aucunement de conclure quoique ce soit. Les évangélistes ne s’accordent ni sur la manière dont le Christ s’est fait arrêter, ni sur les personnes présentes au moment de la crucifixion, ni sur l’heure de la crucifixion, ni sur l’inscription sur le crucifix, ni sur la discussion avec les deux larrons, ni sur le fait que Jésus ait ou non goûté au vin avant de le refuser, ni sur ses dernières paroles, ni sur les personnes qui se rendirent au sépulcre, ni sur les personnes qui s’y trouvaient, ni sur ce qui a été dit au sépulcre, ni sur le fait que les femmes annoncent ou non aux disciples le retour de Jésus, ni même encore sur le lieu où ce dernier revoit ses disciples après la crucifixion ?

Nous avons plutôt l’impression que les chrétiens ne font que suivre des conjectures. D’ailleurs comment étaient-ils censés rapporter ces faits, si eux-mêmes n’y avaient pas du tout assisté car comme le disent les Evangiles « Tous l'abandonnèrent et prirent la fuite? » (Mc 14,50).

Pour valider un événement ne vaudrait-il pas mieux qu’on trouve des récits convergents ? Comment les évangélistes ont-ils collecté ces témoignages ? Se sont-ils assurés de rapporter les informations sûres au lieu de rapporter les rumeurs qui circulaient dans les marchés ? Où sont les chaînes de transmission des rapporteurs ? Nous ne le saurons malheureusement jamais, bien que toutes ces preuves plaident en faveur de la collecte « non sérieuse » d’information. Nous ne pouvons conclure ce chapitre que par l’expression de Marc 14,59 : « Même sur ce point-là leur témoignage ne s’accordait pas. »
Avez-vous lu ma réponse sur votre précédent copié collé ?
 
Je te comprends merci de ta réponse !
je t'en prie!
Super intéressant sur l'histoire de Pilate (qui était préfet je croyais , non empereur). Il est vrai qu'il y a forcément un zone de floue sur la période qui laisse la porte ouverte à toute sorte d'interprétation et c'est important de se renseigner par soi même.
et encore!!! je retiens pas mot pour mot mes lectures mais il est trés interessant comme je l'ai dis précédemment de lire aussi l'histoire hors religieuse non pas qu'elle dit la vérité mais au moins ça peut nous aidé à y voir clair sur certaines contradictions par ci et par là lol

et attention!!! je ne fais pas ça dans un esprit de prouvé quoi que ce soit, du genre chrétien vs islam ou encore vs juif, non! je le fait surtout parceque c'est écrit dans le coran de le faire parceque + on s'informe et + on découvre et en religion il faut jamais pensé détenir la vérité et dire "seul dieu sait" certaines choses peuvent paraître vérité puis boum!!! tu te rend compte que non! bref tout ça c'est un cheminement qui se fait tout le long de sa vie et on doit surtout prié dieu de nous gardé sur la bonne voie
Moi je trouve que l'hypothèse d'une manipulation par Rome ne tient pas même , car l'empire ne s'est converti que 3 siècles plus tard. C'est énorme , si c'était le cas je ne comprends pas pq attendre 3 siècles , avant d imposer cette religion a l'empire ...
pour moi elle tient, comme dit le dicton "rome ne s'est pas fait en un jour" les choses change et aujourd'hui encore on sait pas comment demain elle vont évoluées bref!
pour moi c'est pas le fait que rome ai mis 3 siècles pour être la capitale des chrétiens

le premier pape ou évêque c'est pierre dit saint pierre? qu'a tu lu à son sujet? (c'est bel et bien un apotre des douzes)
Il est vrai qu'à partir du moment où on considère le Coran comme parole révélée (et il faut beaucoup de foi pour croire cela) ,
ceux qui ont la foi,ils vont y croire les yeux fermés, mais le coran a était étudier par des non musulmans théologiens/savants confondu (donc ils étaient neutre ) depuis des siècles car il referme une science qu'il était impossible de pensée à l'époque ou il est descendu ...

pour considéré le coran comme une parole révélé, il faut le médité surtout sans jugement être neutre que l'ont soit croyant ou pas, si la personne le lit en espérant y trouvait la haine,elle y trouvera que de la haine parceque le coran lui fera voir son propre coeur

et si la personne vient y trouver refuge,alors le coran sera son refuge

si la personne vient y chercher la science elle y trouvera la science ect ect... sur chaque prophète dieu swt a envoyé un miracle et celui du prophète sws c'est le coran
 
je comprends qu'il ne soit pas nécessaire de lire la Bible ou avec beaucoup de précautions.
Moi aussi je prends beaucoup de précautions en lisant la Bible ou le Coran ou n'importe quoi. Nous avons notre intelligence et notre intuition aussi ...
tout à fait on a était créé avec plusieurs dons et sens et on en a pas développé le tiers pour beaucoup , celui qui ne nous laisse pas les développés c'est shaytan qui lui sa mission est de nous égarés tous et il fait pas de distinction entre un chrétien,juif,ou musulman ou athées ect...

C'est assez logique avec le message de Jésus quand on y pense. Il dit bien qu'il est venu pour sauver les pêcheurs. Du côté des autres apôtres ce n'est guère mieux., certains sont des publicains (autrement dit des juifs collaborant pour Rome), Pierre apparaît comme très fiable dans sa foi,


en lisant l'histoire de pierre il a quand même dénoncé jésus par trois fois non?
Marie-Madeleine "l'apôtre des apôtres" est semble t il une ancienne prostituée...
mais quand elle a entendu l'évangil elle s'est convertie
Paul a rencontré le Christ sur le chemin de Damas. Je vous mets un lien si vous voulez en savoir plus. https://eglise.catholique.fr/actual...52-eclairage-sur-la-conversion-de-saint-paul/
Quand c’est Paul qui parle de Paul …

<<Ce récit n’est pas sans intérêt ni vérité. Mais les quelques 1 allusions que Paul a faites lui-même>>


à l’événement qui a bouleversé sa vie nous sont encore beaucoup plus précieuses.
Il en parle très sobrement. Il met surtout en valeur ce qui l’a précédé et ce qui l’a suivi.
Il ne dit pratiquement rien du processus lui-même. C’est tout juste s’il nous apprend indirectement que cela s’est passé à Damas (Ga 1, 17). Mais il met en lumière ce que cette rencontre du Christ a changé dans sa vie. Il le voit encore plus nettement après des années de ministère apostolique.

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j'ai tiré ça de ton lien, donc pas très convainquant :(
 
Pour les musulmans, Dieu est indifférent au temps et a son évolution. Il est le meilleur législateur et sa loi est la même Adam jusqu'au dernier homme.
1) Allah est le SEUL Législateur
2) Le fond de la LOI est la même mais la forme peut être un peu différente selon le peuple à qui est destiné le Message.
 
Et donc par.rapport a la loi il faut le voir à la manière d'un enfant qui grandit. Jusqu'à Jésus , l'homme était comme un enfant a qui il fallait fixer des règles simples pour qu'il comprenne. Et le punir (comme l'arche de Noé, les 7 plaies d'Égypte, Sodome et gomore etc.). Après Jésus c'est comme si nous étions devenu adulte, la Loi existe toujours mais elle est inscrite dans nos coeurs et nous en sommes responsables. Nous avons augmenté notre liberté pour le meilleur et le pire. Et dieu est desormais dans une relation exclusive d'amour avec l'humanité. Il n'y a plus de "colère de Dieu".
Ce n'est pas la vision musulmane. S'il t'arrivent des bricoles c'est parce qu'il y a une raison (colère de Dieu).
 
Vous avez là l'illustration du caractère très exigeant de la foi chrétienne. Elle implique une adhésion du cœur absolue, radicale. C'est cette radicalité de la foi qui est exprimée ici, non la radicalité de Jésus. Sur Luc 19,27, vous oubliez de dire qu'il s'agit ici d'une parabole racontée par Jésus, non d'un ordre de Jésus lui-même. Ne soyez pas, en plus, malhonnête.
Voyons la mauvaise foi est dans votre camp.
 
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