tanja tu es tout mignonne, pleine de naïveté tu crois en tes propres arguments et tu crois aux arguments de l'extrême-droite suisse
Merci de m'attribuer un descriptif si gentil, mais je te signale que je suis un Monsieur, d'un certain âge en sus, donc... tu serais mignone toi de rectifier lors d'une prochaine... réponse.
1) "l'eglise russe est chrétienne"... il faut bien être peu au fait de l'histoire du christianisme pour croire qu'il y a une fluidité entre le christianisme orthodoxe et le protestantisme, car Genève est la capitale du protestantisme (le calvinisme ca te dit qqch?), et une Eglise russe dans un tel environnement.... ca fait tache architecturellement tout autant que hmmm...
Oh que si que je connais un peu les antagonismes entre les différents courants chrétiens qui sont allés parfois jusqu'à s'étriper.
Mais la date dont on parle pour cette église orthodoxe russe fait que tout cela était dépassé depuis... un "certain" temps
Quant a son lieu, grandeur, etc... il m'a suffi de très peu pour trouver ceci :
Lemplacement désigné par les autorités se trouvait dans le quartier des Tranchées, à lextrémité sud-est de lancien monastère de Saint-Victor. Ce quartier était encore un «plein désert». Sur les plans, tracés en 1858, on ne voyait aucune maison entre Saint-Antoine et Malagnou, Contamines, Champel. Cest entre 1861 et 1862 que les rues du quartier furent tracées et ce nest quen 1870 que la rue Toepffer, adresse officielle de léglise, reçut son nom[49]. Jusquen 1880, léglise se dressera seule dans ce quartier à lurbanisation tardive[50].
Donc comme tu vois elle était loin de se situer dans le centre de Genève... et gênait bien peu dans ces lieux qui que ce soit !
«Le Journal de Genève» écrivait plusieurs décennies plus tard: «Poussés par le désir qui prévalait alors dembellir la Ville, nos députés navaient pas manqué de recommander que larchitecture de lédifice à élever sur un emplacement aussi apparent fût convenable»[51]. Cest ainsi que léglise russe de Genève se retrouva sur lun des emplacements les plus hauts et dominants de la ville.
Et ceci confirme que c'est pas en catimini ou avec dissentions qu'elle fut construite ainsi mais bien en fonction des souhaits des députés suisses.
http://orthodoxie.ch/doc/histoire/Geneve_gr.htm
disons un minaret .... la construction de l'Eglise russe de Geneve a commencé en 1859... a une époque ou on ne se parlait guère ni se mariait entre catholiques et protestants, encore moins avec les orthodoxes, qu'on ne voyait que comme des étrangers (majoritairement russes).... cette Eglise russe a du paraître bien étrange à la majorité du peuple genevois à l'époque, et je suis sure que si on l'avais consulté par référendum il aurait rejeté en bloc cette construction, sur la base des mêmes arguments que toi, à savoir des considérations faussement neutres comme l'harmonie visuelle, mais qui cache en réalité un refus de la différence.
Donc tu vois, on n'apprend pas au vieux singe a faire la grimace et tu aurais été mieux inspirée a au lieu de donner des leçons d'histoire... d'apprendre celle de cette église là au lieu de venir étaler... une science...un peu légère.
Il existe des suisses orthodoxes qui se rendent dans leur lieu de culte imposant, pourquoi pas des suisses musulmans qui se rendent dans une mosquée avec minaret?
Et bien que je sache ce dit lieu de culte imposant musulman existe non ?
Mais appramment soulève quelques problèmes et aux autorités suisses...et aux musulmans suisses si j'en crois ce que je lis sur ces deux liens :
http://www.hebdo.ch/_1328_.html
Certains responsables sont en effet directement importés dArabie saoudite et parachutés à la tête de la mosquée. Ainsi, certains des prêches dun des trois imams actuels, Mehdi Tonnerieux, Français converti émoulu des madrassas de Médine, «ne sont pas du tout appréciés sur le plan intellectuel», commente Hafid Ouardiri, voire sont «rigoristes et contestées», ajoute le directeur du CERMAM.
..../......«Le sermon est malheureusement souvent en décalage avec la réalité de lislam et la société genevoise dans laquelle il se vit», renchérit Nemat Mardam-Bey, petite fille du président fondateur de la mosquée du Petit-Saconnex qui dit ne «plus reconnaître luvre dont [son] grand-père a été linitiateur en 1975».
Plusieurs personnes ont confirmé au Temps les dires de Karim. Parmi elles, Jalel Matri, propriétaire dun café et salon de jeux aux Pâquis, se souvient de ce discours-là. «Jai eu le sentiment dêtre décalé par rapport à ce que disait cet imam. On ne voit pas les choses ici, à Genève, comme en Arabie saoudite. On est plus ouvert, on a des contacts avec des gens de partout, la femme a plus de place. Ce nest pas ma mentalité, cest tout.»
http://ch.altermedia.info/gnral/choc-culturel-la-mosque-de-genve_439.html
Quand aux autres lieux de culte, no comment, c'est toi qui décide d'en minimiser la particularité visuelle alors que pour les avoir vu et vivant dans la ville qui les accueille, je les trouve extrêmement voyants , et pourtant ca en me gêne pas (en tant que citoyenne suisse,pas en tant que citoyenne francaise qui cherche à exporter son modèle laïcard monolithique comme une vérité absolue), au contraire je trouve cela intéressant cette particularité visuelle.
Comme je ne suis pas sur "place" je ne pourrai pas commenter cette partie quant à la particularité visuelle ou pas de ces édifices.
Le problème d'ailleurs ne se situe pas là, puisque toutes les grandes villes ont en effet des édifices qui peuvent de par leur "exotisme" vis à vis des us architecturaux de l'entourage y compris s'ils sont religieux.
Le problème suisse apparamment se situant au niveau de la multiplicité de ceux dédiés a l'Islam... minaret compris.
Et quand bien même je ne serais pas d'accord, ce n'est pas de mon ressort: la constitution suisse est sensée mettre le musulman, le chrétien, le juif et le bouddhiste sur un même pied d'égalité. En tant que musulmane, j'ai droit à un lieu de culte à mon image, égal à mes aspirations. Et tant que la mairie m'a délivré un permis de construire et qu'il respecte les diverses normes de sécurité et environnementales, il n'appartient à personne de vouloir modeler la vision que j'ai de ma mosquée.
Mais bien entendu, la pratique de ta religion, tout comme en France est libre et égale a toute autre Ceci dit comme le minaret n'est pas une composante obligatoire dans la construction d'une mosquée, je me répète, les citoyens a qui cette question sera posée décideront de la validité ou pas des "permis de construire" en cours ou à venir.
L'habit ne fait pas le moine ma chère, de ce fait ni le minaret ni le clocher sont indispensables au culte pratiqué, c'est a l'intérieur de ces lieux, le message qui y est founi et celui dans le coeur des croyants que cela se situe cette Foi.
2) toi qui parles de monuments qui se déparent ou pas dans une ville, mais soyons francs, depuis quand est-ce qu'on consulte par votation le peuple pour qu'il nous donne des considérations architecturelles? Ce n'est pas le boulot des urbanistes ca?
Parceque cela dépasse d'une part les considérations architecturales et parceque d'autre part l'on est jamais censé faire ce qui a toujours prévalu. Avant les notables étaient désignés au bon vouloir des régnants, depuis belle lurette en Suisse et ailleurs en Occident c'est le peuple qui les élit.
Combien de monuments sont controversés pour leur manque d'harmonie, et pourtant.... aurais-ce été vraiment du ressort des français de décider si oui ou non on met une pyramide en verre au Louvre?
C'est vrai, cela existe et souvent bien peu de cas est fait aux simples habitants des choix perpétrés par le gouvernement. En l'occurrence que ce soit les Colones Baltar ou la Pyramide du Louvre il y eut des protestations à Paris, tout comme d'autres lieux.
Mais tu oublies un détail d'importance : ce sont des élus du peuple, Président compris, qui ont décidé ces ouvrages, pas une religion ... !
(suite....au prochain)