Selon Libération,
une Américaine aurait entamé le mois dernier des poursuites contre Tariq Ramadan, pour des faits remontant à la nuit du 30 au 31 août 2013, alors qu’il participait au 50e congrès de la Société islamique d’Amérique du Nord (ISNA). La plaignante, qui réside aujourd’hui au Koweit, a déposé plainte par téléphone au près de la police de Washington.
Toujours selon Libération, qui a pu consulter la plainte, elle accuse Tariq Ramadan d’avoir "placé son pénis dévêtu contre sa poitrine" et de l’avoir "touchée au niveau du décolleté", le tout "contre sa volonté".
qu 'et ces qu'elle sentait pas ?
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Chez Dreuz https://www.dreuz.info/2017/11/08/a...ne-americaine-victime-de-tariq-ramadan-parle/
Il ouvrit la porte.
Nous nous regardâmes pendant 2 secondes : je pouvais immédiatement sentir l’excitation dans ses yeux. Il a offert de me serrer la main. L’éclairage était très faible, sauf pour la télévision mise en sourdine et une lampe de table. Il a dit que j’avais l’air beaucoup mieux en personne que sur les photos. Je lui ai demandé s’il rencontrait souvent des gens à travers les médias sociaux et ensuite en personne, mais il m’a assuré que j’étais la seule, car il me faisait supposément confiance.
Je pouvais dire de ses regards qu’il était sexuellement intéressé par moi.
Il m’a pressé de me détendre et de ne pas être nerveuse. J’ai essayé d’évoquer des sujets généraux de conversation, mais je me sentais tellement nerveux que je ne pensais même pas que j’étais cohérente. Il devenait trop tard. Je devrais y aller maintenant.
Je me suis levée de ma chaise alors qu’il se tenait au milieu du salon, avec la porte derrière lui.
Alors que j’essayais de partir, il m’a prise par le poignet, essayant de me serrer dans ses bras et il s’est penché pour m’embrasser.
Comme j’étais trompée. C’est le Tariq Ramadan qui me suppliait pour un câlin !
J’ai immédiatement détourné mon visage et je l’ai repoussé en lui disant :
«Non, je ne le sens pas». Puis il m’a attiré encore plus fortement : « S’il vous plaît, s’il vous plaît, ارجوكارجوك [‘Je vous implore, je vous implore’].« Juste un câlin, juste un câlin », a-t-il insisté.J’ai élevé la voix : « Non, je ne le sens pas! »Il m’a ensuite relâchée, et est allé s’asseoir sur le canapé dans le salon.Je lui ai dit : «Pourquoi trompes-tu ta femme? Tu es un de ceux du Coran: يقولون ما لايفعلون [‘ils disent ce qu’ils ne font pas’].»
Avec un sourire, il secoua la tête en disant : «Tu ne sais pas, tu ne sais pas ».
« Je dois y aller maintenant », rétorquai-je.
Une énorme déception me traversa alors que je quittais la pièce et traversais les couloirs. J’ai eu pitié de sa femme, trompée par lui. Elle ne méritait pas ça. Puis un plus grand sentiment de pitié : pour la Ummah, comme un orphelin aux mains d’un beau-père abusif. Comme j’étais trompée ! C’est le Tariq Ramadan qui me suppliait pour un câlin !