Aigleloyal
VIB
Alors la réalité est claire :
- les causes naturelles sont responsables de 0% du réchauffement climatique depuis 50 ans
- les causes humaines sont responsables de 100% du rechauffement climatique depuis 50 ans.
Cela ne signifie pas que les "cycles naturels" chers aux climatosceptiques n'existent pas, mais les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines sont tellement intenses, que le climat ne peut que se réchauffer à long terme, avec quelques variations naturelles
Quant à notre futur, il est difficile d'imaginer à quoi un monde avec plusieurs degrés supplémentaires ressemblera.
Disparation des glaciers, mortalité accrue de la faune et de la flore (pas capable de s'adapter à un tel changement en si peu de temps), zones devenues inhabitables (à cause de la chaleur ou de la montée des eaux)
Je reste persuadé que l'humanité puisera jusqu'à la dernière goutte de pétrole, qu'importe si notre planète est saccagée.
Au lieu d'avoir une action commune et mondiale allant dans un sens positif pour la suite, on se retrouve dans un joyeux bordel ou qui fait quoi pour cette inaction au final.
Ces histoires de climat, de danger pour l'humanité ( ou pour les riches ? ), on sent dans les débats et sans l'avouer qu'il y a trop de gens sur Terre et qu'il faut trouver une solution, laquelle ?
Provoquer une troisième guerre mondiale ? Balancer un virus ? C'est quoi cette solution ? Et qui détermine qu'on est trop sur Terre ?
Si les américains commençaient par moins manger déjà...
La seule solution, ce serait de revenir à un mode de vie plus en adéquation avec la nature : mettre fin au capitalisme à marche forcée (où le fric et le profit immédiat a pris le pas sur le bon sens et la pérennité de notre monde.
Il faudrait revenir à un monde plus sobre, plus rural et agricole, sans informatique ni IA, diminuer au maximum les transports (en privilégiant les circuits courts), développer la permaculture, le recyclage, surtaxer les profits et la spéculation, mettre fin au tourisme de masse, au gaspillage éhonté, à cette société de consommation effrénée, au surtourisme de masse, etc, etc...
Bref, revenir aux fondamentaux.
Mais je n'y crois pas. Personne n'est prêt à de tels sacrifices sur son confort personnel.
Nous vivons en pleine dystopie, où une pou*fiasse qui se fait défoncer le c*l en live sur Onlyfans gagne bien mieux sa vie qu'un agriculteur ou un ingénieur.
Où il est devenu impossible de se loger décemment dans les grandes villes à cause de l'avidité des propriétaires qui privilégient le Airbnb pour les touristes de passage.
Où l'IA va rendre les gens incapables de réfléchir par eux-mêmes.
Où servir des dividendes élevés à quelques gros actionnaires est désormais plus important que distribuer un salaire décent aux employés.
Notre monde est devenu fou.
Nous sommes allés trop loin.
No way back.
Dernière édition:
Voilà qui devrait appeler à la modestie ceux qui prétendent tout comprendre au « climat » et nous imposer en conséquence des politiques de plus en plus liberticides et d’appauvrissement généralisé !
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Shifting Baseline Syndrome : Notre perception change à mesure que l'environnement se dégrade. On a oublié ce qu'était un "vrai" été du passé, et on s'adapte inconsciemment à cette nouvelle norme.
Les plantes, elles, ne s'adaptent pas : Ce qu'elles ont enduré lors des grandes vagues de chaleur du XXème siècle est maintenant la norme. Chaque été, elles souffrent un peu plus du réchauffement climatique.
Pas besoin de ressortir vos vieux articles sur 1911, 1947 ou 1976. Vos anecdotes ne changeront pas les faits : 2024 aurait été un cauchemar climatique pour nos ancêtres.
