Le tremblement de terre survenu près de Gaziantep, en Turquie, a provoqué au moins 76 morts dans le pays, et plus de 200 dans la Syrie voisine. Mais les bilans fournis par les autorités des deux pays sont encore provisoires.
Inlassablement, et dramatiquement, les chiffres ne font que de grimper. Un séisme de magnitude 7,8 dans le sud de la Turquie a provoqué, lundi 6 février, la mort de dizaines de personnes dans le pays ainsi qu’en Syrie voisine, et engendré de très importants dégâts.
D’après l’agence gouvernementale de gestion des catastrophes (AFAD), le bilan, toujours provisoire, est de 76 morts dans sept régions, et de 440 blessés. Le nombre de morts dans les zones contrôlées par le gouvernement en Syrie est de 237, auquel s’ajoutent au moins 639 blessés, selon le ministère de la santé syrien. Le nombre de victimes dans les régions tenues par les rebelles n’est pour l’heure pas encore connu.
D’après l’institut sismologique américain USGS, le tremblement de terre a eu lieu à 4 h 17 (2 h 17, heure de Paris), à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres. Selon l’AFAD, le séisme était d’une magnitude de 7,4, et d’une profondeur de 7 kilomètres. L’épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province turque de Kahramanmaras, à 60 kilomètres environ à vol d’oiseau de la frontière syrienne. Cinquante répliques ont été enregistrées en Turquie, selon l’AFAD. Les secousses ont également été ressenties au Liban et à Chypre, selon des correspondants de l’Agence France-Presse (AFP).
Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré sur Twitter que « des équipes de recherche et de sauvetage ont été immédiatement dépêchées » dans les zones touchées par le séisme. « Nous espérons que nous traverserons cette catastrophe ensemble au plus vite et avec le moins de dégâts possible », a-t-il ajouté.
Des civils bloqués sous les décombres
Vingt-huit personnes ont été tuées dans la province turque d’Adiyaman, a annoncé son gouverneur, faisant état d’une centaine de bâtiments effondrés. Au moins 23 personnes ont été tuées et 420 autres blessées dans celle de Malatya, a dit son gouverneur à la chaîne publique TRT. Celui de Sanliurfa a lui fait état de 18 morts et de 30 blessés dans sa province. Au moins six autres personnes ont été tuées dans la province de Diyarbakir, selon son gouverneur.
« Nous entendons les voix de victimes ici et là-bas. Nous pensons que peut-être 200 personnes se trouvent sous les décombres », a déclaré un secouriste dépêché devant un immeuble détruit de Diyarbakir, selon des images diffusées sur la chaîne NTV......................
Inlassablement, et dramatiquement, les chiffres ne font que de grimper. Un séisme de magnitude 7,8 dans le sud de la Turquie a provoqué, lundi 6 février, la mort de dizaines de personnes dans le pays ainsi qu’en Syrie voisine, et engendré de très importants dégâts.
D’après l’agence gouvernementale de gestion des catastrophes (AFAD), le bilan, toujours provisoire, est de 76 morts dans sept régions, et de 440 blessés. Le nombre de morts dans les zones contrôlées par le gouvernement en Syrie est de 237, auquel s’ajoutent au moins 639 blessés, selon le ministère de la santé syrien. Le nombre de victimes dans les régions tenues par les rebelles n’est pour l’heure pas encore connu.
D’après l’institut sismologique américain USGS, le tremblement de terre a eu lieu à 4 h 17 (2 h 17, heure de Paris), à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres. Selon l’AFAD, le séisme était d’une magnitude de 7,4, et d’une profondeur de 7 kilomètres. L’épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province turque de Kahramanmaras, à 60 kilomètres environ à vol d’oiseau de la frontière syrienne. Cinquante répliques ont été enregistrées en Turquie, selon l’AFAD. Les secousses ont également été ressenties au Liban et à Chypre, selon des correspondants de l’Agence France-Presse (AFP).
Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré sur Twitter que « des équipes de recherche et de sauvetage ont été immédiatement dépêchées » dans les zones touchées par le séisme. « Nous espérons que nous traverserons cette catastrophe ensemble au plus vite et avec le moins de dégâts possible », a-t-il ajouté.
Des civils bloqués sous les décombres
Vingt-huit personnes ont été tuées dans la province turque d’Adiyaman, a annoncé son gouverneur, faisant état d’une centaine de bâtiments effondrés. Au moins 23 personnes ont été tuées et 420 autres blessées dans celle de Malatya, a dit son gouverneur à la chaîne publique TRT. Celui de Sanliurfa a lui fait état de 18 morts et de 30 blessés dans sa province. Au moins six autres personnes ont été tuées dans la province de Diyarbakir, selon son gouverneur.
« Nous entendons les voix de victimes ici et là-bas. Nous pensons que peut-être 200 personnes se trouvent sous les décombres », a déclaré un secouriste dépêché devant un immeuble détruit de Diyarbakir, selon des images diffusées sur la chaîne NTV......................
Tremblements de terre en Turquie et en Syrie : plus de 2 600 victimes dénombrées, selon un bilan toujours provisoire
Les séismes, survenus en pleine nuit, ont entraîné l’effondrement de près 3 500 bâtiments dans le sud-est de la Turquie. Les bilans fournis par les autorités turques et syriennes ne cessent de s’alourdir.
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