hahaha wa baaaaaaaaaaaaaaaaazzzzz
persone ne parle des deputains, pauvre Seddiki
http://www.yabiladi.com/articles/details/25219/chomage-ministre-abdeslam-seddiki-coince.html
Chômage : Le ministre Abdeslam Seddiki coincé entre réalisme et fatalisme
Pour une fois qu'un ministre dit toute la vérité sur le chômage au Maroc, nous n'allons pas nous
plaindre. Cependant, la franchise d’Abdeslam Seddiki ne prête pas à l'optimisme pour l'avenir du Maroc. Entre chômage ou exil, l'avenir n'est pas rassurant.
9,2% de taux de chômage au Maroc fin 2013. Vous avez du mal à croire ce chiffre ? Ça tombe bien, le ministre de l'Emploi et des Affaires sociales, Abdeslam Seddiki est tout aussi méfiant. L'économiste, issu des rangs du PPS, ne donne que très peu de crédit aux statistiques officielles. Lors d'un entretien avec le quotidien Aujourd'hui le Maroc, il concède que « ce chiffre est peut-être en dessous de la réalité puisqu’il ne concerne que le chômage déclaré, n’a trait qu’aux cas recensés ». Il se fera plus précis en ajoutant que « les 4% auxquels on estime le taux dans le monde rural ne reflètent certainement pas le vécu ».
La sous-évaluation du nombre de chômeurs est encore plus inquiétante quand il annonce lui-même que le Maroc a aujourd'hui plus d'un million de demandeurs d'emplois. Pour ne rien arranger, chaque année le pays compte 180 000 nouveaux candidats sur le marché du travail. Face au diagnostic inquiétant du marché du travail par le ministre, les remèdes sont connus malgré leur manque d'efficacité par le passé. Il faut 6% de taux de croissance annuel du PIB pour digérer cet afflux important de nouveaux demandeurs, et un taux à 2 chiffres si on veut en plus réduire le « stock » de chômeurs accumulé par le passé.
Croyez-moi, nous vous avons menti !
Or, l'observation de l'histoire récente ne prête pas à l'optimisme. Il faut remonter à 2006 pour retrouver un taux de croissance dépassant les 6% nécessaires. Depuis 7 ans, le Maroc ne réussit même pas à produire assez d'emplois pour les nouveaux arrivants. La stagnation, voire la baisse, du taux de chômage souvent affichée par le gouvernement ces dernières années prend donc du plomb dans l'aile. Le tissu économique national n'a pas eu les capacités pour créer assez d'emploi. Sur ce point le plan Azur a été un échec avec le départ de la quasi-totalité des investisseurs étrangers sans mener à terme la construction des stations balnéaires attribuées. Le plan Emergence V1.0 a lui aussi été tellement mal ficelé que les nouvelles versions se succèdent à chaque changement de ministre sans pour autant résoudre l'équation du chômage.
Alors que faire ? Exporter les demandeurs d'emploi comme on exporte des tomates pour équilibrer la balance commerciale. Cette soupape a été très utile par le passé pour réduire la pression dans la cocotte-minute sociale du royaume. Mais là aussi, la source s'est tarie en 2007 avec la crise financière internationale qui a réduit sensiblement l'appétit des pays occidentaux en main d'œuvre marocaine. C'est dans les vieilles marmites qu'on fait la meilleure harira, pourrait dire la Choumicha du gouvernement. Abdeslam Seddiki propose ainsi de remplacer les pays européens par les pays du Golfe pour notre filière traditionnelle d'export de main d'œuvre. La soupape européenne est encrassée ? Pas d'inquiétude, le Maroc a trouvé une Golfe 16 soupapes !
Plan Zmagri 2016
Ne croyez pas que je crache sur les emplois potentiels proposés par les pétro-monarchies. Quoique, j'émettrais tout de même des réserves quant à la qualité des emplois proposés aux femmes marocaines, ainsi que sur le respect des droits de migrants en moyenne beaucoup moins enviable qu'en Europe. Ce qui suscite mon inquiétude, c'est surtout le fatalisme du ministre de l'Emploi. A court de solution face à la faiblesse du tissu économique national, il en est réduit à envisager comme principale stratégie une sorte de plan Zmagri : production en série de futurs MRE.
Le discours d’Abdelsam Seddiki met également un sérieux coup de canif à la communication qui se veut rassurante d'un Abdelilah Benkirane. La concrétisation des promesses électorales en matière de création d'emploi et de taux de croissance du PIB s'évaporent définitivement avec cette sortie du ministre de l'Emploi. Face à la dure réalité, le gouvernement prépare l'opinion publique aux longues files d'attente devant les consulats.
Dans une stratégie de communication de crise, après le messager des mauvaises nouvelles, il est recommandé d'envoyer un troubadour pour divertir le peuple. Ne soyez donc pas surpris si après Seddiki, on vous envoi Stati vous chanter : « A3teni l'visa o l'passeport ».
@coolqc,
il a parle Darija tout le temps, meme pas 2 min en Tamazight..