Un nouveau modèle économique : le revenu de base

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un peu long mam80 mais c'est des conneries tout ca tout pour endormir le peuple qui comprend deja rien pour rendre la situation encore plus flou, avant de discuter rembourson la dette d'abord

J'ai mieux:

Ne discutons pas et ne remboursons pas cette "dette".

Tout leur système est bâti sur du vent. Un vent nommé cupidité.
 
Espérons que ce modèle économique soit reproposé et perfectionné le simple fait que la fraude fiscal n'aurait pas de sens grâce à ce modèle économique est une idée à ne pas négliger.
 
Dernière modification par un modérateur:
Extrait d’un mail reçu aujourd’hui. C’est à propos d’une petite initiative à la faveur des élections Européennes qui approchent.

Lettre d’information a dit:
J-11 pour l’élection des députés européens en France, le 25 mai 2014. Une occasion pour rappeler la naissance, le 10 avril 2014, d’UBIE (Unconditional Basic Income Europe), alliance rassemblant des associations et mouvements de 25 pays qui soutiennent la mise en œuvre d’un revenu de base en Europe.

L’organisation pan-européenne, dont le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) est co-fondateur, vous invite à lire et à partager la lettre ouverte, fraîchement rédigée, qu’elle adresse à tous les candidats au parlement européen. Pour UBIE, le Revenu de Base Inconditionnel est un horizon proche auquel il faut songer pour lutter contre la pauvreté, libérer les initiatives individuelles et développer une conscience européenne résolument positive.
 
Un think‑tank Européen, nommé Génération Libre, en parle, en lui donnant le nom de Liber, et en le décrivant comme un crédit d’impôt universel, financé par une taxe unique à taux fixe, qui remplacerait tout l’amoncellement de taxes diverses actuelles. Ils ont été repris par le journal Le Monde et le journal Le Figaro. Comme ces journaux citaient simplement les deux articles de ce think‑tank, je ne donne que les liens vers ces deux articles d’origine.

Une solution libérale à la question sociale (generationlibre.eu). 13 Juin 2014.

Le Liber : un impôt simple et juste, inventé par les libéraux (generationlibre.eu). 17 Juin 2014.
 
Il faut être une sacrée fégnasse pour accepter d'être payé à ne rien faire. Parait qu'il y a même des retraités qui culpabilisent.
Salam Aleykoum

Je ne pense pas qu'il existe une personne en France qui ne fasse jamais rien. En effet, ne serait-ce que préparer un repas est déjà une action (cela constitue une classe de métiers par ailleurs). Ainsi, qu'une personne s'occupe de sa famille, fasse des tâches ménagères, aille chercher ses enfants à l'école, aide une tierce personne à déménager, occupe un emploi salarié, tonde une haie, participe à une vie associative etc... suffit à ce que l'on puisse affirmer que cette personne travaille.

En fait, il faudrait différencier la notion de travail et d'emploi salarié. Notions bien souvent incomprises et associées à tort. Le travail concerne aussi bien le fait d'étendre son linge que le fait de construire une maison. Tandis que l'emploi salarié symbolise une fonction précise dont les termes d'application sont définis suivant un contrat associé à une rémunération.

Nous n'avons pas tous des emplois salariés mais cependant nous travaillons tous. Ainsi une personne vivant d'une allocation de soutien n'est pas payée à ne rien faire. Elle perçoit une rémunération pour l'aider à vivre sans prendre en considération les différentes tâches qu'elle est susceptible de faire au quotidien.


Une fois la précision apportée, il est d'ailleurs vraiment malsain de se soucier des autres en prétendant porter un regard de jugement entre la rémunération perçue et le mérite que l'on pense percevoir chez autrui.

La valeur d'une personne ne se décrète pas en fonction de son emploi salarié, de même que le courage et la paresse ne devraient pas être associés à la possession, ou non, d'un emploi salarié. Il me semble donc aberrant de juger des gens sur des situations qui nous échappent autant.
 
Une fois la précision apportée, il est d'ailleurs vraiment malsain de se soucier des autres en prétendant porter un regard de jugement entre la rémunération perçue et le mérite que l'on pense percevoir chez autrui.
Surtout dans un monde où « tout le monde » cherche à tirer le plus possible vers le bas, le prix qu’il/elle donnera en échange d’un service ou d’un produit ou d’une œuvre. C’est autant dire « ta valeur ne dépend que de mon bon vouloir, et je n’ai aucune envie d’autre chose que de la tirer vers le bas, voir vers le zéro si possible ».

La valeur d'une personne ne se décrète pas en fonction de son emploi salarié, de même que le courage et la paresse ne devraient pas être associés à la possession, ou non, d'un emploi salarié. Il me semble donc aberrant de juger des gens sur des situations qui nous échappent autant.
:cool:

Oui, et prétendre le contraire, ce serait finalement traiter les animaux domestiques mieux que les humains (suffit de chercher un petit peu pour comprendre cette phrase).
 
:cool:

Oui, et prétendre le contraire, ce serait finalement traiter les animaux domestiques mieux que les humains (suffit de chercher un petit peu pour comprendre cette phrase).
J'ai l'impression que parfois cette attitude relève d'une certaine psychologie. En somme, certaines personnes en manque de confiance et/ou de fierté vis-à-vis de ce qu'elles sont et accomplissent au quotidien, tentent de se rassurer en s'élevant dans les comparaisons qu'elles font avec les autres.

Ces personnes tentent de minorer la valeur des autres sur des critères totalement biaisés qu'elles définissent elles-même de sorte à augmenter leur propre valeur, tout ceci dans un soucis d'auto-rassurance sur leurs propres capacités, leur valeur et le mérite qu'elles doivent retirer de leur quotidien.

Pâle attitude que celle consistant à vouloir descendre son prochain pour apprécier la hauteur à laquelle on se situe (ou à laquelle on pense se situer).
 
Ces personnes tentent de minorer la valeur des autres sur des critères totalement biaisés qu'elles définissent elles-même de sorte à augmenter leur propre valeur, tout ceci dans un soucis d'auto-rassurance sur leurs propres capacités, leur valeur et le mérite qu'elles doivent retirer de leur quotidien.

Pâle attitude que celle consistant à vouloir descendre son prochain pour apprécier la hauteur à laquelle on se situe (ou à laquelle on pense se situer).
Juste pour être sourcilleux, et surtout pour éviter un paradoxe, j’ajoute seulement que ça ne signifie pas qu’on ne peut pas commenter les actes des gens, et que le problème est surtout dans le « sur des critères totalement biaisés qu'elles définissent elles-même », qui sont des critères qui souvent ne sont même pas constants, et varient de manière opportunistes selon les circonstances (et restent opportunistes même quand ils semblent constants).

Pour aller plus loin il faudrait parler de ce qu’est un raisonnement valide en philosophie et en logique, et ça sortirait un peu trop du sujet, alors me tais.

My apologies pour la parenthèse tatillonne.
 
Salam Aleykoum

Je ne pense pas qu'il existe une personne en France qui ne fasse jamais rien. En effet, ne serait-ce que préparer un repas est déjà une action (cela constitue une classe de métiers par ailleurs). Ainsi, qu'une personne s'occupe de sa famille, fasse des tâches ménagères, aille chercher ses enfants à l'école, aide une tierce personne à déménager, occupe un emploi salarié, tonde une haie, participe à une vie associative etc... suffit à ce que l'on puisse affirmer que cette personne travaille.

dans une vidéo parlant du travail, les auteurs définissent deux sortes de travail.
Le travail subordonné et le travail libre ... je crois que c'est deux adjectifs résume bien le travail.
 
Les suisses qui votent à tour de bras, vont bientôt devoir se prononcer sur une initiative demandant l'instauration d'un revenu de base.

Mensuellement 2'500 CHF pour les adultes et 650 pour les enfants. (1 CHF = 0,82 euro)

Connaissant les helvètes, il est certain que cette initiative sera balayée à une large majorité
 
Un article sur la tendance inquiétante (inquiétante pour une organisation sociale actuellement inadaptée) à la raréfaction du travail, malgré les multiples tentatives de boucher un peu des gros trous béants, par des bullshit‑jobs.

Raréfaction de l’emploi, redistribution et décroissance de l’État (contrepoints.org), Novembre 2014.

Je cite le début, à vous de lire la suite, pour les gens le souhaitant.

Aster pour le magazine Contrepoints a dit:
« Nous vivons une crise grave. » « Le chômage va finir par se résorber. » Deux hypothèses fortes qui ne font qu’une seule. Ce ne sont que des hypothèses. Le monde et l’économie ne sont pourtant pas de grosses machines ronronnantes et immuables. Les dynamiques changent, nos sociétés avec.

Aster pour le magazine Contrepoints a dit:
Si le chômage explose c’est qu’il y a moins de travail, malgré les bullshit jobs, le travail se raréfie. S’agit-il d’un état temporaire ou d’une tendance de fond ? La France, pour ne parler que d’elle, s’asphyxie avec 10% de chômage officiel (30% ?), mais, vers combien glissons-nous ? 20 ? 30 ? Combien de « faux emplois » (voir l’article relatif aux bullshit jobs) va devoir soutenir l’économie d’ici 2034 (20 ans, c’est loin). Rappelons qu’en 1994 l’internet n’était probablement pas chez vous, vous n’aviez pas de téléphone portable, nous avions encore le franc, nous étions déjà « en crise » et le service militaire était encore là…

Aster pour le magazine Contrepoints a dit:
« La mine est vide, tous les filons sont épuisés. »
« Creuse encore ! »

Ne va‑t‑on pas tuer le malade à vouloir à tout prix le soigner ? […]
 
Dans ce numéro du magazine TV « C dans l’air », daté du 13 Octobre 2014, des allusions à un concept Danois, qui me fait penser de loin au concept du revenu de base inconditionnel et des annexes économiques l’entourant typiquement.

Au Danemark, il existe une notion nommée « flexi‑sécurité ». Dans ce terme, il y a flexibilité et sécurité : la flexibilité du travail accompagnée d’une sécurisation des allocations garantissant des conditions de vie acceptables.

Ça rejoint assez bien l’idée d’un revenu de base inconditionnel conjointement à une libéralisation du travail. Mais c’est différent aussi, parce que la notion de « flexi‑sécurité », ne semble tenir compte que d’une cause du chômage, celle des aberrations économiques (que je ne liste pas, le débat ci‑dessous le fait pour moi) et ignorer les causes incompressibles, celle que la demande ne se décrète pas et celle de la modernisation, ni celle de l’emploi au faciès.


PS : la fracture chômage ! — C dans l’air — France 5
 
Un rapport préconise la création d'un revenu universel en France

Le Conseil national du numérique (CNNum) a présenté ce mercredi matin 20 pistes pour anticiper les mutations du monde du travail à l'heure du numérique à la ministre du Travail Myriam El Khomri.

«Les institutions, les pouvoirs publics et les partenaires sociaux doivent prendre la mesure de la transformation numérique et agir en conséquence», a déclaré ce mercredi la ministre du travail, Myriam El Khomri, lors de la remise du rapport sur «l'emploi et le travail à l'heure du numérique». Commandé il y a un an et réalisé par le Conseil national du numérique (CNNum), le document présente 20 recommandations, assez générales, destinées à alimenter les projets de loi de Myriam El Khomri sur le travail et d'Emmanuel Macron sur les «nouvelles opportunités économiques».

Fruit de 50 auditions de sociologues, syndicats, économistes, entreprises et collectivités, la réflexion porte principalement sur les métiers du futur, la place du travail et du salariat et l'encadrement de l'économie collaborative. Parmi les pistes proposées, celle de l'évaluation du bien fondé d'un revenu universel, où chaque citoyen percevrait une somme minimale lui permettant de vivre décemment. «Le CNNum pense qu'il est absolument nécessaire de se poser la question aujourd'hui pour y répondre demain», explique le rapport, qui propose la réalisation d'une étude de faisabilité de la mesure et recommande de s'appuyer sur les expérimentations déjà en cours. Selon Europe 1, ce revenu pourrait être compris, en France, entre 600 et 800 euros par mois. Un montant similaire à ce qui est étudié en Finlande.

Encadrer les plateformes de l'économie collaborative
Favoriser le cumul d'activités, consolider la protection sociale des travailleurs «uberisés» sont autant de pistes proposées dans ce rapport pour faire face aux mutations de l'emploi à l'heure du numérique. «Le développement de l'économie collaborative est porteur d'emploi. Il faut l'encourager, ne pas hésiter à la sécuriser juridiquement», a ajouté Myriam El Khomri. Dans son rapport, le CNNum recommande d'encadrer les plateformes de l'économie collaborative. Pour son directeur, Benoît Thieulin, «l'économie collaborative est un réel stress test pour la résilience de nos politiques publiques».

Il faut trouver «une nouvelle manière de penser la relation entre le travail et la distribution des richesses», soulignent les auteurs du rapport. Le groupe de travail propose également de faire «évoluer le droit commun» pour «assurer une protection effective pour les travailleurs indépendants mais économiquement dépendants». La définition du «lien de subordination doit changer», «l'employeur doit avoir des devoirs en matière de protection sociale», explique à l'AFP Nathalie Andrieux, membre du Conseil national du CNNum.

Le rapport prône également de «valoriser l'alternance entre les différentes formes d'emploi» en favorisant «le travail en temps partagé» et la pluriactivité, qui, selon l'Insee, concerne 2,5 millions de personnes. Autre enjeu crucial pointé: la formation professionnelle, que le rapport appelle à «transformer» et moderniser en profondeur, en valorisant notamment l'acquisition des connaissances tout au long de la vie. Un débat public sur le compte personnel d'activité sera lancé le 21 janvier sur une plateforme internet, a d'ailleurs déclaré Myriam El Khomri. «Les acteurs de la société civile pourront contribuer».

http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/...088-bientot-un-revenu-universel-en-france.php

mam
 
En fait il faudrait compiler trois mesures en une:

- Baisse des charges pour les PME-PMI afin de stimuler la reprise économique

- Contrat de travail unique: On embauche facilement et on vire facilement.

- Revenu de base de 700€ par mois remplaçant toutes les aides (APL, RSA, Chômage, Alloc, Bourse...) afin de servir de parachute social.
 
- Baisse des charges pour les PME-PMI afin de stimuler la reprise économique

j'ai entendu ce soir aux infos :
l'annulation pure et simple des charges patronales pendant UN AN pour ceux qui embaucheraient UN
employé en CDI......quelle que soit la forme et la grandeur de la boite de l'employeur....
pour chaque personne embauchée de cette façon
c'est dans les prochains jours à l'Assemblée ....

ça sent la course à l'Elysée mais on peut toujours y croire.....ce serait un début

je fais un HS, je sais
je sors

mam
 
Dernière édition:
j'ai entendu ce soir aux infos :
l'annulation pure et simple des charges patronales pendant UN AN pour ceux qui embaucheraient UN
employé en CDI......quelle que soit la forme et la grandeur de la boite de l'employeur....
pour chaque personne embauchée de cette façon
c'est dans les prochains jours à l'Assemblée ....

ça sent la course à l'Elysée mais on peut toujours y croire.....ce serait un début

je fais un HS, je sais
je sors

mam

mam

C'est du n'importe quoi, les charges sont certes élevées mais les annuler est trop extreme, l'État a besoin de recettes fiscales. Le problème vient de la rigidité du CDI mais il sera impossible de flexibiliser les contrats de travail sans donner quelque chose en retour aux salariés, d'ou le revenu de base...
 
La Finlande prête à expérimenter un revenu universel
Par Vittorio De Filippis — 9 décembre 2015 à 14:30

Le gouvernement de centre droit envisage de verser à chaque citoyen un revenu de base de 800 euros, sans considération de richesse ni d’âge.
En contrepartie, toutes les prestations sociales seront supprimées.

Revenu universel en Finlande : le gouvernement libéral dit (très) chiche! Pauvres ou riches, un revenu versé à tous, sans condition, ni contrepartie ? C’est ce que vient d’annoncer le gouvernement de centre droit du Premier ministre finlandais, Juha Sipilä.

Une promesse de campagne qui pourrait voir le jour dès 2017 : chaque Finlandais pourra alors percevoir une allocation mensuelle quels que soient ses revenus.

Par cette mesure de dimension universelle, le gouvernement entend lutter contre une pauvreté toujours plus importante et contre une explosion des prestations sociales. Alors qu’une quatrième année de récession se profile, le taux de chômage des Finlandais va de record en record, dépassant désormais la barre symbolique des 10% de la population active.

Et se serait, à en croire le gouvernement qui n’a jamais caché qu’il appliquerait des politiques d’austérité, l’ensemble des prestations sociales qui seraient supprimées en contrepartie de cette allocation mensuelle dont le montant pourrait atteindre les 800 euros.
Les modalités exactes de cette allocation sont étudiées par des experts.

Ils doivent soumettre au gouvernement de droite courant 2016 leurs propositions sur le montant adéquat et sur les réformes de la fiscalité et de la protection sociale qui accompagneraient cette allocation universelle.
A lire aussi Les interviews de Philippe Van Parijs (université de Louvain), qui vante les bienfaits du revenu universel, et de Jean-Marie Harribey (Economistes atterrés, Attac), qui y voit un risque d’individualisme.

Traditionnellement défendue par la gauche, l’idée figurait dans le programme électoral de Juha Sipilä, qui a remporté les législatives en avril. Elle est soutenue par une bonne partie de la classe politique finlandaise. Mais surtout, par une large majorité de la population.

Selon un récent sondage commandé par la Sécurité sociale finlandaise, 69 % des Finlandais seraient favorables au principe du revenu universel. Au cours de sa campagne électorale, Juha Sipilä avait annoncé que le pays devrait d’abord procéder à une expérimentation avant d’étendre éventuellement la mesure à l’ensemble du pays.

«La situation de la Finlande est si grave que nous avons besoin du courage d’expérimenter des solutions nouvelles», disait-il en 2014. Car ces nouvelles mesures pourraient bien se traduire par une baisse du pouvoir d’achat des Finlandais les plus démunis. Nombre d’observateurs soulignent que ces 800 euros ne permettraient que de vivre très chichement.
.../...
 
suite t fin

Austérité sociale
La Finlande, qui par ailleurs s’apprête à organiser un grand débat parlementaire sur la question de la sortie de la monnaie unique, reste un des pays dont le coût de la vie est le plus élevé de la zone euro. Selon l’Institut statistique national, un ménage dépense en moyenne 3 000 euros par mois, et le revenu net disponible moyen est d’environ 2 100 euros par personne selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Le gouvernement est favorable à l’austérité sociale, moins coûteuse pour les finances publiques. Les sondages, majoritairement favorables à cette mesure, ne disent pas les motivations profondes des sondés. Ainsi, impossible de savoir si ceux qui se disent prêts à changer de système le sont dans l’espoir de diminuer leurs impôts ou simplement par élan de solidarité envers ceux qui subissent de plus en plus les effets d’une crise économique qui n’en finit pas.

Avant d’acter la généralisation du principe début 2017, le gouvernement finlandais a prévu de mener une expérimentation sur un groupe limité de citoyens qui devraient, selon les premiers calculs, percevoir un revenu de 550 euros par mois.
L’idée d’un revenu d’existence versé à tous n’est pas nouvelle.

La paternité de ce mécanisme de redistribution revient en fait à Thomas Paine, à la fin du XVIIIe siècle.
Militant pour l’indépendance des colonies britanniques d’Amérique du Nord, cet Anglais devenu Américain, qui fut aussi député de la Convention en France, plaide pour un plan «capable d’améliorer la situation générale de tous les hommes».
Selon lui, chacun d’entre nous doit une partie de sa richesse aux gigantesques efforts d’accumulation des savoirs, des équipements d’infrastructures légués par les générations précédentes. Rien de plus normal dans ces conditions, qu’une part des revenus individuels issus de la société, et non uniquement des talents de chacun, soit redistribuée à l’ensemble des membres d’une même société.
Plateforme de Podemos
Mais de toute évidence, la philosophie qui sous-tend le projet finlandais se situe plutôt du côté de l’économiste libérale Milton Friedman. Ce dernier, chef de file de l’école monétariste de Chicago, considérait dès les années 60 que les programmes de prestations sociales encourageaient l’oisiveté. Il proposait donc de remplacer toutes les aides versées par l’Etat par un revenu universel.

Sous diverses appellations, des pays se disent prêts à expérimenter un nouveau pacte social, dont l’une des premières étapes serait celle d’un revenu de base. C’est le cas en Espagne avec Podemos (gauche radicale), qui l’a inscrit sur la plateforme de son programme électoral ou encore aux Pays-Bas, où la ville d’Utrecht est elle aussi sur le point d’expérimenter un système d’allocation universelle…
Vittorio De Filippis

http://www.liberation.fr/planete/20...te-a-experimenter-un-revenu-universel_1419464

mam
 
Le RBI en débat au journal d’ARTE. C’est bien d’en débattre, mais je déplore la confusion entre toutes les conceptions différentes. La plupart des gens n’acceptent déjà pas cette mutation de la société, alors si en plus c’est la même confusion à chaque fois que la question est abordée, ça ne va pas aider …

 
toujours question des salariés et de leur satané salaire à revoir à la baisse....

que les élites européennes commencent à montrer l'exemple: en cas de baisse de croissance, baisse du salaire et indemnités de manière SIGNIFICATIVE de tous les présidents (n'est ce pas sarko l'escroc) et de leur ministre...genre ils sont payés 10 000€ ? et bien en cas de croissance nulle ou très faible, amputation de 80%

on verra s'ils auront encore le sourire....ils vont tous arrêter la politique pour retourner dans le privée !
 
Une atteinte à la vie privée, organisée par l’état, à laquelle le revenu de base inconditionnel pourrait remédier. L’abus, typique du contrôle sociale de Gauche, mais repris par toutes les politiques, est rapporté par un article sur la société de la suspicion :
Lettre ouverte à ceux qui n’ont rien à cacher (internetactu.net), Jean‑Marc Manach, Mai 2010.

L’article a dit:
[…]

Ce SDF qui s’est vu refuser le renouvèlement de son RSA, au motif qu’il était trop propre, tout comme cette mère de famille qui a connu pareille mésaventure parce qu’on la soupçonnait de ne plus être célibataire, et qui dut faire le tour de ses voisins pour leur demander de témoigner qu’aucun homme ne vivait chez elle (la contrôleuse de la CAF vint fouiller ses tiroirs en lui demandant à qui appartenait les petites culottes), n’avaient eux non plus rien à se reprocher.

L’atteinte à la vie privé est le second cas, quoique le premier est un cas d’aberration non‑négligeable aussi.
 
Allocation universelle: Philippe Defeyt propose un modèle à 600€ par mois

L'allocation universelle fait débat en Europe. La Finlande y pense, la Suisse l'a proposée mais le peuple l'a rejeté massivement lors d'une votation et en Belgique, le MR a lancé des cercles de réflexions, le socialiste Paul Magnette inscrit cette allocation "dans le sens de l'histoire", contrairement à certains de ses collègues socialistes qui y voient un danger pour la sécurité sociale.

Le revenu de base, cela fait 30 ans que Philippe Defeyt y travaille. Économiste, et président du CPAS de Namur (jusqu'à la fin du mois), il a lancé une proposition chiffrée et budgétée.

"Il existe plusieurs modèles d'allocations universelles, mais le modèle que je propose prend ce qu'il y a de meilleur dans l'histoire de la sécurité sociale, explique l'écologiste au micro de Bertrand Henne sur La Prem1ère. C'est-à-dire une véritable assurance sociale pour ceux qui perdent leur emploi, qui passent à la retraite ou tombent malade, couplé avec une solidarité universelle qui se traduit par un revenu de base de 600€ par mois pour les adultes et de 300€ par mois pour les moins de 18 ans."

"600€, c'est le montant qui réussit aujourd'hui le meilleur équilibre possible entre les considérations budgétaires, et la volonté d'introduire un changement significatif de comportement. Quelqu'un qui peut affecter 600 euros librement sans contraintes à des activités, des changements qu'il souhaite portés. Ce changement important, c'est cette autonomie."

"La personne peut cumuler son salaire avec son revenu de base, mais ce salaire sera un peu moindre que ce qu'il n'est aujourd'hui. Cela représente la quotité exemptée d'impôt. On va payer plus d'impôt mais on aura une sorte de crédit d'impôts. Pour beaucoup de personne, on va jouer du côté de la neutralité."

"Mais il faut d'abord penser aujourd'hui à toutes ces centaines de milliers personnes qui sont en difficulté d'insertion, je pense aux jeunes entrepreneurs qui sont en train de préparer la transition écologique, à ceux qui sont en train d'essayer de lancer leurs activités, aux artistes, à toutes ces personnes qui ne sont pas assez protégées alors qu'ils et elles ont un projet qui peut contribuer de manière positive à la société. C'est pour cela que je pense que le revenu de base est un revenu pour favoriser l'autonomie de tous."
 
Prendre le meilleur du système actuel

Philippe Defeyt insiste, son modèle d'allocation universelle prend le meilleur des assurances sociales, et permet aux personnes les moins protégées de retrouver une autonomie et une meilleure capacité d'initiative.

"Je pense qu'on ne doit pas rejeter notre histoire sociale, les assurances sociales ont apporté quelque chose de bien. Mais en même temps, il faut avoir l'honnêteté intellectuelle, le courage politique de reconnaître que notre protection sociale est en train de s'essouffler."

"Nous sommes dans un système où un jeune qui a le malheur de finir ses études après sa 24ème année n'a rien, c'est un système qui pénalise les personnes qui retrouvent du travail, c'est un système qui pénalise les personnes qui décident de vivre ensemble. Il y a des milliers de femmes qui se retrouvent avec des pensions de quelques centaines d'euros. C'est un système qui ne protège pas tout le monde.

"http://www.rtbf.be/info/societe/det...ciale-est-en-train-de-s-essouffler?id=9326546
 
comme il n'y a pas de : actualités Union Européenne
(nécessaire bientôt)
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.../...
Salam mam'zelle,
Demander à la Commission européenne de trouver des solutions. C'est comme demander à un pyromane d’éteindre l'incendie.
Je ne donne pas cher de notre peau.
 
Un débat sur l’Europe et les conséquence du brexit, d’une station de radio Suisse, tourne exclusivement autour de la démocratie et des revendications des populations. Les débatteurs posent la question de la monté du populisme partout en Europe, des raisons du rejet de l’Europe, de l’absence de réponse de celle‑ci aux préoccupations des citoyen(ne)s Européen(ne)s.

Vers la fin, vient la question du chômage …

À 00:36:30, un chroniqueur dit :

Chroniqueur a dit:
Vous avez fait référence à la robotisation : j’ai été invité dans une grande usine en Allemagne, un kilomètre et demi de long, gérée par cinq ouvriers, cinq ouvriers, sur une usine qui est l’une des plus grosses productions mondiale, avec un kilomètre cinq‑cent de long. Et donc il y a nécessité d’une réinvention du partage social du travail, du partage social du bien être.

Il ne le nomme pas, mais ce qu’il dit, est l’un des principaux arguments de la nécessité d’un revenu de base inconditionnel en Europe.

Conséquences du Brexit : émission spéciale — RTS Info — 27 Juin 2016
 
Pourquoi les français ont‑ils peur de la technologie ? (contrepoints.org), Août 2016.

Les français sont les plus craintifs devant le développement des intelligences artificielles. Ils sont 65% à en avoir peur, principalement dans les catégories populaires et les jeunes. Le motif de cette peur, est que les IA pourraient voler des emplois.

Rappel : l’Initiative Citoyenne Européenne pour le revenu de base, en france, n’avait même pas récolté 50 000 signatures en un an … cherchez l’erreur.
 
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