Salam Docours,@lm741 :
Euh, ca dépend de quel partie de ce siècle tu me parles. Si tu parles du début du siècle, l'energie était essentiellement apportée par l'animal (et l'humain donc).
Post industrialisation, via le charbon puis le coke. Par le biais de machines à vapeur notamment.
Maintenant, je sais ce qu'est une energie primaire. Je ne comprends pas trop l'idée de "coupure".
Pour le cerveau, ben, de graisses, de protéines, d'un tas de prions et d'une grosse consommation de sucre. Enfin, en gros quoi.
Même si la question ne m'est pas adressé, je ne l'ai pas expérimenté personnellement. M'est arrivé de le voir "expérimenté" chez d'autres par contre.
@UNIVERSAL :
Je ne suis pas sur que l'élégance soit un critère objectif scientifique. Ni même qu'il a son importance. C'est sur que E=mc² est d'une simplicité rare et est très élégant en soi. Mais le but est moins d'habillé la formule que de trouver la formule.
Il est clair que le scientifique cherche la simplification par contre. Un astrophysicien que j'aime beaucoup écouter le disait lui-même : Si en tant que scientifique, tu émets une théorie qui est plus compliquée à comprendre que le problème de départ, c'est que t'as pas fait ton job correctement.
Seulement, y a un problème principal dans la science actuelle : tout ce qui y est fait est en dehors de la compréhension du gars moyen. Et moi-même, en les côtoyant pourtant tous les jours, je comprends que dalle à ce qu'ils font au niveau où ils le font. Je bosse pourtant avec eux mais à certains moments, je ne cherche pas à comprendre. Pas tout le temps, mais ca arrive. Je me contente de modéliser ou créer le programme selon des instructions précises, bête "outil" de production.
Comme disait Clarke, toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.
Et en tant qu'informaticien, c'est encore plus frappant. Le nombre de personnes utilisant un ordinateur a explosé, on en trouve désormais partout. Même l'agriculteur a du s'y mettre, que ça soit le GPS dans son tracteur pour augmenter les rendements de ses champs, regler la serre, les trayeuses ou simplement faire sa compta à la maison. Mais le gars a pas la moindre idée du comment ca fonctionne s'te bête là. Enfin, mis à part le fait qu'il faut mettre les cables dans les bons trous.
Tu parles du modèle standard de qualité. Non ce n'est bien sur pas un critère majeur ni un critère objectif. C'est de mon point de vu une manière inconsciente des scientifiques de leur foi en un Grand Architecte Créateur. Et tout ce que crée ce Grand Architecte se doit d'être joli jolie élégant ^^ (voir rep S.Hawkibg).
Comme on peut être très bon pilote et ne rien connaitre en mécanique, etc...
Oui pour des non initiés Clark à raison. Aujourd'hui on trouve encore des gens qui s’extasient devant un simple téléphone et assimilent ça à de la magie. ça s’arrête là. La magie utilise la technologie et non l'inverse.
Réponse donnée par S. Hawking. Je ne peux faire mieux.
Suite de: http://www.bladi.info/threads/t-grand-architecte-lunivers.364525/page-89#post-12498333
- Nous verrons au chapitre 5 que beaucoup considèrent le « modèle standard », qui décrit les interactions entre particules élémentaires, comme inélégant. Pourtant, ses succès sont sans comparaison avec les épicycloïdes de Ptolémée. Le modèle standard a prédit avec succès pendant plusieurs dizaines d’années l’existence de particules nouvelles avant même qu’elles ne soient découvertes, ainsi que le résultat précis de nombreuses expériences. Mais il est affligé d’un défaut majeur : il contient des dizaines de paramètres ajustables que la théorie ne précise pas et dont il faut fixer les valeurs de manière ad hoc si l’on veut pouvoir coller aux observations.
- Le quatrième critère est important car les scientifiques sont toujours impressionnés quand des prédictions novatrices et inattendues se révèlent exactes. Plus étonnant, même dans le cas contraire, il n’est pas rare de remettre en cause l’expérience plutôt que le modèle. En dernier recours, la répugnance à abandonner un modèle peut être telle qu’on préfère le sauver quitte à le modifier de façon substantielle. Finalement, s’ils sont capables d’une rare ténacité afin de sauver une théorie qu’ils admirent, l’ardeur des physiciens faiblit cependant à mesure que les altérations deviennent de plus en plus artificielles ou pénibles, autrement dit « inélégantes ».
- Lorsque les modifications demandées deviennent par trop baroques, il est temps d’élaborer un nouveau modèle. Le concept d’Uni vers statique est l’exemple typique d’un vieux modèle qui a dû céder sous le poids des observations contraires. Dans les années 1920, la majorité des physiciens pensaient que l’Univers était statique, de taille constante. Or, en 1929, Edwin Hubble a publié ses observations décrivant un Univers en expansion. Hubble n’a pas constaté directement cette expansion, mais il a analysé la lumière émise par les galaxies. Cette lumière transporte une signature caractéristique, son spectre, qui dépend de la composition de la galaxie. Or ce spectre subit une modification spécifique lorsque la galaxie se déplace par rapport à nous. Par conséquent, en analysant les spectres de galaxies lointaines, Hubble a pu déterminer leurs vitesses relatives. Il s’attendait à trouver autant de galaxies s’éloignant de nous que de galaxies s’en rapprochant. Au lieu de cela, il a découvert que presque toutes les galaxies s’éloignaient de nous, et ce d’autant plus vite qu’elles étaient lointaines. Il en a conclu que l’Univers était en expansion. D’autres pourtant, se raccrochant obstinément à l’ancien dogme d’un Univers statique, ont tenté de trouver une autre explication. Le physicien Fritz Zwicky de Caltech a par exemple suggéré que la lumière perdait progressivement de son énergie lorsqu’elle parcourait de grandes distances, cette atténuation entraînant une modification du spectre compatible avec les observations de Hubble. Durant des dizaines d’années ensuite, nombreux ont ainsi été les scientifiques à se cramponner à la théorie statique. Malgré tout, le modèle le plus naturel était celui de Hubble et il a fini par être universellement accepté.