Quel rapport bénéfices/risques ?
À côté des vaccins obligatoires (Diphtérie-Tétanos-Polio), les vaccins combinés, maintenant, le plus souvent hexavalents (c’est-à-dire contre 6 maladies), comprennent aussi l’hépatite B, la coqueluche et l’Haemophilus Influenza type B.
L’HÉPATITE B, par exemple, est une maladie qui ne se transmet que par vie sanguine ou sexuelle: les enfants sont donc fort peu concernés. En revanche, les effets secondaires du vaccin ne sont pas nuls, loin de là. Une étude du Pr Tardieu (neuropédiatrie, hôpital de Bicêtre), en 2008, a mis en évidence un risque accru de sclérose en plaques chez les enfants. D’après les travaux du Dr Classen, médecin immunologiste américain, ce vaccin augmente aussi le risque de survenue d’un diabète insulino-dépendant. D’autres études associent ce vaccin à un risque accru de problèmes hépatiques.
L’HAEMOPHILUS INFLUENZA TYPE B est une bactérie fréquemment responsable d’otites. Certains enfants peuvent toutefois être des porteurs sains de la bactérie. Dans une minorité de cas, la bactérie peut induire des méningites, des pneumonies et des épiglottites qui se traitent généralement bien par antibiotiques. Le vaccin s’avère également diabétogène d’après les travaux du dr Classen qui estime que les bénéfices collectifs de cette vaccination pourraient être inférieurs aux risques de survenue de cas de diabète de type 1 et autres complications.
LA COQUELUCHE est une maladie respiratoire qui se caractérise par une toux pouvant être épuisante et qui est d’autant plus dangereuse qu’elle atteint de jeunes bébés chez qui elle peut être mortelle. Hélàs, la stratégie vaccinale est de moins en moins efficace avec une majorité de cas qui surviennent chez les vaccinés (d’où l’ajout de rappels additionnels). La stratégie de vaccination dite « cocoon" des jeunes adultes, destinée à protéger les nourrissons, a été démontrée inefficace par une large étude canadienne en 2012.
LES PNEUMOCOQUES (vaccin Prevenar) sont des bactéries dont il existe près de 100 souches différentes et qui peuvent causer des otites et plus rarement des pneumonies et des méningites. Dans les essais cliniques du vaccin, le fabricant a recensé 3% d’effets graves dont il s’est empressé d’affirmé qu’ils n’avaient aucun lien avec son produit. En France, après la vaccination de 85% des jeunes enfants avec l’ancienne version du vaccin ( contre 7 souches de la maladie) une augmentation du nombre de méningites à pneumocoques - la complication la plus grave que l’on souhaitait justement éviter - a été constatée et, plutôt que de tirer des enseignements de cet échec, une nouvelle version de ce très lucratif vaccin, Prevenar 13 (soit le même mais avec plus de souches), a très rapidement succédé à l’ancienne.
ROUGEOLE, OREILLONS, RUBÉOLE sont des maladies infantiles traditionnellement bénignes. La mortalité de la rougeole a spontanément chuté de plus de 99% avant l’introduction du ROR. Avec l’usage intensif du vaccin, on assiste à une recrudescence de la maladie chez le tout jeune enfant et l’adulte où les complications graves sont plus fréquentes. Une carence en vitamine A, toujours possible même chez les enfants des pays riches, accroit le risque de complications rougeoleuses graves.. Vive, par exemple le jus de carotte qui sont eux, garantis sans effets secondaires !
LE MENINGOCOQUE C est une bactérie responsable de méningites graves voir mortelles, mais dont l’incidence est très rare. Vacciner tous les enfants de 12 mois compte tenu des risques, y compris neurologiques, de ces vaccins, semble illogique: on comptait 2,1 effets graves pour 100 000 vaccinations contre 0,125 cas de méningite C pour 100 000 en 2009.
LES VACCINS HPV (Gardasil et Cervarix) sont, quant à eux, de plus en plus décriés: en mars dernier, ils étaient déjà plus de 500 médecins et 250 sages-femmes à avoir signé la pétition du médecin réunionnais Dr de Chazournes réclamant une mission parlementaire de réévaluation de cette vaccination aux effets anti-cancer non avérés. Le ministère de la santé Japonais a décidé de ne plus la recommander depuis juin 2013 en raison des trop nombreux effets secondaires et, en France, depuis novembre dernier, ce sont déjà une quarantaine de plaintes au pénal qui ont été déposées suite à des effets secondaires très graves (des scléroses en plaques, des myasthénies, des lupus, etc.) François Hollande prévois toutefois d’élargir son usage dans le cadre du Plan Cancer 2014-2019 et un projet de vaccination scolaire serait à l’étude, d’après ce qu’a révélé le Canard Enchaîné le 12 février dernier.