LES ABLUTIONS.
Le Coran insiste sur le lavage du corps qui obtient le pardon. Le Christ avait dépassé cet archaïsme*; c'était l'acte de charité qui purifiait et non le lavage :
Luc 11-37-41 : « le Pharisien s’étonna de ce que [Jésus] n’eût pas fait d’abord les ablutions avant le déjeuner. Mais le Seigneur lui dit : « Votre intérieur à vous est plein de rapine et de méchanceté ! ... Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. ».
Le Coran revient à une pratique plus archaïque :
- Se laver purifie avant de prier :
S. 4-43 : « Ho, les croyants ! N’approchez pas de l’Office alors que vous êtes... pollués - sauf ceux qui font route, - jusqu’à ce que vous vous soyez douchés. Et si vous êtes malades ou en voyage, ou si l’un de vous vient des cabinets, ou si vous vous êtes entre-touchés avec des femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, faites alors ablution pulvérale sur une terre propre, et passez les mains sur vos visages et vos mains. ».
La sourate 5 reprend le même descriptif d’ablution obligatoire avant de prier et le met en lien avec le pardon de Dieu. S. 5-6 : « Lorsque vous vous disposez à la prière : lavez vos visages et vos mains, etc..., Dieu ne vous veut pas de gêne, mais Il veut vous purifier, et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être seriez-vous reconnaissants ? »
Il peut sembler étrange que Dieu purifie quelqu'un qui se lave. Le Coran ne signale jamais le désir de repentir, ou de remord du pécheur, mais simplement le lavage comme œuvre de purification spirituelle.
- Cet aspect archaïque se retrouve dans la façon dont les règles des femmes sont considérées. Le Coran fait d'une donnée physiologique un péché.
S. 2-222 : « Et ils t’interrogent sur les menstrues. - Dis : « C’est une souillure. Séparez-vous donc des épouses pendant les menstrues, et n’en approchez qu’elles ne soient purifiées... Oui, Dieu aime ceux qui bien se repentent ; et Il aime ceux qui bien se purifient. » On voit mal pourquoi une femme devrait se repentir d'avoir eu ses règles, phénomène purement physiologique.
- Le rituel magique de lavage s’applique aussi à la manipulation du Coran*; le toucher en pensant qu'il ne vient pas de Dieu, ne semble pas poser de problème, mais il faut s'être lavé ! S. 56-75-79 : « Je jure par les couchers d’étoiles ! –vraiment c’est un serment énorme si vous saviez ! – que ceci est certes oui une noble Lecture, dans un Livre bien gardé, que seuls les purifiés touchent. »
La pratique des ablutions évoque un rituel pointilleux. La Tradition le précisera encore en décrivant l'ordre des ablutions, les soins de la pilosité et l’aspect des vêtements. La prière cinq fois par jour précédée d'ablutions envahit toute la journée du croyant. L'incapacité d'obéir à ce règlement conduit à une culpabilité qu'entretient la peur de châtiment de la part de ce Dieu si redoutable.
La culpabilité devient le lot des personnalités souples, puisque seuls les obsessionnels peuvent accomplir les rituels correctement et se sentir suffisamment respectueux de la loi pour se croire dépositaire de la bonne pratique. Le sentiment d'être élu est réservé aux hommes les plus intransigeants, les plus rigides et les plus inflexibles.
Les autres dissimulent leur échec dans le silence et la culpabilité.
Le Coran insiste sur le lavage du corps qui obtient le pardon. Le Christ avait dépassé cet archaïsme*; c'était l'acte de charité qui purifiait et non le lavage :
Luc 11-37-41 : « le Pharisien s’étonna de ce que [Jésus] n’eût pas fait d’abord les ablutions avant le déjeuner. Mais le Seigneur lui dit : « Votre intérieur à vous est plein de rapine et de méchanceté ! ... Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. ».
Le Coran revient à une pratique plus archaïque :
- Se laver purifie avant de prier :
S. 4-43 : « Ho, les croyants ! N’approchez pas de l’Office alors que vous êtes... pollués - sauf ceux qui font route, - jusqu’à ce que vous vous soyez douchés. Et si vous êtes malades ou en voyage, ou si l’un de vous vient des cabinets, ou si vous vous êtes entre-touchés avec des femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, faites alors ablution pulvérale sur une terre propre, et passez les mains sur vos visages et vos mains. ».
La sourate 5 reprend le même descriptif d’ablution obligatoire avant de prier et le met en lien avec le pardon de Dieu. S. 5-6 : « Lorsque vous vous disposez à la prière : lavez vos visages et vos mains, etc..., Dieu ne vous veut pas de gêne, mais Il veut vous purifier, et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être seriez-vous reconnaissants ? »
Il peut sembler étrange que Dieu purifie quelqu'un qui se lave. Le Coran ne signale jamais le désir de repentir, ou de remord du pécheur, mais simplement le lavage comme œuvre de purification spirituelle.
- Cet aspect archaïque se retrouve dans la façon dont les règles des femmes sont considérées. Le Coran fait d'une donnée physiologique un péché.
S. 2-222 : « Et ils t’interrogent sur les menstrues. - Dis : « C’est une souillure. Séparez-vous donc des épouses pendant les menstrues, et n’en approchez qu’elles ne soient purifiées... Oui, Dieu aime ceux qui bien se repentent ; et Il aime ceux qui bien se purifient. » On voit mal pourquoi une femme devrait se repentir d'avoir eu ses règles, phénomène purement physiologique.
- Le rituel magique de lavage s’applique aussi à la manipulation du Coran*; le toucher en pensant qu'il ne vient pas de Dieu, ne semble pas poser de problème, mais il faut s'être lavé ! S. 56-75-79 : « Je jure par les couchers d’étoiles ! –vraiment c’est un serment énorme si vous saviez ! – que ceci est certes oui une noble Lecture, dans un Livre bien gardé, que seuls les purifiés touchent. »
La pratique des ablutions évoque un rituel pointilleux. La Tradition le précisera encore en décrivant l'ordre des ablutions, les soins de la pilosité et l’aspect des vêtements. La prière cinq fois par jour précédée d'ablutions envahit toute la journée du croyant. L'incapacité d'obéir à ce règlement conduit à une culpabilité qu'entretient la peur de châtiment de la part de ce Dieu si redoutable.
La culpabilité devient le lot des personnalités souples, puisque seuls les obsessionnels peuvent accomplir les rituels correctement et se sentir suffisamment respectueux de la loi pour se croire dépositaire de la bonne pratique. Le sentiment d'être élu est réservé aux hommes les plus intransigeants, les plus rigides et les plus inflexibles.
Les autres dissimulent leur échec dans le silence et la culpabilité.