À LA MECQUE, LES JUIFS SONT DONNÉS EN EXEMPLE PAR MAHOMET À LOCCASION DE RÉCITS SUR MOÏSE !
Dans l'ordre chronologique de la révélation :
- Les juifs ont reçu la révélation sous forme orale. « Nous [Dieu] leur avons envoyé le Kitâb. » (S. 28-52-55). Un Kitâb est un récit oral, fidèlement répété, support des nouvelles échangées entre bédouins. Les juifs sont détenteurs d'une révélation divine orale comme l'est tout Kitâb. À la Mecque, Mahomet ignore que Moïse a reçu les Tables de la Loi écrites par Yahvé.
- Salomon évite décraser des fourmis ! (S. 27-7-10). Les histoires de la reine de Saba, de David, de Loth et des Thamûd sont racontées pèle mêle. Dieu apparaît dans un feu que Moïse prend pour un feu de campement (S. 27-7-12). Moïse reçoit des signes de Dieu : son bâton devient serpent et sa main blanchie.
- Puis, Aaron, est nommé pour la première fois S. 37-114-122 sans qu'on signale qu'il est de la famille de Moïse. C'est une sourate eschatologique où sont rappelés les grands prophètes et qui termine par une querelle sur le sexe des anges (S. 37-148-156).
- L'histoire de Moïse se construit et s'amplifie dans deux long récits S. 26-10-65 et S. 28-3-82. Moïse est traité de sorcier (sâhîr), S. 28-36, comme Mahomet verset 48. L'exécution des premiers-nés par Pharaon est évoquée, (S. 28-4), en reprise du récit Exode 1-22. Aaron est enfin le frère de Moïse (S. 28-35).
- Ensuite, le concept de résurrection des corps apparaît à la Sourate 23-45-49. Elle est de double origine mecquoise et médinoise. Aaron est maintenant associé à Moïse régulièrement dans une série de versets plus tardifs (Sourate 37-114, S. 28-34, S. 26-13-48, S. 25-30, S. 21-41, S. 20-30 , S. 14-53, S. 10-75).
- Un prophète anonyme demande à Dieu de détruire son peuple, dans un saisissant appel au secours qui ne peut qu'évoquer Mahomet. S. 23-39-40 : « « Seigneur ! Au secours! Ils me traitent de menteur. » - Et Dieu : « Sous peu, très certainement, ils en viendront aux regrets !»
- Puis Moïse et Aaron reçoivent le furqân, la preuve décisive qui manquera toujours à Mahomet, S. 21-48-50.
- L'histoire du veau d'or est introduite, S. 20-9-99. Les hébreux ont été trompés par un samaritain (al-sâmirî). À la Mecque, les juifs ne peuvent faillir, ils restent la référence de Mahomet. S'ils pêchent, c'est un autre qui est responsable. À Médine, les juifs seront devenus responsables de leur apostasie du veau d'or (S. 2-51, S. 4-153, S. 7-152).
- À la Mecque, Moïse est absent pendant l'adoration du veau dor ; mais la Sourate 20 ne dit rien de la remise des Tables de la Loi. Elles ne sont évoquées que dans la S. 7-145 qui ne parle pas de Moïse. À la Mecque, Mahomet ignore tout du don de la Loi écrite faite à Moïse. La révélation de Moïse est simplement un Kitab, un récit oral fidèlement répété.
Lévénement fondateur du don de la Loi écrite par Dieu au peuple élu lors de Sa rencontre avec Moïse au Sinaï n'est pas connu de Mahomet avant qu'il ne soit confronté aux juifs de Médine !
« Le Coran décrypté : figures bibliques en Arabie », J. Chabbi, Fayard. 2008.
Dans l'ordre chronologique de la révélation :
- Les juifs ont reçu la révélation sous forme orale. « Nous [Dieu] leur avons envoyé le Kitâb. » (S. 28-52-55). Un Kitâb est un récit oral, fidèlement répété, support des nouvelles échangées entre bédouins. Les juifs sont détenteurs d'une révélation divine orale comme l'est tout Kitâb. À la Mecque, Mahomet ignore que Moïse a reçu les Tables de la Loi écrites par Yahvé.
- Salomon évite décraser des fourmis ! (S. 27-7-10). Les histoires de la reine de Saba, de David, de Loth et des Thamûd sont racontées pèle mêle. Dieu apparaît dans un feu que Moïse prend pour un feu de campement (S. 27-7-12). Moïse reçoit des signes de Dieu : son bâton devient serpent et sa main blanchie.
- Puis, Aaron, est nommé pour la première fois S. 37-114-122 sans qu'on signale qu'il est de la famille de Moïse. C'est une sourate eschatologique où sont rappelés les grands prophètes et qui termine par une querelle sur le sexe des anges (S. 37-148-156).
- L'histoire de Moïse se construit et s'amplifie dans deux long récits S. 26-10-65 et S. 28-3-82. Moïse est traité de sorcier (sâhîr), S. 28-36, comme Mahomet verset 48. L'exécution des premiers-nés par Pharaon est évoquée, (S. 28-4), en reprise du récit Exode 1-22. Aaron est enfin le frère de Moïse (S. 28-35).
- Ensuite, le concept de résurrection des corps apparaît à la Sourate 23-45-49. Elle est de double origine mecquoise et médinoise. Aaron est maintenant associé à Moïse régulièrement dans une série de versets plus tardifs (Sourate 37-114, S. 28-34, S. 26-13-48, S. 25-30, S. 21-41, S. 20-30 , S. 14-53, S. 10-75).
- Un prophète anonyme demande à Dieu de détruire son peuple, dans un saisissant appel au secours qui ne peut qu'évoquer Mahomet. S. 23-39-40 : « « Seigneur ! Au secours! Ils me traitent de menteur. » - Et Dieu : « Sous peu, très certainement, ils en viendront aux regrets !»
- Puis Moïse et Aaron reçoivent le furqân, la preuve décisive qui manquera toujours à Mahomet, S. 21-48-50.
- L'histoire du veau d'or est introduite, S. 20-9-99. Les hébreux ont été trompés par un samaritain (al-sâmirî). À la Mecque, les juifs ne peuvent faillir, ils restent la référence de Mahomet. S'ils pêchent, c'est un autre qui est responsable. À Médine, les juifs seront devenus responsables de leur apostasie du veau d'or (S. 2-51, S. 4-153, S. 7-152).
- À la Mecque, Moïse est absent pendant l'adoration du veau dor ; mais la Sourate 20 ne dit rien de la remise des Tables de la Loi. Elles ne sont évoquées que dans la S. 7-145 qui ne parle pas de Moïse. À la Mecque, Mahomet ignore tout du don de la Loi écrite faite à Moïse. La révélation de Moïse est simplement un Kitab, un récit oral fidèlement répété.
Lévénement fondateur du don de la Loi écrite par Dieu au peuple élu lors de Sa rencontre avec Moïse au Sinaï n'est pas connu de Mahomet avant qu'il ne soit confronté aux juifs de Médine !
« Le Coran décrypté : figures bibliques en Arabie », J. Chabbi, Fayard. 2008.