Al houceima : la tension monte d'un cran ce venderdi 26/5/2017 .

Statut
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Contestation à Al Hoceima : Une pétition sur Internet sollicite l’intervention d’Antonio Guterres

Le secrétaire général des Nations unies est sollicité pour intervenir sur le «Hirak» d'Al Hoceima. C’est du moins l’objectif que s’est fixée une pétition postée depuis hier sur Internet.

Le texte demande à Antonio Guterres de faire pression sur l’Etat marocain afin qu’il cesse de «réprimer» le mouvement de contestation dans la capitale du Rif.

Le même appel a également été adressé au président du Conseil des droits de l’homme et au président du Conseil de sécurité. L’initiative ambitionne de recueillir un million d’adhésions.


yabi'
 
Le Mouvement populaire soutient les revendications légitimes de la population d'Al-Hoceima

Le Mouvement populaire (MP) a fait part de son soutien aux revendications sociales et économiques légitimes de la population d’Al-Hoceima (Maroc), condamnant l’instrumentalisation de ces revendications « pour des objectifs non-déclarés ».

Dans un communiqué au terme de sa réunion tenue lundi à Rabat, le bureau politique du MP a condamné « l’instrumentalisation, par certains individus, des revendications légitimes et mouvements de protestation pacifiques pour atteindre des objectifs non-déclarés, porteurs de danger pour la stabilité du Maroc et la cohésion et la solidarité de sa population ».

Le bureau politique a incité le gouvernement à poursuivre le dialogue et la communication avec la population et ses représentants institutionnels, afin d’accélérer la réalisation des projets et programmes prévus dans plusieurs régions et à identifier les dysfonctionnements dont pâtit la population dans certaines régions, afin de ne pas voir « se reproduire ce qui s’est passé à Al-Hoceima».

Le communiqué a également salué les services de sûreté et l’administration territoriale pour leur « patience et retenue », devant « les provocations de certains agitateurs », appelant à « l’application de la loi » à l’encontre de ces derniers, dans le respect total des droits de l’Homme.

Attirant l’attention sur le danger de passer outre le rôle confié par la constitution du Royaume aux partis politiques, en termes d’éducation et d’encadrement, le communiqué a appelé l’ensemble des partis à accomplir leur rôle et assumer leur responsabilité envers la population, loin de « toute surenchère basse et quête de voix électorales ».

Atlasinfo avec MAP
 
Un ftour pour connaître les attentes de la jeunesse marocaine suite aux événements d'Al Hoceima



DIALOGUE - Le 17 juin prochain, un ftour rassemblera la jeunesse marocaine de plusieurs villes autour de l'événement "Jeunes En Dialogue" à Casablanca. Le but: discuter des attentes et des besoins de cette jeunesse.

La rencontre est organisée par sept militants associatifs de terrain, de plusieurs villes du Maroc: Idriss El Fatih Hadef (Association Passagers, Oujda), Faysal Ziza (Association Divers’Cité, Casablanca), Mounir Aznail (Associaion Marock’Jeunes, Marrakech), Othmane Rhemiss (Association En’Vie, Casablanca), Karim Aitsmiri (Association MPJ, Casablanca), Achraf Tamlakoutan (Great Debaters, Fès) et Ahmed Ghayat (Marocains pluriels).

"Nous allons rassembler des jeunes militants d'associations d'Oujda, Fès, Marrakech, Casablanca et Rabat. Nous allons aussi inviter de jeunes responsables d'associations d'Al Hoceima", explique au HuffPost Maroc Ahmed Ghayat.

Ce rendez-vous fait écho aux événements qui touchent la région du Rif et plus particulièrement la ville d'Al Hoceima. "Non la jeunesse de Al Hoceima n’est pas "à part", oui elle fait partie intégrante de la jeunesse marocaine! Ne lui donnons pas le sentiment qu’elle ne serait pas vécue comme telle, qu’elle serait "en dehors" et que la jeunesse d’Al Hoceima elle-même ne nous donne pas l’impression qu’elle se considère comme hors le Royaume. Il n’y a qu’UNE jeunesse marocaine avec les mêmes attentes, les mêmes besoins, les mêmes espoirs, mais aussi les mêmes indignations, les mêmes requêtes, les mêmes protestations", soulignent les organisateurs sur leur événement Facebook.

Ensemble, ils vont discuter des attentes et des revendications de cette jeunesse marocaine. "Nous allons voir quelles sont les attentes communes, mettre en place un cahier des charges et proposer un rendez-vous au ministère de la Jeunesse pour lui exposer ces attentes", ajoute Ahmed Ghayat.

"Nous avons créé un groupe de travail privé pour que ces jeunes puissent discuter en amont, et ça marche très bien", souligne Ahmed Ghayat. Car, "du dialogue, naîtra la solution", concluent les organisateurs.

http://www.huffpostmaghreb.com/2017/05/31/jeunesse-maroc-al-hoceima_n_16897932.html
 
Les avocats ont été autorisés à rencontrer Nasser Zefzafi

On apprend de source bien informée que les avocats qui se sont portés volontaires pour défendre Nasser Zefzafi ont obtenu l’autorisation nécessaire pour le rencontrer. Des avocats d’Al Hoceima se sont d’ailleurs déplacés dans la soirée du mercredi pour le voir.

Par ailleurs, les prévenus qui sont soumis à l’enquête au sein du siège de la BNPJ ont été autorisés à communiquer avec leurs familles. Mais ces communications ne pouvaient être que sous contrôle, les détenus n’avaient donc pas la possibilité de parler librement de leurs conditions de détention.

Rappelons que Zefzafi et une vingtaine de personnes ont été arrêtés samedi et dimanche et transférés d’Al Hoceima à Casablanca pour une enquête basée sur des soupçons de collusion avec des milieux à l’étranger en vue de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

lesiteinfo.ma
 
Contestation à Al Hoceima : Une pétition sur Internet sollicite l’intervention d’Antonio Guterres

Le secrétaire général des Nations unies est sollicité pour intervenir sur le «Hirak» d'Al Hoceima. C’est du moins l’objectif que s’est fixée une pétition postée depuis hier sur Internet.

Le texte demande à Antonio Guterres de faire pression sur l’Etat marocain afin qu’il cesse de «réprimer» le mouvement de contestation dans la capitale du Rif.

Le même appel a également été adressé au président du Conseil des droits de l’homme et au président du Conseil de sécurité. L’initiative ambitionne de recueillir un million d’adhésions.

yabi'

ridicule !!

le gars n'a rien fait pour le Venezuela où on est déjà à 55 morts et là il va venir dire quoi à alhoussima ?

déjà il va chercher la "répression"? elle est où ? tout ce qu'il va trouver , c'est des gens (manifestants ou policiers) à moitié endormis par le Ramadan et sous 35 degrés de chaleur ....

A lire çà , çà donne une idée sur le niveau intellectuel et politique de certaines personnes qui gravitent autour des gens de la région .. tout ce qu'il faut pour les enfoncer et les manipuler !!!

Le Tiers-monde restera toujours attardé !!!
 
Hirak: les manifestations à Al Hoceima prennent d’autres formes

Pour la cinquième nuit consécutive, les manifestants investissent les rues et les places d’Al Hoceima pour réitérer leurs revendications et demander la libération de Zefzafi et de ses amis qui sont soumis actuellement à une enquête par la BNPJ.

L’un des activistes de ce mouvement, recherché d’ailleurs par la police, a posté une vidéo dans laquelle, il recommandait à la population de faire ses provisions en perspective d’une grève générale de 3 jours. Ce n’est dit-il, que le prélude à la désobéissance civile.

Par ailleurs, la population a décidé de boycotter les prières du vendredi dans toutes les mosquées de la région en signe de protestation contre le prêche de la semaine dernière qui, selon eux, a jeté de l’huile sur le feu en s’attaquant au mouvement de contestation. Des habitants d’Al Hoceima comptent ainsi, disent-ils, signifier à l’Etat que l’utilisation de la religion pour des fins politiques est inacceptable et contraire même à l’esprit de l’Islam.
H.L.

http://www.lesiteinfo.com/maroc/hirak-les-manifestations-a-al-hoceima-prennent-dautres-formes/
 
Record historique ! Plus de 600 avocats pour défendre les détenus du « Hirak Rifain »

La liste des avocats qui se sont portés volontaires pour défendre les détenus du mouvement contestataire du Rif s’est élevée à plus de 600 avocats et avocates représentants 12 barreaux à travers le royaume du Maroc.

D'après le Maître Rachid bellali, responsable de la coordination de la défense des détenus d’Al-Hoceima, ce chiffre reste, tout de même, provisoire, puisque la liste est toujours ouverte.

rifonline
 
Tension dans le Rif : Le procès reporté au 6 juin

Les 32 personnes, dont 25 sous les verrous, poursuivies dans le cadre des événements du 26 mai à Al-Hoceima, ont fait hier leur première apparition devant le tribunal d’Al-Hoceima.

Soutenus par une quarantaine d’avocats, qui on considéré que cette arrestation relevait d’une « une affaire politique et non pas de droit commun », les intéressés doivent attendre jusqu’ au 6 juin pour connaitre leurs sorts, puis que le procès a été reporté à cette date.

Il convient de préciser que ce procès ne concerne pas Nasser Zafzafi et ses bras droits transférés à Casablanca.

http://www.rifonline.net/Tension-dans-le-Rif-Le-proces-reporte-au-6-juin_a1586.html
 
Maroc: à Al Hoceïma, la contestation ne faiblit pas

Sixième jour de manifestation à Al Hoceïma au Maroc où plus d'un millier de personnes s'est réuni, mercredi 31 mai, pour réclamer la libération de la quarantaine de personnes arrêtées dans le mouvement de protestation qui secoue la capitale du Rif depuis près d'une semaine. Le rassemblement s'est déroulé sans accrochage avec les forces de l'ordre. Baptisé Hirak, ce mouvement qui secoue le nord du pays depuis la fin de l'année dernière, à la suite du décès d'un pécheur, broyé dans une benne à ordure à Al Hoceïma, connaît un nouvel élan depuis le début du mois de ramadan. Des protestataires qui n'entendent pas renoncer à descendre dans la rue.

Selon Saad, étudiant en langue anglaise, la mobilisation n'est pas prête de s'arrêter. « D'après ce que nous avons vu depuis le début du mois de ramadan, je pense que les gens vont continuer à protester aussi énergiquement qu'ils le font maintenant, parce que le premier jour il n'y avait pas autant de monde, ça augmente chaque jour », estime-t-il, avant d'ajouter « les protestations ne vont pas s'arrêter à moins qu'ils acceptent nos demandes ».

La détermination des protestataires semble inébranlable, comme l'indique ce quadragénaire, agent de la fonction publique à Al Hoceïma. « On va sortir tous les soirs, jusqu'à la libération des détenus politiques. On va rester indéfiniment, toute notre vie, jusqu'à la libération de nos détenus politiques, parce que c'est un combat légal, c'est un combat social, c'est un combat à mener toute notre vie », décrit-il.

Les femmes de plus en plus visibles dans le mouvement

Devant plusieurs milliers de personnes, Nawal Benaissa harangue la foule. Cette mère au foyer de 36 ans fait partie des militants de la première heure. Elle devient aujourd’hui le visage féminin de la contestation.

« La participation des femmes dans le mouvement a toujours été omniprésente, mais après les arrestations des activistes commises par l’Etat, les femmes ont vaincu leur peur, car elles n’avaient plus d’autre choix que de sortir dans la rue pour soutenir leurs enfants, leur mari, leur père pour réclamer leur libération. Les femmes ont vu que leur présence était importante et elles sortiront jusqu’à ce qu’on libère nos détenus et jusqu’à ce qu’on réponde à nos revendications », plaide-t-elle.

Les femmes du Rif sont autant concernées que les hommes par les problèmes de la ville selon Zakia qui estime que « chaque femme a des enfants chômeurs à la maison ». Dans la région, la société est réputée conservatrice. Pourtant cette infirmière assure que les temps ont changé. « Maintenant les femmes travaillent ! Depuis 7 mois on sort toutes, même les vieilles, les femmes, les enfants, tous ! », s'exclame-t-elle. Le rendez-vous est donc donné une nouvelle fois ce jeudi pour un nouveau rassemblement après la rupture du jeûne du ramadan.

Les réseaux sociaux jouent un rôle important dans la contestation

Le rôle et l'influence de ces réseaux dépassent largement le rôle des médias classiques. L'existence de ces médias permet au Hirak d'exister, de continuer et de s'élargir. Le mouvement de contestation doit beaucoup de sa réussite à la force de frappe des réseaux sociaux. D'ailleurs on ne compte plus le nombre de Facebook live, de vidéos Youtube ou d'images des manifestations quotidiennes qui sont diffusées en direct.

Aussitôt diffusées, ces images sont reprises et partagées des centaines de fois par une population de jeunes activistes fortement mobilisés. Ces activistes sont surtout conscients que la bataille qu'ils mènent contre la corruption et pour la dignité se gagne d'abord sur ce terrain, car ce moyen populaire de communication relaie très vite les décisions des comités formés dans chaque ville et village du Rif. Les nouvelles technologies ont relégué les médias classiques, et surtout la télé à un rôle secondaire dans la bataille de l'information.

Si les révoltes dans les pays arabes ont été baptisées « les révolutions Facebook », il en est de même aujourd'hui pour le Hirak du Rif. Pour l'instant, il n y a pas encore de réelle coordination entre les comités, qui disent ne pas avoir d'autre but que la lutte contre la corruption. Si la spontanéité du mouvement fait sa force pour le moment, son absence de structure la rend aussi vulnérable a de possibles récupérations.

http://www.rfi.fr/afrique/20170601-...pas-rif-femmes-reseaux-sociaux-harik-mouvemen
 
Vidéo. Al Hoceima: la mère de Zefzafi en appelle au roi

La mère de Nasser Zefzafi est toujours sous le choc de l’arrestation de son fils. Elle confie son chagrin à H24Info et raconte en détail l’intervention policière dont son domicile a fait l’objet le 26 mai dernier. Elle en appelle à Mohammed VI, «notre seul et unique roi», pour libérer son fils.

 
Mohamed Ziane : « Les Rifains ne sont pas des sécessionnistes »

Quelle lecture faites-vous des manifestations qui durent depuis des mois à Al Hoceima?

La dynamique de contestation dans la ville d’Al Hoceima et ses environs n’a rien à voir avec un particularisme rifain. Il ne s’agit pas non plus de manifestations pour des revendications régionalistes. La contestation qui grossit chaque jour un peu plus est le résultat d’un problème de gouvernance. Des fautes de gouvernance depuis des décennies ont fait que l’on se retrouve aujourd’hui avec une région marginalisée, des jeunes sans emploi, sans centres de formation, sans université ou instituts supérieurs… Une jeunesse qui voit l’avenir bouché. Une population plus pauvre que la pauvreté n’a donc aucun recours à part manifester son désarroi.

Mais pourquoi aujourd’hui et non pas avant puisque, comme vous les dites, la région est depuis toujours délaissée?

Ce n’est pas uniquement la région du Rif qui est délaissée. Tout le Maroc en souffre. Sauf qu’avant, on avait l’Europe qui pouvait absorber une bonne part de nos chômeurs: la Hollande et l’Allemagne pour le Rif et un peu l’Oriental, l’Espagne pour le nord, la France pour le centre et le Souss, l’Italie aussi… Maintenant, l’Europe est en crise et nos chômeurs ne trouvent plus où aller. Ajouter à cela le fait que le Rif souffre d’un complexe psychologique grave. Il s’agit d’une région déconsidérée. Il y avait le colonialisme espagnol et ses méfaits, notamment les armes chimiques. Il y avait par la suite Hassan II, qui ne voulait rien entreprendre pour le décollage du Rif, il y a eu le tremblement de terre… Tout cela a engendré cette situation dramatique qu’on vit maintenant…

Il faut bien régler cette situation, sinon cela peut dégénérer…

Les habitants de la région ont le sentiment que le gouvernement n’a rien à proposer sauf la répression. La mort de Mohssine Fikri a exacerbé ce sentiment. Le gouvernement s’est montré intransigeant. Les habitants n’en pouvaient plus et se sont installés dans une logique de défi: “Vous nous devez un grand respect. Vous devez donner suite favorable à nos doléances. Nous ne demandons rien d’extraordinaire”, disent les manifestants. Il faut donc que le gouvernement prenne conscience de la gravité de la situation et adopte des politiques réalistes et il faut en finir avec les accusations genre “le Rif sécessionniste.”

Vous récusez donc qu’il y ait des velléités sécessionnistes dans les mouvements de contestation actuels dans le Rif?

Les Rifains sont aussi Marocains que les autres. C’est une région de culture qui a des attaches partout dans le monde. C’est une région méditerranéenne, donc ouverte sur les diverses cultures. Mais c’est une région traumatisée, qu’il faut prendre en charge. N’oubliez pas qu’en 1996, lors de la campagne d’assainissement, des dizaines de Rifains ont été emprisonnés, d’autres ont fui le pays.

http://www.maroc-hebdo.press.ma/mohamed-ziane-rifains-ne-secessionnistes/
 
Al Hoceima : Appel à une grève générale de trois jours

Après l’interpellation de Nasser Zefzafi, Nabil Ahmajik est le nouveau visage du «Hirak» à Al Hoceima - du moins sur les réseaux sociaux. Hier, il a lancé un appel à une grève générale de trois jours à partir de ce jeudi.

En prévision de cette opération «ville morte», il a invité les habitants à s’approvisionner en quantités suffisantes de produits alimentaires pour tenir durant les journées de grève. Ahmajik a d’ailleurs lancé un hashtag sur Facebook appelant à la désobéissance civile à Al Hoceima.

Cette initiative a valeur de test pour la popularité du jeune homme auprès des participants au mouvement de contestation qui secoue Al Hoceima depuis 8 mois.


yabiladi
 
«Hirak» Al Hoceima : Sit-in vendredi devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles

A l’initiative du Comité bruxellois du suivi du décès de Mohcine Fikri, un sit-in de deux heures (de 18 à 20 heures) est prévu vendredi 2 juin devant le siège de la Commission européenne dans la capitale belge.
La décision a été prise hier soir à l’issue d’une réunion de l’instance bruxelloise.

Le Comité programme d’autres actions de solidarité avec les détenus du mouvement de contestation à Al Hoceima, promettant de contacter des organisations des droits de l’homme pour les informer sur les «violations des droits de l’homme et des libertés générales» supposées commises par l'Etat marocain dans le Rif, indique-t-il dans un communiqué.


yabiladi
 
Images trompeuses du Hirak Rif : La SNRT ne s'excuse pas

Ceux qui s’attendent à ce que la télévision publique s’excuse après l’utilisation d’images trompeuses pour illustrer les manifestations dans le Rif seront déçus. Alors que plusieurs parlementaires ont appelé en début de semaine à la convocation de Mohamed Laaraj, ministre de la Culture et de la communication pour donner des explications, la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) n’est pas prête de reconnaître son erreur.

Dans un communiqué de presse, l’entreprise publique de l’audiovisuel revient sur son recours à des images montrant un affrontement entre supporteurs d’équipes de football à Al Hoceima pour illustrer le mouvement de contestation («Al Hirak») que connaît la capitale du Rif et sa région depuis plus de sept mois.

Plutôt que de présenter des excuses aux téléspectateurs marocains et reconnaître son erreur, la SNRT persiste et signe. «Certains médias ont rapporté ce qu’ils ont qualifié de ‘trucage’ de la part d’Al Oula qui a diffusé des images anciennes en les attribuant à ce qu’il se passe actuellement à Al Hoceima», indique-t-elle. L’entreprise publique estime que sa chaîne n’a fait que relayer le communiqué du procureur général du roi près de la cour d’appel à Al Hoceima datant du samedi 27 mai.

Pis, la SNRT juge que les événements qu’a connus la ville sont liés et ne peuvent pas être divisés. Elle met ainsi dans le même panier les affrontements entre des supporters du Raja de Casablanca et ceux du Chabab Rif, et les sit-in et manifestations «Al Hirak».

Pour la SNRT, «évoquer une fabrication d’événements est faux puisque le reportage n’a pas prétendu que les images d’archives concernait seulement les événements récents, mais il les a utilisées en tant qu’images illustratives». Pourtant, le reportage ne donne aucune précision sur les dates ou les lieux de ces images.


yabiladi
 
Désolé pour les non arabophones :

مبادرة مدنية تدعم "المطالب العادلة" لحراك الريف
هسبريس من الرباط1-يونيو-2017 10:26
عبرت "المبادرة المدنية من أجل الريف" عن رفضها الشديد لإقحام فضاءات التعبد في التحريض السياسي، سواء من جهة الدولة أو الأفراد، واعتبارها تخصيص وزارة الأوقاف لخطبة خاصة بالحسيمة ظهيرة يوم الجمعة 26 ماي، بالنظر إلى السياق المحلي للحراك، وبمضمون يحرض ضد شباب الحركية الاحتجاجية، "تقديرا مرفوضا وانزلاقا خطيرا يستفز ردود الفعل غير المحتملة وغير المقبولة من زاوية القانون والمجتمع".
المبادرة، وفي بلاغ توصلت به هسبريس، لفتت الانتباه إلى ما اعتبرته "انزلاقات ولا مهنية الإعلام العمومي في التعاطي مع ما يجري بالحسيمة"، واستنكارها "ما اعتمده من شحن وتحريض بالترويج لصور فوضى وعنف الملاعب الرياضية ونسبتها للمحتجين بالحسيمة".
وجددت الفعاليات المنتسبة للمبادرة تأكيدها على "دعمها للمطالب العادلة للحركية الاحتجاجية بالريف، بما يعزز الحفاظ على وحدة الوطن والسلم المدني كدعامة أساسية لكسب التحديات في سياق مضطرب إقليميا ودوليا، والتأكيد على حاجة منطقة الريف بشكل خاص لاستكمال مسارات المصالحة وجبر الأضرار بمقاربة نوعية ومتجددة".
وشددت المبادرة على ضرورة الحرص المضاعف على احترام القانون وتوفير جميع الضمانات المنصوص عليها دستوريا وقانونيا في التعاطي مع مختلف التداعيات المتصلة بالحركية الاحتجاجية، و"القطع مع الخرق السافر لمبدأ قرينة البراءة كما عكسته التدابير المتخذة إلى حد الآن، ورفض التكييف القانوني الذي تريد النيابة العامة إلباسه بالمتظاهرين الموقوفين من نشطاء الحركية الاحتجاجية".
وختمت "المبادرة المدنية من أجل الريف" بلاغها بالتشديد على "وجوب العمل على تعزيز تدابير الثقة بإطلاق سراح المعتقلين الموقوفين مؤخرا على خلفية التظاهر وتداعياته، بموازاة مع إطلاق عملية الحوار بين الفاعلين الأساسيين على المستوى المؤسساتي والمدني، والتسريع بالانتقال إلى برنامج الحكومة بشأن تلبية المطالب وأجندة تنفيذ الالتزامات وإحداث آليات التقييم والمراقبة واليقظة بشأن وتيرة الانجاز وفعاليته".
المبادرة تضم كلا من أحمد عصيد، رئيس المرصد الأمازيغي للحقوق والحريات، وآمنة المسعودي، أستاذة جامعية، وبوبكر لاركو، رئيس المنظمة المغربية لحقوق الإنسان، وجمال بندحمان، أستاذ جامعي وفاعل مدني، وخديجة مروازي، الكاتبة العامة للوسيط من أجل الديمقراطية وحقوق الإنسان، وخالد بنتهامي، ناشط مدني، وصلاح الوديع، رئيس حركة ضمير، وعبد السلام بوطيب، رئيس مركز الذاكرة المشتركة من أجل الديمقراطية والسلم، ومحمد النشناش، ناشط حقوقي والناطق الرسمي باسم المبادرة، ومحمد بنموسى، خبير اقتصادي وفاعل مدني، ومصطفى المانوزي، رئيس المركز المغربي للديمقراطية والأمن، والمصطفى المعتصم، أستاذ جامعي، ووصفي بوعزاتي، طبيب بيطري وفاعل حقوقي.

http://m.hespress.com/societe/352352.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
 
Des acteurs de la société civile appellent à une médiation apaisée avec le Hirak

Libération des détenus, solidarité avec leurs familles, et rupture avec les accusations de trahison visant les activistes du Hirak, sont les principales revendications des différentes associations appelant à l'apaisement dans le Rif.

Deux initiatives viennent d'être lancées par la société civile pour soutenir les manifestants d'Al Hoceima, les activistes détenus, leurs familles, et appeler au dialogue. Des initiatives lancées peu après l'arrestation de plusieurs activistes du Hirak à Al Hoceima.

Soutien logistique aux familles des détenus

La première initiative, baptisée "front national pour le soutien du mouvement populaire", est lancée par le mouvement Anfass démocratique, l'association GADEM, Attac Maroc, le mouvement espoir et quatre autres associations. Un communiqué conjoint de ces collectifs, publié le 30 mai, appelle à la "libération immédiate de tous activistes détenus" et à mettre fin à "la tension sécuritaire" dans la région d'Al Hoceima. Les signataires annoncent également la création d'un comité pour "soutenir au niveau logistique les familles des détenus".

Ce "front" qui reprend les mêmes éléments de langages du Hirak, déplore "l'utilisation des mosquées et de la télévision publique pour accuser les manifestants de Fitna [zizanie, NDLR]". L'alliance dénonce également "l'approche sécuritaire" de l'État et l'accuse d'avoir "ignoré longtemps le Hirak".

"Privilégier le dialogue"

De son côté, "l’initiative d'Al Hoceima" réunit plusieurs acteurs civils, culturels et des académiques, comme le militant amazigh Ahmed Assid, le président du mouvement Damir, Salah El Ouadie, et l'islamiste Mustapha Al Mouatassim. Ces derniers appellent au "dialogue" entre les autorités et le Hirak, car "le dialogue est une fin en soi (...) sa légitimité est tributaire de la rapidité de mise en oeuvre de ses résultats par une instance nationale, régionale et locale qui veille sur le suivi et l'évaluation".

Les tenants de cette initiative réclament "la rupture avec les accusations de trahison adressées au mouvement revendicatif" , et insistent également sur "la libération des détenus", "le traitement rapide des revendications relatives à l'enseignement et à la santé", ainsi que la mise en oeuvre du programme de développement de la région d'Al Hoceima.

https://telquel.ma/2017/05/31/hirak...ile-appellent-a-une-mediation-apaisee_1548732
 
Al Hoceima : La grève générale est largement suivie (source locale)


Nabil Ahmajik, un des meneurs de la "Mobilisation", a visiblement réussi son pari. Son appel à observer une grève générale de trois jours dans toute la province d’Al Hoceima est «largement suivie», nous confie le salafiste El Mortada Iimracha.

«A l’exception du supermarché Marjane, les autres commerces ont été fermés à Al Hoceima, Imzouren et Bni Bouayach. Certains propriétaires ont refusé les injonctions des autorités d’ouvrir leurs boutiques.»
Les propos d’El Mortada sont confirmés par les photos et les messages qui circulent sur les réseaux sociaux annonçant une adhésion massive à la grève.

Les autorités locales avertissent... (MAP)
Quiconque qui menace les propriétaires des commerces pour fermer sera immédiatement arrêté, ont indiqué les autorités de la province d'Al Hoceima.
Les autorités locales ont affirmé avoir constaté ce jeudi un groupe d’individus qui font des tournées dans les commerces, menaçant leurs propriétaires pour les inciter à fermer.

yabiladi
 
Journée de grève générale à Al-Hoceïma

En milieu d'après-midi, la quasi-totalité des magasins du centre-ville était fermée, a-t-on constaté. Des policiers étaient présents en nombre dans et autour de la grande place, tandis que des groupes de jeunes déambulaient dans les rues voisines.

"Cette grève de trois jours est la conséquence de ce qui se passe ici, la marginalisation d'une région qui ne demande que son pain quotidien. Nous allons continuer pour la libération des prisonniers", a déclaré un commerçant.

"Aujourd'hui, toute la population est en grève. C'est un message à notre Roi Mohammed VI pour qu'il intervienne à Hoceïma", a lancé un autre gréviste, évoquant à défaut le risque d'une "désobéissance populaire".

"Quiconque menace les propriétaires des commerces pour fermer sera immédiatement arrêté", ont mis en garde de leur côté les autorités locales.

La grève était également très suivie dans les villes voisines d'Imzouren et Beni Bouyaach, selon un habitant joint au téléphone.

Depuis la diffusion vendredi d'un mandat d'arrêt visant Nasser Zefzafi, le leader de la contestation qui secoue la région du Rif ces derniers mois, la province d'Al-Hoceïma est en effervescence.

S'exprimant jeudi à un média marocain télévisé, sa mère en a appelé à la clémence du Roi pour la libération de son fils.

Selon un décompte officiel, la police a procédé depuis vendredi à une quarantaine d'arrestations, visant essentiellement le noyau dur du "hirak", nom donné à ce mouvement qui lutte pour le "développement" du Rif, région qu'il estime marginalisée.

Vingt-cinq des personnes arrêtées ont été déférées devant le parquet. Leur procès s'est ouvert mardi mais a été reporté au 6 juin.

L'annonce de la grève générale de ce jeudi avait été lancée sur les réseaux sociaux par le numéro deux du "hirak", Najib Ahmajik, actuellement en fuite.

Pour la sixième nuit consécutive mercredi soir, des protestataires, aux cris de "Nous sommes tous Nasser Zefzafi!", ont investi les rues de la ville sans incident après le repas de rupture du jeûne du ramadan....

medias24.com maroc
 
Vidéo : AFFAIRE ZEFZAFI: LES PREMIÈRES DÉCLARATIONS DE LA DÉFENSE

Transférés à Casablanca, les détenus du Hirak Al Hoceima ont pu rencontrer aujourd’hui leurs avocats, à l’exception de deux d'entre eux, dont Nasser Zefzafi.

C’est ce jeudi 1er juin que les avocats des détenus du Hirak Al Hoceima ont pu rendre visite à leurs clients au siège de la Brigade nationale de la police judiciaire à Casablanca. Selon les témoignages recueillis par le360, ils ont pu avoir assez de temps pour discuter avec les détenus. Deux parmi ces derniers, dont Nasser Zefzafi, n'ont cependant pas pu rencontrer la défense. Selon les explications de l’un des avocats, ces personnes sont toujours en garde à vue, laquelle ne prendra fin que demain vendredi.



Les avocats de la défense assurent que les détenus rencontrés aujourd’hui sont en bonne santé. De quoi mettre fin aux allégations parlant de conditions de détention difficiles et que certains propagent sur les réseaux sociaux.

http://fr.le360.ma/societe/video-affaire-zefzafi-les-premieres-declarations-de-la-defense-121495
 
Arrestation de Nasser Zafzafi: Moussa s'adresse au Roi Mohamed VI

Dans une vidéo diffusée il y a quelques heures sur YouTube , Moussa surnommé مول الدلاحة a adressé un message émouvant à Sa Majesté le Roi Mohamed VI lui demandant entre autres la libération de Nasser Zefzafi et de tous les prisonniers rifains incarcérés ces derniers jours. Moussa demande également au Roi la construction d'un centre d'oncologie à Nador ou à Al Hoceima.


Moussa ou مول الدلاحة est connu pour être un grand patriote qui aime et défend le Roi. Il en a donné la preuve à plusieurs reprises, notamment lors des manifestations du 20 Février.

Aujourd'hui Monsieur Moussa qui souffre d'une tumeur maligne est obligé comme des milliers de ses compatriotes du Rif à faire le trajet jusqu'à Rabat pour se faire soigner.

Moussa qui a fait face à de graves problèmes a bénéficié de la solidarité des Rifains sans laquelle il ne serait peut-être pas encore là entre nous.

Moussa demande aujourd'hui à Sa Majesté la libération de Nasser Zafzafi et de toutes les personnes détenues ces derniers temps suite aux échaufourées qu'a connues la ville d'Al Hoceima.

Moussa مول الدلاحة est connu pour être un homme honorable, intègre et qui aime son pays. Le message de Moussa le Rifain empreint de sagesse appelle à la réconciliation entre Marocains.

Derrière cette colère des habitants d'Al Hoceima, d'Imouzeren, de Nador et des environs se cache un grand malaise chez les gens qu'il convient de dissiper..

Il faut dire ce qu'il en est: Les Marocains du Rif sont des gens réglos et honnêtes. Une commission d'enquête libre doit être diligentée pour vérifier les accusations portées par Nasser Zafzafi contre certains responsables.

Il semblerait que ces accusations ne sont pas si farfelues qu'on pourrait l'imaginer. La stabilité du pays nous est tous chère. Et elle ne devrait pas être perturbée par une poignée d'oligarques qui sont en train de mettre le pays en coupes réglées incitant par là tout le monde à la révolte.

Après les événements de ces derniers jours dans cette Région du Rif, une question lancinante est sur toutes les lèvres :Est-ce que le Roi règne et gouverne ou règne-t-il sans gouverner ?

Son silence est en tous cas trop pesant pour le Peuple .

https://blogs.mediapart.fr/rachid-b...ser-zafzafi-moussa-sadresse-au-roi-mohamed-vi
 
@marocain2bxl, c'est possible d'arrêter de faire de la propagande en postant des vidéos de ce qui ressemble plus a un extremiste qu'un leader digne de ce nom?

merci d'avance
laisses les faire ,ils sont entrain de se foutre le doigt dans l'oeil ......ils vivent en virtuel ....je ne sais pas si ils sont au courant mais sur le terrain ça retombe à 100 manifestants cette nuit ...2000 hier....5000 avant
c'est un tweet envoyé à son journal par un americain :They 5000 ppl 2 days ago, 2000 yesterday. Tonight about 100 ppl
 
Al Hoceima : «Le gouvernement est décidé à répondre aux demandes et à consolider la stabilité», affirme El Othmani


Saâdeddine El Othmani a saisi l’occasion de la réunion de ce jeudi du conseil de gouvernement pour aborder le «Hirak» d’Al Hoceima. Dans un exercice destiné à rassurer les contestataires, il a affirmé dans une allocution que ce dossier est «présent sur l’agenda de l’exécutif comme le sont les autres régions» du royaume. Et pourtant son cabinet a refusé de répondre aux interrogations des députés lors de la session des questions orales à la Chambre des représentants du mardi 30 mai.

«Le gouvernement suit le dossier du développement de la région. Des ministres se sont rendus sur place pour s’assurer de l’état d’avancement de la réalisation des projets. Ces projets sont stratégiques, la construction d’un hôpital ne se fait pas du jour au lendemain», a-t-il déclaré.

Répondre aux demandes et consolider la sécurité et la stabilité

Il a également réitéré la volonté de son cabinet à réaliser tous les promesses entrant dans le cadre d’«Al Hoceima phare de la Méditerranée», 2015-2019, lancé par le roi Mohammed VI en octobre 2015 avec un budget de 6,515 milliards de dh. El Othmani a d’ailleurs exhorté les ministres concernés par ce programme à suivre sa mise en œuvre «avec efficience».

«Nous sommes déterminés à répondre favorablement à ces demandes mais d’une manière raisonnable et rapide selon notre capacité». Et de préciser que son gouvernement est décidé «à protéger les biens privés et publics, et à consolider la sécurité et la stabilité de notre pays».

Sur le même sujet, El Othmani a annoncé qu’il a tenu des réunions au sujet du mouvement de contestations à Al Hoceima, avec les titulaires des départements de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, et la Justice, Mohamed Aujjar. «Nous allons donner, d’ailleurs, la parole au ministre de la Justice pour présenter un exposé sur les derniers développements» dans la ville, a-t-il conclu.

Reste à savoir si les propos du chef du gouvernement seront audibles auprès de la population d'Al Hoceima qui reste mobilisée chaque soir.



https://www.yabiladi.com/articles/details/54249/hoceima-gouvernement-decide-repondre-demandes.html
 
Tension dans le Rif : Arte, la chaîne franco-allemande fait un reportage sur le Hirak du Rif

 
Évènements d'Al Hoceima: L'appel des partis de la majorité



Les partis de la majorité, réunis mercredi sous la présidence du chef du gouvernement, ont appelé à interagir positivement avec les revendications des habitants de la province d'Al Hoceima.


Dans un communiqué publié au terme de la réunion de l'instance de la présidence des partis de la majorité gouvernementale en présence de leurs secrétaires généraux ou de leurs représentants, sous la présidence du Chef du gouvernement, en sa qualité de président de cette instance, les partis de la majorité (PJD, RNI, MP, USFP, UC et PPS) ont réaffirmé le droit à protester pour exprimer des revendications légitimes selon les dispositions de la loi en vigueur, et rappellent qu'il revient à tous de prémunir la pratique de ce droit contre tout préjudice ou abus, et d’œuvrer à renforcer l'approche basée sur le dialogue et l'écoute des aspirations des citoyens et citoyennes à la liberté, la dignité, la démocratie et à la justice sociale.

Lors de cette réunion , qui s'est déroulée en présence du ministre d'Etat chargé des Droits de l’Homme et du ministre de la Justice, les partis de la majorité ont appelé le gouvernement à davantage d'interaction positive avec les revendications légitimes des habitants de la province d'Al Hoceima et des autres régions du royaume, en renouvelant leur appel émis dans le communiqué du 14 mai en vue d'accélérer la réalisation des chantiers et projets de développement prévus en faisant preuve de fermeté dans leur mise en œuvre.

Ils saluent, à cet égard, le dialogue prôné par le gouvernement et les autorités locales dans leur réaction à l'égard de ces protestations, et se félicitent de l'interaction responsable des forces de sûreté dans toutes leurs composantes avec ces manifestations, ajoute le communiqué.

Ils appellent l'ensemble des parties à protéger les biens publics et privés et respecter les institutions, afin de consacrer la sécurité et la stabilité, et à veiller davantage sur le respect des procédures législatives dans les poursuites et la garantie des conditions d’un procès équitable pour l’ensemble des personnes poursuivies, dans l'objectif de consacrer la suprématie de la loi dans le cadre de l’Etat de droit et des institutions.

Les partis de la majorité exhortent également le gouvernement à adopter une politique de communication efficace envers les citoyens et l’opinion publique nationale concernant les données relatives à ce sujet, notamment à travers l’ensemble des canaux d’informations et de communication.........................

http://www.menara.ma/fr/actualités/...hoceima-lappel-des-partis-de-la-majorité.html
 
Qu’est-il arrivé à Nawal Benaissa, la suppléante de Zefzafi et que revendique-t-elle?

Nawal Benaissa, qui a pris le relais de Zefzafi à la tête des manifestations, s’est illustrée par ses capacités à galvaniser les foules.

Ayant conduit les grandes manifestations de solidarité envers les détenus, cette mère de quatre enfants, née le 2 octobre 1986, a cependant mis en garde contre tout débordement. Ce n’est pas un secret, elle connait bien Nasser Zefzafi et elle est amie avec lui.

À la veille des rassemblements, elle a prévenu que quiconque utiliserait un projectile pour s’attaquer aux forces de l’ordre devrait se considérer totalement étranger au mouvement. « Les policiers sont nos frères, ils sont les enfants du peuple comme nous et ils ne se distinguent de nous que par l’uniforme qu’ils portent », martela-t-elle.

Une rumeur a colporté mercredi que la police avait lancé un avis de recherche contre elle. Sa nouvelle adresse, où elle habite avec son mari n’est pas encore connue par les autorités. Ce qui explique que la police soit venue lui rendre visite à la maison de ses parents. « Ma mère a pleuré, elle a eu très peur », explique Nawal Benaissa dans une déclaration au Site info.

« Pour éviter les problèmes et comprendre ce qui n’allait pas, je suis donc allée de moi-même à la police, je suis restée deux heures avec les policiers qui m’ont interrogée », ajoute celle qui a remplacé Nasser Zefzafi dans les manifestations d’Al Hoceima.

« La police voulait connaitre mes intentions et mes idées politiques, je leur ai expliqué que mon seul objectif est que les habitants obtiennent leurs droits », nous déclare Nawal Benaissa.

D’autres femmes se sont ensuite livrées à la police pour la soutenir. Les autorités ont ensuite dit à Nawal Benaissa qu’elle était libre et qu’aucune charge n’était retenue contre elle. Nawal Benaissa dit qu’elle a toujours insisté sur le caractère pacifique du mouvement de contestation qui, selon elle, doit se poursuivre jusqu’à la réalisation des revendications légitimes des populations.


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