SAlam o aleik,
Chaque fois qu'un compagnon avait une question d'ordre religieux en rapport avec sa pratique d'adoration, sa vie familiale ou professionnelle, il allait consulter le Prophète,3alayhi salat wa salam, pour s'assurer de ne pas être dans l'illégalité, ce qui prouve que ses réponses faisaient autorité, et qu'ils n'étaient pas pour ses compagnons de simples avis personnels. Jamais une information ne montre qu'ils lui réclamaient de prouver ce qu'il disait, par le Coran. Et lorsqu'il nomma un jour le compagnon Mou'âdh-ibnou Jabal comme gouverneur au Yémen, il lui demanda à son départ :
Sur quoi t'appuierais-tu lorsqu'on te sollicitera pour te prononcer sur un litige ?
Je trancherais selon le Coran, lui répondit - il.
Et si tu n'y trouves pas de réponse ? Interrogea de nouveau, le Prophète.
Je trancherais selon la Sounna.
Et s'il n'y a pas, là aussi, de réponse ?
Alors j'userais de ma propre réflexion sans épargner le moindre effort conclua Mou'âdh.