Bavure à aulnay sous bois

Aulnay-sous-Bois: Théo raconte son interpellation

Pendant plus d'une dizaine de minutes, Théo, le jeune homme de 22 ans blessé lors de son interpellation par des policiers à Aulnay-sous-Bois, a raconté les faits en détail à l'un de ses avocats. Un document sonore que s'est procuré BFMTV. Sur son lit d'hôpital, il confie s'être retrouvé au milieu de l'interpellation par hasard, alors qu'il venait de sortir de chez lui et allait saluer plusieurs connaissances, lorsque les policiers sont arrivés pour procéder à un contrôle d'identité. Il raconte avoir alors été choqué par la violence de ces interpellations, et explique avoir tenté de se placer dans le champ des caméras volontairement.

"Je savais que là où on était il n’y avait pas de caméras, j’ai réussi à me débattre, je suis parti devant les caméras. J’ai pas cherché à fuir, j’ai dit aux policiers, 'vous avez déchiré mon sac', ils me répondent 'on s’en fout'. Ils sont trois à me saisir, je leur demande, pourquoi vous faites ça, ils ne me répondent pas, ils me disent que des injures", commence le jeune homme.

"J'avais plus de force"
Il raconte ensuite comment l'un des policiers est revenu vers lui et l'a blessé "volontairement" à l'anus avec sa matraque. Une blessure qui lui a valu d'être opéré rapidement après son interpellation.

"Il me regarde, j’étais de dos, mais j’étais en trois quart, donc je voyais ce qu’il faisait derrière moi. Il prend sa matraque et il me l’a enfoncée dans les fesses, volontairement. Dès qu’il m’a fait ça je suis tombé sur le ventre, j’avais plus de force. Là il me dit 'les mains dans le dos', j’ai dû mettre mes mains dans le dos, ils m’ont mis les menottes et là ils m’ont dit ‘assieds-toi maintenant’, je leur ai dit ‘j’arrive pas à m’asseoir, je sens plus mes fesses’, et ils m’ont mis des gaz lacrymogènes dans la tête, dans la bouche, un coup de matraque en pleine tête, et moi j’avais tellement mal aux fesses que cette douleur-là semblait éphémère (…) c’était vraiment trop dur pour moi. (...) Mon pantalon était baissé, j’avais vraiment mal", insiste Théo.

"Je croyais que j'allais mourir"
Le jeune homme poursuit son récit en expliquant que les policiers ont tenté de l'entraîner hors du champ des caméras, mais lorsqu'un habitant du quartier est intervenu, leur demandant avec insistance ce qu'ils allaient faire au jeune homme, ils l'ont alors placé dans leur véhicule pour l'emmener au commissariat.

"J’avais du mal à marcher, je n’étais même pas moi-même. Je croyais que j’allais mourir, je marchais mais parce qu’ils me tenaient bien". Dans la voiture, le jeune homme dit avoir subi d’autres coups, des moqueries et des insultes. Il cite notamment "espèce de ******" et "bamboula".

"Je ne souhaite ça à personne"
D'après son témoignage, les policiers ont remarqué qu'il saignait à l'endroit où le policier avait utilisé sa matraque, et cela aurait fait redoubler les moqueries. Au commissariat, on lui demande de s’asseoir, il répond qu’il n’est pas en mesure de le faire. Un policier lui aurait alors dit de s’allonger. Au bout de quelques minutes, l’un des agents décide d’appeler le Samu.

"Le Samu me retourne, il regarde la plaie et me dit ‘là c’est très grave, il y a au moins 5 ou 6 centimètres d’ouverture, faut l’opérer le plus rapidement possible. (…) Ils ont dit que j’avais perdu beaucoup de sang. (...) Le coup de bâton dans les fesses qu’ils m’ont mis, ça m’a marqué à vie, c’est une chose que je ne souhaite à personne, physiquement je suis très diminué, j’arrive pas à bouger, là comme vous me voyez ça fait trois heures que je suis comme ça. (…) Je dors pas la nuit", conclut le jeune homme.

"Il est dans un état assez critique" selon sa soeur
La soeur de Théo, venue témoigner, a évoqué lundi après-midi l'état physique "critique" de son frère. Outre son traumatisme psychologique, le jeune homme souffrira sans doute des séquelles de sa blessure, mais les médecins ne peuvent pas encore déterminer quelles seront ces conséquences à long terme.

"Les médecins ne sont pas capables de se positionner aujourd’hui et de nous dire quelles séquelles il va avoir. On doit attendre, deux mois au moins. Aujourd’hui il a une poche. On nous parle de beaucoup de choses, notamment d’incontinence. Donc on ne peut pas dire qu’il va bien, il est dans un état assez critique", a expliqué la jeune femme.
 
Aulnay-sous-Bois: Théo raconte son interpellation

Pendant plus d'une dizaine de minutes, Théo, le jeune homme de 22 ans blessé lors de son interpellation par des policiers à Aulnay-sous-Bois, a raconté les faits en détail à l'un de ses avocats. Un document sonore que s'est procuré BFMTV. Sur son lit d'hôpital, il confie s'être retrouvé au milieu de l'interpellation par hasard, alors qu'il venait de sortir de chez lui et allait saluer plusieurs connaissances, lorsque les policiers sont arrivés pour procéder à un contrôle d'identité. Il raconte avoir alors été choqué par la violence de ces interpellations, et explique avoir tenté de se placer dans le champ des caméras volontairement.

"Je savais que là où on était il n’y avait pas de caméras, j’ai réussi à me débattre, je suis parti devant les caméras. J’ai pas cherché à fuir, j’ai dit aux policiers, 'vous avez déchiré mon sac', ils me répondent 'on s’en fout'. Ils sont trois à me saisir, je leur demande, pourquoi vous faites ça, ils ne me répondent pas, ils me disent que des injures", commence le jeune homme.

"J'avais plus de force"
Il raconte ensuite comment l'un des policiers est revenu vers lui et l'a blessé "volontairement" à l'anus avec sa matraque. Une blessure qui lui a valu d'être opéré rapidement après son interpellation.

"Il me regarde, j’étais de dos, mais j’étais en trois quart, donc je voyais ce qu’il faisait derrière moi. Il prend sa matraque et il me l’a enfoncée dans les fesses, volontairement. Dès qu’il m’a fait ça je suis tombé sur le ventre, j’avais plus de force. Là il me dit 'les mains dans le dos', j’ai dû mettre mes mains dans le dos, ils m’ont mis les menottes et là ils m’ont dit ‘assieds-toi maintenant’, je leur ai dit ‘j’arrive pas à m’asseoir, je sens plus mes fesses’, et ils m’ont mis des gaz lacrymogènes dans la tête, dans la bouche, un coup de matraque en pleine tête, et moi j’avais tellement mal aux fesses que cette douleur-là semblait éphémère (…) c’était vraiment trop dur pour moi. (...) Mon pantalon était baissé, j’avais vraiment mal", insiste Théo.

"Je croyais que j'allais mourir"
Le jeune homme poursuit son récit en expliquant que les policiers ont tenté de l'entraîner hors du champ des caméras, mais lorsqu'un habitant du quartier est intervenu, leur demandant avec insistance ce qu'ils allaient faire au jeune homme, ils l'ont alors placé dans leur véhicule pour l'emmener au commissariat.

"J’avais du mal à marcher, je n’étais même pas moi-même. Je croyais que j’allais mourir, je marchais mais parce qu’ils me tenaient bien". Dans la voiture, le jeune homme dit avoir subi d’autres coups, des moqueries et des insultes. Il cite notamment "espèce de ******" et "bamboula".

"Je ne souhaite ça à personne"
D'après son témoignage, les policiers ont remarqué qu'il saignait à l'endroit où le policier avait utilisé sa matraque, et cela aurait fait redoubler les moqueries. Au commissariat, on lui demande de s’asseoir, il répond qu’il n’est pas en mesure de le faire. Un policier lui aurait alors dit de s’allonger. Au bout de quelques minutes, l’un des agents décide d’appeler le Samu.

"Le Samu me retourne, il regarde la plaie et me dit ‘là c’est très grave, il y a au moins 5 ou 6 centimètres d’ouverture, faut l’opérer le plus rapidement possible. (…) Ils ont dit que j’avais perdu beaucoup de sang. (...) Le coup de bâton dans les fesses qu’ils m’ont mis, ça m’a marqué à vie, c’est une chose que je ne souhaite à personne, physiquement je suis très diminué, j’arrive pas à bouger, là comme vous me voyez ça fait trois heures que je suis comme ça. (…) Je dors pas la nuit", conclut le jeune homme.

"Il est dans un état assez critique" selon sa soeur
La soeur de Théo, venue témoigner, a évoqué lundi après-midi l'état physique "critique" de son frère. Outre son traumatisme psychologique, le jeune homme souffrira sans doute des séquelles de sa blessure, mais les médecins ne peuvent pas encore déterminer quelles seront ces conséquences à long terme.

"Les médecins ne sont pas capables de se positionner aujourd’hui et de nous dire quelles séquelles il va avoir. On doit attendre, deux mois au moins. Aujourd’hui il a une poche. On nous parle de beaucoup de choses, notamment d’incontinence. Donc on ne peut pas dire qu’il va bien, il est dans un état assez critique", a expliqué la jeune femme.

Franchement y'a de quoi etre dégouté du système. :claque:
 
C'est juste atroce....

Et ça ceux qui trouvent ça normal, je ne vous souhaite pas la même chose, tellement c'est inhumain, mais sachez que vous me dégoutez, vous êtes des nazis

Je n'ai lu personne écrire qu'il trouvait trouver ça normal. Mais je pense que tu me vises et beaucoup vont en déduire la même chose. Si tel est le cas, n'hésite pas à me citer quand j'ai dis que c'était normal.

Je le répète, cet acte est grave et les policiers méritent d’être jugés sévèrement.

Je répondais à ceux qui disaient que la police se rend souvent coupable de bavures policières.
 
Justice à deux balles.

deux poids deux mesures !

Qd tu vois que la vrai racaille se permet de faire des choses en toute impunité... les soit disant représentant de l'État, de la République... (que ça soit des flics, des politiques, etc etc etc et j'en passe).

Les flics sont des pourris et les racailles des cités aussi
y a certaines cités ou les dealeurs font la loi comme dans la video a la 8min 20 ;)
Ou comme a la courneuve au 4 000 quand le petit c est mangé une balle perdu dans la tete

tu sais si té pas issue d'une grande famille on te hagar donc voila

 
Franchement quoiqu il ait fait ou dit les flics n ont pas a faire ça , c est des crapules , j espere qu ils ne pourront plus jamais etre flic

ils sont sensé retablir l ordre , pas faire ça ...

il a un avocat de renom ( dupont Moretti ) , j espere qu ils vont payer cher

ok flic ds ces quartiers c est dur , mais là non c est un sadique pervers qui a fait ça , pas possible autrement
 
Franchement quoiqu il ait fait ou dit les flics n ont pas a faire ça , c est des crapules , j espere qu ils ne pourront plus jamais etre flic

ils sont sensé retablir l ordre , pas faire ça ...

il a un avocat de renom ( dupont Moretti ) , j espere qu ils vont payer cher

ok flic ds ces quartiers c est dur , mais là non c est un sadique pervers qui a fait ça , pas possible autrement

La blague ...
 
Franchement quoiqu il ait fait ou dit les flics n ont pas a faire ça , c est des crapules , j espere qu ils ne pourront plus jamais etre flic

ils sont sensé retablir l ordre , pas faire ça ...

il a un avocat de renom ( dupont Moretti ) , j espere qu ils vont payer cher

ok flic ds ces quartiers c est dur , mais là non c est un sadique pervers qui a fait ça , pas possible autrement

Même avec un avocat de renom je ne pense pas que justice sera faite pour le jeune comme dans toutes les bavures policières qu'il y a eu auparavant et comme il y en auront d'autre après
 
Oui je sais bien que la racaille est aussi parmi les "jeunes" des cités. Et je leur pardonne pas leurs travers non plus, comme à ces flics pourris.

Par contre je comprend pas ton message là, Bison, le clos ?
connais pas

Bison c était un mec du clos qui avait la gâchette facile comme beaucoup de mec dans le 93 ;)
Tu sais la situation devient de plus en plus critique et il a plus de respect donc les flics sont obligés de se montrer dur

je suis pas pour les flics et cette histoire m ecoeur mais serieu quand je vois ce qui se passe en cité
je me dit heureusement que pour les plus faibles ils existent des flics;)
 
Témoignage de la victime
http://www.bfmtv.com/police-justice/aulnay-sous-bois-theo-raconte-son-interpellation-1097492.html

Aulnay-sous-Bois: Théo raconte son interpellation

Depuis son lit d'hôpital, le jeune homme blessé par des policiers à Aulnay-sous-Bois a fait le récit de son interpellation à l'un de ses avocats. Dans ce document auquel a eu accès BFMTV, il évoque des coups, des insultes et des moqueries, et surtout la blessure infligée "volontairement" par l'un des policiers avec sa matraque.

Pendant plus d'une dizaine de minutes, Théo, le jeune homme de 22 ans blessé lors de son interpellation par des policiers à Aulnay-sous-Bois, a raconté les faits en détail à l'un de ses avocats. Un document sonore que s'est procuré BFMTV. Sur son lit d'hôpital, il confie s'être retrouvé au milieu de l'interpellation par hasard, alors qu'il venait de sortir de chez lui et allait saluer plusieurs connaissances, lorsque les policiers sont arrivés pour procéder à un contrôle d'identité. Il raconte avoir alors été choqué par la violence de ces interpellations, et explique avoir tenté de se placer dans le champ des caméras volontairement.

"Je savais que là où on était il n’y avait pas de caméras, j’ai réussi à me débattre, je suis parti devant les caméras. J’ai pas cherché à fuir, j’ai dit aux policiers, 'vous avez déchiré mon sac', ils me répondent 'on s’en fout'. Ils sont trois à me saisir, je leur demande, pourquoi vous faites ça, ils ne me répondent pas, ils me disent que des injures", commence le jeune homme.

"J'avais plus de force"

Il raconte ensuite comment l'un des policiers est revenu vers lui et l'a blessé "volontairement" à l'anus avec sa matraque. Une blessure qui lui a valu d'être opéré rapidement après son interpellation.

"Il me regarde, j’étais de dos, mais j’étais en trois quart, donc je voyais ce qu’il faisait derrière moi. Il prend sa matraque et il me l’a enfoncée dans les fesses, volontairement. Dès qu’il m’a fait ça je suis tombé sur le ventre, j’avais plus de force. Là il me dit 'les mains dans le dos', j’ai dû mettre mes mains dans le dos, ils m’ont mis les menottes et là ils m’ont dit ‘assieds-toi maintenant’, je leur ai dit ‘j’arrive pas à m’asseoir, je sens plus mes fesses’, et ils m’ont mis des gaz lacrymogènes dans la tête, dans la bouche, un coup de matraque en pleine tête, et moi j’avais tellement mal aux fesses que cette douleur-là semblait éphémère (…) c’était vraiment trop dur pour moi. (...) Mon pantalon était baissé, j’avais vraiment mal", insiste Théo.

"Je croyais que j'allais mourir"

Le jeune homme poursuit son récit en expliquant que les policiers ont tenté de l'entraîner hors du champ des caméras, mais lorsqu'un habitant du quartier est intervenu, leur demandant avec insistance ce qu'ils allaient faire au jeune homme, ils l'ont alors placé dans leur véhicule pour l'emmener au commissariat.

"J’avais du mal à marcher, je n’étais même pas moi-même. Je croyais que j’allais mourir, je marchais mais parce qu’ils me tenaient bien". Dans la voiture, le jeune homme dit avoir subi d’autres coups, des moqueries et des insultes. Il cite notamment "espèce de ******" et "bamboula".

"Je ne souhaite ça à personne"

D'après son témoignage, les policiers ont remarqué qu'il saignait à l'endroit où le policier avait utilisé sa matraque, et cela aurait fait redoubler les moqueries. Au commissariat, on lui demande de s’asseoir, il répond qu’il n’est pas en mesure de le faire. Un policier lui aurait alors dit de s’allonger. Au bout de quelques minutes, l’un des agents décide d’appeler le Samu.

"Le Samu me retourne, il regarde la plaie et me dit ‘là c’est très grave, il y a au moins 5 ou 6 centimètres d’ouverture, faut l’opérer le plus rapidement possible. (…) Ils ont dit que j’avais perdu beaucoup de sang. (...) Le coup de bâton dans les fesses qu’ils m’ont mis, ça m’a marqué à vie, c’est une chose que je ne souhaite à personne, physiquement je suis très diminué, j’arrive pas à bouger, là comme vous me voyez ça fait trois heures que je suis comme ça. (…) Je dors pas la nuit", conclut le jeune homme.

"Il est dans un état assez critique" selon sa soeur

Sur BFMTV, le soeur de Théo, venue témoigner, a évoqué lundi après-midi l'état physique "critique" de son frère. Outre son traumatisme psychologique, le jeune homme souffrira sans doute des séquelles de sa blessure, mais les médecins ne peuvent pas encore déterminer quelles seront ces conséquences à long terme.

"Les médecins ne sont pas capables de se positionner aujourd’hui et de nous dire quelles séquelles il va avoir. On doit attendre, deux mois au moins. Aujourd’hui il a une poche. On nous parle de beaucoup de choses, notamment d’incontinence. Donc on ne peut pas dire qu’il va bien, il est dans un état assez critique", a expliqué la jeune femme.

 
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Témoignage de la victime
http://www.bfmtv.com/police-justice/aulnay-sous-bois-theo-raconte-son-interpellation-1097492.html

Aulnay-sous-Bois: Théo raconte son interpellation

Depuis son lit d'hôpital, le jeune homme blessé par des policiers à Aulnay-sous-Bois a fait le récit de son interpellation à l'un de ses avocats. Dans ce document auquel a eu accès BFMTV, il évoque des coups, des insultes et des moqueries, et surtout la blessure infligée "volontairement" par l'un des policiers avec sa matraque.

Pendant plus d'une dizaine de minutes, Théo, le jeune homme de 22 ans blessé lors de son interpellation par des policiers à Aulnay-sous-Bois, a raconté les faits en détail à l'un de ses avocats. Un document sonore que s'est procuré BFMTV. Sur son lit d'hôpital, il confie s'être retrouvé au milieu de l'interpellation par hasard, alors qu'il venait de sortir de chez lui et allait saluer plusieurs connaissances, lorsque les policiers sont arrivés pour procéder à un contrôle d'identité. Il raconte avoir alors été choqué par la violence de ces interpellations, et explique avoir tenté de se placer dans le champ des caméras volontairement.

"Je savais que là où on était il n’y avait pas de caméras, j’ai réussi à me débattre, je suis parti devant les caméras. J’ai pas cherché à fuir, j’ai dit aux policiers, 'vous avez déchiré mon sac', ils me répondent 'on s’en fout'. Ils sont trois à me saisir, je leur demande, pourquoi vous faites ça, ils ne me répondent pas, ils me disent que des injures", commence le jeune homme.

"J'avais plus de force"

Il raconte ensuite comment l'un des policiers est revenu vers lui et l'a blessé "volontairement" à l'anus avec sa matraque. Une blessure qui lui a valu d'être opéré rapidement après son interpellation.

"Il me regarde, j’étais de dos, mais j’étais en trois quart, donc je voyais ce qu’il faisait derrière moi. Il prend sa matraque et il me l’a enfoncée dans les fesses, volontairement. Dès qu’il m’a fait ça je suis tombé sur le ventre, j’avais plus de force. Là il me dit 'les mains dans le dos', j’ai dû mettre mes mains dans le dos, ils m’ont mis les menottes et là ils m’ont dit ‘assieds-toi maintenant’, je leur ai dit ‘j’arrive pas à m’asseoir, je sens plus mes fesses’, et ils m’ont mis des gaz lacrymogènes dans la tête, dans la bouche, un coup de matraque en pleine tête, et moi j’avais tellement mal aux fesses que cette douleur-là semblait éphémère (…) c’était vraiment trop dur pour moi. (...) Mon pantalon était baissé, j’avais vraiment mal", insiste Théo.

"Je croyais que j'allais mourir"

Le jeune homme poursuit son récit en expliquant que les policiers ont tenté de l'entraîner hors du champ des caméras, mais lorsqu'un habitant du quartier est intervenu, leur demandant avec insistance ce qu'ils allaient faire au jeune homme, ils l'ont alors placé dans leur véhicule pour l'emmener au commissariat.

"J’avais du mal à marcher, je n’étais même pas moi-même. Je croyais que j’allais mourir, je marchais mais parce qu’ils me tenaient bien". Dans la voiture, le jeune homme dit avoir subi d’autres coups, des moqueries et des insultes. Il cite notamment "espèce de ******" et "bamboula".

"Je ne souhaite ça à personne"

D'après son témoignage, les policiers ont remarqué qu'il saignait à l'endroit où le policier avait utilisé sa matraque, et cela aurait fait redoubler les moqueries. Au commissariat, on lui demande de s’asseoir, il répond qu’il n’est pas en mesure de le faire. Un policier lui aurait alors dit de s’allonger. Au bout de quelques minutes, l’un des agents décide d’appeler le Samu.

"Le Samu me retourne, il regarde la plaie et me dit ‘là c’est très grave, il y a au moins 5 ou 6 centimètres d’ouverture, faut l’opérer le plus rapidement possible. (…) Ils ont dit que j’avais perdu beaucoup de sang. (...) Le coup de bâton dans les fesses qu’ils m’ont mis, ça m’a marqué à vie, c’est une chose que je ne souhaite à personne, physiquement je suis très diminué, j’arrive pas à bouger, là comme vous me voyez ça fait trois heures que je suis comme ça. (…) Je dors pas la nuit", conclut le jeune homme.

"Il est dans un état assez critique" selon sa soeur

Sur BFMTV, le soeur de Théo, venue témoigner, a évoqué lundi après-midi l'état physique "critique" de son frère. Outre son traumatisme psychologique, le jeune homme souffrira sans doute des séquelles de sa blessure, mais les médecins ne peuvent pas encore déterminer quelles seront ces conséquences à long terme.

C'est trop glauque! Le pauvre il va garder des séquelles psychologiques sans parler de l'incontinence etc...

C'est barbare...je me demande encore comment ils peuvent regarder leur famille en face.
 
Dernière édition:
Que tu sois convaincu ou pas ne change rien à la réalité : l'Histoire ne doit pas être balayer d'un revers de manche sous prétexte que les faits remontent à 70 ans !

Si des faits remontant à 70 ans en situation d'occupation étrangères sont comparables à aujourd'hui, c'est alors bien dommage de ne pas avoir aussi rappelé la Terreur, l'Inquisition et la Saint-Barthélémy... ça aurait fait un strike^^

Et c'est justement cette histoire qui devrait rappeler à notre police nationale qu'elle doit être au service de sa population et non pas son bourreau !
Et encore plus justement, les 4 flics fautifs sont aujourd'hui mis en examen, auront des comptes à rendre à la justice et j'espère qu'ils prendront très cher.
Eh, tu vois : les choses changent en 70 ans !! :D
 
Attend il existe de vrai problème de racisme des flics et sa faut pas le nier :)

Mauvais usage des probabilités aussi...
Je note ainsi assez régulièrement que je ne me fais presque jamais contrôler à Gare du Nord/La Chapelle par les flics et contrôleurs de la Rapt : si je suis entouré par trois jeunes plus ou moins foncé de peau, tu peux être sûr qu'eux finissent cernés quand moi je passe tranquille avec ma mallette à ordi et ma tronche de gentil quadra (blanc) rentrant du taf. Parfois, rien que pour faire suer (et si je suis pas en retard pour la nounou), j'insiste pour leur montrer mon passe Navigo, mais c'est à peine s'ils le regardent...

"on affirme que le film issu de la vidéosurveillance de la police municipale fait apparaître l'absence intentionnelle de viol avec une matraque" J'ai entendu cela aussi de la bouche du représentant syndical de la police.
Ca m'a fait rire. Un viol non intentionnelle ? :eek:

Bah oui voyons, si cela avait été intentionnel, son caleçon aussi aurait glissé et le flic aurait enfilé une capote sur sa matraque... :npq:
 
faut voir aussi comment ils recrutent les policiers..... ça fait peur....
Regarde aussi comment ils ont recrutés les animateurs pour la réforme des rythmes scolaires... C'est un autre sujet, mais franchement, ça donne des indications sur l'inanité de l'Etat dans ses recrutements. De toutes façons, tant qu'on paiera les fonctionnaires à peine plus haut que le Smic, on aura certainement pas le dessus du panier
 
"Le Samu me retourne, il regarde la plaie et me dit ‘là c’est très grave, il y a au moins 5 ou 6 centimètres d’ouverture, faut l’opérer le plus rapidement possible. (…) Ils ont dit que j’avais perdu beaucoup de sang. (...) Le coup de bâton dans les fesses qu’ils m’ont mis, ça m’a marqué à vie, c’est une chose que je ne souhaite à personne, physiquement je suis très diminué, j’arrive pas à bouger, là comme vous me voyez ça fait trois heures que je suis comme ça. (…) Je dors pas la nuit", conclut le jeune homme.

"Il est dans un état assez critique" selon sa soeur

Sur BFMTV, le soeur de Théo, venue témoigner, a évoqué lundi après-midi l'état physique "critique" de son frère. Outre son traumatisme psychologique, le jeune homme souffrira sans doute des séquelles de sa blessure, mais les médecins ne peuvent pas encore déterminer quelles seront ces conséquences à long terme."


:pleurs:

Tu m'étonnes quel traumatisme! J'espère qu'il aura le moins de séquelles physiques possible. Les séquelles psychologiques sont déjà bien conséquentes.
 
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