Ce que tu évoques là est une problématique à laquelle se sont déjà frottés les Romains, 2000 ans avant toi. Or, à chaque fois qu'ils ont, comme tu dis, désigné un homme avec les pleins pouvoirs, sous le total effet de la démocratie d'ailleurs, c'était uniquement dans le cadre de graves circonstances (guerre civile bien souvent, mais également guerre extérieure).
L'homme qui occupe ce poste, élu par le Sénat, au passage appelé l'Imperator, ce qui correspond plus à "dictateur" dans le français d'aujourd'hui, avait presque totale liberté de décision.
Or, l'Histoire nous apprend, qu'à chaque fois que cela s'est passé, les pouvoirs n'ont jamais été rendus, et il a fallu à chaque fois que les Romains les récupèrent par la force (cf. justement la fin de Jules César, puisque cela a un lien plus ou moins éloigné avec le sujet). : D
Les Romains de l'Antiquité tenaient à leur république, c'est indéniable. Et ils savaient qu'une dictature n'en est plus une.
Une loi n'assure rien du tout. C'est le rôle de l'exécutif d'assurer quoique ce soit, ne te mélange pas les pinceaux.
Pour le reste, je t'ai déjà présenté ma thèse, et tu ne la réfutes pas. Dommage.